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 So nice to see your face again - Charlie and Wyatt

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Sujet: So nice to see your face again - Charlie and Wyatt   So nice to see your face again -  Charlie and Wyatt EmptyMar 24 Jan 2017 - 4:57



❝ You look so different than before, you still the person I adore ❞
Charlie & Wyatt

Voilà une nouvelle journée qui commençait à Los Angeles. J’avais un rendez-vous important programmé aux environs de huit heures et je savais que cette patience ne pouvait pas attendre. Alors j’avais quitté mon lit et ma fiancée à contre cœur ce matin très tôt. Il faisait beau, le soleil rayonnait mais il ne faisait pas excessivement chaud. J’adorais particulièrement ce temps, il est parfait. J’avais enfilé un jean foncé et un petit pull manche longue de manière très simple, je n’aimais pas sortir le grand jeu pour travailler, la simplicité m’allait tellement mieux. Sans manger ni boire quoi que se soit, pressé par le temps, je sautais dans ma voiture afin de me diriger vers mon bureau à quelques minutes de mon studio. Comme d’habitude, le trafic était insupportable, beaucoup trop de monde, beaucoup trop de voitures, beaucoup trop de tout, et c’était réellement épuisant. Mon portable sonna m’indiquant un nouveau message vocal. « Monsieur Bennett, ici Gloria Hyde, je ne pourrais pas venir à notre rendez-vous, j’ai un empêchement, navrée. Bonne journée. » Me voilà énervé de bon matin. Je conçois l’empêchement de dernière minute mais il m’agaçait néanmoins. Soit, j’étais bien trop loin de la maison désormais et les bouchons ne me donnaient pas envie de rebrousser chemin. Je me garais non loin du Redondo Beach Brewing Company, un pub irlandais que j’affectionnais particulièrement. Il était particulièrement accueillant et puis, on y mangeait bien. Je me souvins alors ne pas avoir pris le temps de déjeuner ce matin, c’était le bon moment.

Il n’y avait pas grand monde, c’était presque étrange, ce pub qui était toujours plein à craquer, mais j’aimais mieux cela. Je pris place à une table pour deux dans le fond de la large salle de restaurant ; Une musique douce retentissait, et venait apaiser l’ambiance de ce bar si vivant le soir. Une serveuse vint me donner la carte, il y’avait un large choix en ce qui concernait les petit-déjeuner, mais je décidais de me fier au classique, bacon and egg, mythique. Un homme seul me fixait non loin de moi, il me sourit, avec un petit air de compassion. Etait-ce triste d’être seul à table ? J’appréciais la solitude, aussi bizarre cela soit-il, ce n’était pas quelque chose qui m’effrayait. Parfois je crois qu’il faut se retrouver seul avec soi-même pour réfléchir, pour peser le pour et le contre. Sans doute cela ne m’effraie pas, car j’y ai été habitué voilà tout. Je souris à cet homme en retour puis détournai le regard. Je saisis mon téléphone et découvris un message texte de Lena, ma fiancée. « Hey, tu es parti tôt ce matin… Appelle-moi. Love. » J’appuyai sur le petit téléphone pour l’appeler. « Désolé, je n’ai pas voulu te réveiller, j’avais un rendez-vous qui a été finalement annulé. Et oui … Non non ça servait à rien de revenir à la maison. Je suis au pub irlandais je prends un petit déjeuner… On en parlera ce soir si tu veux bien. Oui a ce soir … Bisous. » Je soupirai avant de raccrocher. L’ambiance était tendue entre nous ces derniers temps, j’ignorais pourquoi. Nous sommes ensembles depuis un an maintenant, nous vivons ensembles et tout se passe pour le mieux, seulement, je crois que la routine a tout doucement raison de nous. Nous faisons sans arrêt les mêmes choses, nous ne cherchons pas plus loin, c’est monotone. J’ai voulu cette vie, et je l’ai appréciée mais, plus elle défile et plus je me rends compte que j’ai besoin de plus d’attractivité, plus de spontanéité. Ne me jugez pas, je ne dis pas que je n’y suis pour rien. Je suis partisan du : « Un couple se fait à deux », seulement Lena a beaucoup de mal à comprendre tout cela. Et j’ai, aussi beaucoup de mal à le lui expliquer. C’est un peu un cercle vicieux. Mais vous savez, quand quelque chose est cassé, on le répare, on ne le jette pas. J’ai l’intime conviction que les choses vont s’améliorer, avec le temps et l’effort. Mon jus d’orange pressé arriva alors, j’en pris une gorgée, je manquais de faillir, je mourrais de faim en réalité. La porte du pub s’ouvrit lentement, j’étais directement assis face à l’entrée. Les rayons du soleil m’empêchaient de voir clairement les visages des individus, mais je m’amusais à les deviner presque malgré moi. Mais ce visage-là, j’avais l’impression de le connaître, et de le connaître même bien à vrai-dire. Je fronçai les sourcils, tentant de me concentrer d’avantage pour en être sûr. La jeune femme s’approcha alors du bar, elle ne m’avait pas prêté attention une seule seconde. Serait-il possible que ce soit-elle ? Je n’arrivais pas à bouger, là, planté sur ma chaise, presque comme figé par la surprise de cette potentielle venue. Puis elle se tourna pour chercher quelque chose dans son sac, et là je pu voir correctement son visage, son doux visage. C’était bien elle, Charlie Laurens, mon premier amour. J’avais vécu des moments absolument magiques avec cette jeune femme, nous avions énormément voyagé, se fichant de tout, il n’y avait qu’elle et moi. Je ne pu m’empêcher de sourire en y repensant, comparant malgré moi ma situation actuelle. Je souriais, ayant certainement oublié qu’elle ne devait pas avoir très envie de me revoir… J’avais mis fin à notre relation amoureuse, me rendant compte que j’avais besoin de me poser, d’être stable, tandis qu’elle, rêveuse au possible, ne voulait pas de tout ça. J’imagine que c’est l’ironie du sort tout ça. La roue tourne sans arrêt c’est fou. Elle s’assit alors au bar, désormais dos à moi. Que devais-je faire ? Je réfléchis quelques secondes. Et puis merde, au nom de tout ce qu’on avait vécu, je ne pouvais pas ne pas la saluer, il était question de respect … Mes lèvres se serrèrent l’une contre l’autre, quelque peu stressé, mais j’y allais. Je m’assis à côté d’elle en silence, n’osant pas la regarder tout de suite. Puis mes yeux croisèrent les siens, un frisson parcouru tout mon corps, cela faisait tellement de temps que je ne l’avais vue, ni même en photo. Je restais quelques secondes en silence comme ça, à la regarder, sans doute incapable de dire un mot, mais il fallait bien dire quelque chose. «  Bonjour Charlie. »



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Sujet: Re: So nice to see your face again - Charlie and Wyatt   So nice to see your face again -  Charlie and Wyatt EmptyMer 8 Mar 2017 - 22:22

so nice to see your face again
The scars of your love remind me of us. They keep me thinking that we almost had it all. The scars of your love they leave me breathless. We could have had it all rolling in the deep. You had my heart inside of your hands and you played it to the beat

Elle n’a pas dormi de la nuit. Elle n’a cessé de tourner dans son lit avec l’espoir que le sommeil finisse par venir la délivrer. En vain… C’est d’une humeur de chien et exténuée que la jeune Laurens s’est levé ce matin. A quoi bon rester à ne rien faire, visiblement Morphée ne voulait pas d’elle cette nuit. C’est toujours comme ça lorsqu’un article la passionne un peu trop. Parce que Charlie, elle sait pas faire semblant. Elle sait pas faire la part des choses. Elle aimerait être comme ces gens qui rentrent et qui oublient tout le reste. Ceux qui parviennent à séparer la vie privée et la vie professionnelle. Mais elle n’est pas comme ça l'Irlandaise… Elle est un peu trop passionnée. Un peu trop impliquée. Ses enquêtes la suivent comme une ombre dont elle ne pourrait se défaire. Chaque histoire la marque, la touche. Personne ne semble comprendre ce qui l’anime. Volonté de fer qui a fait d’elle la femme courageuse qu’elle est aujourd’hui. Car elle n’a pas peur la jolie brune. Elle ne craint pas de creuser là où il faut, de piquer où ça fait mal. La quête de vérité est bien trop importante, bien trop nécessaire pour se laisser piéger par l’angoisse. Elle préfère foncer Charlie. Foncer sans s’arrêter. Foncer pour oublier. Mais je ne peux effacer ce que j’ai perdu pour en arriver là. Je ne peux qu’apprendre à vivre avec mes regrets…

7h, Redondo Beach – Elle ne pouvait rester davantage chez elle à tourner en rond tel un animal sauvage en cage. Besoin d’air. Besoin de souffler. Besoin de quitter cet appartement qui la rend folle. Des frissons lui parcourent l’échine au contact apaisant du sable froid contre sa peau. Il y a un goût de bonheur dans cet instant, une impression d’éternité dans ces secondes de calme qu’elle parvient à grappiller. Elle se sent sereine, détendue. Le silence est reposant, presque libérateur. Elle n’entend que les bruits des vagues qui viennent s’échouer sur la plage. C’est comme une mélodie, comme une comptine que l’on chante aux enfants pour les calmer. Elle ferme les yeux et savoure ce moment béni. Et puis il y a les souvenirs qui reviennent doucement… Les rires d’enfants qui résonnent dans sa tête. Les sourires partagés. Les regards complices. C’est ici qu’elle venait autrefois jouer avec sa sœur, sous les yeux attendris et bienveillants de leurs parents. C’était l’époque douce et chaleureuse. Les années où le conflit n’existait pas. Les années où ils se comprenaient encore. C’était avant la dispute, avant la rancune, avant la colère. Quand l’amour était plus fort que tout le reste… Une larme s’échappe de ses yeux embués. La tristesse est encore là. La peine aussi. Car le temps passe mais n’efface pas toutes les blessures. Le temps passe, mais les regrets restent...

Elle se balade dans les rues, la nostalgie qui ne quitte plus son esprit, alors que l’enseigne de ce pub irlandais « Redondo Beach Brewing Company » attire son regard. Les origines qui ressortent. L’envie d’honorer le pays d’où elle vient, ces terres qui l’ont vu naître. Elle n’a vécu là-bas que quelques années et a toujours considéré Los Angeles comme son chez elle. Pourtant, elle ne peut ignorer l’attachement particulier qu’elle a pour ses racines. Puisque c’est toi que cela me rappelle, Maman… Elle se souvient des chants irlandais que sa mère lui chantait le soir, de cette voix rassurante, de cette douceur chaleureuse. Elle lui manque. Elle lui manque tous les jours. Pas une journée ne passe sans que je pense à toi tu sais… C’est avec une mélancolie certaine qu’elle pousse la lourde porte du pub, sans se douter un seul instant de la surprise de taille qui l’attend à l’intérieur…

Assise au bar, elle s’empare d’une des cartes posées sur le comptoir, cherchant du regard ce qui pourrait lui faire envie après une nuit sans sommeil. Elle sent une présence à ses côtés mais ne prend pas la peine de lever le regard. Jusqu’à ce qu’elle entende cette voix s’élever dans l’air. « Bonjour Charlie. » Les traits tirés par la fatigue, c’est une surprise non dissimulée qui vient se dessiner sur son visage. « Wyatt ? » Au vu de sa réaction, nul doute que la jeune femme ne s’attendait pas le moins du monde à revoir son premier amour dans un contexte pareil. Son épuisement est tel qu’elle en vient même à se demander si elle n’est pas tout simplement en train d’halluciner. Mais l’image du beau Bennett ne quitte pas ses yeux et lui fait comprendre qu’il est bel et bien là. Elle ne s’était jamais réellement préparée à l’éventualité de le revoir un jour. Tant d’années se sont écoulées depuis le temps où ils s’aimaient encore. Et pourtant, malgré tout ce qui s’est passé, elle sent son cœur se serrer dans sa poitrine, perturbé par les mille et un souvenirs qui lui reviennent en tête. Je n’ai rien oublié tu sais… Elle se souvient de leur rencontre, de ces journées qu’ils passaient à découvrir des paysages magnifiques. Elle se souvient de ces nuits qu’elle passait blottie dans ses bras, de ses caresses sur sa peau et de ses baisers passionnés. Elle se rappelle cet amour qui lui est tombé dessus, cette alchimie délicieuse, cette connexion magique. Mais si elle parvient à se souvenir du bon, elle se souvient aussi du mauvais. Parce qu’elle ne peut oublier la tristesse qui l’a habité lorsqu’il l’a quitté. Parce qu’elle peut encore sentir son cœur se briser. Elle a eu mal Charlie, terriblement mal. Parce qu’elle l’aimait cet homme ! Elle l’aimait de tout son être, de toute son âme. Elle s’était donnée sans concession, s’était abandonnée dans cette histoire. Elle aurait voulu comprendre son choix, respecter sa décision mais la douleur était si forte qu’elle n’avait su passer au-dessus. Elle lui en a voulu. Elle l’a détesté. Et puis elle a pardonné…Mais elle n'a pas oublié. Elle n'oubliera jamais...
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Sujet: Re: So nice to see your face again - Charlie and Wyatt   So nice to see your face again -  Charlie and Wyatt EmptySam 11 Mar 2017 - 0:25



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Charlie & Wyatt

Comment était-ce possible ? Etait-elle réellement, debout, devant moi ? Etait-ce encore l’un de son nombreux rêve que je faisais malgré moi ? Mais non, elle était bel et bien là. Ce magnifique fantôme du passé, cette partie de moi, la femme qui avait marqué mon esprit tout entier : Charlie Laurens.
Quelle était la probabilité pour que l’on se retrouve à Los Angeles, dans ce pub irlandais, de si bon matin ? Le destin se jouait-il de nous ? Elle était splendide. Son visage avait prit de l’âge, lui donnant une maturité certaine. Il faut dire que depuis le temps, de l’eau avait coulé sous les ponts ; Il avait dû se passer tellement de choses dans sa vie depuis nos fantastiques aventures. Je me souvins très rapidement, tout à coup, de tout. Comment oublier ? Nos escapades, nos longues nuits blanches à marcher dans des endroits inconnus, l’absence de peur quant à l’inconnu, nos rencontres inattendues, nos mots doux, nos baisers. Comme un flashback, comme des images qui revenaient peu à peu, sans prévenir, comme si elles étaient restées en moi et avaient attendues ce moment précis pour surgir à nouveau. Je n’avais rien oublié. Comment aurais-je pu réellement oublier quoi que se soit ? J’avais devant moi, la jeune femme qui avait su maîtriser les rythmes de mon cœur pour la première fois. Et tout le monde Ô combien le premier amour est important. Elle avait libéré des facettes de ma personnalité que moi-même j’ignorais auparavant, elle était une magicienne, elle avait fait des miracles. Figé et quelque peu stressé, je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. J’avais quitté Charlie à contre cœur, je l’avais abandonnée durant l’un de nos voyages me rendant compte que j’avais besoin de stabilité, et que je ne pouvais pas mener une vie de vagabond indéfiniment, que la vie au fond, ce n’était pas ça. Elle était plus rêveuse, plus spontanée que moi à l’époque ; Nous étions amoureux l’un de l’autre, mais j’avais peur, peur de ne pas savoir où nous allions réellement, peur de l’inconnu voilà ; Charlie avait le don de tout rendre merveilleux et authentique, de faire de quelque chose banal et ordinaire, quelque chose exceptionnel. Mais l’extraordinaire ne demeure pas sans arrêt, au fur et à mesure, la féerie de la chose disparaît malgré nous.  Nous étions désormais l’un en face de l’autre, ne pouvant pas faire semblant de rien, ne pouvant pas nier le passé, il fallait dire quelque chose, ou même faire quelque chose.  «  Je … Euh ça va ? » je parvenais enfin à balbutier quelques mots peu originaux, mais c’était toujours ça de fait. Il s’agissait-là d’une conversation normale de deux ex- compagnons qui se revoient pour la première fois depuis une dizaine d’années non ? Bon sang déjà dix ans. Nous étions si jeunes et si insouciants lorsque nous nous étions rencontrés Charlie et moi,  nous étions fous assoiffés tous les deux d’aventures, prêts à affronter l’inconnu, prêts à tout lâcher sans se retourner. J’avais quitté ma maison familiale à Sacramento suite à une dispute avec mon père à ce moment-là. J’avais plié bagages et avais tout abandonné au profit du voyage et de la découverte. Ces voyages étaient tombés à pic au moment où j’en avais eu le plus besoin. Non seulement pour mon ouverture d’esprit, mais aussi car j’avais eu besoin, je pense, à ce moment précis, de prendre du recul sur ma vie, ma vie sentimentale, familiale mais aussi professionnelle. J’avais besoin de savoir qui était Wyatt Bennett, et je l’avais finalement trouvé, et j’avais trouvé la belle brune à la fois. J’avais eu beaucoup de chance. Que fait-elle maintenant ? Vit-elle à Los Angeles ? Ou est-ce un arrêt parmis ses nombreux voyages qu’elle a, peut-être continué sans moi ? Ou encore … Est-elle mariée ? Fiancée ? Veuve ?  Bon nombres de questions qui commençaient lentement à tourbillonner dans ma tête. La revoir attisait mon attention et ma curiosité d’une manière incroyable. La chose la plus étrange dans cette situation délicate, c’était que je ne savais pas si je devais me réjouir de la revoir, ou si je devais simplement, m’écraser. Enfin, si on se souvient bien, je l’avais quand même abandonnée, m’en voulait-elle encore ? Quitter Charlie était et reste la décision la plus compliquée que j’ai eu à prendre dans ma vie. Quitter quelqu’un demande énormément de courage. Malgré ce que l’on peut dire, il faut être courageux pour rester dans une relation malgré le doute, mais il faut l’être encore plus pour savoir dire stop. J’avais longtemps regretté ce choix, et j’avais de nombreuses fois, essayer de la recontacter par la suite, regrettant d’avoir choisis de partir. Mais rien ne s’était passé, et puis les regrets se sont tassés, je suis revenue à la réalité, je n’avais pas eu le choix. Nous sommes ce que nous choisissons. Alors j’ai opté pour une vie plus tranquille, plus douce, plus formelle. J’aime ma vie, et j’aime Olivia par dessus-tout. Seulement, cette vie manque de piquant ; Cette vie est terne et sans doute trop commune. Revoir Charlie n’allait pas arranger les choses, car le simple fait de la regarder me rappelait malgré-moi, que ça n’a pas toujours été comme ça ; La revoir me rappelait qu’un jour, ça avait été différent, et que ça me plaisait. Quelle étrange sensation de, finalement, ne jamais savoir où l’on va et ce qu’on le souhaite vraiment.  Appelez-moi éternel insatisfait puisqu’au fond peut-être est-ce, ce que je suis réellement. J’avais beaucoup de mal à décrocher mes yeux de son visage, j’avais l’impression qu’elle n’était pas réelle. Elle avait un visage si doux, un visage d’ange. Mais aussi et surtout, je n’arrivais toujours pas à croire qu’elle était devant moi. J’inspirai un grand coup. « Je suis content de te revoir Charlie. » je répétais son nom, pour me persuader que c’était bien elle, encore une fois.




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