L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous rejoindre par ici
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| No place like home ♟ MADSCAR | |
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| Sujet: No place like home ♟ MADSCAR Sam 3 Sep 2016 - 14:10
| La vie ne t'a jamais réservé de surprise. Tu ne crois pas en ce concept, le hasard, c'est plutôt le bazar. Tu es déduction. Des millions de facteurs vraisemblablement insignifiants, mais toi tu les notes, les enregistres. 1 + 1 = 3. Le jour le plus sombre d'une existence, celui où l'on enterre. Le corps d'un fils, d'un frère. Tristesse apparente. Indifférence alarmante. Qu'y a-t-il de si triste dans la mort ? L'impuissance ? La peur de l'inconnu ? Les flammes de l'enfer ? Toi tu es plutôt dans l'attente, la faucheuse tu l'accueilleras comme une vieille amante.Mourir. Une activité distrayante ? Ouïe volage. Bribes de conversations, un nom qui attire ton attention.Ô Souvenir. Sourire. Curiosité. Catastrophe. Accident. Amnésie. Rééducation. Renouveau. 1 + 1 = 3. Roses are red And I've killed somebody. Who will pay for it ? Oscar Luccheti.☻ Tu pousses précautionneusement la chaise roulante de ton invité jusqu'au salon et déjà le souffle des vagues se fait comme une caresse sur ton visage. Tu t'arrêtes. Tes mains de part et d'autre de ses épaules. Les serres qui se resserrent sur la proie en proie. Sourire sincère. Il est peu de choses que tu aimes, mais cet endroit en fait partie. Ta maison. Ton entre.
Bienvenue chez toi Oscar. - Spoiler:
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Sam 3 Sep 2016 - 16:19
| Souffle coupé par la divine baie vitrée.J'ai mal aux yeux. Toute cette lumière, tout ce bleu ... Maman, maman ... J'ai mal aux yeux. Miroir de l'âme, miroir de la vie, Montre moi la beauté, montre moi la vérité Révèle les secrets qui se cachent Au fond de mes pensées Miroir de moi, miroir de toi Montre moi la voie vers la liberté. Tout est blanc, encore. Encore et toujours le blanc. À l'hôpital, froid, stressant. Impersonnel, maladif, malade, invivable. Et ici ? Les roues glissent contre le parquet. Elles couinent légèrement contre ce carrelage propre et marbré. Mes doigts quittent le cuir de l'accoudoir pour s'aventurer contre le moelleux du canapé. Blanc, blanc, partout blanc...Propre. Clair. Lumineux. Immaculé. Tu te perds dans son sourire, Riche, prometteur et étincelant. Tu te perds dans son visage, Doux, familier, tendre, rassurant. Tu l'emportes dans tes rêves, dans tes pensées. Maddox. Mad ox. Le boeuf fou. Je n'aime pas qu'on me touche. J'aime bien ses mains sur mes épaules.J'ai mal, partout Avec lui, en sécurité,J'ai peur, surtout Partout et tout le temps, la sécuritéQue ça recommence, comme dans les cauchemars Ne me lâche pas, ne me lâche jamais ...Peur de brûler, d'avoir mal de nouveau Ne t'en vas jamaisPeur de m'étouffer sur le sang au fond de mon gosier. Bienvenue chez toi Oscar.Une invitation, tendre comme le miel, qui glisse dans tes oreilles avec des promesses de familiarité. Chez toi ...Tu ne reconnais rien, ici. Un lieu aussi stérile que la chambre dont tu viens de sortir. Sans âme. Sans identité. Ce n'est pas Maddox, et ce n'est pas toi. C'est juste vide. Complètement vide. Ça donne envie de hurler. M ... Merci. Tu parles bas, tu hésites encore. Tu as toujours peur de te ridiculiser. Langue qui fourche, langue qui dérape.Ce soir là, toute ta vie s'est mise à déraper. Te voilà qui prend les devants. Tu t'empares du contrôle de ton véhicule, faisant avancer les roues à ton rythme, à l'aide de tes dix doigts. Tu te roules jusqu'à la gigantesque baie vitrée. Si gigantesque et immense qu'on en oublierait presque les limites créées par les murs et le plafond. Tu tombes. Ton regard plongeant se noie dans l'immensité de l'Océan. |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Dim 4 Sep 2016 - 18:09
| ☻ M ... Merci. Merci ? Voix basse. Apeuré ? Gêné ? Ridicule. Tu as l'air si faible, si fragile. Je ne ferai qu'une bouchée de toi. Il ne te remercierait pas s'il savait. Il ne te remercierait pas s'il voyait. Il s'enfuirait. Non. Il te tuerait.Roses are red And you gave me a shot. Bad news. Now only death can do us part.M ... Merci. Mercy ? No mercy. Tu l'observes se dérober de l'emprise de tes mains. Il peut bien vadrouiller tant que c'est sur ton territoire. Il avance en direction de la baie vitrée, comme happé par la vue de l'océan. Des vagues à perte de vue.A quoi penses-tu, Oscar ? Tu le dépasses pour aller t'adosser au rebord du balcon. Tu l'oublies, l'espace d'un instant. Plus de manipulation, plus de plan. Juste tes pupilles dans l'océan.Orner. Couler. Évasion. Aventure. Nature. Tu n'accordes pas d'intérêt à ce genre choses futiles. Regarder l'océan. A quoi bon ? Tu veux te noyer, toucher le fond. Les abysses. Le chant des sirènes. La vue te plait ? Tu ne l'oublies pas. Tu lui tournes le dos, mais il a toute ton attention. Tu contemples l'horizon, mais tu sondes son esprit. |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Lun 5 Sep 2016 - 18:34
| A quoi penses-tu, Oscar ?I can see the sun, Shining in my eyes. I can see the gulls, flying, soaring, high up, above. My feet are dancing in the sand. I am free.Ses pas lourds te rappellent à la réalité. Tu ne voles pas. Tu n'es pas léger. Emprisonné dans cette chaise. Prisonnier. Tu grimaces face à ta propre faiblesse. Ton impuissance, tu ne l'as jamais réclamée. Les roues crissent contre le parquet tandis que je continue d'avancer. Je fatigue un peu. Je ne le montre pas. Je n'ai plus envie d'avancer. Alors je m'arrête. La fenêtre est encore un peu loin, mais je vois déjà bien assez comme ça. Et puis ... Je ne veux pas être trop proche de lui. De toi.
Toi et l'énigme de ton existence, Toi et la perfection de ta présence. Je me sens incroyablement niais Lorsque tu es là, tout près. Je n'aime pas ça. Me sentir ainsi handicapé. Je me perds sur sa silhouette délicieuse au regard. Mes yeux balaient ses formes et ses courbes avec une attention singulière. Je te dévore. Il y a une loyauté féroce qui bouillonne dans mes veines. Mon sauveur Un besoin constant de ton approbation Inconsciemment, le désir de te satisfaire informe la moindre de ses actions.
Sa gratitude n'a pas de limites.
Son respect non plus
Sa loyauté non plus
Tu es tout pour lui.
Tout pour moi. Tu représentes ce passé qui me glisse entre les doigts, Qui s'évade en silence alors que je ne le veux pas. Arrête de t'enfuir. Reste avec moi.
La vue te plait ?
Inspire. Expire. Respire.
O ... Oui.
Tu souffles, de façon audible, de ta voix rauque. Tes mots écorchent ta gorge et ses oreilles tant ils sont rugueux. Gorge sèche. Besoin de boire. Besoin de manger, besoin de dormir ... Besoin de nager.
Besoin de vivre. Ce n'est plus une envie, à ce stade: c'est une nécessité. Pris d'un dernier élan de force, tu habilites ta chaise à passer sur le balcon. Tu te rapproches de lui. Tu regardes l'océan.
C'est ... Superbe ? Je le regarde alors, afin de vérifier que je ne me sois pas trompé de mot. C'est difficile, parfois. L'italien sauvage reprend toujours le dessus sur l'anglais civilisé. Ma langue maternelle veut se faire entendre. Moi, je veux qu'elle se taise. Avec toutes les autres voix de ma tête ...
Mon regard se perd à nouveau sur l'horizon. Un horizon de calme, de paix et d'incertitudes. Ne plus avoir de problèmes ... On ne peut que rêver. |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Ven 9 Sep 2016 - 16:35
| ☻ Un silence. Une hésitation ? Une éternité. O ... Oui. Toujours dos à lui, tu te permets un léger rictus, un rictus moqueur.Pitoyable. Tu préfères rediriger ton attention devant la vue qui t'ait offerte. Tu fixes l'horizon, le ciel, le vide.
Toujours cette scène qui habite tes songes. Tes pieds qui balayent le vide, tes mains sur la balustrade. Sans peur ni hésitation, tu sautes. Vient l'adrénaline, le battement frénétique d'un cœur que tu pensais inanimé. Le sol qui appelle ton visage, la peur qui te gagne. Les pensées qui s'égarent. Le bout du tunnel. La lumière. Boum. |
Songe ou Prémonition ? Peur ou Ambition ? Rêve ou Cauchemar ? |
... Superbe ? Tu ne l'avais même pas entendu se rapprocher. Toujours l'horizon, le vide, dans ton regard.Superbe. Super-ficiel. Superbes ficelles, que tu tires. Tu lui fais de nouveau face. Ton regard retrouve le sien. Tranquillement tu l'observes. Calmement tu l'analyses.Il semble si épuisé, ce serait si facile de le pousser... Vers le vide, sous vos pieds. Roses are red And I want to kill you. Just give me a reason not to. Would you ?Tu lui offres un sourire, comme pour le rassurer. Comme pour l’appâter.Un sourire taillé dans le marbre. Un lien taillé dans ses veines. Rest in peace, Fabio Luccheti. J'oubliais. Tu as peut-être faim ? Ou soif ? Tu veux que je te montre ta chambre ? |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Mer 14 Sep 2016 - 23:51
| My bags heavy, Been filled by me, They weigh me down, Carry them ‘round, It’s all mine, all mine, I am blinded by The eye of the needle
And you’re locked inside my heart, And your melody’s an art, And I won’t let the terror in I’m stealing time Through the eye of the needle, Eye of the needle …
Oh. Il me donne des ailes. Chaque parole et chaque promesse? Ca me donne des ailes. J’ai l’impression de voler en permanence. La vue est superbe. Sublime. Eblouissante. A en couper le souffle. Inoubliable. Quel que soit le mot employé, celui-ci reste toujours adéquat. Sa vue est superbe. Sublime. Eblouissante. A en coupler le souffle. Inoubliable. Je contemple sa silhouette statuesque avant de détourner mon regard, furtivement, lorsque ses iris cherchent a se frayer un chemin jusqu’aux miens. Un passage, un barrage, un virage, un mirage, un choix, une destination, un emplacement, une direction, un message Il y a une douceur, dans son visage. C’est la douceur rassurante de l’amitié – celle de la camaraderie et de la complicité. Il me comprend. Plus je le regarde, et plus ça me semble évident. Il me comprend.Malgré cette boule qui te noue le ventre ? Malgré cette peur qui te ronge de l’intérieur ? Malgré les cris de ton âme qui se méfie ? Il ne me fait pas peur. Je crois en lui.Hein? Je euh ... Oui, je veux bien. Douceur alarmante, fraicheur rassurante. Tapi dans la docilité de ma timidité, je te laisse me guider. Montre la moi, cette chambre. Ce nouvel environnement dans lequel je me verrai évoluer. Montre moi mon nouveau foyer. Ma nouvelle prison. |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Sam 10 Déc 2016 - 17:42
| ☻ Hein ? Je euh ... Oui, je veux bien. Et t'avances à nouveau dans sa direction, prêt pour ce nouvel acte de ta divine comédie.Sa mémoire est un puzzle dont les pièces sont manquantes. Tu combles chaque trou par un mensonge. Assembler les pièces. Recoller les morceaux. Pour mieux les briser. ☁☁ ☁ ☁ ☁☁ ☁☁☁ Un coup de tonnerre ? Non. Plutôt le son du verre. Le verre qui part en éclat. Un coup d'éclat. BOOM. Ce sifflement dans tes oreilles, ce bruit sourd qui t'aveugle. Tu titubes. Puis vient la douleur, plus seulement dans ta tête, mais dans la plante de tes pieds, un millier de piqûres.Roses are red And my blood's not blue. Something's actually driving me crazy. Is it you ? Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre le contrôle. Ne pas perdre. Contrôle. Tu te relèves difficilement, les yeux écarquillés, retirant machinalement les bouts de verre de ton pied. Un automate, inconscient du monde qui l'entoure, insouciant de sa nudité voilée par un peignoir, désintéressé du sang qui s'écoule, obnubilé par son monde qui s'écroule.Un instant sur le balcon, l'autre dans la cuisine. Le jour puis la nuit. Le ciel puis le verre. L'océan puis le sang. Tu peux sentir les battements de ton cœur mimer la plus inquiétante des symphonies, une symphonie dont tu n'es pas le compositeur.Where did you go ?
Good old self. OSCAR Un éclair de lucidité. La conscience fait son retour foudroyant. Où est-il ? Tu te précipites vers la chambre d'ami, la folie habite ton regard. Tant semble avoir échappé à ton contrôle durant ces dernières heures, il est hors de question qu'il en fasse de même.Oscar. Le murmure sonne comme un avertissement. De quel droit oserait-il s'échapper, t'échapper ? Pas maintenant. Jamais. Mais surtout pas maintenant. |
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| Sujet: Re: No place like home ♟ MADSCAR Ven 16 Déc 2016 - 0:26
| La chambre est spacieuse. C'est étouffant.Je me noie dans chaque espace vide, Je me perds dans chaque espace libre. Entre mes souvenirs, il y a tout autant de néant. Mes yeux se posent sur chaque objet, curieusement. Du blanc, du blanc ... Partout, encore, toujours. Et un peu de bleu, de temps en temps. C'est à se demander si je suis réellement sorti de l'hôpital ou si mon esprit ne commence pas à me jouer des tours. Il n'y a rien dans cette chambre. Pas d'albums photos, pas de cadres. Pas de bricoles, de babioles, d'artefacts, de vie. Ici, c'est aussi stérile et impersonnel que dans ma tête. Je ne me sens plus accueilli.Je roule ma chaise lentementvers l'avantpour m'avancer vers le lit.Je me retourne rapidement afin de constater qu'il est déjà reparti. De nouveau, me voilà seul, face à mes démons. Face à ce lit, également, trop grand, encore une fois. Lit double. Je vais avoir froid, toute la nuit. Un corps qui tremblent Des dents qui claquent La peur au ventre Seul ici Toute la journée Toute la nuit Seul au monde Seul contre tout Seul cruellement seul. Ton visage et tes traits bienveillants se dessinent dans mes songes. Je vois tes belles lèvres rouges et tes yeux intenses. Je vois la façon dont tu me regardes lorsque tu crois que je ne te vois pas. Je sens tes iris perçants contre ma peau pâle. Tes pensées, qui suivent chacun de mes mouvements. Chaque instant, j'occupe tes pensées. Chaque instant, tu occupes les miennes.
J'ai le coeur léger et de la chaleur en moi. Il ne fait jamais froid lorsque je suis avec toi. Tu me donnes les ailes qu'il me faut pour voler ; j'en oublie cette chaise roulante dès que tu es près. Tu me répares, tu me construis. Tu me complètes. Tu es la clé au "qui je suis".Un coup de pression sur les paumes, une tentative vaine pour sortir d'ici. Ma chaise est ma prison, Ma prison, une chaise. Mobile immobile Mes lacunes sont comblées Par un vulgaire objet. Deuxième tentative, nouvelle pression.Il y a le désir de m'élever, Celui de m'envoler. Il y a le besoin de me lever, Celui de marcher. Il y a la fatigue qui s'éprend de moi, M'assommant à chaque nouveau lancer de dés. Il y a le sommeil qui m'appelle, J'ai envie de m'allonger.Mon corps se lève, lentement, avant de retomber.Toujours pas.Tentative #3, Je change d'approche, cette fois. C'est au lit que je m'accroche, Contre lui que je pose mes mains. Mes bras tendus tremblent sous mon poids. Mon bassin se lève doucement et j'essaie de poser mes pieds contre le sol. Ça semble marcher, pour le moment. Je me laisse tomber sur le lit. Je m'installe, face au plafond. Puis, je bouge mes orteils.Lorsqu'ils dansent, j'ai l'impression de retrouver une partie de moi. Ce corps qui m'appartenait, puis qui ne m'appartenait plus ... J'en reprends le contrôle, en dépit de tout. J'en refais mon affaire, je m'en ré-approprie les sens. Je cherche à retrouver la mobilité qui définissait ma liberté. Puis, je regarde le plafond, encore une fois. Mes yeux se figent face à cette paroi froid
Mes yeux s'arrêtent sur cette étendue lisse
Mon âme se heurte à cette paroi maladive
L'hôpital
Encore une fois, j'y suis. Tout m'y ramène, malgré moi. Pourquoi m'as-tu enfermé ici ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Que m'est-il arrivé ? Parfois, je revois la fameuse nuit. Des éclats, des bribes, Comme un reflet dans un miroir brisé. Je revois mon visage, Le sang que j'ai craché. L'obscurité, le noir de la nuit. Lui, je ne le revois pas.Il m'a tout volé, Tout brisé, Tout détruit. Mon visage, contre la roche, Mes côtes, fracturées. Mon esprit, fracassé. Assommé par sa haine, je me suis éteint. Mon esprit continue d'errer. Je repense à l'hôpital, Aux visages, aux gens. Mais qui sont-ils, réellement ? Que me voulaient-ils, essentiellement ? Se connait-on, en réalité ? Qui sont-ils, tous ces étranges gens ? Une heure passe. Ou alors une minute. Je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu il n'y a plus de temps plus de temps le temps trop lent le temps perdu à la recherche du temps perdu lent lent lent vite vite lent vite vite trop rapide trop bruyant trop clair trop lumineux pas assez pas assez pas assez de lumière et d'ombre et trop noir et trop froid et trop chaud et pas assez et tout le temps trop et jamais assez et lent lent lent cerf-volant cerveau lent lent lent mon âme lent lent lent perdu perdu nuage océan pensées emporte brise emporte moi vent vent vent perdu.
Il n'y a plus de temps dans l'automatisme de la machine qui se perd contre le froid de la nuit du soleil couché perdu perché volé envolé et envole toi jusqu'à chez moi et emporte moi partout avec toi et frôlons le ciel et touchons les nuages prenons en entre nos mains croquons dedans à pleines dents envolons nous vers de nouveaux horizons baignons nous dans le sillage des étoiles filantes découvrons l'univers au-delà de nos océans ces deux corps faits pour s'unir tendrement madox
Le renard fou, de moi, de toi, fou à lier.
La porte s'ouvre violemment pour révéler ton visage et je me redresse en sursaut. Mon sauveur, venu me rejoindre. Il n'y a pas de doute quant au fait que je te sois inférieur : cela se perçoit dans chacun de tes mouvements. Mes yeux se posent sur toi et j'attends, en silence. Je ne veux pas parler si tu ne m'en donnes pas l'autorisation. |
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