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 But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov

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Sujet: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyMer 21 Sep 2016 - 19:20

But one always returns to one's first loves

Sven Kaplov & Calypso E. Rockefeller

Vous-êtes vous déjà levé avec cette impression que rien n'est à sa place? Avec cette sensation que le temps tourne à l'envers, que votre vie n'est plus la même, que cette image que vous renvoie le miroir n'est pas celle que vous y voyez d'habitude? Vous-êtes vous déjà senti, au sortir du lit, étranger à votre propre corps? C'était un de ces matins-là. Calypso avait passé ces deux derniers mois à enchaîner les erreurs de jugement, à vivre des choses qui ne lui ressemblaient pas. Mais la vie continuait, poursuivait son inlassable cours, il fallait bien suivre. Mais ce matin, alors que le soleil n'était pas encore levé, Calypso s'était retrouvée sur le pas de sa porte, avec son sac à dos et ses chaussures de randonnée. Elle avait traversé la ville, garé sa voiture et escaladé Palos Verdes pour y retrouver la même vue qu'il y a huit ans.
Elle se souvenait de ces soirées qu'elle avait passé avec Sven, couchée dans l'herbe, leurs doigts entrelacés. Il avait été son premier amour, son premier baiser, sa première fois. Il avait été son ami, son prince, son échappatoire. Elle fixa son regard sur l'horizon, les premières lueurs du jour pointaient déjà dans la vallée. Elle adorait cet endroit. Depuis qu'elle s'était installée à Los Angeles, elle y venait souvent pour méditer ou pour y reconstruire des souvenirs depuis longtemps effacés.
Elle détourna le regard comme happée par un sentiment plus fort, instinctif. Un homme se tenait là, les yeux tournés vers le ciel qui se teintait d'or. Elle promena son regard sur cette silhouette qui lui était familière, étrangement familière.
L'homme se tourna vers elle et leurs yeux se croisèrent. Il était comme dans son souvenir, si ce n'était qu'il avait grandit, qu'une barbe avait pris possession de ses joues et que son regard était plus sombre, plus mystérieux. Calypso sentit le rouge lui monter aux joues et elle cligna frénétiquement des yeux. Il était pourtant bien réel. Sven était revenu. Elle voulu ravaler les mots qui lui montaient aux lèvres, mais ils franchirent bientôt le rideau de sa bouche, et c'est d'une voix tremblante qu'elle s'entendit lui dire :

C'est toi...


L'avait-il oubliée? S'était-il empressé de l'effacer de sa mémoire dès qu'elle avait passé la porte? Elle était partie pour ne jamais revenir. Mais elle ne l'avait pas oublié. Elle n'avait pas oublié ses yeux étincelants, son sourire rieur, cette façon qu'il avait de l'aimer. Elle se rappelait de ces nuits où elle s'était enfuie de chez elle pour courir les rues avec lui. Mais elle n'était qu'une gamine, et il était presque un homme. Quel souvenir gardait-il donc d'elle, de leurs baisers, de leurs virées nocturnes?

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 0:26



But one always returns to one's first loves


« The first stab of love is like a sunset, a blaze of color -- oranges, pearly pinks, vibrant purples... »

J'ai souvent cette envie de me retrouver seul avec moi-même, de faire un point sur le temps, sur mon passé, mon présent et ce qu'il pourrait advenir de mon futur.
L'envie de refaire le monde avec des si, et si je n'avais pas quitté la Russie, et si je n'avais jamais commencé à dealer que serait-il advenu de moi, de ce que je suis réellement.

Le meilleur endroit que je connaisse pour me vider l'esprit et profiter d'un moment de répit se trouvait être à Palos Verdes, un lieu où le calme règne en maître, où la nature reprends ses droits, où observer un magnifique lever de soleil n'est plus une scène tirée d'un film, mais bel et bien la réalité.

Calypso, Calypso, Calypso... À chaque venue dans ce lieu, son nom résonne dans ma tête, comment oublier cette jeune femme qui fût mon premier amour, cette fille avec qui j'ai tant partagé malgré nos différences sociales.

Je me souviens de notre dernière soirée passée ensemble, elle était parvenue à s'échapper de son domaine familial et m'avait rejoint à l'endroit secret que nous partagions, nous nous dévorions du regard, comme si les mots étaient devenu superflus, quelques secondes plus tard nous étions entrelacés comme deux êtres inséparables.

Ce genre de moment où l'on aimerait que le temps s'arrête pour que l'instant partagé soit infini, ce genre de moment qui est à jamais gravé dans nos esprits.

Alors que j'observais le magnifique ciel qui se trouvait au-dessus de moi, une voix hésitante m'interpella «C'est toi...», il me suffit alors de quelques secondes pour reconnaître cette voix, cette voix qui m'avait donné envie de me battre pour ce que j'aimais, pour ne jamais rien lâcher, cette voix si douce qui était capable de m'apaiser dans toutes les situations.

Tous les souvenirs passés avec Calypso remontèrent en une fraction de seconde, les bons moments comme les mauvais, la joie comme la tristesse.

Lorsque je me retournai face à elle et que je la vis, mon visage s'illumina, aucun mot ne parvint à sortir de ma bouche, seulement un regard dévorant, similaire à ceux que nous partagions dans le passé.
Se souvenait-elle de moi ? Qu'était-elle devenue ? Le temps avait-il balayé souvenirs et sentiments ?
J'avais beaucoup de questions mais surtout l'envie de l'enlacer et de la sentir à nouveau contre moi.

Je m'avançai alors d'un pas assuré et commençai à la serrer dans mes bras, je lui dit alors d'une voix douce, mon regard plongé dans le sien:

«Tu m'as manqué...» .

Malgré ce qui était en train de se produire, je me demandais constamment si nos retrouvailles ne la mettraient pas en danger à cause de mes activités officieuses.
Serais-je le responsable, si un jour il lui arrivé malheur ?
Je ne voulais pas y penser et juste profiter du moment présent...

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 15:18

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Sven Kaplov & Calypso E. Rockefeller

Elle planta ses yeux bleus dans les siens et y reconnu la lueur dévorante qu'elle y avait vu bien des années auparavant. Ils n'étaient que des gamins, et pourtant il ne l'avait pas oubliée.
Il sembla hésiter une seconde et s'approcha d'elle d'un pas assuré, celui d'un homme et plus celui du garçon qu'il était autrefois. Il l'entoura de ses bras et elle leva de grands yeux étonnés vers lui. Ce fût comme si ils ne s'étaient jamais quittés.

Tu m'as manqué...


Il plongea son regard dans le sien et elle cligna des yeux, désorientée. Elle posa sa tête contre son torse et ferma les yeux. Elle ne s'était jamais sentie aussi bien. Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait pour lui, mais ce dont elle était sûre c'était qu'elle était bien avec lui, elle l'avait toujours été.
Elle sentit le goût salé des larmes sur ses lèvres et se laissa aller contre ce corps qui -même si il avait changé- ne lui était pas étranger. Elle pleura silencieusement pendant de longues minutes avant de se détacher de lui.

Toi aussi tu m'as manqué...


Elle repensa à ces longues années passées dans ce pensionnat d'Italie loin de lui, loin de tout. Elle lui avait écrit, de longues lettres dans lesquelles elle déversait son amour et ses larmes d'adolescente, mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elles n'étaient jamais arrivées à destination, son père y avait veillé.
Calypso essuya ses larmes du revers de sa manche et sourit. Elle avait grandit, les choses s'étaient bousculées dans sa vie, et elle avait fini par tourner la page. Mais Sven avait toujours gardé une petite place dans son cœur. Elle recula d'un pas et regarda celui qui avait été son premier amour. Il était devenu un homme, grand et bien bâti, avec cette lueur sombre dans le regard qu'elle ne lui connaissait pas. Elle croisa son regard et elle pris soudain conscience que pendant toutes ces années elle avait cherché à remplacer ce regard, cette bouche, ce corps qu'elle aimait tant. Même cette dernière aventure d'il y a quelques mois n'était qu'un pâle reflet de ce qu'elle attendait en réalité. Elle avait toujours espéré revoir Sven, même si elle ne se l'était jamais avoué.

Qu'est-ce que tu deviens?


Murmura-t-elle, ses yeux toujours brillants de larmes.

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 18:14




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« The first stab of love is like a sunset, a blaze of color -- oranges, pearly pinks, vibrant purples... »

Elle vint déposer sa tête contre mon torse et ferma les yeux, à cet instant je sus que malgré sa longue absence, nous partagions encore tous deux quelque chose de fort, un lien qui ne pouvait être brisé par le temps.
Huit ans s'étaient écoulés, huit années sans aucune nouvelle, avec chaque jour l'espoir de la voir revenir.

Mais elle était là, se tenant contre mon torse, tout en pleurant, je la serrai alors contre moi, bien des choses avaient changé en son absence, j'étais devenu un homme, j'étais apte à la protéger de ce qu'elle fuyait lorsqu'elle était jeune, elle était la fleur de mon désert, et je me devais de la protéger, une lumière dans les ténèbres.

Elle se détacha de moi puis me répondit:

«Toi aussi tu m'as manqué...»

J'observai alors longuement la femme qu'elle était devenu, les années avaient fait d'elle une personne sublime au regard enjôleur, d'une élégance sans égal.

Je ne put alors m'empêcher de me demander si elle m'avait remplacé, si elle avait trouvé quelqu'un pendant ces huit années qui seraient parvenues à combler tous ses désirs, quelqu'un qui conviendrait plus à sa famille et surtout à son père, grand homme respecté par beaucoup pour sa grande richesse.

Elle essuya ses larmes du revers de sa manche, sourit et me demanda:

«Qu'est-ce que tu deviens ?»

Que pouvais-je alors lui dire ? Sûrement pas que j'étais devenu un gros fournisseur de drogue de la ville. Je ne pouvais pas casser ces retrouvailles et lui faire découvrir l'homme que j'étais devenu en son absence, pas maintenant.

Je répondis alors en souriant gaiement:

«Je suis devenu patron d'un night-club se nommant Legacy !»

Allait-elle déceler le moment d'hésitation que j'eus lorsqu'elle me posa cette question ? Lorsque nous étions ensemble, elle avait appris à savoir quand je lui mentais, le business avait-il fait de moi un acteur pouvant changer de masque à sa guise, cachant ce qu'il ne désire pas montrer ?

Je lui demandai alors à mon tour avec entrain et un grand sourire charmeur:

«Et toi ? Qu'es-tu devenue pendant ces huit année d'absences ? Je n'ai jamais eu de nouvelle... Mais je suis sûr que tu as dû faire tourner des têtes, tu es devenue encore plus belle et élégante que dans mes souvenirs.»


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 18:45

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Calypso vit passer une lueur d'hésitation dans le regard de Sven qui fût vite remplacée par un sourire. Ou peut-être était-ce simplement son imagination. Elle sourit. Elle avait toujours pensé qu'il repartirait en Russie, mais il était bien là, en chair et en os.

Alors tu diriges ta propre affaire maintenant?


Calypso ne pût s'empêcher d’émettre un petit sifflement admiratif. Sven avait toujours eut de l'ambition, mais elle n'aurait jamais imaginé le voir à la tête d'une entreprise. Il n'avait pas quitté le monde de la nuit pourtant, ce monde qui lui ressemblait tant, ce monde dans lequel il avait essayé de l'attirer et qu'elle commençait tout juste à toucher du doigt.

Mais je suis sûr que tu as dû faire tourner des têtes, tu es devenue encore plus belle et élégante que dans mes souvenirs.


Calypso eut un frisson, quelque chose comme de l'appréhension peut-être. Tourner des têtes, ça oui. Mais c'était plutôt la sienne qui avait tournée. Elle s'était laissée embarquée par des hommes dans lesquels elle avait pensé trouver l'amour, ce même amour que lui avait donné Sven. Elle secoua la tête comme pour chasser ces pensées et sourit à Sven :

Je t'ai envoyé des lettres mais tu ne m'as jamais répondu.


Elle semblait déçue, les avait-il reçues? Calypso pris une profonde inspiration avant de poursuivre :

Comme tu le sais déjà mes parents m'ont envoyé en Italie pour quelques temps, disons quatre ans. Quand je suis revenue j'ai préféré les éviter et je me suis installée à Los Angeles. Je suis des cours de politique à la UCLA.


Elle soupira. Ces derniers temps, elle avait passé plus de temps dans les boîtes sombres du centre-ville qu'à l'université, mais elle se garda bien de le mentionner.

Je venais souvent ici, je ne sais pas vraiment ce que j'espérais... Je ne t'y ai jamais vu avant aujourd'hui.


Elle leva ses yeux vers lui. Elle avait rêvé de ce moment pendant de longues années, mais il n'était jamais arrivé, elle avait fini par perdre espoir. Mais maintenant qu'il était là, près d'elle, elle réalisait que son amour n'était pas mort. Bien au contraire. Elle voulait savoir ce qu'il ressentait, si il partageait ce sentiment de confusion qui l'habitait, si il l'aimait encore. Elle baissa les yeux, tentant de faire le tri dans ses sentiments. Huit ans. Huit longues années s'étaient écoulées depuis leur séparation. Qu'attendait-elle exactement? Pouvait-elle espérer que leur histoire reprenne là où elle avait commencé?
Cela lui semblait impossible. Elle ne savait pas par où commencer. D'abord il y avait sa famille, et ce faux petit-ami qu'elle leur avait présenté, Jonas. Puis il y avait cet agent du FBI, un autre Jonas, qui l'avait charmée, puis blessée lorsqu'elle avait trouvé le lit vide au petit matin. Il y avait sa vie à la UCLA, et toutes ces choses qu'elle avait vécues. Les mots se précipitaient dans sa tête, mais chaque fois qu'elle voulait parler, ses lèvres se serraient sur ses pensées.
Que penserait-il d'elle? Elle n'était plus que l'ombre de la Calypso d'autrefois, elle avait perdu son caractère rebelle et s'était pliée tant bien que mal dans la case que lui présentaient ses parents. Mais au fond d'elle, son mal-être grandissait et elle enchaînait les soirées, les pilules douteuses et les gueules de bois. Elle n'était plus la même.

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 19:35




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Calypso me répondit alors en souriant:

«Alors tu diriges ta propre affaire maintenant ?»

Que devais-je répondre à cela...
Oui je suis directeur d'un night-club mais l'argent avec lequel je l'ai ouvert est sale...
Si je me suis lancé dans ce business de drogue, c'est parce que j'avais perdu tous mes repères il y'a quelques années et voilà qu'aujourd'hui une lueur réapparaît.
Mais qu'importe il est trop tard maintenant et tout le monde sait que dans mon milieu il n'y a aucune retraite paisible possible.
Je devais garder ce lourd secret pour l'instant, sinon qui sait ce qu'il pourrait arriver à Calypso.
Je répondis alors:

«Oui, j'ai toujours aimé la nuit, un night-club est un travail parfait pour moi, même si ce n'est pas de tout repos. J'aimerais te le faire découvrir quand tu auras le temps, un de ces jours.»

Quand je constata qu'elle ne répondit pas à ma question, mon visage se figea quelques secondes, j'appréhendais qu'elle ai refait sa vie avec quelqu'un et son absence de réponse laissé penser que c'était le cas.

Elle me répondit d'un air assuré:
«Je t'ai envoyé des lettres mais tu ne m'as jamais répondu.»

De quelles lettres parlaient-elle ? Je ne recevais jamais rien chez moi, si ce n'est le loyer que devait payer mes parents, avait-elle envoyé les lettres à la bonne adresse ?
Elle n'avait pas rompu le contact, elle n'avait pas voulu me perdre même si la distance entre nous était immense.
Que devais-je en déduire ? Que pendant tout ce temps, elle n'avait cessé de penser à moi ?
Tant de questions venaient s'ajouter.

Puis elle enchaîna:

«Comme tu le sais déjà mes parents m'ont envoyé en Italie pour quelques temps, disons quatre ans. Quand je suis revenue j'ai préféré les éviter et je me suis installée à Los Angeles. Je suis des cours de politique à la UCLA.»

Elle était revenu sur le territoire il y'a quatre années de cela, quatre années que nous aurions pu nous revoir si ses lettres m'étaient parvenu, je vins alors serrer mon poing droit le relâchant quelques secondes plus tard, je ne comprenais pas comment ses lettres avaient pu se perdre...
Au delà de-ça, elle avait fait des études de politique, était-ce par obligation pour son père, celui contre qui elle s'était toujours rebellée car elle voulait prendre ses propres décisions.
Je n'osa pas aborder le sujet mais cela me laissa sceptique.

Elle ajouta:

«Je venais souvent ici, je ne sais pas vraiment ce que j'espérais... Je ne t'y ai jamais vu avant aujourd'hui.»

Je répondis:

«Je ne pouvais me rendre dans un lieu qui me rappellerais constamment l'hypothèse que je ne te reverrais jamais...»

Que pouvait bien t-elle se dire lors de ses venues ici ?
Je voulais croire qu'elle aimait à se rappeler des moments que nous partagions ici, des moments heureux.
Je voulais croire qu'elle m'aimait encore, que notre amour pouvait renaître de ses cendres tel un majestueux phœnix.
Elle leva alors les yeux vers moi, elle semblait si confuse et heureuse en même temps, je voulais la rassurer et lui dire que tout irait bien mais serait-ce le cas, m'aimerait-elle encore si je lui montrait ce que j'étais devenu.
Je voulais tenter le coup, je ne voulais pas revivre cette perte qui m'a fait un peu plus plongé dans un monde sombre.

Je lui souri alors et lui tendit délicatement ma main droite, je voulais la garder auprès de moi, ne plus la quitter et partager avec elle des moments intimes.

Je lui dit alors:

«Tu as toujours occupée une place dans mon cœur et ce même si tes lettres ne sont jamais parvenu à moi, même si la distance et le temps nous a séparé, je caressais l’espoir de te revoir un jour. Aujourd'hui c'est le cas, et j'aimerais que ça dure.»


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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 22:10

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Sven Kaplov & Calypso E. Rockefeller

Calypso posa ses yeux sur l'horizon. Le soleil commençait son ascension et illuminait la vallée de ses rayons dorés.

Je ne pouvais me rendre dans un lieu qui me rappellerais constamment l'hypothèse que je ne te reverrais jamais...


Calypso se tourna vers Sven, les lèvres tremblantes. Ressentait-il donc toujours la même chose pour elle? Son cœur battait-il aussi fort que le sien? Avait-il lui aussi cette envie furieuse de l'embrasser? Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle savait que Sven pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, ses émotions transparaissaient sur son visage et se reflétaient dans le bleu de ses yeux. Elle baissa la tête, confuse.
Sven lui sourit, du même sourire qui avait bien trop souvent guérit ses blessures. Il lui tendit sa main et elle la saisit, elle s'y accrocha comme à une bouée de sauvetage. Elle n'était que la naufragée du désastre que devenait sa vie. Mais tout n'était pas perdu.

Même si la distance et le temps nous a séparé, je caressais l’espoir de te revoir un jour. Aujourd'hui c'est le cas, et j'aimerais que ça dure.


Calypso se rapprocha de Sven et déposa un baiser sur sa joue. Elle avait tellement besoin de ses mots, de son sourire. Elle se sentait heureuse, finalement en paix avec elle-même.

Tu veux dire... recommencer... toi et moi?


Elle leva ses yeux vers lui, des yeux pleins d'espérance. Elle aurait voulu lui dire qu'elle l'aimait, qu'elle n'avait jamais cessé de l'aimer. Mais peut-être était-ce trop tôt, elle ne le réalisait pas encore. Et entre deux battements de cœur, l'image de ses parents s'imposait à elle, ce même obstacle qui les avait séparés des années auparavant. Elle aurait voulu leur échapper, rompre tout contact, ne vivre que pour lui -et lui que pour elle. Elle n'en avait pas le courage. Mais ce matin, tout semblait parfait, elle se sentait prise d'un élan nouveau. Pourquoi n'aurait-elle pas droit au bonheur elle aussi, même pour un bref instant?

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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyJeu 22 Sep 2016 - 23:24




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« The first stab of love is like a sunset, a blaze of color -- oranges, pearly pinks, vibrant purples... »



A mesure que nous nous regardions, que nous nous parlions, le soleil commençait à se lever et à venir apporter sa douce chaleur.
Calypso attrapa alors la main que je lui avait tendu, ses lèvres tremblèrent et elle commença à rougir.
Je connaissais ces signes qui ne trompent pas, nous avions tellement partagés de choses que je pouvais lire en elle comme dans un livre ouvert.
Elle vint alors déposer un baiser jusqu'à ma joue, mon visage s'illumina, je ne rêvais pas, je retrouvais enfin celle que j'avais laisser entrer dans ma vie, celle qui était la plus chère à mon cœur.

Elle me demanda du bout des lèvres tout en me regardant avec espoir:

«Tu veux dire... recommencer... toi et moi ?»

Je l’enlaça, plongea mes yeux dans les siens, et répondis à mon tour du bout des lèvres:

«Oui, je veux que nous soyons à nouveau uni, peu importe ceux qui se dresseront face à nous, je me battrais.»

Je déposa alors un tendre baiser sur ses lèvres tremblantes, en espérant que je me trompais pas sur ses sentiments à mon égard.
Je la retrouvais enfin, tout ça était désormais réel, je ne craindrais plus de ne jamais retrouver Calypso, nous pouvions enfin nous reconstruire ensemble, nous construire quelque-chose de solide.

Je voulais être son protecteur, sa famille lui en avait fait déjà trop subir et je ne pouvais plus laisser ça passer, elle était libre de ses choix et de mener la vie qu'elle espérait tant mener.
Malgré le fait que je ne sois pas l'homme parfait, j'aspire à lui apporter un peu de bonheur dans sa vie et tant que ce sera le cas, je serais présent à ses côtés, elle ne sera plus jamais seule.

«C'est la promesse que je me fais, que je lui fait.» se dit-il en la regardant dans les yeux.


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Sujet: Re: But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov   But one always returns to one's first loves, ft. Sven Kaplov EmptyDim 25 Sep 2016 - 15:02

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Sven Kaplov & Calypso E. Rockefeller

Sven enlaça les maigres épaules de Calypso et plongea son regard dans le sien :

Oui, je veux que nous soyons à nouveau unis, peu importe ceux qui se dresseront face à nous, je me battrais.


Sven se pencha ensuite vers Calypso et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Elle se sentit perdre pied et s'agrippa aux épaules du jeune homme. Ce fût comme si quelque chose se libérait en elle, comme si elle s'était enfin trouvée dans les yeux de celui qu'elle n'avait jamais vraiment cessé d'aimer. Elle répondit à son baiser avec plus d'ardeur encore et laissa échapper un soupir lorsque leurs bouches se séparèrent. S'ensuivit ensuite un assez long moment durant lequel Sven la regarda comme si elle eût été la chose la plus précieuse au monde. Elle sentit le rouge lui monter au visage et baissa la tête, ses longs cheveux bruns tombant sur ses joues.

Je t'aime, Sven.


Elle écarta les mèches qui lui couvraient les yeux et croisa le regard du garçon -de l'homme- qui l'avait embrassée. Il avait peut-être changé, ils menaient peut-être chacun des vies bien différentes, mais elle savait au fond d'elle que le temps n'avait rien effacé. Ils étaient toujours ces enfants d'il y a huit ans, ceux qui s'étaient aimés à n'en plus pouvoir. Ils étaient jeunes oui, mais leur amour était bien réel.
Mais bien caché au fond d'elle, un soupçon d'inquiétude la glaçait, l'empêchait de voir ce qu'elle avait en face d'elle. Ils n'étaient plus vraiment des enfants, le temps avait passé, et le Sven d'aujourd'hui n'était plus tout à fait le même. Qu'avait-il fait pendant toutes ces années? Qu'était-il devenu?

J'aimerais voir où tu habites.


Elle leva ses yeux vers lui. Elle voulait redécouvrir le Sven qu'elle aimait. L'homme beau et sophistiqué qui lui faisait face ne ressemblait en rien à celui qu'elle avait connu. Elle aurait voulu dormir dans son lit, s'allonger sur son canapé, traverser les couloirs de ce lieu qui lui appartenait. Elle voulait tout apprendre de lui, tout savoir.

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