Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Dim 13 Nov 2016 - 0:02
J'ai très peu dormi cette nuit. Je me suis inquiété sur l'état de santé de Calypso. Je ne savais pas si elle était rentrée ou non chez elle, son téléphone ne répond toujours pas. Je fais les cent pas dans les couloirs croisant le visage de plusieurs personnes apeurées encore des récents événements. Mon grand-père ne donne pas de nouvelle non plus. Il a juste voulu savoir si j'avais mangé quelque chose et lorsque je lui ai répondu que non, il m'a gratifié d'un simple "Heureusement" par texto.
Invité
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Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Dim 13 Nov 2016 - 18:46
I'm scared something bad will happen
Intrigue N1
Calypso s'était réveillée chez elle, l'esprit embrumé par les somnifères qu'elle avait ingurgités, et par la folie de la veille. La jeune femme se sentit happée par le sommeil, elle aurait tout donné pour se rendormir, pour oublier ce qui venait de se produire. C'était sans compter les vibrations agaçantes de son téléphone. Dix appels manqués. Elle se redressa subitement. Elle en avait presque oublié Zus. Elle l'avait croisé dans la foule, mais elle l'avait perdu - elle s'était réfugiée dans sa voiture et avait conduit jusque chez elle, les yeux fous. Elle s'était couchée, les idées floues - l'effet des pilules qu'elle avait prises s'était vite fait ressentir. La jeune fille se glissa hors de son lit, et enfila quelques fringues qui traînaient là. Bientôt, elle garait sa voiture dans le parking de l'hôpital. Elle sortit du véhicule et entra en trombe dans le hall de l'hôpital. Elle n'avait pas les idées claires, elle traversa les couloirs, le souffle court, le cœur battant. Et puis elle l’aperçu. Zus faisait les cents pas, les traits tirés. Elle s'approcha de lui, le pas léger, mais peut-être était-ce le bruit de sa respiration, ou simplement ce lien qui les unissait, mais Zus se retourna subitement, découvrant le visage fatigué de la frêle Calypso. Elle qui était toujours apprêtée, toujours jolie, toujours sophistiquée, elle s'était contentée d'enfiler cette masse informe de tissu qui lui servait de couverture. La jeune fille se réfugia dans les bras de son meilleur ami @Zus Alexander Iger :
Oh, Zus, je suis désolée de ne pas t'avoir donné de nouvelles. Tu n'es pas blessé au moins? La nourriture était... quelqu'un avait mis quelque chose dedans. Et le maire, oh...
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Lun 14 Nov 2016 - 0:26
Tout à coup, le visage de Calypso apparaît et je me sens beaucoup mieux. Elle vient se ruer dans mes bras et je la sers autant que je puisse pour qu’elle ne s’en échappe pas. Une larme perle sur ma joue, j’ai eu peur de l’avoir perdue à tout jamais.
« Non je n’ai rien ma belle… »
Je la ressers contre moi.
« Chut.. t’en fais pas, tout va bien… Je me doute que quelque chose était présent dans la nourriture.. et puis je t’ai perdu de vue à cause de la foule. Je suis venu ici en espérant te trouver, je t’ai appelé des dizaines de fois… Je me suis fait un sang d’encre pour toi.. Sans toi je ne pourrais plus vivre… »
Mes larmes coulent plus franchement. Je suis vraiment heureux qu’elle soit là, dans mes bras, la tête collée contre mon torse.
« Et toi, ça va mieux ? »
Invité
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Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Sam 19 Nov 2016 - 11:19
Le téléphone de Dorian ne cessait de s'illuminer, indiquant que divers messages, emplis d'anxiété et de compassion arrivaient. Il n'avait parlé à personne de son excursion au parc mais il savait bien que tout le monde était inquiet quant à la présence de ses amis à cet événement qui avait réuni beaucoup de monde. Il devrait sans doute commencer à leur répondre mais il avait la tête ailleurs. Alors que les symptômes étaient encore légers dans son cas, il avait vu @Andreas Klein cracher du sang. Un peu de sang mais assez pour que cela l'inquiète et qu'il le suive du regard, s'éloigner vers l’hôpital pour être entre de bonnes mains. La bonté, et peut-être aussi une certaine curiosité malsaine, l'avait poussé à se rendre là-bas pour prendre des nouvelles du jeune homme qu'il ne connaissait que de vue. Son téléphone continuait de vibrer mais quelqu'un avait haussé le son de la télévision dans la salle d'attente. Une reporter au teint blafard, ayant visiblement peu dormi la nuit précédente, expliquait ce qui s'était passé, ce que lui-même avait vécu. Un empoisonnement massif. Comment quelqu'un pouvait-il se permettre de prendre aussi peu de précautions pour assassiner un seul homme. Qui était assez dérangé pour s'en prendre à des innocents. Dorian regarda à droite, à gauche, cherchant une lueur obscure dans les yeux du coupable mais il ne voyait que des mines défaites
De nombreuses vibrations. Un appel. Et un nom. Cela faisait longtemps et cela faisait chaud au cœur. Sa mère. Était-elle réellement inquiète pour son fils ? « Dorian ? Dorian ? » Pas une once d'inquiétude dans sa voix. Mais cela n'était pas surprenant, elle avait l'habitude de se contrôler, notamment si elle était en public. « Oui ? » Laconique. Il refusait de céder à la tristesse et à déverser ses sentiments au téléphone. « J'ai besoin que tu reviennes le mois prochain pour un dîner important. » Tout s'expliquait. Elle ne s'inquiétait absolument pas. Avait-elle seulement vu les nouvelles ? Ce n'était même pas une déception. Ce n'était même plus une déception. Dorian échangea quelques banalités, promit de regarder dans son calendrier avant de raccrocher. Il avait besoin de se changer les idées et décida de sortir de la cafétéria pour se promener dans les couloirs, à la recherche d'Andreas. Vérifier que tout allait bien avant de repartir vaquer à ses occupations quotidiennes.
Question #1:
Je suis pas certain d'avoir tout compris mais je me lance! Le prochain témoin sera le chauffeur de l'ambulance arrivé en premier sur les lieux du drame. Il s'agit d'un homme marié, âgé de 33 ans, mais à l'allure encore jeune. Il n'est d'ailleurs pas Américain, et le petit accent qu'il a est en fait suédois, ce qu'aurait pu nous laisser deviner ses cheveux blonds. Il est par ailleurs né en avril.
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Sam 19 Nov 2016 - 18:07
PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital
RP DE GROUPE
J'étais perdue dans mes pensées, cherchant un sens à tout ce qu'on venait tous de vivre. D'un coup j’aperçois une jolie blonde @Meghan Watson se poser à la même table que moi. Je n'avais aucune idée concernant son identité, qui m'adressa la parole : « Plus jamais je mange de sushi… ». Brynn sourit et lui répondit : «Quand à moi, plus jamais je mange dans un buffet ». Cela lui faisait plaisir qu'on puisse l'a faire sourire dans un tel moment de craintes et de doutes. Elle se présenta à elle en lui disant qu'elle s'appelait Meghan. Brynn était plutôt de nature méfiante mais elle était dans un état de choc tel qu'elle se pouvait se laisser aller à la confiance à cet instant précis. L'incident qui s'était produit, l'avait fragilisé. Elle n'avait jamais assisté à un evenement aussi grave de toute sa vie. «Enchantée. Brynn. Que faisais-tu au moment où cet incident s'est produit? ». La curiosité d'en savoir plus était bien trop forte pour qu'elle ne dise rien. Elle avait besoin de savoir, de connaitre, de recueillir des témoignages.
Brynn s'adossa contre sa chaise et inspira un bon coup. Son mal de crane n'était visiblement pas parti. Le poste de télévision, situé dans la cafétéria de l’hôpital était allumé et diffusait les informations. Informations dans lesquels, nous reconnaissions le Central Park, lieu dans lequel on se trouvait quelques heures auparavant. La journaliste annonça que cet incident d'empoisonnement avait touché environ deux cents victimes, c'est énorme, ne puis-je m’empêcher de penser. Brynn lâcha dans le vide, sans forcément viser Meghan : «Je me demande bien comment tout cela a t-il bien pu arriver! »
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Mer 23 Nov 2016 - 0:13
BOOM.
Une nouvelle impuissance. Un cri. Une plongée vers l'arrière.
Collision.
Le temps s'arrête L e
s
sec
ONDES
s'interrompent
un instant
P u i s
T o u t R e p r end
Le froid du carrelage contre mes fesses dénudées. Un froid glacial. J'ai le cul gelé.
La surprise, la stupeur, l'étourdissement me sonne. Ma vue se brouille un instant. Les lumières m'aveuglent. Je m'y revois à nouveau, dans ce lit d'hôpital. Chétif, faible et impuissant.
Quelques mois ...
Peut-on dire que les choses changent réellement ? Tout finit toujours par revenir à la source. L'on ne peut pas échapper au passé
ni au présent
et encore moins au futur.
L'avenir guette. Il rode. Il attend. Le perçois-tu ? Là-bas. Vers le fond. Il t'attend au tournant.
Petit à petit, les images reviennent. Ça commence par la lumière, qui reprend du détail. Les couleurs suivent. Puis les contours. Des objets, des formes, des lignes, et des courbes. Des corps, un visage ...
Je n'en reviens pas.
Tu es là. Toi, ton âme. Ton aura. Comme dans mes rêves Et ceux de mes souvenirs Te voilà, Fidèle à l'image que j'avais de toi.
Un flash de lumières. Ce ne sont plus celles de l'hôpital. Je m'échappe, un instant
Pour aller ... ...
Où vais-je ?
Une cabine
en bois
quelque part
il faisait froid
ton corps
collé contre moi
A N D R E A S
Je ne pensais pas te revoir tout court. Prends ma main ou tu le regretteras.
Confusion.
Douleur ?
Déception ?
Un battement de cils, une décision.
Ma main attrape la sienne tandis que je laisse me guider.
Emporte moi, Andreas.
Une fois debout, je me dirige vers la cafétéria, en silence. Encore une fois, autour de moi, le monde n'existe plus. Je ne vois que cet écran, érigé vers le fond. Sur lequel une dame parle.
Elle nous raconte les informations, dans la télévision.
L.A.P.D.
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Date d'inscription : 21/03/2016 Messages : 326 Pseudo : LAPD Orientation sexuelle : Asexuel(le) Situation sentimentale : C'est compliqué
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Sam 26 Nov 2016 - 17:41
DEUXIÈMES INDICES
RÉCAPITULATIF & INDICES
Tandis que certains sont déjà réunis autour de la télévision de la cafétéria, d'autres visiteurs continuent de fouler le sol de l'hôpital d'apparence immaculée. @Edward Lensie semble en effet particulièrement inquiet vis-à-vis de l'état de sa femme, @Harriet Lensie, elle aussi empoisonnée lors de l'incident tragique survenu à la pizzeria du Pacific Park. Si Edward essaie tant bien que mal de masquer l'inquiétude éprouvée vis-à-vis de l'état de sa femme, @Zus Alexander Iger avoue ouvertement avoir pris peur en n'obtenant pas de nouvelles de @Calypso E. Rockefeller ; celle-ci s'est cependant relativement bien remise des évènements de la veille, n'ayant pas été internée pour la nuit.
Inquiet du sort d'@Andreas Klein, @Dorian O. Dalloway a lui aussi décidé de se rendre à l'hôpital afin de vérifier que celui-ci ait survécu à l'empoisonnement. Un appel insensible de sa mère plus tard, voilà que le jeune homme arpente les couloirs. De toutes les personnes présentes sur place, il semblerait être le seul à se méfier des autres occupants de l'hôpital ... pour le moment.
Curieuse de tout découvrir sur l'accident ayant ravagé la ville la veille, @Meghan Watson s'est rapprochée de @G. Brynn Rhodes dans l'objectif d'en savoir plus. C'était sans compter sur les instincts de la psychologue, bien déterminée à percer le fin mot de l'histoire, qui n'hésite pas avant de lui poser des questions à son tour. De son côté, @Oscar Luccheti se relève enfin, exhibant fièrement son derrière dénudé pour les regards des plus curieux.
À l'écran, le reportage de Julia McKenzie se poursuit.
« ... Nous voici de retour avec monsieur Esteban Amarillo, l'un des clarinettistes de l'Orchestre qui avait été prévu pour clore le discours du maire. Monsieur Amarillo, pouvez-vous nous expliquer ce qu'il s'est passé hier soir ? »
Un homme hispanique est présent aux côtés de la reporteur. Âgé d'une trentaine d'années, une belle moustache noire ornant son visage, celui-ci ne semble pas particulièrement enthousiaste à l'idée de répondre à ces quelques questions, ni même particulièrement présent.
« ... Je ... Je ... »
Le pauvre a l'air particulièrement perdu, oublié au milieu de toutes ces lumières et toutes ces caméras.
« Monsieur, pouvez-vous nous dire ce que vous avez vu afin de nous aider à comprendre ce qu'il s'est passé ? »
L'homme inspire profondément avant de se décider à prendre la parole.
« Pour tout vous dire, tout s'est passé tellement vite ... C'est tragique, ce qu'il s'est passé. Tout simplement tragique. Ma petite-amie était là pour m'encourager et elle ... Enfin ... J'ai vraiment eu peur. Elle va mieux maintenant, elle a eu de la chance. Ce n'est pas le cas de tout le monde. J'espère que le ... Le ... Loco qui a fait ça va aller en prison. C'est incroyable. Complètement incroyable. »
À travers les difficultés d'énonciation crées par l'émotion, Esteban parvient tout de même à communiquer sa frustration et son indignation vis-à-vis de l'empoisonnement ayant pris place la veille.
« Dire que des gens sont morts ... Ça ne devait pas se passer comme ça ... » se lamente-t-il finalement. Consciente que son entretien allait très rapidement tourner au vinaigre, la jeune reporter décide d'écourter l'entretien avant qu'une crise de larmes inévitable ne soit diffusée à l'antenne régionale.
« Merci à vous pour votre témoignage, monsieur Amarillo. Nous vous souhaitons tout le meilleur, à vous et à votre compagne. »
Des assistants viennent alors escorter Esteban loin des caméras, tandis que McKenzie reprend sa place au centre de l'écran, plus dynamique et énergique que jamais.
« Le LAPD vient tout juste de partager de plus amples informations concernant les victimes ... »
DEUXIÈME ACTIVITÉ
Question #1 • Quel est le nombre exact de personnes blessées lors de l'empoisonnement ? Question #2 • Combien de personnes sont décédées suite à l'empoisonnement ?
• @Dorian O. Dalloway gagne 30 points pour avoir trouvé que le témoin n'était pas américain, qu'il avait 33 ans, qu'il était un homme et qu'il n'était pas célibataire.
Sa main dans la mienne. Sa peau contre la mienne... Une électricité qui reprend vie aussitôt
./*’s-!
Et je cherche l’interrupteur, aussitôt Pour ne rien laisser transparaître, à la vue des autres, qui s’en foutent pourtant...
Mais... Mais comment peut-on se foutre de quelque chose d’aussi fort ? Moi, lui, eux, le monde entier doit ressentir ça.
Et c'est bien ça, le problème.
Ce contact ne saurait durer. Ou je saurais le faire durer. Et déjà, sa silhouette m’effleure, me contourne. Je baisse le regard, consterné, désabusé. Sillage au sensuel parfum de l’Italie, que mes yeux suivent de façon incontrôlable… Oh, toi… ToI. Lui. @Oscar Luccheti L’homme qui arrache un frisson. Qui réchauffe l’intérieur en exhibant son postérieur aussi impunément.
… Ferme tes yeux. Détourne le regard.
Ma main gauche vient s’assurer que sa sœur est encore en vie, à peine sortie de sa douce paralysie, puis vient se faufiler dans ma nuque, que j’accroche un instant. A la vue de cet autre (@Dorian O. Dalloway) que je reconnais, ou crois reconnaître, à quelques mètres de moi, les yeux rivés sur son portable. Ah… Un spectacle de danse, une invitation à se glisser au sein de la loge VIP et un after alcoolisé, non loin de lui, plutôt près de lui… Ses mots aguicheurs, accompagnés de gestes significatifs d’une attirance à taire ? Mes souvenirs calment le rouge à mes joues et apportent un tout nouvel embarras avec eux.
Toi, dont j’ai oublié le prénom ? Que fais-tu ici ?
Je dois être un peu dérangé, pour attendre qu’il lève son visage et croise finalement mon regard. Je dois être encore plus dérangé pour maintenir ce contact visuel, quitte à laisser l’un de mes plus beaux souvenirs du passé s’éloigner dans l’autre direction...
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Dim 18 Déc 2016 - 21:42
En silence, je m'assois. La chaise est froide contre mon derrière dénudé. Je grimace légèrement avant de me concentrer à nouveau sur l'écran. Maintenant que je prends le temps de me calmer, les choses commencent à reprendre sens.
Oscar.
C'est moi. Je suis à l'hôpital, encore, mais ce n'est pas le même. Et ce n'est pas la même histoire. Je commence à me souvenir rapidement, cette fois-ci. Je titubais un peu, mais je savais encore marcher. Je sais toujours parler, je crois ... Et je repense à cet évènement au Pacific Park. Un plan parfaitement bien monté, tombé en ruines par un imprévu inattendu. Oliver ? Il n'est pas là, plus là, plus ici.
Il n'y a que moi.
Que faire, que devenir, désormais ? Qui m'a fait ça ?
Éternellement une victime, éternellement une cible, je n'en peux plus de toujours me retrouver embarquer dans ces histoires que je n'ai jamais demandées. Oliver. Je repense à son visage ... Puis je revois celui de Tobias. Et d'Andreas. Et je me rends compte que ... Je ne peux plus. Ce n'est pas moi. Je ne peux plus vivre ainsi, ni comme ça. Je ne peux plus faire confiance comme ça. Je ne peux plus me laisser mener en barque, diriger et guider.
Je veux être mon propre chef. Mes yeux se posent alors sur un visage que je ne reconnais pas, mais qui ne m'inspire pas confiance (@Calypso E. Rockefeller).
Qui es-tu ? Quel rôle joues-tu ? Est-ce de ta faute ?
Je la dévisage silencieusement avec toutes mes interrogations.
Sujet: Re: PREMIÈRE INTRIGUE ► Hôpital Jeu 22 Déc 2016 - 0:23
Alors que je passais près du Pacific Park, en sortant de ma garde, j'avais remarqué que beaucoup de gens étaient attroupés en attendant le discours du maire de Los Angeles. Curieusement j'avais réussi à me motiver à y faire un bref détour, restant au plus proche de la sortie pour pouvoir me tailler dès que ce serait fini et éviter les mouvements massifs de la foule convergeant en un seul point. Sauf que le discours ne s'était pas passé comme prévu, à part si le maire avait prévu de mourir en direct live devant 450 personnes. Mais du coup se sera un peu dur de se faire élire en étant mort. Il l'avait peut-être pas prévu ce coup-là. Avant que je n'ai eu le temps de réagir, le maire s'était effondré, raide mort et de nombreuses personnes lui ont emboîté le pas. Entre les ambulances, la télé et la police, le Pacific Park était devenu un sacré bordel. Comme je suis quelqu'un de sympa, un minimum, faut croire, j'ai sauté dans la première ambulance pour retourner à l'hôpital et aider comme je pourrais.
J'étais parmi les premières personnes à être sur place et pourtant les Urgences étaient déjà saturées par des gens qui se plaignaient de douleurs au ventre, de vomissements et tant d'autres choses aussi ragoûtantes les unes que les autres. J'étais en train d'essayer de trier les urgences susceptibles d'être mortelles du reste et comprendre ce qui les liait. La plupart des gens qui avaient des symptômes aigus disaient avoir un peu abusé sur les amuses-bouche, probablement un empoisonnement à large échelle. Le traiteur va avoir de gros problèmes à mon avis. J'étais à mille lieux de penser que c'était un projet criminel. Alors que j'essayais de mettre de côté les personnes dont le cas semblait moins urgent, un mec (@Edward Lensie) m'a littéralement attrapée au vol : « Il faut lui faire un lavage d'estomac. Elle a été empoisonnée. Vous la sauvez, vous êtes riche. Elle meurt, vous aurez des ennuis. ». Ca commençait déjà sur le ton d'un ordre mais alors quand il a commencé à me dire que si sa femme mourrait j'aurais des problèmes, je n'ai pas pu m'empêcher de répliquer. « Excusez-moi, vous êtes marié avec la reine d'Angleterre? Ooooh. On dirait que non. Alors pour commencer, je peux comprendre que vous soyez stressé, en état de choc mais si vous voulez que votre femme survive dans cet hôpital, je vous conseille de vous calmer et de commencer par respecter ceux qui peuvent lui sauver la vie. Maintenant vous allez faire la queue comme tout le monde, sinon j'appelle la sécurité. » Sauf que l'homme n'avait apparemment pas vraiment envie d'en rester là. Je n'écoutais pas ses élucubrations plus longtemps et j'ai demandé à ce qu'on mette sa femme sur un brancard, comme si ça allait faire avancer le Schmilblick alors qu'en fait elle serait juste allongée sur un lit roulant au lieu des bras de son cher mari. Cette pauvre femme avait vraiment choisi un mec pas facile, bon au moins il tenait à elle.
J'ai décidé d'examiner @Harriet Lensie pour être certaine de ne pas finir en procès parce que son mec avait l'air d'avoir un sens de la justice très développé et qu'il n'apprécierait pas de revenir avec un café et d'apprendre que sa femme était morte. J'étais beaucoup trop belle pour la prison et le orange me faisait un teint horrible, alors j'ai préféré faire gaffe. Elle avait l'air assez mal en point, dans le doute, j'ai préféré prendre quelques minutes pour lui faire un lavage d'estomac et éviter tout problème. L'intervention avait été comme sur des roulettes, comme d'habitude. La femme Lensie avait été installée dans une chambre. Prenant mon courage à deux mains, il fallait bien ça, je suis allée retrouver son mari dehors pour le prévenir que tout allait bien et qu'il pouvait aller la voir même si elle risquait d'être un peu dans le pâté quelques heures histoire de se remettre du choc.
Puis je suis retournée dans le hall, encore plus bondé, en essayant de faire mon travail, vous savez : sauver des vies.
je pense que:
Il y a eu environ 380 personnes blessées et que ... allez on va dire 60 sont mortes , fallait pas manger tous ces petits fours les copains!