Une réticence ; une hésitation que j'essaie malgré moi de masquer.

Je suis ici à contre-coeur. Non, c'est un plaisir, que dis-je, un honneur !

...

Je suis ici à contre-coeur.

Tu m'emmènes et m'entraines dans ta folie des grandeurs et comme un imbécile voilà que je te suis sans jamais me poser de questions. Lysander. Une fougue et une jeunesse que je ne pourrais plus jamais comprendre. Une témérité et une audace dont j'ai toujours manqué. Une insolence et une impudence que je peine à supporter. Tu me rends dingue.

Vêtu d'un costume noir, je m'avance discrètement sur le tapis rouge. Je maintiens mes distances et je reste à l'écart. Silencieux. Calme. Stoïque. C'est moi. Buzz Coleman. Dans le retour de l'oeil inquisiteur du public.

Ils ne me reconnaîtront pas encore. Du moins, je l'espère. Peut être que certains si. Pas tous, c'est évident. Ils ne me reconnaîtront pas tant que BLACK whites. ne sera pas sorti. Je savoure cet anonymat tant qu'il m'appartient encore.

Ce soir je suis venu seul.


Non. Seul.


________________+@Lysander E. Foster

L'ambivalence.
Cet état particulier et caractéristique de la condition humaine. Tout est ambivalent. Les choses sont agréables lorsqu'elles ne sont pas trop ni trop peu. C'est en étant au plus heureux qu'on se rend malheureux. C'est en aimant qu'on arrête de s'aimer. Rien ne fait sens, dans la vie.

Une boule au fond de la gorge, une tension au creux de la main. Toutes ces lumières. C'est ... Incroyable. Je n'avais pas vu quelque chose d'une telle ampleur depuis longtemps. Tout s'arrête : le mouvement des caméras, les bruits de la foule. Les cris hystériques des groupies amassés près des barrières. Tout s'arrête, sauf mes pensées. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Un sourire, une main levée. Je suis de retour. Une décision que je serai probablement amené à regretter un jour.

Détends-toi, Coleman ... Michaels. Détends-toi.

Parfois, j'en viens à oublier qui je suis.

Je n'ai jamais aimé ces caméras. Elles immortalisent tout : la vie, la vérité, les secrets. Rien ne leur échappe. Pour un homme raffolant habituellement d'une vie dans l'ombre, l'idée qu'on puisse me reconnaître quelque part me procure déjà des migraines. Lors des sessions de dédicaces, je tolérais les flashs des photographes locaux venus pour revendiquer une preuve de ma venue. Cela ne veut aucunement dire que ces instants photographie me plaisaient pour autant.

Tandis que le Lys Royal (@Lysander E. Foster) s'amuse à baigner dans la gloire des médias, je profite de l'engouement et de l'effervescence de la foule pour faire une entrée rapide et discrète. Je n'ai jamais aimé les grands rassemblements publics, de toutes façons. C'est bel et bien le désir de distance et d'anonymat qui m'a poussé vers les romans plutôt que les scripts de cinéma.

Comme coutumier, des cris d'hystérie annoncent l'arrivée d'un premier acteur, qui s'avère être le type qui incarne Hawkeye. Ah, les Avengers ... De quoi me replonger dans tous mes souvenirs d'adolescence. Hier, ces héros m'inspiraient. Aujourd'hui, je les ai pratiquement oubliés. Je ne me fais pas prier pour rentrer dans le théâtre, avant de me poser discrètement devant le mur à gauche de la porte. Je t'attends.

Il n'y a que dans l'obscurité que je me sens renaître. Il n'y a que dans l'ombre que je peux être moi. Librement, sans attentes. Sans comptes à rendre, ni preuves à fournir.

Lysander, s'étant finalement lassé de son quart d'heure de gloire (ou pas) se décide enfin à quitter la fraicheur de l'extérieur pour gagner le confort, plus chaleureux, du théâtre. Il y a toujours des caméras, ici, bien qu'elles soient moins nombreuses et moins agressives.

– J'étais beau ?

Une question idiote, cela va de soit.

– Tu n'étais pas laid. Je rétorque alors. Je ne sais plus jouer le rôle de l'affectueux dévoué. Je ne sais plus être cet homme, amant parfait. Tout ça, pour moi ... C'est du passé.

Si je raconte mille et une merveilles dans mes écrits, je suis incapable de les exprimer dans ce que je dis.

Tu me fascines.

– Si cela ne te dérange pas, j'aimerais qu'on entre rapidement.

Fuir. Fuir les caméras. Fuir les photographes. Fuir ce milieu. Fuir cette vie qui me rattrape au galop.

Il y a des parenthèses qui s'ouvrent. Des moments de gloire, des moments de peine. Il y a des moments de doute, des moments où le temps s'arrête. Il y a des moments où tout est blanc, puis tout et noir. Il y a des moments où le décor se contracte et se nuance.  Et enfin, il y a ce moment où les parenthèses se ferment.

Deux invitations se trouvent au fond de ma poche. Logées là, innocentes, elles ne sont en réalité pas miennes. Cependant, elles m'appartiennent. Miennes, je les fais miennes. Miennes comme mes intentions, comme mes sentiments, comme le souffle chaud que j'expire péniblement, comme mes pensées les plus abstraites.

Il y a des couloirs, de longs couloirs dont on ne voit pas la fin. Puis il y a ce couloir, un peu lugubre, pas rassurant. Pourtant au fond, derrière toute cette ombre, il y a une lueur. Une petite lueur, maigre, fine, à peine discernable. Peu importe, elle est là. Elle est l'espoir, l'espoir qui se cache derrière la peur. La peur est là, elle me regarde, elle attend de voir si je suis prêt à l'affronter pour atteindre la lueur. Je respire, remplis mes poumons, ferme les yeux un instant et fonce, toujours tout droit. Toujours, l'objectif en vue, peu importe mes craintes, je fonce. Je veux réussir, je vais réussir. Je vais.

Appuyé contre un mur, l'air mystérieux. Je l'attend, elle, cette femme (@Meghan Watson)que j'ai repéré, cette femme que j'ai invité. Cette femme qu'en un instant, je me suis approprié le temps d'une journée. Une journée où je compte mettre la main sur le graal.

Quand on est le futur gros PDG d'une entreprise locale qui ferait de l'ombre à la Silicon Valley. On se doit d'être présent et de se montrer dans les endroit public. Bien que je n'aimais pas cela. Mon père était très intransigeant sur l'image de la société. Plus je suis montré moins on remarquera les délits commis par la famille Carstairs. Ce fut une après midi ordinaire au travail quand je recois une invitation pour une avant première, j'étais aussi invité à la soirée qui se déroulais après . J'allais y allais, mais je devrais me trouver une cavalière et un costume. J'appelle ma secretaire lui demandant d'envoyer des fleur à Gulia, une Italienne charismatique qui est connu dans le monde de la radio. Vous savez celle qui fait les chroniques du matin en parlant des affaires sexuel de tout le monde. Très douée au lit, mais niveau amour c'est pas ça. Après avoir eu la jeune femme au téléphone, elle semblait ravi d'être mon +1 surtout pour aller voir des célébrités qu'elle reverait d'avoir dans son émission.

On arrive à l'avant première, par le tapis rouge bien entendu, car l'entreprise a fait parti de l'aventure tout le materiel fournis viens de nos usines alors forcement. Je sors du Véhicule, les flashs se font ressentir. Les groupies hurlaient car devant nous se trouvait l'une des stars du film. Labas c'est Damian Carstairs et Gulia ! des journaliste des Paparrazzis nous prennent en photo et on avance petit a petit pret a rentrer pour commencer le visionnage.