Ma vie qui sort d'un épisode de Miami Vice.
J’aurais pu dire que je suis né comme tout enfant de mon âge, mais je me souviens encore du bitume se frottant à mon visage quand je suis né d’où une légère cicatrice sur ma joue gauche qui me rappellera toujours d’où je suis parti. Ma mère était belle, une beauté qui sent la mort à plein nez, elle avait de beaux cheveux blonds qui lui coulaient le long du visage fin et creux à cause de la drogue, les cernes et un sourire de plomb. Elle était une mère maladroite et aimante, elle est tombé sur les mauvaises personnes… Je me souviens vraiment des deux dernières années en sa compagnie. J’avais six ans, je suis rentré à l’école et j’ai tenté de survivre. Tout allait mal, je n’étais pas le gamin qui jouait les gros durs, je voulais juste ne pas chercher les ennuis. Mais j’étais petit bien plus petit que ceux de ma classe et je finissais par ramasser mes dents à la sortie des cours et je disais souvent à ma mère que j’avais finalement le même sourire qu’elle.

Un jour de pluie, je me souviens il y avait cette chanson de Kate Bush qui passait à la télé un vieux tube des années 80 qui résonnait dans l’appartement. Je suis revenu de ma tournée des poubelles habituelles quand j’entends ma mère utilisée ce drôle d’engin que son copain d’amour sous la couette appelle une pipe à eau. Elle hurle encore face à ce monde qui l'a rejeté, elle a hurlé si fort qu’elle a toussé… Ma mère était malade tellement malade quelle en est tombé du canapé pour finalement jamais se relever. J’avais 8 ans, je n’étais pas stupide. On me prenait encore pour un enfant alors que je vivais de mes propres moyens, ma mère étant beaucoup trop défoncé pour s’occuper d’un enfant. J’ai fui l’appartement, le jeune homme avec qui elle pratiquait la bête à dodo était tellement stupide qu’en voulant fuir il fit tomber une bougie sur le sol et cela incendia l’appartement. Je me suis retrouvé à la rue et je ne voulais pas finir en foyer. J’ai entendu des histoires là-dessus et cela sont encore pire que les histoires de Krampus. J’ai vécu dans une ruelle sombre, avec un vieux clochard qui était gentil à me donner un peu de pain quand il arrivait à piquer cela à une boulangerie. J’allais encore à l’école, les instits commençaient à se poser des questions et à me regarder bizarrement « Damian ? Elle est où ta maman ? » et je finissais généralement par leur répondre : « ma maman est une grande amoureuse, elle est parti par-ci par-là, mais elle reviendra une fois qu’elle aura une petite sœur pour moi. » Dire cela à huit ans ce n'est vraiment pas malin. J’étais moyennement bon à l’école. Je suivais, mais je m’en foutais, je préférais aller jouer avec le peu des copains que j’avais. Jusqu’au jour les services de l’enfance sont venu pour moi, la morte de ma mère a été annoncé et il voulait me placer en foyer. C’est en sortant des bureaux pour fuir que j’ai bousculé Mr Carstairs, un homme bien habiller. Riche semblait-il et une femme, belle aux yeux de maman oiselle sans oisillons pour la gater de baisers tendres. « Petit tu pourrais t’excuser !
-Pardon m’sieur, je dois y aller » j’ai tenté de fuir alors que l’assistante sociale me course, me voilà tout droit dans un Tom & Jerry. Mr Carstairs m’attrape par le col et me soulève comme un paquet de sucre « bah alors gamin ! Où cours tu comme ça ?
-Vers la liberté m’sieur ! La dame veut m’emmener dans une prison pour enfants parce que ma maman était renifleuse ! Et que renifler dans un vase c’est mal et que même elle est partie !
-Je ne comprends absolument rien à ton baratin…
-Mr Carstairs ? Madame, je ne suis désolé que le petit Damian vous est importuné. Nous avons identifié le cadavre de sa mère dans un incendie qui a eu lieu la semaine dernière, du coup nous allons placer le petit dans un foyer d’accueil.
- Oh mon chéri, nous devrions nous occuper de lui… regarde comme il est sale et débraillé… disait elle de sa douce et mélodieuse enfin dans mon souvenir. »

La relève, l'hériter du moins ce qu'on pourrait croire.
Il ne m'aura pas fallu longtemps avant d'être adopté par Mr et Ms Carstairs, je dois avouer que je n'étais vraiment pas habituer. Voila que le pseudo Oliver Twist se retrouve piéger dans une prison doré, sériegraphie sur les murs, des rideaux épais et un grand escalier qui devait faire la largeur d'une voiture... Tout semblait si immense et moi tout petit et.. sale, Ms Carstairs c'est tellement bien occuper de moi. Elle ma lavé, nourris, habillé. Elle m'a appris à lire et à bien écrire. Mr Carstairs m'a appris l'éducation d'un Gentlemen, la posture, la distinction l'élégence et la courtoisie. Apprendre à répondre à quelqu'un sans pour autant paraître grossier. Même dans la Mafia on a le sens du goût et de l'élégence, ma mère l'était après tout élegante et belle.

Quelques mois plus tard, mon éducation porte ces fruits, je parle correctement, j'ai une coupe de cheveux digne de ce nom et plus cette coupe sorti d'un vieil épisode de Tony Lafronde. J'étais bien meilleur à l'école et je ne cherchais pas les problèmes, c'est quand le chauffeur me ramène à la maison où j'entends un bruit qui me semble inconnu dans cette maison. Une autre enfant était là. Les cheveux blonds vénitien, le regard de braise. Elle ressemblait à un phénix pret à s'enflammer et à s'envoler de ses magnifiques ailes ardentes. On me présente la jeune fille, Ozalee. Nouveau nom pour nouvelle vie, ma mère n'ose me dire la vérité simplement ceci " Damian... Elle est ta petite soeur... Ton rôle est de la protéger et de l'aimer comme un frère... " L'aimer? la Protéger? Je ne connaissais pas tellement ces mots... On ne m'avait jamais aimé et me protéger encore moins c'est tout nouveau comme cette nouvelle vie. Mais c'est une fille et on sait à quel point les filles sont chiantes et bornées. Faut dire ce qui est, je ne l'aime pas, mais j'obéirai.

Elle et moi, une grand histoire de je ne sais quoi.
On grandit trop vite, faut bien dire ce qui est hein. J'ai poussé tel un pied de maïs. Mon cheveu châtain s'assombrit et mon regard prend une autre tournure. Je ressemble de plus en plus à mon père adoptif, dans la démarche et la façon de penser. Les affaires de La Famille sont encore loin de nous, mais plus on grandit, plus le doute s'installe. Ozalee semble mieu s'intégrer... Ma fausse soeur à qui je ne dois rien dire, elle semble oublié son passé et elle me voit comme son frère, comme si tout ça pour elle s'était normal. Je m'y attache voir un peu trop, J'ai 15 ans et les hormones en feu. Les filles m'intéressent de plus en plus je m'enflamme vite pour un coeur libre. Les femmes sont si énigmatiques que cela m'attire. Mais une particulièrement, elle vit avec moi et elle commence à devenir une vraie femme. Ça devient de plus en plus perturbant de vivre avec elle. Mon attachement pour elle devient différent... Cette sensation de pouvoir sur elle d'être son héros, son grand frère... J'aimais cela, mon regard à changer et mes parents l'ont vite remarqué. " Damian tu ne peux plus avoir ce genre de réaction avec Ozalee, c'est ta soeur !
- Non ! Ce secret va continuer encore longtemps?
- C'est pour le bien de la Famille Damian comprend le !
- Je... Mais... Bien... mère."
Ce secret, Ozalee ne sait rien de son ancienne vie. D'où elle vient et ce qu'elle est. Née dans la rue comme moi, J'ai respecté le bon respect de mes parents en gardant le secret... Mais ce secret me pèse de plus en plus. Les années passent et je rentre à UCLA. Je fais des études de management en Majeur et au fil du temps je choisis le Droit en mineur. Je veux en apprendre plus sur la criminalité et le droit du travail. Connaît ton ennemie mieu que toi-même, voilà ce que disait mon père. J'ai rejoint la confrérie des phi upsilon, même si j'ai beaucoup aimé trainer avec les Delta Thêta.

La passation de pouvoir comment devenir le N°2 .
Quelques mois avant que Ozalee décide de gérer le clup de strip tease de notre père, Georges Carstairs commence à aller souvent à New York pour les affaires, étant maintenant graduate mon père veut me voir en haut de La Famille pour pouvoir dignement s'en occuper. Durant deux ans, je fus former pour le poste, manipulation, gestion des affaires, connaissances techniques et quelques notions de torture et de direction. J'ai commencé à voler de mes propres ailes. Quand Ozalee décide d'utiliser une couverture, je fais en sorte de l'aider. Le jour où elle s'est rebellé j'ai vu en elle la femme qui me plaît et la femme qu'elle est devenu. N'ayant pas peur de ses propres mots. Maintenant tu mènes une double vie, l'étudiant modèle de l'UCLA qui finit sa licence en management, futur PDG de l'entreprise familiale et l'un des Barons de la Mafia qui règne sur Los Angeles.