Bizarrement, je commence à me détendre un peu. Il le faut ien sinon je vais tellement paniquer que je vais finir par m'arracher les cheveux, ou alors les siens. Je souris intérieurement quand il me dit que ce n'est pas pervers que de regarder des choses plaisantes, mais à l'extérieur, je me contente de le fixer avec mon regard le plus sérieux. Felix me rappel les amis hommes que j'avais lorsque j'étais à la fac, des rigolos, ne prenant rien au sérieux et avec qui je passais de bon moment. Je pense que j'aurais pu vraiment me lâcher si j'avais rencontré le beau jeune homme dans d'autres circonstances. Je lui serait sûrement rentrée dedans, parce que c'est mon caractère mais je n'aurais pas été aussi sérieuse. Et puis finalement je n'avais pas signer pour me retrouver coincée dans un ascenseur alors si je devais relâcher un peu la pression c'était bien maintenant. Je continue de tourner en rond tout en cherchant à le taquiner un peu, histoire de me détendre aussi. « Je te dis que j'ai largement exagéré, t'es pas si beau que ça de près ! » J'étais dos à lui et je souriais très fort, contente de le taquiner à ce point. En fait il était sympathique. Alors que je continuais à faire les cent pas dans l'ascenseur, Felix se posa devant moi, m'empêchant de continuer à tourner. Il posa ses mains sur mes épaules et je soufflais, le regardant droit dans les yeux. « Félicitation t'as réussis à penser à poser tes mains que sur mes épaules. » Finalement je me rendais compte qu'il m'aidait quand même un peu à me calmer avec ses conneries. Quand il me dit qu'à force de tourner j'allais avoir tellement chaud que j'allais finir à poil, j'explosais de rire, Felix toujours les mains posés sur mes épaules. « Ah t'aimerais bien avoue ! Dans tes rêves ! » Contrairement à ce qu'il devait penser, il aidait, vraiment.

Petit à petit je réussissais à me calmer un peu. Finalement les blagues de Felix avaient eu raison de moi et mon rythme cardiaque commençait à se calmer lui aussi. Mais je commençais à voir que Felix n'était plus aussi détendu qu'avant, j'avais réussis à lui refiler mon stresse et je le voyait s'activer, commençant à avoir un peu chaud. En même temps il faut dire que la cage de l'ascenseur n'était pas très grande. Quand il me dit qu'il avait pensé à mettre ses mains ailleurs je pouffais de rire. « Je suis fière que tu ai réussis à te contrôler ! » Je lui mis une petite tape sur le torse, laissant mes mains sur ses pectoraux quelques secondes avant d'immédiatement les retirer. Mon comportement avait totalement changé depuis que nous étions dans l'ascenseur. Avant j'étais distante et autoritaire et là je me laissais approcher et riais même à ses blagues. Ce changement de comportement venait tout simplement du fait que lorsqu'on se retrouve dans une situation paniquante, certaines personne relâche toutes les barrières qu'elles peuvent avoir mis juste avant, puis la claustrophobie ne s'explique pas, j'ai juste la sensation que je vais mourir. « Ouais bah à cette allure t'auras pas besoin de rêver parce qu'on va sûrement dormir là ! » A la base je voulais simplement dire qu'on ne pourrait pas dormir chez nous si on restait la coincée toute la nuit et je me rendais compte que ma phrase pouvait aussi vouloir dire qu'il n'aurait pas besoin d'en rêver, car si on restait là cette nuit ça pourrait arriver. Je me rend compte du sens de ma phrase et fait les gros yeux à Felix. « Non non non, ce que je voulais dire c'est que ça va être compliqué de dormir chez nous si on reste ici. Commence pas à te faire des idées. Tu veux bien enlever tes mains maintenant ou tu espères pouvoir explorer d'autre endroit de mon anatomie ? »  Je continue toujours à le fixer droit dans les yeux, ça me permet de garder mon calme. Quand il me demande si tout va bien, je hoche la tête signe que je vais bien. Puis pour rire il me balance que je ne suis pas si belle que ça de près. J'explose de rire. « C'est pas vrai, si j'étais pas si belle que ça, t'aurais enlever tes mains de moi et surtout tu continuerais pas à te rapprocher encore un peu plus, tu crois que j'ai pas remarqué. » Je lui souris, quand soudain la lumière de l'ascenseur commence petit à petit à diminuer. Je continue toujours de le regarder, finalement contente qu'il n'est pas enlevé ses mains de moi, ce lien permet de m'aider à me calmer. « J'ai vraiment trop chaud, et avec ta veste tu me donne encore plus chaud ! On est vers une bouche de chauffage non ? »

Plus je passais du temps dans cet ascenseur plus je me rendais compte que Felix était un jeune homme intriguant. Il y avait quelque chose de particulier en lui, comme une cassure, une fêlure qui malgré son envie de jouer le dur et le mettre de son univers, le rendait quelque peu .. fragile. De toute façon il fallait que je le supporte, j'allais rester coincé un moment avec lui dans cet ascenseur pendant encore un petit moment. Mais finalement je me rendais compte qu'il me faisait rire et que je commençais à apprécier un peu l'insolence du personnage. Quand il me dit qu'il a bien comprit que je voulais dormir dans cet ascenseur avec lui, je ne dis rien, je me contente seulement de lever les yeux au ciel, pour lui montrer qu'il est vraiment exaspérant à se croire irrésistible. Tandis que ses mains son toujours posé sur mes épaules, le jeune homme continue d'avancer vers moi, se rapprochant de plus en plus mais continuant à me dire qu'il ne se rapprochait pas de moi. Je souriais, posant à mon tour mes mains sur ses pectoraux. Au début j’exerce une petite pression sur sa poitrine pour le faire reculer.  « Si Felix ! Tu te rapproche encore ! » Et finalement je m'arrête. Au lieu d'enlever mes mains, agrippe les bords de sa veste en cuire. Je souris, mystérieusement lorsqu'il me dit que je n'ai qu'à l'enlever car il a trop chaud, peut-être même à cause de moi. Je reste comme ça quelques secondes, mes mains tenant les bords de sa veste. Puis tout à coup sans réfléchir, j'écarte la veste et la fait glisser le long de ses mains qui viennent quitter mes épaules. Je lui arrache presque littéralement sa veste, la laissant tomber à ses pieds et plantant mon regard dans le sien.  « T'as encore chaud ? Parce que moi oui »  
Je crois que je n'ai pas trop conscience de ce que je suis en train de lancer, mais tout ce qui se passe dans cet ascenseur reste dans cet ascenseur non ?

Je sais très bien que je suis sûrement en train de faire une erreur. Quel agent du FBI se laisse draguer par un petit délinquant qui risque de devenir son futur collègue ? Dans mes règles, on ne couche pas avec son collègue et on ne couche pas avec un délinquant ! Et là je réussis à me trouver dans une situation délicate avec un mec qui est les deux, décidément, je ne fais pas les choses à moitié ! Quand je lui enlève son blouson, je vois bien qu'il comprend où je veux en venir. Je crois qu'au point où j'en suis, ça ne sert à rien de rester dans un coin de l'ascenseur. Je me dis que non seulement je panique d'être coincé là mais en plus de ça je suis avec un jeune homme qui à l'air de bien vouloir de moi, ce qui n'est pas arrivé depuis la dernière rupture qui remonte à assez longtemps, et surtout un jeune homme vraiment attirant. Je le laisse poser ses mains sur mes hanches une fois qu'il m'a enlevé mon manteau. Lorsque je sens ses mains sur ma taille, un frisson me parcours de la tête aux pieds. Je crois que je le désire et j'avoue que ça me perturbe totalement. La peur de rester coincée dans un espace confiné trop longtemps m'a fait baisser la garde, à détruit toutes les barrières que je m'étais construite. Lorsque je le vois regarder en vitesse mon décolleté je souris.  « Felix, mes yeux sont plus haut ! »  Je continue de le taquiner parce que ça me fait rire de le reprendre. Quand il me propose de m'aider à enlever ma chemise si j'ai encore chaud, je ne répond pas tout de suis, je me contente de reposer mes mains sur son torse. Je les laisse glisser de plus en plus bas, m'arrêtant à la ceinture. Je soulève son t-shirt et y glisse mes mains. « Je crois que toi aussi tu as encore chaud, tu es brulant » Je ne sais pas si c'est la température où moi, mais si c'est moi qui lui donne aussi chaud, je suis flattée. Une de mes mains vient quitter le dessous de son t-shirt pour venir défaire le premier bouton de mon chemisier. « Oui j'ai encore très chaud, et je n'y arriverais pas toute seule. » Je suis dans une bulle totale, je n'ai pas du tout réellement conscience de ce que je suis en train de faire mais temps pis. Je passe ma vie à suivre les règles mais avec lui j'ai la sensation qu'il n'y en a pas.

Je crois que j'ai perdu toute notion du temps. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes bloqués dans cet ascenseur ni combien de temps il nous reste encore ensemble. Tout ce que je sais c'est que j'ai une envie irrépressible de lui sauter dessus. Etre un agent du FBI ne veut pas dire être une machine dénué de tout sentiments. Je reste une femme avec des besoins. Même s'il est vrai que je ne galère pas vraiment à trouver des partenaires pour .. combler mes envies, je reste une jeune femme avec un appétit sexuel assez important et je ne m'en cache pas. Et Felix est là, devant moi, beau comme un dieu, jeune, insolent et tellement excitant. Il fait chaud, je suis claustrophobe et je dois penser à autre chose pour ne pas paniquer. Je crois avoir trouvé de quoi me changer les idées .. Lorsqu'il défait les boutons de ma chemise pour la laisser tomber sur le sol, je le laisse faire, regardant ses doigts agiles me défaire de ma prison de soie. Je suis à présent en soutiens-gorge devant lui et je ne suis absolument pas complexé. Je sais que j'ai un corps assez attirant à regarder, et de toute façon rien qu'a son regard lubrique, je sais que ce qu'il est en train de détaillé ne lui est pas indifférent. Ses mains chaudes entre en contact avec ma peau et malgré tout de frissonne. Je ne dis rien, je me contente juste de le regarder. Puis tout à coup je passe à nouveau mes mains sous son t-shirt et lui enlève, le laissant tomber lui aussi au sol, rejoindre ma chemise. Je le regarde à nouveau et lui glisse d'un ton sérieux : « Ce qui se passe dans cet ascenseur, reste dans cet ascenseur. D'accord Felix ? Ne t'avise jamais de parler de ça. » A ces mots, je pousse le jeune homme contre la parois de l'ascenseur et attrape sauvagement ses lèvres entre les miennes. Au moment où elles entre en contact, je sais que je vais le regretter mais tant pis, j'en ai tellement envie que je ne teins plus. J'entre ouvre mes lèvre et vient glisser ma langue dans la sienne, l'embrassant langoureusement. C'est qu'il embrasse bien en plus, Felix n'a donc pas que des défauts !