L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous rejoindre par ici
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| stop me before i hurt you + eden | |
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and all the devils are here
| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Lun 9 Jan 2017 - 18:19
| Je n’ai plus aucune idée de l’heure qu’il est, lorsque nous parlons d’elle et de l’heure à laquelle elle devrait se coucher. Le fait est que je suis partagée, là, entre l’envie d’acquiescer à ses propos en lui disant que oui, très certainement elle devrait songer à se coucher, et celle de l’en interdire car je serai, à l’évidence, largement plus intéressante qu’un oreiller bien molletonné. Mais je vais me contenter d’aller dans sa direction pour cette fois. Une direction à laquelle je me plais néanmoins à donner un sens particulier. “Tu devrais, oui. Mais je ne suis pas le genre à aller border au lit, je te préviens.” Comme si elle avait besoin d’une précision à ce sujet… Il faut dire que ma réputation n’est plus à faire; seulement à maintenir.
En face d’elle, je suis relativement stoïque. Pourtant en mon for intérieur c’est une explosion de tentations que je dois gérer. Des tentations qu’elle créé je-ne-sais-comment et dont les mystères les rendent encore plus séduisantes. C’est une douce folie dont j’ai l’impression d’être la... semi-victime. Car si concrètement je suis la créatrice de ce trouble, j’aimerais cependant pouvoir l’accuser d’être à l’origine de tout ce que je suis en train de ressentir à son égard. Rien de bien désagréable, oh non, ce serait mentir, mais croyez-moi si je vous dis que j’aurais préféré que ce soit une autre qu’elle. Car mon goût pour les situations compliquées a ses limites, et le visage d’Adriel n’est jamais bien loin dans mes pensées… fort malheureusement. Même quand je dévoile noir sur blanc à sa sœur mon envie de l’embrasser, il est là. Quelque part. Je sens son regard juge sur nous, mais je choisis de suivre mon instinct, coûte que coûte, comme toujours. Dame Raison n’a que rarement le dernier mot avec moi ; faut pas déconner, on a qu’une vie alors je pars du principe qu’il faut en profiter jusqu’au dernier soupir et qui sait, qui sait quand il aura lieu ?
Avec cet état d’esprit je reçois l’injonction de la douce. Fais-le, me demande-t-elle. De sa voix un peu vacillante, un peu étouffée.
On sait ce que ça veut dire, Eden, on le sait toutes les deux… C’est que le monde, désormais, ne tourne plus qu’autour de nous. Nous deux seulement. Et les autres, on s’en fout, on ne les voit plus, on ne les écoute plus. Ils n’existent plus.
Dans cette chambre, que je m’apprête à baptiser de cet effet qu’elle a sur moi… C’est elle qui créé la surprise, c’est elle qui rompt le peu de distance qu’il restait entre nous, créant cette douce folie qui me galvanise. Sa main glisse sur ma joue, ses lèvres lancent l’assaut. Je réponds, un peu, juste un peu, car elle met bien trop vite fin au baiser. La bouche encore entrouverte, et restée sur sa faim, je la regarde reculer, sans doute en train de culpabiliser par ce qui vient de se passer. Mais moi, je crois que je souris un peu.
Comme quoi, même quand on s’appelle Eden Snow et qu’on est une gentille Gamma, on peut oublier son frère et ses bons principes. C’en serait presque rassurant pour mes affaires, tout ça. D’ailleurs, je ne la laisse pas se retrancher, restant accrochée à mes convictions. “Pardon. C’est vrai que tu as eu l’air de te forcer.” Je reste ainsi un instant, à la regarder, sans rien ajouter de plus. Puis je résiste à l’envie de me servir de mes mains. Pour elle. Pour moi. Pour tout, ou peut-être pour rien du tout. Sommes-nous en train de plonger… ? Impossible de retenir mes lèvres qui vont se poser sur sa joue qu’elle m’a si bien présentée, en détournant son visage. Je l’embrasse une fois, deux fois... me dirige doucement vers le coin de sa bouche, sans néanmoins y succomber. “Tu ne fais rien de mal. Je porterai blâme si vraiment il le faut.” Et mes avances, ne se butent à aucun mur. Quand mon corps frôle le sien de tout son long, je manque une respiration. “Choisis Eden. Les révisions ou moi.” Choisis vite.
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Lun 23 Jan 2017 - 21:31
| Stop me before I hurt you Elle m’énerve. Car je ne peux rien contre elle. Je n’arrive à rien. J’ai envie de la repousser, de l’éloigner de moi, de faire correspondre mes paroles à mes actes. Mais plus j’indique mon envie de m’éloigner d’elle et plus j’ai envie de me rapprocher. Comme le papillon de nuit qui est sans cesse attiré par cette lumière … Il sait qu’on lui tend un piège, que derrière quelqu’un va venir l’écraser lamentablement contre un mur et pourtant, il se laisse attirer par la lueur. Je suis un papillon de nuit. Incrédule. Et c’est comme si, moi aussi, j’aimerai qu’on vienne m’écraser quelque part, contre ce mur, ce sol, je ne sais pas, je ne sais plus. Je perds alors encore plus toute notion de bien ou de mal quand c’est moi qui fais le premier pas. Comme si je n’avais aucune conscience de ce que je suis en train de faire. Pourtant Alice a bien compris. Et j’essaie de ne pas succomber. De résister. De m’éloigner. De faire comme si, oh non, bien sûr que non je ne t’ai pas embrassé. Mais alors pourquoi ais je encore ce doux gout sur mes lèvres ? Coupable je suis.
Choisir. J’aurai pu rire à ses paroles. J’ai failli. Entre ses lèvres si près de ma bouche. Son corps si près du mien. Comment puis-je faire un choix rationnel ? Un choix raisonnable ? C’est une torture. Elle est ma torture. Mon bourreau. Ses lèvres sont ses instruments et ses yeux ses lames. Comment ais-je réussi à plonger dans ce piège ? Pourtant la réputation de la belle Alice n’est plus à faire ni à défaire. Je le savais. Je connaissais son pouvoir. Malgré tout, je plonge. Je coule. Je n’arrive pas à rester à la surface et je sombre dans le mirage de la Collins. Comme une victime. Une fille sans défense. Ma main vient se glisser dans sa nuque et ma respiration saute un nouveau souffle dans le même rythme que mon cœur rate un battement. J’aimerai la tirer. La retirer. Ne plus avoir cette emprise sur moi. Ma langue se délit. Je suis au point de prier que mes propres mots ne me trompent pas. Où en suis-je donc arrivé ? « Je ne peux pas choisir. » Je soupire. Mes révisions sont déjà bien loin derrière moi. Pourquoi parles-tu encore de ça quand je tourne le dos à mon bureau ? Quand tu as faits en sorte que mes stylos ne soient que d’anciens souvenirs ?
De ma main libre je repousse Alice. Doucement. Pour mieux que mon visage soit face au sien. Oh l’erreur. Je succombe encore un peu plus. Ses yeux me regardent avec tant d’intensité. « Alice … » Je murmure presque. Pourquoi me fais tu ça ? Sans pour autant forcer. Comment fais-tu ? Je suis là. A la regarder. A la décrypter. A l’observer. Et une nouvelle fois j’ai envie de craquer. Peut-être a-t-elle raison. Pourquoi suis-je en train de lutter ? Finalement ? « Pourquoi dois-je choisir ? » Pourquoi c’est moi qui fait ce choix ? Pourquoi ce n’est pas toi ? Pourquoi me manipules-tu ainsi ? Encore une fois ? Et pourquoi je n’arrive pas à résister ? Je suis si faible face à toi. Une nouvelle fois. Je plisse les yeux. « Tu n’aurais jamais dû venir, je suis sûre que tu le sais. » Parce que maintenant je suis sans défense. Tu es entrée ainsi. Sans prévenir. Comment vais-je faire ? Comment vais-je réussir à résister ? « Vas-t-en … Sinon, une de nous deux aura des regrets. » Moi. Surement. Ou le regret de te laisser partir. Pars. Mais restes. Ma main reste dans sa nuque pendant que l’autre attrape son bras. Je lui demande de partir et pourtant je n’arrive pas à la lâcher. Je ferme les yeux un instant. Un instant de trop peut-être. Je sens me rapprocher d’elle. Dangereusement. Mes paupières se relèvent pour éviter ce que j’appellerai une erreur. Je la regarde. Inspire profondément. « Portes le blâme alors » Dictais-je doucement en allant fourrer mon visage dans son cou et l’entourant de mes bras pour apprécier son contact. Et surtout. Surtout ne pas avoir ses lèvres dans ma ligne de mire. Ne pas être tentée. Pas encore. Pas une nouvelle fois.
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Jeu 26 Jan 2017 - 19:03
| Elle et moi. Moi et elle. Deux filles que tout oppose, et que tout attire, selon des règles si mystérieuses et séduisantes à la fois. Je sens et j’apprécie le contact de sa peau dans ma nuque, priant pour que cela dure ou pour qu’elle s’y accroche, au choix, mais au lieu de cela son autre main vient me repousser. Je ne m’y oppose pas, ou alors juste un peu. Mes mains se décrochent de son bureau et se trouvent bien bêtes, comme ça, sans la moindre prise. Mais la sienne est toujours dans ma nuque et je m’interroge à son sujet. Au sujet d’Eden, plus que de sa main. C’est étrange, ce sentiment.
Quand j’y repense, je n’ai pas hésité une seule seconde avant d’aller la voir. J’aurais pu émettre un doute lors de cette soirée, craindre ne serait-ce qu’une hétérosexualité… rien que ça. Une attirance susceptible de contrecarrer à mes plans, mais à laquelle pourtant, je n’ai même pas pensé. J’ai foncé tête baissée, ou presque, avec la garantie presque aveugle qu’elle se laisserait tenter. C’est qu’il y avait quelque chose qui se dégageait d’elle, quelque chose d’invisible, peut-être, aux yeux de quiconque excepté moi. Quelque chose de puissant, surtout.
Pourquoi lui demander de choisir quand de nous deux, je suis la plus apte à prendre des décisions ? Je l’avais presque oublié. Alors sans attendre plus longtemps j’esquisse un sourire. Et il résonne avec ses propos qui s’enchaînent, tous aussi confus qu’elle, malgré ce qu’elle cherche sans doute à me faire croire. Le langage du corps ne m’échappe pas, faut-il encore le préciser. “Seuls les regrets ne me feront pas partir, Eden...” C’est presque drôle, mais j’évite quand même d’en rire. Sait-elle à qui elle a affaire ? Depuis quand je réfléchis autant avant d’agir ? Elle a déjà de la chance que j’y sois allée crescendo, car ce n’est pas forcément mon rythme habituel quand il s’agit de jouer. De jouer…
Ses mains m’accrochent, m’empêchent de partir. Ce n’est pas comme si j’en avais envie. Je porterais tous les blâmes pour rester plus longtemps avec elle cette nuit, pour… tant de choses que je n’ai même pas le temps de fantasmer, puisqu’elle vient se coller à moi, partageant alors sa chaleur et sa douceur si envoûtantes. Je me pince les lèvres, comprenant déjà qu’il me faudrait culpabiliser pour ce qui va se passer. Mais l’envie, elle, me dévore le ventre. L’envie et autre chose, de plus lourd encore. Mes mains vont se poser sur ses hanches et, à leur tour, s’y agrippent doucement. “Je t’ai connue meilleure comédienne” Parce que ce soir, elle est aussi transparente que de l’eau de roche. Et moi, je ne peux plus résister à la tentation de plonger dedans. Lentement, presque trop d’ailleurs, mes lèvres parcourent son épaule, son cou… Puis je lève l’une de mes mains pour saisir doucement son visage et capturer de nouveau ses lèvres. De tout mon long je reviens contre elle, attrape le bas de son visage de mes deux mains et laisse enfin mon corps s’exprimer à ma place, avec un élan que je me suis bien gardée de lui montrer jusqu’alors.
Alice, tu en es là. A être toi, juste toi. A ne plus te soucier des qu’en dira-t-on, enfin surtout de ce qu’elle en dira, elle. Tu lâches ce fichu contrôle, tu le fais pour toi, pour elle, pour vous… Tu ne sais plus. Mais tu ne le fais certainement pas pour le défi qui t’unissait à priori à elle, défi qui se brise, d’ailleurs, petit à petit, bien malgré toi.
Ses lèvres n’ont pas que la couleur de la pêche, ou de l’abricot. Elles en ont aussi la saveur. Et son parfum, dans le creux de son cou, m’enivre quand j’y fais une halte d’un court instant. Mes mains ont glissé sous son t-shirt, sur son ventre tiède. Je l’ai poussée sur son bureau et me suis glissée entre ses cuisses presque trop naturellement : “déshabille-moi” je murmure bientôt, ne lui laissant plus vraiment le choix. C’est ce qu’elle voulait, au fond.
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Lun 6 Fév 2017 - 12:20
| Stop me before I hurt you Elle me tient. Dans ses filets, dans son pouvoir. Comme si elle m’avait jeté un sort. Je pourrai résister, je le devrais même, mais qui pourrai lutter contre une femme aussi redoutable ? J’ai essayé. Ou du moins, je pense l’avoir fait. Et pourtant. Malgré toutes mes tentatives je me retrouve une nouvelle fois prise par son emprise. Invisible. Comme un lien transparent qui se fait entre elle et moi. Un lien si puissant qu’il guide mes faits et gestes. Comment faire pour la repousser ? Comment faire pour fuir ? Comment faire pour que la raison m’atteigne de plein fouet et que je puisse lutter ? Sûrement pas avec ce contact. Sûrement pas avec ses lèvres qui emprisonnent les miennes.
C’est son corps qui parle plus que tout autre chose. Et c’est mon corps qui répond sans vraiment chercher à lutter. Je pensais pouvoir y arriver. Je pensais que je ne me ferais pas avoir par cette femme. Par son pouvoir. Mais sa réputation est véridique. Elle sait comment faire. Et quand c’est son corps qui décide de prendre le contrôle de la situation, c’est le mien, de contrôle, que je perds. Je me laisse totalement faire. Totalement guidée. Par elle. Par ses mains qui glissent sur ma peau. Par ses lèvres qui se frayent un chemin sans aucun obstacle pour entraver cette route. Je la laisse faire. Je lui donne tout le pouvoir qu’elle souhaite car je n’arrive même pas à imaginer pouvoir lui lutter de nouveau. Je n’y arrive plus. J’ai tant essayé. Mais ma défense vole en éclats, à chaque fois. Je n’ai plus cette patience. Je n’ai plus cette envie. Je n’ai plus de bouclier. Je n’ai plus d’arme. Je suis juste Eden. La fille faible. La Gamma qui vient de se faire avoir dans les filets de cette femme au pouvoir de séduction si puissant. Même si ma tête, mes pensées refusent de croire que je suis en train de céder. Mon corps le fait.
« Non … » Soufflais-je alors que ma main se glisse dans son dos. « On ne devrait pas. » Et que la seconde va le rejoindre pour dégrafer le soutien-gorge de la brune dans un mouvement rapide. La laissant pourtant habillée. Comme si cela me servait d’obstacle. Ou d’une aide pour tenter une nouvelle fois de ne pas succomber. « On le regrettera sûrement. » Plus toi que moi. Je ne suis pas comme toi Alice, je ne peux pas coucher avec n’importe qui sans avoir dans la tête de multiples questions qui me harcèlent. Mais maintenant … Maintenant que nous en sommes déjà à ce point, acceptes-tu de me laisser ? Mes paroles sont fausses. J’en ai moi-même conscience. Surtout quand mes lèvres viennent savourer les siennes. Encore. Et encore. Que je la tire vers moi. Pour mieux sentir la chaleur de son corps contre le mien. Mes jolis principes partent en fumée. Mes idéaux sont partis en vacances. Loin de moi. Loin d’elle. Loin de nous, de notre envie et de nos baisers contre ce bureau.
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Dim 26 Fév 2017 - 23:20
| De ses lèvres s’échappe un “non” raisonnable, bien trop raisonnable, d’ailleurs. Il fait écho à tous ses principes, toutes ces règles sociales qu’elle se voit peut-être imposées. Pour quoi ? Pour qui ? Dois-je vraiment m’en soucier, si le reste de son corps m’indique, quant à lui, l’exact opposé ? Un grand oui, un immense j’ai envie. Deux appels contre lesquels je n’arriverais pas à résister. Eden est si attirante, avec sa tendresse, sa saveur sucrée. J’aime ce tableau à la fois si clair et pourtant parsemé de zones d’ombre, mystérieuses et, semble-t-il, impénétrables. Il faudrait être folle, pour être indifférente face à ça, face à elle. Pour ne pas craquer. Il faut dire que mes envies sont plutôt à la conquête et à la sensualité, ces belles choses qu’elle m’inspire depuis cette fête où j’ai été l’aborder au bord de cette piscine. Ce soir, la température est nettement plus élevée. Ou si elle l’était déjà ce soir-là, elle l’est autrement ce soir. Snow ose me suivre dans cette quête du plaisir décomplexé, bien qu’il ne lui semble pour autant pas particulièrement familier. Pas de cette façon-là. Ce qu’elle pourra regretter elle, moi j’en serai fière. Comblée, qui sait…
La fermeture qui maintenait ma poitrine se défait dans mon dos, sous nulle autre volonté que celle d’Eden. Ma bouche parcoure sa mâchoire puis retrouve enfin l’objet de ses désirs. Je l’embrasse avec une parcimonie maitrîsée, cherchant son regard avec le mien et y voyant la peur de l’abandon, la peur des remords. La dernière de mes envies est qu’elle se laisse submerger par ce lourd sentiment opprimant. Il faut plutôt qu’elle se laisse aller, qu’elle n’écoute que son corps et ce qu’il lui impose. Rien d’autre. Absolument rien d’autre. Si ce n’est ce que le mien lui communique… Et là, ce sera la recette du moment parfait. Quel autre objectif pouvons-nous vouloir atteindre que celui-ci ? Ancré dans le présent, indifférent du passé et insouciant du futur, il est le secret du bonheur. De mes bonheurs, quand bien même ils ne durent pas éternellement - mais qui se préoccupe de l’éternel ?
Son dernier murmure résonne encore dans mon oreille quand je soupire que... “Oui peut-être que tu le regretteras… Parce que tu auras trop aimé ça.” Qu’elle me demande de me taire, d’être plus docile, si c’est tant insupportable. Mais douce Eden, n’est-ce pas la folie et l’égarement, qui t’attirent tant ? Si j’en avais le temps, je lui rappellerais que sortir des sentiers battus n’a jamais été synonyme avéré de danger, et si elle avait toute sa raison, elle verrait bien que je ne veux que son bien. Sensiblement, véritablement, uniquement son bien.
C’est avec ce dessein que je me retrouve attirée contre elle, que je réponds à chacun de ses baisers par des élans de passion deux fois plus forts encore. Mes mains glissent sur ses cuisses qui m’encadrent, sur son ventre et vers ses aisselles dans un mouvement uniquement destiné à lui retirer son t-shirt. Le mien vient vite se superposer à lui, tout deux jonchant bientôt le sol dont j’ignore même la couleur. Car il n’y a qu’elle qui m’intéresse, et tout ce qui la compose. Le grain et les teintes de sa peau, les lignes et les arrondis qui captivent mes yeux, bien plus que je ne l’aurais imaginé... De ses clavicules apparentes à sa poitrine redressée, je me délecte de chaque partie d’elle qui s’expose à moi et qui me rappelle ô combien une femme peut me faire chavirer. Pour tout ce qui fait d’elle cet être si singulier, complexe, précieux et chérissable.
L’épaule légèrement tombante, je fais glisser chaque bretelle de mon soutien-gorge et le laisse chuter à son tour jusqu’au sol. Mes doigts vont défaire le sien aussi vite et en deux temps trois mouvements, la jolie blonde s’en retrouve dépossédée. Evidemment, je la contemple, je la touche. J’aimerais que sa poitrine ne soit pas la seule effleurée et que ce qui se trouve en-dessous y soit tout aussi sensible voire plus, à moins que ce ne soit que mon ego qui parle… Je ne sais plus, à vrai dire. Mais je frissonne, de ces contacts tièdes, et un peu chavirant, qui m’unissent désormais à elle. J’entreprends de la faire mienne, petit à petit, avec mon assurance reine. Bassin contre bassin, lèvres contre lèvres, ma langue goûtant au parfum de la sienne, je savoure cette délicieuse sensation qui prend naissance au bas de mon ventre et qui témoigne de mon envie d’elle, plus que jamais. Quand je distance mon visage de quelques millimètres du sien, c’est uniquement pour lui adresser quelques mots : “Tu as toujours envie que je disparaisse ?”
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Jeu 16 Mar 2017 - 21:11
| Stop me before I hurt you Ses mots m’atteignent. Et la garde que j’ai baissée me pousse à croire en ses paroles. Mon subconscient me demande ce que je suis en train de faire. Ma folie la fait taire. Mon envie prend le dessus. Et je suis incapable de lui répondre. Incapable même de savoir si elle a raison ou si elle a tord. Et si … Si ses mots se trouvaient être véridiques ? Cela pourrait l’être. Je le sais. Je crois que je suis en train de céder. Inexorablement. Me jeter dans ce précipice du plaisir qu’elle a créé sous nos pieds. Et dans lequel j’aime m’enfoncer.
Un frisson parcourt l’ensemble de mon échine quand elle retire le bout de tissu qui couvrait ma peau. Quelques secondes avant. Ma respiration se bloque un instant quand le sien se retire aussi. La laissant complètement à la portée de ma vue. Qui se délecte. Sans gêne. Je suis trop loin. J’ai franchi la ligne de non-retour. Je le sais. J’en ai conscience. Je m’en veux, au fond, quelque part, plongé dans ma conscience probablement. Mais cette vue fait taire tout regret qui pourrait venir s’immiscer dans ma logique incontestée de bien ou de mal. *Que fais-tu Eden ?* Une question qui se pose. La seule réponse que je peux apporter n’est probablement pas celle que j’aurai du avoir. Ce n’est sûrement pas en glissant un « Je profite » que ma bonne conscience pourra être satisfaite. Loin de là.
Je me laisse faire. Je la laisse faire. Parce qu’il n’y a rien de plus plaisant que sentir cette femme avec le pouvoir. Avec la volonté de faire de moi ce qu’elle souhaite. Et je réponds. Sans l’arrêter. Sans aucune volonté de le faire. Car cette volonté-là est partie loin de nous depuis un moment. Et elle ne reviendra pas, pas avant longtemps. Demain. Ou plus tard. Encore. Quand j’aurai compris l’impact de mes actes. L’impact de ma réponse à ses gestes. L’impact de mon envie. L’impact de ce à quoi je suis en train de craquer en ce moment même. Car mes lèvres laissent les siennes prendre possession de ce qu’elles souhaitent. Leur offrant ce laisser passer sans autre discussion. Car mon corps se laisse parcourir de ses mains qui s’y baladent. Car mes pensées ne sont plus à l’envers, ni à l’endroit, elles sont centrées sur elle, sur elle et sur rien d’autre.
Sa question me parvient. Mon cœur bondit. « Non » Simplement. Bien sûr que non. Mais elle le sait. Elle souhaite simplement l’entendre. Elle souhaite simplement se jouer de moi. Une nouvelle fois. Mais maintenant, je me laisse faire. Et moi aussi, je veux jouer. Ou être son jouet. « Ne disparais pas, s’il te plait » Comme une supplication que je lui fais. Comme une confidence que je cède. Avant d’entourer son visage de mes deux mains et de l’embrasser avec volonté. Rapprochant mon corps du sien et laissant nos poitrines se heurter avec sensualité. Laissant même la chaleur prendre le dessus sur l’ensemble de cette pièce. Je ne peux pas. Je ne peux plus la laisser partir. « Je t’en prie, restes. » Je l’ai dit. Avec envie. Donnant une intonation à cette phrase entre deux baisers. Entre deux caresses au creux de ses seins. Dans son dos. Sur son ventre. Entre deux volontés de la garder près de moi. Je la pousse doucement. Cessant de l’embrasser. L’observant. Plongeant mon regard dans le sien. Je la pousse. Jusqu’à enfin arriver où je le souhaite. Je la pousse. Et la voie chavirer sur mon lit. Restant là, debout, face à elle, et me délectant de cette vue en me pinçant la lèvre inférieure entre mes dents. Suis-je réellement en train de céder à cette femme ? La réponse se fait positive et résonne au creux de mes oreilles. Au creux de mon ventre. Et étrangement, j’aime ça.
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Mar 25 Avr 2017 - 23:12
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Lun 12 Juin 2017 - 18:51
| Stop me before I hurt you |
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Ven 30 Juin 2017 - 22:32
| - HJ:
Désolée pour la fin, j'ai eu envie #connasse
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden Mer 31 Jan 2018 - 9:46
| Stop me before I hurt you - hors rp:
Dans le genre retard, j'ai fais fort Bon courage pour reprendre
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| Sujet: Re: stop me before i hurt you + eden
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