Aujourd'hui était un grand jour, un jour qui allait avoir des conséquences sur mon business principal, ce qui influerait sur ma vie également. J'avais été invité par la fille de la grande famille Milano, connue de tous dans le milieu comme en dehors, c'était une des familles, si ce n'est la famille la plus respecté et la plus puissante, et aujourd'hui je comptais faire bonne impression, plus que jamais je devais jouer le grand jeu, montrer que j'étais un homme digne de confiance, sérieux et déterminé. Rien ne devait être négligé autant mon apparence physique que celle des hommes que j'emmenait avec moi, je devais aussi lui montrer que j'avais des ressources à ma disposition, des hommes prêt à se battre pour moi. Seul distinction entre eux et moi, la couleur de la cravate, certes de ce fait c'était comme si je plaçais une cible sur mon front, mais quelque-chose me disait que la fille Milano n'avait pas l'intention de me tuer, sinon elle aurait déjà pu le faire, si elle m'invitait c'était sûrement parce que je pouvais lui être utile, d'une façon ou d'une autre. Mon business avait été lucratif, et j'avais pu engager un bon nombre d'hommes au fil du temps, aujourd'hui il était temps de jouer le grand jeu, un seul coup de téléphone et ils étaient là quelques minutes plus tard, tel un convoi présidentiel, j'avais réquisitionné quatre de notre SUV aux vitres teintés, je m'installai dans celle du milieu. Le trajet me permis de réfléchir aux mots que j'allais prononcer en sa présence, devais-je être formel où la jouer plus détendu, devais-je jouer directement cartes sur tables où devais-je patienter ? Un bon nombre de questions me traversaient l'esprit mais il été bientôt trop tard, nous étions face un immense portail noir et or gardé par des hommes armés, un symbole M pour l'orné sûrement celui qui représentait les Milano, quelques minutes plus tard après une vérification rapide mais minutieuse de leur part, les portes s'ouvrirent, et nos véhicules avancèrent jusqu'à une grand fontaine servant de rond point, le domaine était gigantesque, la piscine majestueuse, tout était magnifique, preuve de leur fortune bien réelle. Je descendais avec mes hommes, remettant ma cravate bien à sa place, je leur fit signe d'attendre près des véhicules, d'un geste de main qu'ils ne connaissaient que trop bien, puis m'approchai de la porte. A peine arrivai-je sur le palier qu'un homme en costume l'ouvrit, sûrement un majordome au service de la famille, il me demanda d'entrer et que mademoiselle Milano allait me recevoir. Je le suivis, analysant chaque pièce dans laquelle nous passions, tout était somptueux, mais je ne devais pas détourner mon attention, si j'étais là c'était sur invitation de la fille Milano, pas pour une visite guidée. Quelques minutes plus tard, nous étions arrivé dans une sorte de salon, le majordome me pria de bien vouloir patienter ici, le temps que mademoiselle Milano ne me rejoigne, j’acquiesçai de la tête, je décidai je me diriger vers les peintures qui étaient accrochées sur l'un des murs, je n'eu le temps de les regarder que quelques secondes avant que j'entendis une porte s'ouvrir derrière moi, elle était là, la fille Milano, j'arborai un sourire en me dirigeant vers elle tout en la saluant.
Bonjour mademoiselle, Milano.
Je l'analysai rapidement, la personne que j'avais devant moi était autant une femme d'affaire, qu'une mafieuse expérimenté, elle savait sûrement autant manipuler que tuer, un faux pas et je pouvais être le prochain d'une longue liste, mais rien ça ne servait de se mettre la corde au coup si tôt, l'échange promettait d'être intéressant.
Sujet: Re: What do you really want ? Ft. Eva Milano Dim 4 Déc 2016 - 19:39
D’où je suis, je peux voir le ballet qui se passe en dessous de moi, sous mes yeux… Plusieurs voitures entrent dans le domaine sous l’œil attentif des gardes. C’est le calme plat autour de nous. Pas un bruit ne se fait entendre en dehors du vent…
Finalement, les portes de voiture claquent… Je peux rapidement constater la personne qui est Sven parmi tous ces hommes. Ce dernier entre dans la Villa, partant de ma vision. J’inspire légèrement avant de quitter ma fenêtre.
J’enfile la veste de mon taille quand on m’annonce Sven Kaplov. J’acquiesce toujours dans le silence et sort de ma chambre.
Je sais déjà tout ce que je vais dire à Sven, tout ce qu’on doit mettre sur table… et ce qu’on ne doit pas. Ce qui ne le regarde pas en soi.
J’ai quand même un aveu à faire : je ne sais pas par où commencer quand j’entre dans le salon. Je l’observe attentivement alors qu’il se présente à moi. Ma main obéit mais je reste sur mes gardes. Je ne connais pas ce Sven Kaplov et puis…
J’ai déjà été trahie par plus proche que lui. Un souvenir amer, n’est-ce pas ?
« Appelez-moi Eva » dis-je calmement.
Je tente de briser la glace, si tenté il y en a eu entre nous. Il semble quelqu’un de sérieux, un point qui me plait particulièrement. A voir pour la suite.
« Bienvenue… ».
Mes réponses sont courtes mais c’est une simple stratégie. Je le jauge pour voir quel genre de personne il est ; comment va-t-il meubler nos premiers échanges…
Ma main s’échappe de la sienne avec douceur. Mon regard ne le quitte pas tandis que je contourne le mafieux pour aller m’asseoir sur le divan. Je croise mes jambes et fait signe à l’employé de se retirer en nous laissant dans la plus simple intimité.
« Serait-ce brutal de ma part si je me permettais quelques questions à votre sujet ? Je souhaite… en savoir un peu plus sur vous. J’apprécie d’en apprendre toujours plus de la personne concernée… »
Je ne manque pas d’assurance, au contraire, j’en ai toujours eu quand il s’agit du business. Mais ma méfiance est si grande depuis deux ans… Je me dis qu’en apprenant à connaitre la personne, je peux contrôler encore mieux celle-ci pour ma propre sécurité. Pas forcément pour la manipuler dans un sens négatif...
Je tiens juste à ma vie...
Ce ne sera sûrement pas aujourd'hui. Ni demain. Mais un jour, le danger viendra peut-être de lui. Je ne suis pas à l'abri.
Les yeux rivés sur la jeune femme qui fait son entrée, je l'observe, sa démarche, son visage, son regard, sa façon de saluer, tout doit être analyser, chaque données peut-être importante et peut m'aider à cerner la fille Milano. Elle désire que je l'appelle par son prénom, elle instaure un climat chaleureux et je la suis en lui donnant mon prénom d'un sourire aux lèvres.
Entendu Eva. Dans ce cas, appelez moi Sven.
Cette femme ne perd pas de temps avec des conversations inutiles, chacun des mots qu'elle prononce vont droit au but, clair net et précis.
Je vous remercie, votre demeure est magnifique, mais je ne dois pas être le premier à vous le dire. Merci de me recevoir ici.
Réponse basique ? Calculé ? Oui, mais je ne fais qu'exposer la vérité, la fille Milano m'avait invité dans sa demeure et elle était magnifique, elle le savait, mais je voulais lui témoigner un certain respect. Nos regards sont accrochés, et le reste même si elle part s'asseoir sur le divan, l'employé se retire à la demande d'Eva, nous sommes désormais seuls, et pouvons parler de choses sérieuses. J'écoute avec beaucoup d'attention Eva, tandis que je laisse mes doigts effleurer le dos des livres qui étaient posés sur la bibliothèque. Ce qu'elle me demande est tout à fait compréhensible, nous devions en savoir un peu plus sur l'autre avant de nous engager dans un quelconque marché, cette femme était loin d'être bête et je le savais, alors je jouais franc jeu, je répondrais à chacune de ses questions avec honnêteté.
Je comprends tout à fait Eva. Je vous en prie, allez-y.
Je détourne le regard vers la jeune femme, venant déposer mes mains sur le siège installé face à elle, le regard venant à nouveau se rattacher au sien, nous jouons carte sur table, du moins je l'espère, si nous devons aller plus loin, nous devons partir sur des bases solides. Mais ce n'est sûrement pas à un(e) Milano que j'apprendrais ça, leur réputation n'est plus à faire, une raison de plus pour laquelle j'essaie de jouer très finement. Au dessus de ça, Eva était tout à fait le genre de femme qu'on pouvait qualifier de fatale, sa beauté autant que son pouvoir était une arme dont elle pouvait se servir à sa guise. Je n'abordais et n'aborderai pas le sujet des affaires tant qu'elle ne le ferait pas, j'étais l'invité, et ma stratégie était de jouer le parfait gentleman respectueux mais aussi le businessman qui est déterminé, j'avais hâte de voir comment était cette fameuse Eva Milano, celle qui avait repris le flambeau familiale et j'étais sûr que je ne serais pas déçu.
Sujet: Re: What do you really want ? Ft. Eva Milano Dim 18 Déc 2016 - 15:25
Le prénom du mafieux résonne à mon oreille. Sven… Sven… Tout de suite, les plus fanatiques penseront au renne dans la reine des neiges. Mais je suis loin de tout humour ce soir. Je ne sais pas à quoi m’en tenir pour l’instant. J’étudie encore les probabilités de nos affaires, à ce qu’on va et peut s’apporter mutuelle.
J’ai envie de le jauger.
C’est pour ça que j’économise le moindre mot. Je me contente d’un bref sourire quand il complimente la beauté de la maison. De toute manière, j’ai l’argent pour ça, j’en profite pleinement. Je ne quitte pas Kaplov du regard, je tente même de le faire parler d’une manière plutôt douce bien que je ne me suis pas attendue à ce genre de réponse.
Ça pourrait être vexant qu’il me demande de parler de moi alors qu’il est évident qu’il est facile de me connaitre un minimum en lisant les médias. Autant people que les publications plus sérieuses. Je suis une sorte de touche à tout, non ?
Une petite moue exprime légèrement la réflexion que je viens de faire avant de lâcher finalement un petit rire :
« Je pensais que je n’avais pas besoin de parler de moi. Les médias le font bien à ma place. Mais que dire de plus ? Je suis une femme exigeante, très rancunière et prudente. Je suis un savant mélange entre Black Mamba et Marilyn Monroe… »
Mon regard se plante sur Sven, le transperce pour connaitre les effets de mes mots. J’essaie de briser cette possible glace entre nous. Après tout, même si la richesse est plus grande de mon côté, je ne vais pas le traiter comme un simple valet de chambre mais bien comme une personne avec qui je peux avoir des affinités.
Sans trop me dévoiler.
Je croise les jambes, pose mon menton dans la paume de main, accoudée au divan. C’est à mon tour de tourner la situation à mon avantage.
« Et toi, Sven… Parles moi de toi… Bien que ma demande soit peu conventionnelle, j’espère que tu sauras me faire découvrir l’homme qui a su évolué pour arriver jusqu’à moi. »
Une petite moue pour m’offrir un air innocent totalement pas crédible, mon attitude à la fois lascive et joueuse jouera peut-être en ma faveur. Me montrer familière pour le pousser à l’être aussi, à se découvrir plus qu’il ne l’a envisagé.
Je l’espère.
Je n’ai jamais vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tuer. Mais j’ai toujours tout fait pour atteindre mon objectif.
Le regard fixé sur cette jolie blonde, je la voit prendre une regard légèrement triste avant de rire, elle n'a pas tort les médias parlent beaucoup d'elle et de sa famille mais elle le sait tout aussi bien que moi, il y'a un fossé entre ce que dise les médias et la réalité mais concernant ce qu'elle est vraiment, nul doute que c'est une femme fatale. Je la regarde avec un petit sourire en coin avant de lui répondre.
Certes mais les médias ne sont pas toujours des sources fiables, ils disent ce que leurs patrons qui ont les poches plein d'argent, veulent leur faire dire. Mais vous concernant je n'ai nul doute quant au fait que vous soyez une femme fatale, mademoiselle Milano.
Je la voit me regarder avec beaucoup d'attention, elle essaye sûrement de savoir à qui elle a à faire et c'est compréhensible, c'est une femme qui a reprit une affaire familiale très importante, elle se doit de savoir qui s'entretient réellement avec elle, alors je joue la carte de l'honnêteté. La jolie blonde prends alors une posture tout à fait différente me demandant de lui raconter quelques passages de ma vie, je me rapproche d'elle, encore une fois je n'ai rien à cacher, un sourire apparaît à nouveau sur mon visage.
Vous savez je n'ai pas eu une vie très enviable au début, je suis arrivé aux Etats-Unis alors que j'étais encore enfant, je suis passé par la case drogue en tant que consommateur, mes parents étaient pauvre, les années ont passés, je me suis ressaisi et j'ai décidé de m'en sortir alors je suis passé de consommateur à vendeur, gravissant les échelons peut à peu. Il y'a environ deux ans maintenant j'ai acheté le Legacy, un night-club qui marche plutôt bien et dont je suis sûr que vous connaissez les avantages que ça peut offrir dans le milieu.
Êtes-vous désireuse de savoir autre chose, mademoiselle Milano ?
Désormais elle sait beaucoup de choses sur moi, du moins les grandes lignes de mon histoire, si elle désirait tester mon honnêteté c'est chose faite, j'attends avec impatience ce qu'elle me demandera après cela. Je repose mon regard sur la jolie blonde et ne la lâche pas avec toujours un grand sourire.
Sujet: Re: What do you really want ? Ft. Eva Milano Sam 4 Fév 2017 - 19:24
Je dépeins une version de moi qui me plait fortement. C’est sûr que je lui épargne ma réputation d’électron libre. En ce moment, personne ne le sait et surtout, tout le monde pense que je suis en train de pleurer mon célibat dans un coin de mon manoir en PLS. Il est possible que ce soit vrai mais avec la bouteille de whisky pas très loin.
Je préfère m’intéresser à lui.
Après tout, c’est mon but durant ce rendez-vous. J’ai envie de le connaitre même si pour cela, je vais devoir mettre de côté les « affaires » que nous avons et de me montrer plus … consistante auprès de Sven. J’ai ce petit toc quand il se rapproche de moi de me lever légèrement pour me rasseoir aussitôt pour y trouver un confort, de ne pas montrer un trouble quelconque par un rapprochement …
Je me concentre. Sur ses mots. Je décrypte.
C’est plutôt rapide comme résumé mais je m’en contente. Après tout, les détails on peut voir ça plus tard non ? Surtout qu’à sa question, je ne peux m’empêcher d’avoir une réponse toute faite à sortir. Mais je tourne sept fois ma langue dans ma bouche avant de lui répondre :
« Hm… Et tu es célibataire ? »
Un ton des plus détendu. J’ai envie d’alléger un peu la discussion. Maintenant qu’on est physiquement proche, je me permets de pencher mon visage près du sien. Je suis honnête : j’ai envie de savoir. Possible que le physique de Sven pèse lourdement dans la balance…
« Enfin… si ce n’est pas trop indiscret. »
Mon regard parle plus que moi. Voit-il le bleu si lumineux de mes yeux ? Un sourire se dessine de mes lèvres, une mimique en réaction à cette situation que j’ai créée. Je quitte son regard, histoire de calmer mon désir.
Le désir de s’enflammer.
Pour une raison qui échappe encore à tout le monde…
Je reste vague dans mes réponses, évasifs, certes il est normal qu'elle ai des questions et j'y réponds volontier, mais garder une part de mystère est important. Je n'allais pas abattre toutes mes cartes dès notre premier rendez-vous, nul doute que cette magnifique femme ait également plus d'un tour dans son sac. J'esquisse un léger sourire lorsque je la voit, se relever légèrement avant de s'asseoir, je plonge mon regard dans le sien, ce regard que je n'ai pas quitté depuis que je l'ai apperçu pour la première fois. Un léger sourire apparait à nouveau sur mes lèvres lorsqu'elle me demande si je suis célibataire, je ne la lâche pas du regard et lui réponds avec une grande franchise.
Libre comme l'air, j'ai appris à mes dépens, que trop s'accrocher dans notre milieu n'était pas forcément la bonne option. Vous n'êtes pas indiscrete, il faut bien que nous en sachions un peu plus sur l'autre, surtout ni nous désirons partager des ... choses.
Puis en reprenant une position confortable, je termine en ajoutant un petit élément supplémentaire tout en laissant échapper un petit ricannement.
Mais ca ne veut pas dire que je suis devenu un saint.
Eva est pour moi encore un grand mystère, cependant nul doute que c'est une très belle femme, une femme de pouvoir, en somme une femme fatale, elle n'avait plus qu'a dire qu'elle soit également une pilote aguérie de moto pour me faire craquer. Je me perds dans ses yeux, comme des marins entendant le chant des sirènes, difficile de résister mais il faut que j'essaie tout en jouant le jeu, je m'approche près de son visage, assez près pour que nous ressentions le souffle de l'autre.
Et vous mademoiselle Milano, on dit souvent que derrière tout grand homme il y'a une femme, mais y'a t-il un homme derrière toute grande femme, où êtes vous aussi libre que je le suis ?
Mon regard accroché dans le sien, je prends plaisir à jouer de cette façon, c'est peut-être dangereux, mais ma vie était constamment dangereuse au moins celui-ci était très très attrayant.