Les yeux du jeune homme s’ouvrent péniblement. Comme si cela lui demandait un effort non mesurable. Dans cette chambre blanche, l’attention était portée sur lui. Alors qu’il ignorait lui-même l’endroit où il se trouvait et ce qu’il faisait dans ces lieux. Une minute. Puis une seconde. Il referme les yeux. La lumière l’agressant.  Il repart dans un sommeil profond en entendant quelques voix lointaines. Mais … Qu’était-il en train de se passer ? Le vide. C’est tout ce qui l’accueillit comme réponse. Le vide.

« Il y a quelqu’un ? » La voix de Kai se fait entendre dans la chambre d’hôpital. Cela faisait des heures qu’il était allongé là. Mais il venait enfin de réussir à garder les yeux ouverts plus de cinq minutes et l’inquiétude le gagnait. Il avait mal. Un peu partout. Surtout au visage. Le manque de réponse lui donna un élan de force et il tenta de se redresser. Pas la peine. La douleur le tirailla de plus belle. Il resta alors allongé espérant que quelqu’un vienne le voir et il referma les yeux. Repartant de plus belle dans un monde sombre et les yeux clos.

Des minutes, des heures après. Les yeux s’ouvrent de nouveau et là, non loin de lui, Kai perçut des silhouettes. Il s’appliqua pour voir de qui il s’agissait. Remuant légèrement et ruminant pour montrer sa présence d’esprit. Il lui fallut quelques secondes avant de discerner son meilleur ami d’abord, Felix. S’il était là … Alors il devait être dans un état tout de même pitoyable. L’appeler, lui, c’était pire qu’appeler son père. Putain. Dans quelle merde était-il ? La deuxième silhouette… Arizona. Oh non, les problèmes. Kai referma les yeux et tenta de faire comme s’il s’était rendormi. Mais bien entendu, cette fois, cela ne marcha pas du tout. Il devait être suffisamment réveillé et pas assez shooté aux médicaments. Il entendit le froissement de ses draps. Quelqu’un venait de s’asseoir près de lui. Mais il se força à garder les yeux fermés. Et cela devait se voir car une main se posa sur lui et des voix se mirent à résonner. Personne n’allait le laisser tranquille. Il en avait la certitude. Il pouvait faire semblant encore quelques instants, mais sa mascarade allait s’envoler d’ici peu. Cela n’était qu’une question de temps avant qu’il cède à affronter ce qui l’attendait. Il avait fait une grosse connerie.

@Arizona Harper-Duval  @Felix E. Blackfield

Je me sentais mal à présent, terriblement mal. Dans un sens il l'avait mérité, il m'avait cherché, il m'avait provoqué, poussé dans mes retranchements, allant jusqu'à atteindre à mon intimité, posant ses mains dégoûtantes sans gêne sur mon corps, comme si je lui appartenait ! Cet idiot avait voulu jouer et il avait perdu. Mais c'était le meilleur ami de Felix, alors quand j'avais appelé ce dernier pour le prévenir, son silence et le fait qu'il raccroche sans même me parler m'avais particulièrement blessée, me poussant même à me sentir coupable et regretter de ne pas l'avoir simplement poussé ! J'étais sanguine, impulsive et sauvage, parfois j'allais trop loin et cette fois j'avais peut-être dépassé les limites !
J'étais montée dans l'ambulance avec Kai, j'avais eu le droit, montrant ma plaque du FBI et leur ordonnant de me laisser monter. Une fois arrivée à l'hôpital j'avais dû attendre dans la salle d'attente. Une heure, deux, puis trois. Quand j'avais vu Felix, je n'avais pas osé venir le voir. J'avais vraiment peur qu'il m'en veuille pour ce que j'avais fait à son meilleur ami sans me laisser le temps de lui expliquer ce qu'il c'était passé, et pire encore qu'il ne me croit pas ! Je crois que je comptais un peu sur Kai pour lui avouer ce qu'il avait vraiment fait, même si je ne m'attendais pas à des excuses de sa part..
Je vois Felix entrer dans la chambre, les visites ont enfin commencé.
J'entre à mon tour, Felix me jette un regard dénué de tout sentiments et je me sens encore plus mal. Il ne m'adresse même pas la parole, il se contente seulement de parler à son ami, essayant de le faire rire. Je reste dans l'encadrement de la porte ne sachant pas vraiment quoi faire.
Je pense que nous nous devons mutuellement des excuses avec Kai mais ma fierté et mon orgueil féminin me pousse à ne pas le faire en premier. Je me contente seulement de faire actes de présence.
Au bout d'un moment je tente un « Comment tu te sens ? » à l'intention de Kai, espérant qu'il s'est calmé depuis la dernière fois et qu'il à quitté son délire de persécution. J'aimerai qu'il nous voit, Felix et moi, simplement heureux plutôt que d'imaginer que je me sers de lui. Ça faisait maintenant trois mois que Felix et moi étions plus ou moins ensemble.
Au début on a simplement craqué encore une fois et encore. On se voyait juste pour coucher ensemble .. Puis après on se voyait en pleine journée, on commencé à dîner ensemble puis à regarder des films et ensuite à seulement dormir ensemble, s'embrasser avant d'aller au boulot et parfois faire les courses de l'autre. La situation était très étrange et lui comme moi n'arrivions pas à nous dire que nous étions en couple, et pourtant ...

Couché sur le lit d’hôpital, pas bien en forme, Kai retrouve le visage de son meilleur ami. Le soulagement. Le visage féminin de cette persécutrice n’est pourtant pas bien loin, mais celui de Félix est bien plus rassurant, sans aucuns doutes. « Ça pourrait aller mieux. » Arrive-t-il à articuler avec difficulté. Ne voulant pas entrer dans les détails. Ne voulant pas paraitre comme la victime du quartier. Mais la douleur à chaque pli de son visage et dans chaque muscle de son corps ne pouvait pas lui faire dire que oui, tout va bien. Car cela est faux. Totalement faux. Et tout ça pour quoi ? Pour rien. Car le résultat fut un échec, cuisant. Il referme les yeux. Doucement. S’enfonçant dans l’oreiller qu’il a à disposition. « Si seulement j’avais bu … » Un moment de pause. Pour ne pas montrer la souffrance qu’il vient de ressentir, une grimace imageant simplement. « … J’aurai peut-être moins mal. » La blague de Félix ne fonctionne pas. Malheureusement. Rire un peu aurait pu lui faire du bien. Mais là, tout de suite. Il ne revoit que cette scène. Ce poing dans la face. Cet impact dans le mur qu’il a reçu, de plein fouet. Sans pitié. Sans déconvenue. « Fais pas ton daron à faire comme si tu t’inquiétais pour moi, il en faut plus pour me tuer. » Il tente un sourire. Il tente de rassurer. Mais bordel de merde, il a mal !

Un regard plus loin. Il la voit. Elle. Cet ange de la mort. Ah finalement, si, il allait peut-être mourir si cette femme reste dans les parages. Un regard écarquillé. Un appel au secours dans ses yeux quand il fixe son meilleur ami. Kai vient d’être secoué par cette voix venue de l’enfer. « Qu’est-ce qu’elle fait là ? » Demande-t-il sans aucune répartie. Sans aucune tentative de calmer la tension qui venait de s’installer dans cette chambre d’hôpital. « Je me sens mal, très mal. » Il veut se relever. Mais n’y arrive pas. Cloué sur ce matelas sans moyen de se défendre. « Et tout ça à cause de toi ! » Il lève un bras accusateur. « Vires la d’ici ! » Dis Kai en fixant Felix dans les yeux. Poto, elle, c’est le diable ! En personne ! Restes éloigné d’elle, et vite !

Non mais sérieusement il ne comptait pas s'arrêter et reconnaitre ses torts ? Le mec venait de se faire défoncer la gueule en plein rue, devant des tas de gens qui pouvait témoigner que avant que je lui mette mon poing dans la gueule il était en train de m'agresser physiquement tout en m'insultant de vielle pute, mais il continuait à m'accuser et à faire comme si tout était de ma faute !
« Quoi ? A cause de moi ? Mais t'es sérieux Kai ? »
Je regarde Felix, le suppliant du regard de ne pas le croire ! De me laisser au moins la chance de m'expliquer, de donner ma version de l'histoire !
J'avais un passé un peu agressif avec Felix aussi, étant donné que j'avais débarqué chez lui avec perte et fracas en le menaçant de mon arme, pensant qu'il en avait une lui aussi !
Seulement cette fois c'était totalement différent et je ne voulais pas que Felix se mette à croire son meilleur ami juste parce que je n'étais pas la femme la plus délicate au monde !
Je jette un regard noir à Kai ! Cette fois je ne ressens plus aucune culpabilité de lui avoir donné la leçon qu'il méritait ! Alors que j'allais ouvrir la bouche pour dire à Kai qu'il ne pouvait pas continuer à m'accuser alors qu'il était en tort, les mots de Felix m'achève une deuxième fois. Après le coup de téléphone silencieux où il ne m'a même pas répondu et presque raccroché au nez, j'ai l'impression de recevoir un deuxième coup de couteau dans le coeur. « Je crois que tu ferais mieux de m'attendre dans le couloir ... »  Je décroise mes bras, tout en ayant un mouvement de recul.
Je savais que notre relation allait être difficilement saine et équilibré mais je pensais que ça viendrait de nous. De mon problème à m'engager comme du sien, de son irresponsabilité et de mon travail ! Pas de .. Kai !
Décidément celui là me sortait vraiment par les trous de nez ! Cette journée, ma journée de repos, était vraiment en train de se transformer en cauchemar !
Et alors que je suis vraiment au bout, épuisée et en colère je lâche un : « J'aurais du t'achever ! » avant de sortir de la chambre.
Et en bonne copine docile et soumise je décidais d'attendre que Felix sorte de la chambre pour pouvoir lui expliquer ce qu'il c'était réellement passé ! Quoi que connaissant un minimum la débilité de Kai, il serait parfaitement capable de se descendre lui même en lui expliquant sa propre vérité, qui est : Arizona est une grosse salope qui se sert de toi pour avoir des informations ! Au quel cas, Felix pourrait comprendre tout seul que son ami était aller beaucoup trop loin puisque je ne me sert pas de lui et que de toute façon Felix bosse pour le FBI !
Je pense sincèrement que Kai à dû être bercé trop près du mur quand il était petit !

C’est elle qui l’a prévenu ? Il se le répète … C’est elle qui l’a prévenu ? Réellement !? Cela est-il réellement possible ? Un mélange de fureur, de haine, de panique se masse au fond de son estomac et Kai ne fit qu’ouvrir et fermer la bouche dans un ensemble rapide. Aucun son ne pouvait sortir car il peinait à croire ce que Felix tentait de lui dire à cet instant. Tout ce qu’il voulait, c’était voir Arizona partir loin d’ici. Loin de lui. Et surtout, loin de son ami. Le mal, le diable, il n’en veut pas. Bien sûr que ce serait mieux qu’elle attende dehors ! Qu’elle aille même dans un autre pays, sur une autre planète, qu’elle ne revienne pas ! Kai aurait voulu crier, lui dire au combien cette femme est dangereuse mais il n’y arrive pas. Trop d’émotions bloquent ses mots et il reste muet en secouant les bras dans tous les sens. La seule chose qu’il arrive à dire c’est un « Tu vois !? » Apeuré, les yeux écarquillés en direction de Felix quand il entend Arizona annoncer qu’elle aurait dû l’achever. « Elle est dangereuse ! » Et il jette un oreiller sur la porte de la chambre qui vient de se fermer derrière la flic. Non de non. Il ne veut pas d’elle. Il refuse. Catégoriquement.

Il lui faut une bonne minute pour retrouver son calme. Et une autre pour que le moniteur à ses côtés cesse de biper à tout va sur son rythme cardiaque. « Non, ça va, je veux juste me barrer d’ici. » Répond Kai dans un air désinvolte. Quoi que, une infirmière sexy, ça peut être pas mal finalement. Mais non, un problème venait de débarquer dans sa vie et il ne désirait pas le voir s’immiscer trop longtemps. Felix voulait des explications, alors il allait en avoir. Le visage grave, c’était le moment d’aborder le sujet délicat. « Tu dois te débarrasser d’elle. » Sans ménagements. Les deux hommes étant amis depuis longtemps il n’y avait plus aucune nécessité entre eux de se donner en spectacle, de prendre des pincettes ou d’autres petites attentions inutiles. Quand ça ne va pas, il faut le dire, point final. « Elle te manipule, elle veut juste te baiser et t’utiliser, elle en a strictement rien à foutre de toi ! C’est une cougar, rien d’autre. Quand tu lui auras donné tout ce qu’elle veut elle partira avec tous tes sentiments sans aucun état d’âme. » Kai soupire. Il se devait d’être franc et pour faire réagir Felix, il fallait utiliser les bons mots. « Elle va avaler ta bite et te laisser sans couilles. » Belle traduction. « Je suis allé la voir pour tenter d’avoir des aveux et quand j’ai abordé le sujet, elle est devenue violente, tu dois mon croire frérot, tu dois te méfier. » Il se pince la lèvre avant de laisser un « Je suis désolé » S’échapper et se laisser tomber dans le lit d’hôpital, la tête dans l'oreiller moelleux.

J'ai l'impression d'être la méchante dans cette histoire alors que je n'ai techniquement rien à me reprocher ! C'est Kai qui m'a suivit jusqu'en bas de chez moi et qui m'a carrément agressé devant tous le monde ! Il a de la chance que je ne sois pas une petite chose fragile qui aurait pu pendre ça pour un attentat à la pudeur ou pire encore, un viole.
J'espère sincèrement que Felix me laissera le bénéfice du doute. Je sais qu'il est très proche de Kai, c'est son meilleur ami et il partage des tas de chose ensemble. Parfois même un peu trop ! Je me console en me disant que Kai n'est pas au courant pour le nouveau travail de Felix, il ne sait pas que son meilleur ami bosse à présent pour le FBI et donc que je n'ai aucune raison de me servir de lui. C'est même Felix qui aurait plus d'intérêt à être avec moi pour se couvrir avec ses bêtises. Même si je dois admettre que depuis que nous sommes plus ou moins ensemble je n'ai pas eu vent de conneries, de bagarres ou de problème de sa part. Je sais que je ne suis pas non plus au courant de tout, on ne vit pas ensemble, nous ne sommes pas non plus collés l'un à l'autre.
Je me surprends pendant quelques minutes à repenser à la dernière nuit passé avec Felix. C'était vraiment super. Nous avions diner dans un restaurant pas très loin de chez moi. Puis regardés un film l'un contre l'autre avant de s'endormir sur le canapé. J'ai été réveillé au petit matin par les miaulements de mon chat qui avait faim. Après l'avoir nourrit, je me suis rendormie contre Felix, apaisé et heureuse. Ça ne m'était pas arrivée depuis tellement longtemps. De me sentir bien, en confiance et sans avoir envie de fuir. Je ne saurais dire pourquoi j'ai prit le risque de commencer quelque chose avec lui alors que nous sommes diamétralement opposé. Il est tout ce que je ne veux pas chez un homme : irresponsable, dragueur, gamin et aussi têtue que moi. Mais quelque chose m'attire chez lui et pour une fois j'ai envie de me laisser aller. Je ne saurais dire ou on va ou même donner un nom, une étiquette à ce que nous sommes, mais ce que nous sommes me plait.  
Je sors de mes pensées quand j'entends la voix de Felix à travers la porte. Le couloir et silencieux. Ni patient, ni médecin ou infirmière. Juste moi sous les néons écarlate de l'hôpital. Je tend l'oreille et seulement une phrase que Felix prononce.
« S'il devait y avoir ce genre de problème dans notre couple ça viendrait plutôt de moi. Ça serait plutôt moi qui devrait "l'utiliser".»
Je m'arrête à ce qu'il vient de dire ! Couple ? Il vient de dire que nous sommes un couple ? Je souris bêtement et toute seule tout en me dirigeant vers la machine à café. J'en prend deux, espérant que Felix me rejoigne bientôt pour me laisser m'expliquer.
Je retourne devant la chambre de l'autre handicapé avant d'attendre que mon "copain" sorte de celle ci. Même si c'était Kai qui était dans ce lit d'hôpital, je me sentais mal vis à vis de Felix et j'avais besoin de lui, d'un sourire, d'un geste pour me rassurer. Il m'avait raccroché au nez, à peine regardé en arrivant ici et demandé de sortir de la pièce. Comme si j'étais fautive avant même d'avoir pu me défendre et comme si Kai était bien plus important que moi. Même si je ne savais pas encore vraiment ce que nous étions que le mot d'ordre entre Kai et Felix était : les potes avant les putes, comme ils aiment si bien le dire. J'espérais compter un peu pour lui..

Il ne le croyait pas. Kai regardait son meilleur ami d'un air insistant, mais il percevait clairement au fond de ses mirettes qu'il ne pipait pas un seul mot du basketteur. Il était clair qu'il prenait Norton pour un fou. Il soupira. Alors comme ça, personne n'allait le croire et la vie de Felix ne tenait plus qu'à un fil ... Fin ... Très fin. Le genre de fil de pêche qu'un simple mensonge pourrait détruire. Mais qui était le menteur dans cette histoire ? Qui disait vrai ? La tête complètement enfoncée dans son oreiller, il était maintenant évident pour lui qu'il n'avait aucune chance ... Felix semblait encré dans une idée de ... L'avait-il vraiment dit ? " Attends ! " Se redressant presque aussitôt sur son lit, Kai écarquilla les yeux. " Tu parles de couple ? Réellement ? " Il déglutit. Interroge d'un regard insistant son meilleur ami. " Alors ça y est t'es enchaîné ? Tu oublies ton meilleur pote pour une meuf et tout ce que je pourrai dire ne servira à rien ? " Complètement retourné, choqué, consterné (arrêtons les mots en é s'il vous plait), il tire d'un coup sec le drap pour poser pied à terre. Sa décision ? Partir, partir loin d'ici et de tous ces mensonges. Mais cette femme, comment peut-elle retourner le cerveau d'un homme aussi facilement ? Cela n'est pas humain. Finalement, une seconde suffit à Kai pour se rendre compte qu'il ne peut pas partir sur un simple coup de tête, comme ça, en se levant tel Moïse qui sépare la mer en deux ... Non ... Il n'est pas un dieu ... il n'est qu'un pauvre mec avec la gueule fracassée.

" Tu n'as qu'à aller la voir, qu'elle te raconte sa grosse merde en me faisant passer pour un menteur et que tu choisisses la pute avant les potes. " Cette fois, c'est un mélange entre le défi et la tristesse qui se lit au fond des prunelles foncées de l'homme. La peur d'être laissée tomber. Alors Kai se rallonge et tourne le dos à son meilleur ami. Une impression d'être laissé sur le côté de la route de la vie. " Vas la voir, vous devez discuter je pense. " Et il ne dit plus rien. Gardant un regard fixe sur le mur en face de lui et esquivant toute attention envers Felix. Il va falloir faire un choix semble t il ... L'amitié ... l'amour ... Rien n'est plus sûr.