L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous rejoindre par ici
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and all the devils are here
| Sujet: Civil war. [ANDREVA] ❤ Mer 21 Sep 2016 - 1:44
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« Je n’ai pas de nouvelles d’Andreas. Je me demande comment il va. Il pourrait m’appeler de temps en temps quand même ! - Oui, c’est vrai. Il exagère. Pourquoi vous n’allez pas le voir ? - Je peux ? - Oui, pourquoi pas ? - Accompagnes-moi, s’il te plait, je me sentirais mieux si j’ai quelqu’un avec moi. Ca a toujours été tendu entre lui et moi. - D’accord. Ca me fera plaisir de le revoir, depuis le temps… »
Plaisir ? Le foutage de gueule !
J’aime bien la mère d’Andreas, on s’entend plutôt bien elle et moi. On s’est connue par le biais de mon oncle, qui est devenu le nouvel homme de sa vie. Mais avec Andreas… On ne le montre pas suffisamment pour qu’elle sache à quel point c’est une petite guerre entre lui et moi.
Et je dois dire que l’idée de me pointer à son appartement, ça va être grisant. Il sera tendu à cause de la présence de sa mère… et moi qui en rajoute.
Purement diabolique.
Les claquements de nos talons résonnent dans le couloir qui mène à l’appartement du grand dadet. Je reste silencieuse, encourageant mentalement sa mère à aller jusqu’au bout. Chose qu’elle réalise puisqu’elle frappe à la porte.
Pas de réponses.
Elle tente à nouveau.
Toujours pas.
« Il a pas l’air là… Dommage. - Ça se trouve, il… il a un accident ? - Qui sait ? - On va entrer ! »
Me faites pas rêver. J’ai tellement rêvé de ce moment. Andreas, disparu…
Enfin débarrasser de cette plaie !
Quand la porte s’ouvre, je pressens l’absence de quiconque dans la pièce. Ça ne pue pas le cadavre !
J’allume les lumières. Le vide intersidéral. Je reste dans l’entrée pendant qu’elle fait le tour. Je comprends qu’il n’est effectivement pas là.
Louper.
« Il n’est pas là. - Vous voulez l’attendre un peu ? - Je ne sais pas trop. - Je peux l’attendre et je lui dis de vous appeler. - On peut faire comme ça. Je n’ai pas beaucoup de temps en plus. Ce soir, j’ai un diner important. - D’accord. »
Un simple Au revoir puis elle s’éclipse.
Je scrute l’appartement d’Andreas, sourire aux lèvres. Tellement de possibilités… Tout d’abord, la visite. Je prends mon temps pour faire le tour de l’appartement et notamment dans la chambre du concerné. Je n’entre pas dans celle de son amie, je n’ai rien contre elle.
Je m’amuse à allumer son ordinateur bien qu’il y ait un mot de passe. Je saute sur son matelas, retire mes chaussures et saute de plus belle.
La salle de bain ou un lieu presque intime. Je m’amuse à humer ses bouteilles facilement identifiables. Bien évidemment, je ne rebouche rien et laisse les parfums de « mâle » embaumer la pièce.
Je chantonne quelques paroles pour passer le temps. J’arrive dans la cuisine. « Oh ? Pourquoi je ne ferais pas un gâteau ? »
La plus belle idée du siècle.
…
Au bout d’un temps, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. C’est avec le tablier d’Andreas, un peu de farine dans les cheveux que je sors du champ de mine aka la cuisine pour voir qui arrive.
Bingo.
« Salut chéri » dis-je gaiement à Andreas avant de goûter ma spatule de pâte à gâteau. D’ailleurs, quelques bouts de pâtes tombent parterre.
Je n’en fais rien.
« Content de me voir ? » dis-je en tirant le bout de la langue.
Je le nargue. Je me prépare déjà à prendre cher.
C'est toujours, donnant-donnant... Sauf quand je l'éclate en compet' !
Dernière édition par Eva Milano le Sam 19 Nov 2016 - 17:01, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Sam 24 Sep 2016 - 13:48
| Deux semaines que je suis rentré de Berlin.
Une partie de mon cœur est restée là-bas, tandis que l’autre se réjouit d’avoir retrouvé tout ce qui participe à mon bonheur, ici, à Los Angeles. Les paysages grandioses, le style de vie californien, la mentalité américaine. Le soleil, le surf, les bars, les amis, Adélaïde. Si j’ai le sentiment d’avoir laissé ma famille en Europe, pourtant seulement représentée par mon paternel et sa lignée, ce n’est pas en rechignant que j’ai pris l’avion pour revenir ici. Et puis, je sais dans mon fort intérieur que ce n’est qu’un au revoir, qu’une future partie de ma vie se déroulera de nouveau là-bas, de l’autre côté de l’océan.
Ce soir, j’ai accompagné mes collègues jusqu’à un bar de Venice en sortant du boulot. Cela devait être un petit quart d’heure décontracté ; au final, on y est resté deux heures bien pleines. Aussi pleines que l’étaient nos pintes de bière, d’ailleurs, mais j’en ai tellement consommé durant mes quelques mois en Allemagne que j’ai l’impression de m’y être un peu trop accommodé. Cela ne m’empêche d’être joyeux lorsque je quitte les gars pour reprendre le chemin de mon appart.
Adélaïde n’est pas là ce soir, autrement dit, je vais pouvoir profiter d’un peu de solitude. J’ai beau apprécier sa compagnie, croyez-moi, je ne crache jamais sur une soirée seul. Ça fait du bien de réussir à entendre le silence, parfois, et de ne pas avoir à subir toutes ses petites folies. Enfin ça… Ça, c’est ce que je me suis permis d’imaginer pour ce soir avant d’ouvrir la porte de chez moi et de voir…
Eva … la démone. Dans ma cuisine … en bordel. Avec mon tablier … sali. Et armée de son sourire … si insolent.
Le choc. L'incompréhension. La rage. Adieu allégresse alcoolisée.
“Mais c’est quoi ce putain de...”
De chaos ? … Je sens mes bras pendre lourdement le long de mon corps quand mes yeux, eux, sont fixés sur elle, puis sur tout le désordre qui l’entoure, puis à nouveau sur elle, puis… Oh, Seigneur. Je me sens bouillir de haine et ses mots ne font qu’empirer la chose.
“Qu’est-ce que tu fous chez moi ?” Je gueule à son adresse, stoïque et cassant, sans avoir encore trouvé la force de me rendre jusqu’à elle pour la virer d’ici. Mais ça, je sais que ça ne saura tarder. Oh oui.
Dernière édition par Andreas Klein le Sam 19 Nov 2016 - 13:35, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Dim 30 Oct 2016 - 23:08
| L’expression sur le visage d’Andreas est tout bonnement excitante. Je ne suis pas capable de dire si le mot est assez fort pour décrire ce qui se passe dans ma tête à ce moment-là. Je me mordille la lèvre et cherche les mots les plus provocateurs pour finir sa phrase.
Je ne les trouve pas, je ris… tout bonnement, je ne peux pas m’empêcher d’échapper un rire moqueur face à cette réaction épique. Je tente de reprendre mon sérieux quand il parvient à exprimer une phrase complète.
« Ce que je fais là ? Oh… C’est une longue histoire en fait ! »
Je me rapproche davantage, mon souffle se mêlant au sien. Il y a comme un air de provocation dans la pièce…
« Le petit Andreas manque à sa Maman… Elle s’inquiétait… » dis-je d’une douce voix.
Mon regard ne cesse de se planter dans le sien. J’apporte doucement la spatule encore pleine de pâte à gâteau et en badigeonne les lèvres d’Andreas. Lorsque je la retire, je l’amène à ma bouche pour en déguster un peu.
« Bon, j’ai un gâteau à terminer moi ! » J’ajoute joyeusement.
Je trottine jusqu’à la cuisine pour retourner à ma tâche de destruction massive, enfin, pas trop car il y a une autre personne qui vit ici et je n’ai rien contre elle aux dernières nouvelles.
« Alors, un moule… un moule… ANDREAS ! »
Je me retourne, le regarde au loin :
« Ils sont où les moules à gâteaux ? » dis-je avec mon faux air innocent.
Je décide de continuer à chercher en ouvrant les placards et en ignorant ma victime. Je finis par trouver un plat rond et suffisamment haut pour mon gâteau. Je finis par l’enfourner et reporte mon attention sur Andreas.
Sans pour autant avoir mot.
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Sam 19 Nov 2016 - 14:34
| Je pose ma question, furax. Ce qu’elle fout ici, chez moi, j’en fais ma priorité, mais tout ce qu’elle trouve à faire, elle, c’est de rire. Comme si je n’étais pas assez énervé par cette vision affreuse d’elle dans ma cuisine. Dans MON appartement. Si c’est Adélaïde qui l’a laissée rentrer, je me jure à moi-même de lui faire passer un très sale quart d’heure dès que je la verrai. Parce qu’elle sait que je ne supporte pas cette démone d’Eva.
Milano, ce nom résonne comme l’enfer dans mes oreilles. Il me fait penser à mon beau-père, à l’homme exécrable dont ma mère s’est amourachée il y a déjà plusieurs années. Jamais, jamais je ne m’y ferai. A lui, à Eva, à tous les autres.
La plus perfide de la famille se rapproche de moi, bien trop à mon goût d’ailleurs, mais je ne bouge pas, restant stoïque quand ma plus grande envie serait de lui attraper le bras pour la virer d’ici. Ce n’est peut-être qu’une question de temps. J’attends qu’elle parle, et quand elle le fait, quand elle me parle de ma mère, je me sens bouillir encore plus. Ma meilleure amie est innocentée aussitôt, c’est une bonne chose, mais pourquoi au final ? Pour me faire ressentir cette aversion si profonde que ma mère m’inspire. C’est elle qui a du lui donner le double des clés… Quelle… idiote. Putain. Je m’en fous qu’elle soit inquiète. Et d’ailleurs, j’en crois pas un traître mot. Je n’en reviens pas de son manque d’intérêt et ma conclusion directe, c’est qu’elle ne doit vraiment pas m’aimer pour avoir agi de la sorte.
Bientôt, je réalise que ma haine m’a presque paralysé. Sur mes lèvres, une texture étrangère. Une que je retire aussitôt d’un geste de main spontané, nerveux. Et je la regarde à nouveau, elle, si à l’aise dans cet endroit qu’elle ne devrait pas connaître. Voici une raison de plus pour que je déménage, et celle-ci vaut bien toutes les autres réunies.
Pris d’une impulsivité soudaine, mais résultante de toutes mes émotions négatives, je la rejoins dans MA cuisine et attrape sèchement son poignet. Elle résiste, bien sûr, mais je serre tellement ma prise en l’air qu’elle ne peut rien y faire.
“Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ton gâteau ? Tout ce que je veux c’est que tu dégages de chez moi.”
Je lui crache mon venin à la gueule, sans la moindre pitié. Parce que de toute façon, elle n’en ressent pas la moindre à mon égard. Ça, on le sait tous les deux. Mes yeux dédaigneux ancrés dans les siens, un peu plus bas, je serre la mâchoire et reprends :
“Tu vas me donner la clé tout de suite. Je n’ai pas de temps à perdre avec une vipère comme toi.”
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Lun 28 Nov 2016 - 22:21
| Une véritable provocatrice. Je n’ai jamais été aussi intense dans ce domaine qu’avec Andreas. Bien évidemment, je me suis souvent retenue en la présence de Kai. Par respect pour lui quand nous étions en couple mais seul à seul, c’est une autre histoire.
Je me demande juste si le fait que je suis une femme l’empêche de me frapper dans l’immédiat ? Que de sexisme.
Je sais bien que je l’étalerais, homme ou femme.
Mon regard n’est que plus intense quand il me tient par le poignet, mon sourire tout aussi diabolique. Je n’ai pas peur. Il m’en faut bien plus que ça.
Que je parte ? C’est son envie ? Dommage que je ne l’écoute pas !
Je ris de lui intérieurement, je me montre encore plus taquine avec lui à l’extérieur. Je me mordille la lèvre pour me retenir d’exploser de rire quand il me demande la clef.
« Je n’en ai pas. » dis-je, toujours contenue.
Je m’échappe de son emprise, je le pousse un peu pour prendre de la distance. Sans m’en aller, bien évidemment.
« A la base, ta mère était là aussi. Elle était très inquiète de ne pas avoir de tes nouvelles alors que tu es revenu à Los Angeles. On est venues ensemble et… disons qu’elle a beaucoup de choses à faire. Alors je lui ai proposé de rester pour te faire passer le message qu’elle était venue, qu’elle aimerait que tu l’appelles. »
Et là, j’ai envie de le frapper. Une pulsion, soudaine. Parce qu’il gâche du temps à ne pas voir une mère. Mère que j’aimerais avoir « au présent ».
« Tu es un gros con, tu sais ça ? »
Oui, c’est sorti tout seul mais j’en avais envie.
« On a pas tous la chance d’avoir une mère en ce monde. Imagine toutes les personnes qui aimeraient être à ta place. La mienne a été assassinée pour me sauver, je regrette de ne pas avoir profité à 100% des moments que j’ai passé avec elle car maintenant, je n’en ai plus de 13 ans. Alors réveilles-toi avant qu’il soit trop tard, Klein. Personne n’est éternel, et parfois, les gens meurent plus tôt qu’on ne le croit. Je ne dis pas que ta mère est malade ou quoi que ce soit, mais tu as vraiment envie de retenir de ta relation avec elle de la rancœur ? »
Si avec ça, je ne lui ai pas chatouillé les nerfs. Même si mon sermon n’a pas de but de le blesser, j’ai dit les choses sincères. Peut-être en partie pour le respect de ma future « tante » par alliance.
« Donc, tu es un gros con. CQFD. »
Je suis curieuse de l’impact de mes mots sur Andreas. Va-t-il prendre en compte ce que j’ai dit ou faire tout passer au-dessus de sa tête parce qu’il est incapable d’accepter la vérité de ma bouche ? Après tout, ce n’est pas l’amour fou entre nous…
Mais plutôt une haine que je trouve particulièrement excitante. Je ne compte pas partir avant. Même si ce n’est pas pour lui que je fais ça…
Si ?
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Mar 6 Déc 2016 - 19:43
| La vipère me dit qu’elle n’a pas de clé et je scrute ses prunelles en profondeur, presque persuadé qu’elle me ment. Ce serait son genre, non ? Vile jusqu’au bout, vile pour toujours. Eva Milano, la plus grande sadique que je connaisse, quoique son oncle qui est accessoirement mon beau-père est pas mal aussi en la matière. Tous deux savent que je ne peux pas les voir en peinture et ils en profitent pour me faire vivre un enfer, putain. J’aimerais qu’elle dégage de ma vue, de ma vie, même. Qu’elle reparte en Italie chez les mafieux pour ne plus jamais en revenir, mais cela ne sera toujours qu’un rêve. Eva me repousse quand je relâche sans le vouloir ma prise et elle donne tout un tas de détails que j’aurais préféré ne pas entendre tellement ils me donnent envie de gerber. C’est physique, c’est… Tout ce que m’inspire ma mère, et de savoir qu’elle s’est infiltrée chez moi pour avoir un tant soit peu de contrôle. Oh ça je sais, qu’elle adore ça. Avoir le contrôle sur tout, sur tout le monde… Entendre Eva vociférer à mon sujet jusqu’à m’insulter de gros con, ça me met presque hors de moi.
“Es-tu vraiment sérieuse, là ?”
Je demande, dégoûté, choqué par ses mots.
“Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ton avis, sur MA famille ? Sur MA vie ? Mais t’es qui pour me dire tout ça ? …”
Un pas en avant, vers elle, et je retiens ma main de la pousser, voire pire.
“T’es rien. Absolument rien.”
Proximité qui dérange, tout autant qu’elle perturbe. Sa beauté n’a d’égale que sa capacité à me rendre fou, littéralement fou.
“Mais tu sais quoi, ça tombe bien que tu m’insultes de gros con parce que je trouve que tu n’es ni plus ni moins qu’une belle saloperie.”
Je crache, ces mots qui viennent du fond du cœur. Parce que ce sujet qu’elle aborde et dont elle croit détenir la légitimité, ça concerne mon intimité, mes maux les plus personnels. Tout ce qu’elle n’aura jamais le droit de toucher, ni même d’espérer toucher. Le regard froncé, tout droit sur elle, je continue de me rapprocher, pour finir à quelques centimètres d’elle.
“Maintenant, si tu veux bien dégager. J’ai bien plus important à gérer que les nostalgies de ma triste mère.”
Et c’est bien peu de le dire.
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Mar 6 Déc 2016 - 20:30
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Il n’y a pas plus sérieuse que moi. Je ne sais que trop bien que sa mère n’est pas parfaite, mais elle reste sa mère. Par expérience, je sais qu’il rate un moment de sa vie. Un moment qu’il risque probablement de le regretter le jour où il sera trop tard. Je soutiens son regard, je n’ai rien à perdre dans l’histoire.
Vu que je ne possède pas grand-chose, dans le fond…
J’ai choqué Andreas, j’ai fait ressortir en lui cette colère. Pour moi, c’est le plus important. Même si en général, je n’arrive jamais à régler les problèmes des autres. Ce soir, je ne cherche pas la fantaisie de réconcilier Andreas et sa mère.
Je veux seulement impacter. Le faire cogiter. Qu’il se remette en question. Malheureusement, je dois encaisser d’autres « punchlines » de Mister Klein. Des mots qui font mal. Elles sont la preuve de sa haine envers moi.
J’encaisse durement chaque mot. Encore et… Encore.
Il peut me dire que je ne suis rien, que je ne suis pas de SA famille, ni que j'ai à m'occuper de SA vie : un jour ou l’autre, je vais devenir malgré lui sa cousine. Pas par le sang. Mais on sera liés d’une manière ou d’une autre.
Je ne cille pas une seule seconde, ne bougeant pas d’un seul millimètre quand il se rapproche dangereusement de moi. Ma raison cache la voix de mon palpitant qui me rappelle que je n’ai pas que de la haine pour l’Anglais.
Même si ça ne m’empêche pas de lui mettre la plus belle claque que j’ai pu mettre depuis très longtemps. Il m’a fait réagir au quart de tour.
« Comment peux-tu … ? » dis-je, indignée.
« Je ne suis peut-être ‘rien’ à tes yeux. Mais Lauren ne mérite pas les mots que tu viens d’avoir ! »
Mes mains se posent sur son torse pour le pousser, pas si violemment, mais de quoi l’impacter par mon geste. Le mur n’est pas loin, en plus… Je veux le bousculer…
« Ta mère n’est pas parfaite mais elle t’aime ! Elle s’inquiète pour toi ! Et toi tu agis comme un égoïste ! »
Je me rapproche de lui, yeux dans les yeux, ce n’est plus la même provocation qu’auparavant. Entre lui et moi, c’est bien plus que ça. C’est une bataille qui commence.
« Un jour où l’autre, je serais ta cousine. Que tu l’acceptes ou non, je ferais partie de ta famille et même si ce n’est pas maintenant, que je suis encore ‘rien’ pour toi, tu fais du mal à ta mère et à toi-même. Tu agis comme un enfant au lieu de te comporter comme un adulte. Grandis, Andreas. T’es peut-être con mais t’es capable. Alors bordel, réagis en homme ! » Mes derniers mots sont sauvages, j’espère même brutaux.
Mon regard planté dans le sien, j’attends… J’attends de voir où tout cela va nous mener.
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Mar 6 Déc 2016 - 21:23
| ...
J’ai à peine eu le temps de la voir se lever. S’abattant déjà, froide et si brutale, contre ma joue... Sa main a frappé et moi, je reste sonné. Le temps de retrouver mes esprits, de réaliser l'ampleur de son geste, plus que sa signification. Car qui s'en préoccupe, de ce qu'elle a voulu me dire, en faisant ça ? Pas moi. Mais ma haine se multiplie aussitôt, comme chaque fois où son oncle a agi de la même façon à mon égard. Serait-ce un don familial, qu'ils se transmettent de génération en génération ? La violence, la connerie... Je les hais. Je la hais. Plus que tout, à cet instant.
...
Je suis sans mot. Comment j'ai pu oser, me demande-t-elle ? Est-ce l'hôpital qui se fout de la charité, ou bien ? Je vois rouge, si rouge. Encore plus rouge que cette trace qui doit rester, sur ma joue. Et quand elle me pousse en arrière, j'essaye de parer sa main, la rejetant brusquement au passage comme s'il s'agissait du diable.
“Et toi tu mériterais que je t'en mette une encore plus forte” déclaré-je expressément, le regard fougueux, sous le coup du fiel.
Cela devient de plus en plus difficile à supporter, et de l'entendre encore me parler de ma mère, cela me fout le bourdon. Pire encore, ça fait ressurgir de moi cette angoisse que j'ai réussi à taire en la voyant le moins possible, aussi désireuse soit-elle de maintenir le contact avec moi. Il y a des choses que je ne lui pardonnerai jamais, à ma mère. Jamais. Des choses que l'on ne doit pas imposer à ses enfants, des choses dont on doit les protéger, avant tout. Je n'suis que moi, loin d'être père à mon tour et loin de m'intéresser aux traumatismes infantiles, soit, mais c'est bien de ma vie dont on parle. Dont elle parle. Mais qu'en sait-elle réellement ? Rien. Elle ne sait rien, cette ignorante. Et pourtant elle continue de m'attaquer avec sa morale à deux balles, comme si elle avait le droit, comme si elle avait tous les éléments pour comprendre l'histoire de ma vie. Forcément, ça me rend fou. Forcément ! Lorsqu'elle fait le pas de trop dans ma direction et m'ordonne abjectement de grandir, je m'élance vers elle et la pousse brutalement au niveau de son épaule. Une fois...
“Putain, t'as vraiment décidé de me casser les couilles toi !”
Deux fois...
“Tu me demandes d'agir en adulte mais regarde-toi ! Qu'est-ce que tu fous chez moi sans y avoir été invitée ? T'as cru que ma mère était la propriétaire des lieux, ou quoi ? C'est moi qui paye le loyer ici, c'est moi qui bosse comme un acharné pour n'avoir rien à demander ni à envier à personne et surtout pas à ma mère. J'ai pas besoin de grandir, moi. J'ai été bien obligé de le faire il y a longtemps déjà, quand elle a décidé que je n'étais pas sa priorité.”
Amertume. Rancœur. Haine. Le mur, derrière Eva, accuse bientôt le coup. Elle se retrouve rejetée contre lui par mon unique force et son poignet, accroché au-dessus de sa tête, je le tiens comme jamais je ne l'ai tenu.
Vipère maintenue, vipère à moitié morte. Quel gâchis... car les yeux de la vipère sont si splendides. Et dans un murmure, je souhaite clôturer ce débat.
“Jamais tu ne seras ma cousine. Je préférerais être enfermé dans une cage plutôt que d'assister à une réunion de famille avec toi.”
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Mer 7 Déc 2016 - 22:56
| Je suis plus choquée par ces mots que par le rejet physique qu’il a envers moi. Il menace ouvertement de me frapper encore plus fort. D’une manière ou d’une autre, ce ne serait que justice après les deux claques que je viens de lui mettre. Mais je me rends compte qu’il a une colère bien plus forte que je ne le pensais. Il faut dire qu’il ne m’a jamais laissé l’occasion de le connaitre davantage, on s’est détesté dès le début.
Mais il parle, ce n’est pas une mince à faire. Et même si je le trouve déconcertant, que j’ai plus envie de partir que de m’imposer la vie d’Andreas (ce qui l’arrangerait d’un côté), je reste. Pour Lauren, pour mon oncle – bien qu’il soit pire que moi. Son geste me fait un peu mal mais c’est supportable, je soutiens ma position face à lui, déterminée comme jamais. La seconde me démange la main, à nouveau, je me retiens.
Et puis, je ne lui donne pas tort que je ne me suis pas comporter en adulte avec le bazar que j’ai pu mettre chez lui…
… mais ce n’était pas le but pour ma part !
On ne peut pas agir de façon sérieuse et mature quand on est en colère. Parce que ce n’est pas intelligent, il faut de la réflexion… Tout se mélange dans ce genre de sentiments et c’est un peu ce que je ressens envers Andreas. D’où l’expression de ma haine envers lui… J’aurais bien voulu décocher un petit sourire mais mon dos découvre le relief du mur.
Je grimace sous la douleur, j’ai voulu réagir finalement mais il est plus rapide pour le coup. Sa main m’emprisonne, créant encore plus de proximité entre nous. Et si c’était possible, il y aurait des éclairs qui jailliraient de nos regards.
Et je ne sais pas pourquoi mais… ma main le frappe au ventre pour reprendre les commandes. Je le pousse contre le mur d’en face sans le ménager.
« Entre nous, il n’y a rien de mature et d’adulte, Andreas ! Ce soir, c’est entre nous que j’ai fait ça mais là je te parle d’un sujet qui ne concerne pas que tous les deux ! Je te parle d’un sujet important ! Et crois-moi que si ce n’était pas pour nos familles, je m’emmerderais pas à me battre avec un mec que je ne peux pas piffrer ! »
Je franchis les derniers mètres qui nous séparent, et dans une ultime ‘provocation’ physique, je colle mon front contre le sien, les yeux dans les yeux. Pour imager, comme quand deux personnes se cherchent et qu’ils sont proche d’un échange encore plus physique et violent…
« Si tu étais adulte, tu pardonnerais, tu ferais table rase du passé pour donner une seconde chance à votre relation au lieu de t’enfoncer dans une colère qui ne te mène à rien ! T’as peut-être été malheureux mais saches qu’il y a eu plus miséreux que toi encore. Pas moi, mais d’autres certainement. Tu as l’opportunité de changer les choses en positif. »
Je penche mon visage sur le côté, gardant le contact visuel proche avec l’Anglais.
« Tu la saisis ou tu préfères qu’on se batte ? »
A vrai dire, j’ai la nette impression qu’une option sera plus facile et possible que l’autre. Vu la tension qu’il y a entre nous, je tiens le pari. Je sens mon bras tremblé sous l’adrénaline, ma poitrine qui se soulève sous ma respiration haletante.
Et ce frisson transcendant qui en devient perturbant …
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤ Dim 11 Déc 2016 - 15:05
| Chaque mot qui sort de sa bouche, j’ai envie de le lui faire ravaler aussitôt. Elle crache son venin en continu, l’ignorante, et j’en viens vraiment à fantasmer l’idée d’être seul chez moi. Tranquille, avec de l’oxygène, de l’espace, du silence. De nos yeux, des éclairs surgissent. J’aimerais qu’ils soient réels et qu’ils l’atteignent réellement ; qu’elle soit foudroyée par mon seul regard, putain. Ma mère n’a jamais fait pire choix que de faire entrer l'oncle d'Eva dans notre vie, c’était comme signer un acte de décès sans vraiment le savoir. Mais moi, moi j’ai très rapidement compris de quel homme il s’agissait. Tout comme j’ai vite compris qui était vraiment cette Eva.
Je l’écoute déblatérer ses conneries sans rien dire, mais en me demandant quelle mouche a bien pu la piquer aujourd’hui. Car c’est pire que ce que je connais d’elle, et franchement, je ne pensais cela possible que dans mes plus grands cauchemars. Est-elle sérieuse quand elle mentionne l’intérêt de nos deux familles ? Comme si elle pouvait en avoir quelque chose à cirer, elle, de l’entente cordiale entre les Milano et les Jones ! Tiens d’ailleurs, et si je lui rappelais encore une fois que je m’en fous, moi, de ces deux familles ?
Mais elle s’enflamme, la vipère. Collant son front au mien dans un élan de violence que je peux voir briller dans ses yeux, dans son attitude, dans les mots qu’elle lâche, encore. Toujours la même leçon de vie qu’elle pense me donner, mais pour qui se prend-elle, bon sang ? Ai-je l’air d’un gamin à éduquer ? D’un mec qui en a quelque chose à foutre de ce qu’une blondasse dans son genre aura à me dire ? Je préfère lui rire au visage plutôt que de l’affronter avec une nouvelle frappe, quoique mon front ait pu repousser le sien presque inconsciemment. Tant de haine, c’est difficile de ne rien extérioriser avec les mains.
“Je ne me bats pas avec les filles. Encore moins avec celles qui ont l’habitude de sortir les billets verts pour résoudre leurs problèmes. C’est tellement bas. Et minable.” Un second sourire cynique, avant de reprendre. “Et ta morale de merde, tu peux te la mettre où je pense...”
Un vent de changement, qui transforme ma rage exacerbée en une insolence sournoise, si cette dernière peut me permettre de reprendre le contrôle… et elle sait que je suis capable de la pire des insolences quand l’envie me prend.
“...Je peux t’aider et te montrer le chemin, si tu veux.”
Qu’est-elle de plus qu’une femme à fric, si ce n’est une femme qui se tape tout ce qui se présente de potable sous son passage ? Je suis certain qu’elle ne chôme pas, et si je me retiens de la qualifier de pute, ce n’est que pour faire durer le plaisir un peu plus longtemps. Ma main vient se poser au niveau de son buste et je la repousse encore une fois contre le mur, lassé de cette statique.
“Franchement, entre nous, quelle morale ai-je à recevoir de toi ?”
Je me rapproche à mon tour, dangereusement, mêlant son souffle au mien, et mon regard arrogant au sien, furieux.
“Eva Milano. Sale, riche héritière qui croit que tout lui est dû au simple regard. C’que c’est moche, d’être naïf.”
- Spoiler:
HJ : pardonne la violence de ses mots, mais je sais que tu sais pourquoi je pousse le bouchon aussi loin #RpIntense
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| Sujet: Re: Civil war. [ANDREVA] ❤
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