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 And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel

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Sujet: And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel   And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel EmptyDim 11 Sep 2016 - 13:31

And it left her wanting more

Jonas L. de Martel & Calypso E. Rockefeller

Il était vingt-et-une heures lorsque Calypso quitta Trader's Joe, les bras chargés de paquets. Elle avait pris l'habitude de faire ses courses dans ce supermarché car elle y trouvait toujours tout ce dont elle avait besoin, et puis ce n'était pas très loin de chez elle. Ce soir-là Calypso avait prévu de finir cette bouteille de vin que sa sœur lui avait fait envoyer ; et elle regarderait peut-être un de ces films en noir et blanc qu'elle chérissait tant. Mais c'était sans compter la silhouette masculine qu'elle venait de voir traverser la rue. Elle plissa les yeux, indécise. Oui, c'était bien lui. Cette carrure, cette mâchoire carrée et ce regard sombre. Quel enfoiré pensa-t-elle.
Elle sortit son paquet de cigarettes pour se donner une contenance et en glissa une entre ses lèvres. Puis, prise d'une fougue soudaine, alors qu'il passait près d'elle, elle lui lança :

Tu aurais au moins pu m'appeler.


Elle croisa son regard, et dans ses yeux bleus germait l'orage qui faisait rage en elle. Elle se souvenait de cette nuit qu'ils avaient passé ensemble. Il était là, cet agent du FBI, dans son costume bien taillé.

Le lendemain de l'incendie, des agents avaient écumé le campus de la UCLA à la recherche du moindre indice pouvant exclure la possibilité d'un acte criminel. Un accident, voilà ce que ce serait. Elle l'avait vu, de loin, un sourire au coin des lèvres. Elle, la gamine chamboulée et tremblante qu'elle était. Et lui, depuis longtemps un homme avec ce charme dévastateur qui planait autour de lui. Il lui avait posé des questions pour la forme puis ils s'étaient mis d'accord, d'un simple regard, sur la nuit qu'ils allaient passer. Ils avaient été boire un verre, il l'avait caressée du regard et elle s'était sentie protégée, choyée, désirée. Ils avaient fait l'amour dans le grand lit de son appartement. Elle avait aimé ça. Mais au petit matin, le bel inconnu  s'était envolé, sans même laisser ne serait-ce qu'une trace de son passage. Elle avait pleuré, par frustration ; et elle l'avait maudit des jours durant. Il avait profité de sa faiblesse et de sa naïveté pour lui voler son corps le temps d'une soirée.

Et maintenant qu'il lui faisait face elle ne trouvait plus les mots qu'elle avait joué encore et encore dans sa tête, elle ne voyait plus les phrases cinglantes qu'elle s'était imaginée prononcer. Elle le fixa, tremblante de rage :

Tu n'avais pas le droit de me faire ça.


Elle porta son briquet à ses lèvres et dans une étincelle, laissa glisser un filet de fumée le long de sa bouche. Elle hésita et murmura dans un souffle :

Tu ne sais pas à qui tu as affaire.



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Sujet: Re: And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel   And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel EmptyMar 13 Sep 2016 - 1:47


❝ And it left her wanting more . ❞
- Calypso & Jonas -
Westwood, près de  Trader Joe's
 Le VUS du FBI, c’est-à-dire ce 4x4 impressionnant et noir qui servait d’outil de travail à Jonas, était parqué devant Trader's Joe, attendant son propriétaire. Jonas ne s’était pas donné la peine d’entrer dans le supermarché. Contre la promesse d’une somme rondelette qui lui fit des yeux ronds, un employé avait accepté une liste griffonnée à l’ancienne sur un bout de papier et des courses à faire. L’agent de FBI n’avait plus qu’à attendre. C’était plus divertissant qu’on pouvait le croire parfois, des passants réclamaient un selfie dans un excès d’euphorie ou capturaient la voiture avec leur téléphone.

Jonas repassa au milieu de la route pour revenir vers la voiture, il avait briefé l’employé et ce dernier allait faire ses emplettes. Sur le trottoir une silhouette étrangement familière apparu devant lui, brune de cheveux. Il détourna les yeux pour éviter d’embarrasser cette inconnue qu’il était sûr d’avoir vu quelque part. « Tu aurais au moins pu m'appeler. » Ces mots firent s’écarquiller brièvement les yeux de Jonas et un frisson lui parcouru l’échine. Les quelques secondes qu’il mit à se souvenir de la brune lui firent l’effet d’un amnésique qui faisait face à quelqu’un qui savait tout sur lui.
« [color:5865= #6495ED]Mademoiselle Rockefeller, risqua Jonas pour tenter de maintenir une certaine distance » Elle était irrésistible Calypso, et ce soir-là il s’était laissé aller. Ils avaient été proche, il était allé chez elle, happé comme un aimant. Elle devait se sentir faible au matin quand il prit la fuite par couardise, mais aussi parce qu’il avait d’autres chats à fouetter. Mais c’est lui qui avait été faible, parce qu’il y avait cru aussi lorsque leurs lèvres s’unirent, humides et chaudes, parce que le vide des vrais sentiments pesait depuis son divorce. Les escorts de luxe d’Oswald allaient à rebours de ses désirs, il cherchait de l’authentique. Il s’était perdu dans le lit cosy de Calypso. Mais au matin c’est la réalité qui le rattrapait, ce boulot chronophage, cette liberté solitaire mais jouissive, tout allait se compliquer s'il restait avec elle. Alors il s’en alla promptement avant que le visage splendide de l’étudiante ne lui sourît à nouveau. Elle avait fait ça dans un moment de faiblesse, elle apprendrait à maîtriser sa sensibilité après coup.

Le problème c’est qu’elle était là devant lui. « Fait chier » est la première pensée qui vint à Jonas pour qualifier la situation. La Rockefeller enfonça le clou « Tu n'avais pas le droit de me faire ça. ».
« Ecoute, c’était une très mauvaise idée. Ça n’aurait pas été bon pour toi, ni pour moi. J’aurais pu me faire rétrograder voire renvoyer du FBI. Si des gens l’avaient su ça aurait causé des problèmes dans ta vie, dans la mienne aussi. » Il ne pouvait pas partir de là et écourter cette conversation, il attendait l’employé de Trader's Joe.

« Tu ne sais pas à qui tu as affaire. »

Le couperet était tombé, froid et franchement brutale. C’était un autre de visage de Calypso qui se révélait, plus inquiétant celui-là. Elle avait décidé de jouer sur un autre terrain et Jonas n’était pas sûr de faire le poids. « Tu me menaces, Calypso ? » Oui, elle, issue d’une famille intouchable et toi là comme un péquenaud à rentrer dans son jeu, par orgueil. « Tu ne me connais pas jeune fille, tu devrais en rester là. Continue tes études, vis ta vie mais ne cherche pas un conflit avec gens de pouvoir. » Il fallait se représenter un conflit impliquant les Rockefeller, le FBI, et la mafia pour comprendre Jonas. Mais ses pensées s’emportaient un peu. L’influence de la riche de famille Calypso ferait probablement se coucher les gaillards en col blanc, criminels ou non, que Jonas pourrait solliciter.

« Qu’est-ce que tu vas faire ? parla-t-il abruptement. » C’était désolant d’en arriver là avec elle, mais il n’avait pas trente-six mille choix. Il ne pouvait pas l’implorer de le laisser tranquille ou lui proposer de batifoler comme l’autre soir. Il serait risible dans les deux cas.
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Sujet: Re: And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel   And it left her wanting more - ft. Jonas L. de Martel EmptyMar 13 Sep 2016 - 11:34

And it left her wanting more

Jonas L. de Martel & Calypso E. Rockefeller

Elle avait visé juste. Quelque chose était passé dans le regard de Jonas, une lueur affolée, imperceptible. Calypso esquissa un sourire. Elle avait beau détester son nom, elle prenait toujours autant de plaisir à observer l'effet qu'il avait sur les gens. De l'admiration, une crainte voilée, un sentiment d'impuissance. Elle se redressa et tira une autre bouffée de sa cigarette. Elle prenait son temps, elle voulait jouer. Dans sa vie, Calypso avait peu d'occasions de contrôler ce qui lui arrivait, mais quand elle sentait qu'elle avait le dessus, la partie la plus sombre d'elle même remontait à la surface. Sa réserve s'était envolée lorsqu'elle avait compris qu'elle avait un tour d'avance.

Des gens de pouvoir? Il y a bien longtemps que les forces de l'ordre n'ont plus aucun pouvoir. Tu devrais le savoir, plus qu'aucun autre.


Elle baissa les yeux, ménageant son effet :

Le pouvoir de l'argent et l'argent du pouvoir ont toujours été inséparables. L'Amérique est le royaume du capitalisme, tout y est régi par ces hommes en costume, qui parient leur vie sur une courbe ou sur un pourcentage. La justice, la paix, l'équité? Tout ça n'est rien comparé à l'incroyable importance accordée à l'argent par les grands de ce monde.


Elle croisa son regard. Il est vrai qu'elle s'était sentie flancher lorsqu'il avait remis en cause ses menaces. Il ne la prenait pas au sérieux. Ce qu'elle craignait le plus c'était qu'il comprenne à quel point il l'avait blessée, à quel point elle avait besoin de se sentir aimée. Elle pris une profonde inspiration et poursuivi :

Il me suffit d'un simple coup de fil pour que tu tombes. D'après toi, qui croiras-t'on? La jeune fille de bonne famille, vulnérable suite à l'incendie de son université? Ou cet agent du FBI, ce Don Juan, cet adulte sûr de lui et régi par ses appétits?


Elle écrasa sa cigarette contre le talon de son escarpin et se hissa à la hauteur de l'homme qui lui faisait face :

Un abus de pouvoir, voilà ce que c'était.


Elle sourit, fière d'elle, de ses mots, du pouvoir qu'elle pensait avoir sur lui. Elle avait l'air enflammée Calypso, pleine d'une fougue qu'on ne lui avait jamais connue. Mais la vérité, c'est qu'elle avait honte. Honte de ses désirs, honte d'elle-même, honte de sa faiblesse. Elle planta ses yeux dans les siens et tenta de maîtriser les tremblements qui l'agitaient. Elle était si mince face à lui, si minuscule, il aurait pu l'écraser d'un simple regard.

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