L.A.P.D. ferme ses portes
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| MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. | |
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and all the devils are here
| Sujet: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:14
| Marguerite Chevalier 33 ans • Franco-Américaine • Pansexuelle • Célibataire Études de Journalisme • Journaliste et Photographe • Moyenne • Feat. Caitriona Balfe QUI ES-TU?Portant un nom à son image, doux et fort à la fois, reflétant fièrement ses racines Franaçaises, Marguerite Chevalier est installée à Los Angeles depuis l’âge de 14 ans. Désormais âgée de 33 ans, les années et la pratique de l’anglais n’ont jamais réussi à lui faire perdre son léger accent lorsqu’elle manie sa seconde langue courante. Après des études de journalisme, c’est tout naturellement que Marguerite est devenue journaliste, agrémentant son métier de son amour pour la photographie. Passionnée, elle n’a pas hésité à suivre sa mère en mission humanitaire pour élargir son éventail professionnel. Si elle est douce et avenante, Marguerite possède de nombreuses épines, se montrant au premier abord froide, voir autoritaire et hautaine. Elle laisse rarement les gens s’approcher d’elle, et favorisera la solitude et un cercle d’amis très restreint, à une vie sociale mouvementée. De ce fait, elle est célibataire de longue date, mais s’épanouie sans honte dans sa pansexualité et son libertinage. PORTRAIT CHINOIS • Première chose à laquelle tu penses au réveil: Douche & Café. • Première chose que tu fais en rentrant le soir: Café & Douche. • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Shooting Star - Owl City. • L'activité qui te remonte toujours le moral: La photographie. • Si ta vie était un film, ce serait: Pride & Prejudices.
• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: Ma mère. • Ton plus grand complexe: Être une grande perche plate. • Ta plus grande fierté: Mon parcours professionnel. • Ton mot préféré: Coquille. • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: Le ton qui monte.
• Définis-toi avec une expression: Fleur empoisonnée. • Ta personnalité en un mot: Secret. • Ta personnalité (au lit) en un mot: Fougue. • Plutôt sexe ou abstinence ? Libertine. • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? Rien. Qui suis-je pour décider d'une telle chose ?
CASIER JUDICIAIREMarguerite est quelqu'un de relativement droit et juste. Si comme beaucoup à l'adolescence elle a eu sa période rebelle en fumant quelques pétards et buvant avant l'âge légal, ce n'est pas quelque chose pour lesquelles elle s'est fait attraper par les forces de l'ordre. Aujourd'hui encore, il lui arrive de fumer quelques joints, mais uniquement en période de stress au travail quand il ne lui reste que peu de temps pour boucler un article important, ou qu'elle est victime du syndrome de la page blanche. PRÉNOM: Romane. PSEUDO: Rhumanesque. ÂGE & ANNIVERSAIRE: 23 ans | 17/06. PAYS: Hon hon baguette. GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): Press & Media. NIVEAU DE RP: De 500 à 2500 mots, tout dépend. PRÉSENCE: Régulière. PERSONNAGE: Inventé. AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Bien sûr. OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? J'ai suivi le roux tout mignon. QU'EN PENSES-TU? J'aime beaucoup, les graphismes, les codes, c'est super joli *^*. ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? Nope. AUTRES COMPTES: Non plus. SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? (Obligatoire s'il ne s'agit pas d'un double compte) Oui [ X] Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? Le nombre de membres *fear* Je m'inscris rarement sur des forums avec plus de 50 membres à la base, mais vous voyez je fais un effort. UN DERNIER MOT? *whispers* Bonjour. - Code:
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<span class="bottinpris">◼ CAITRIONA BALFE</span> • Marguerite Chevalier AVATARS © sweety-crea ; ICON © anonymous
Dernière édition par Marguerite Chevalier le Mer 31 Aoû 2016 - 21:20, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:14
| Mon histoire commence ici ... « Quand j'ai vu Marguerite, ça m'a fait comme un bras d'honneur, l'insoumission qui dit " je n'ai ni Dieu ni Maître ni qui que ce soit ", comme un doigt levé bien haut à tous les Dieux, tous les suppôts, c'est l'solidaire des travailleurs puis c'est la liberté du cœur. » 1983 - 1997 •• France
La vie commence doucement. Délicate, la petite Marguerite s’épanouie, éclos, pour le plus grand bonheur de ses parents. Ils vivent dans un petit village du sud de la France. Le vent transporte l’odeur de la mère, celle des oliviers, et au loin, le chant des cigales. Maman Chevalier travaille dans l’humanitaire, et c’est son époux qui a cessé son activité professionnelle pour prendre le rôle de père au foyer. Chose peu conventionnelle à l’époque, mais les Chevalier ont toujours été marginaux. En décalage. Pendant près de quatorze ans, la vie suit son cours, avec des hauts, des bas, comme n’importe quelle vie. Relativement, Marguerite a toujours été heureuse, ne manquant de rien, et surtout pas de l’amour de ses parents. Très proche de sa mère, elles peuvent passer des heures ensemble, et c’est cette dernière qui transmis l’amour de la photo à son enfant, lui offrant son premier appareil avant même qu’elle ne sache lire. Marguerite devient quand même une enfant, une adolescente, assez solitaire. Mal à l’aise dans la foule, oppressée quand il y a trop d’inconnus : elle préfère rester dans le cercle familial et n’a guère d’amis. Des connaissances, mais rien de plus. Au début, cela inquiète ses parents, craignant qu’un isolement social n’affecte l’humeur de leur enfant, mais il n’en fut jamais rien. Solitaire, la petite fleur s’épanouie tranquillement.
1997 - 2012 •• Etats-Unis
Los Angeles. Le changement est radical. Brutal. La famille Chevalier s’y installe à l’aube de l’adolescence de Marguerite. Elle qui était excitée par cette perspective, déchante bien vite face à la réalité de la situation. Entre son fort accent français, son anglais correct mais scolaire, et sa tendance à s’isoler, l’école est difficile. Sans compter son allure, au look bohème, parfois ringard, grande perche plate dans des salopettes ou chemises trop grandes. Touffe de boucles d’ébène, peau de porcelaine et regard aussi clair qu’une eau froide qu’elle cache sans arrêt derrière son appareil photo, Marguerite reste seule. Cela ne la dérangerait pas, s’il n’y avait pas de murmures, d’insultes sur son casier, de regards moqueurs. Elle trouve refuge en offrant ses services de photographe au club de journalisme du lycée.
Et puis la lumière. Etincelante. Aveuglante. Tellement, qu’au début, Marguerite la repousse. Le repousse. Atticus MacClean. Il vient pour ses talents derrière l’objectif, l’invite à rejoindre son groupe. Tout comme elle, ce dernier est populaire dans le mauvais sens du terme. Les losers du lycée en quelques sortes. Elle devrait accepter volontiers, mais Atticus, il l’éblouit. Elle ne s’y attendait pas. Elle prend peur. Elle refuse. Prend la fuite. Il lui faut une longue discussion avec sa mère pour prendre son courage à deux mains et finalement revenir vers le groupe. Les autres membres sont réticents, à cause de son premier refus. Pas Atticus. Il lui offre une chance. La seule chose dont elle a besoin, Marguerite. Elle se dévoile, enlève son masque hautain et distant pour leur sourire. Rire avec eux. Se lier d’amitié. La brune ne regrette pas d’avoir attendu quinze ans pour avoir des amis : expérimenter ces relations sociales pour la première fois avec ces gens-là est la plus belle chose qui pouvait lui arriver. Elle s’épanouie de plus belle. Va même jusqu’à avoir un petit copain. Il ne fait pas partie du groupe et au bout d’une année, c’est pour cette raison qu’il rompt avec Marguerite : elle s’implique trop avec ses amis, pas assez avec lui. Mais il y a des choses qui sont prioritaires à ses yeux, et sa loyauté ne lui permet pas de faire passer un garçon quelconque avant ses amis.
Après le lycée, Marguerite se lance dans des études de journalisme. Sa passion pour la photo, sa fougue pour le travail, son implication ardente, tout cela lui permet d’être l’une des meilleures et plus prometteuse de sa promotion. C’est avec fierté qu’elle décroche un stage au Los Angeles Times, et avec encore plus d’honneur qu’elle accepte l’offre d’emploi qui suit quelques années plus tard.
2012 - 2014 •• République Démocratique du Congo
La poussière âcre, le bruit répétitif des armes automatiques. Les hurlements déchirants, le sol qui tremble tant sous le poids des corps qui tombent, que sous les pas précipités des villageois qui tentent de fuir. Et le soleil, accablant. Mortel. Marguerite se fane. Elle s’accroche à son appareil photo comme à la vie. Pour certains, cela pourrait passer pour de l’opportunisme, l’envie d’avoir l’exclu, le scoop. Mais ceux qui connaissent la jeune femme, et ils sont rares, savent bien que ce n’est rien de tout cela. Marguerite refuse simplement de voir l’horreur de ses propres yeux. Comme si tout observer, capturer, à travers l’objectif, atténuait les dégâts. La brune prend du recul alors qu’à côté d’elle, l’enfant qui est venu se réfugier contre sa jambe s’écroule sous les plombs. Marguerite chute aussi, touchée à la jambe. A ce moment-là, le petit bâtiment branlant qui servait de salle commune, d’école, et d’infirmerie de fortune, s’écroule également. Une vague de poussière, comme un raz-de-marée désertique, inonde les alentours. Même si Edlen a quitté la vie depuis quelques instants, Marguerite couche son corps sur celui de l’enfant. Combien de temps reste-t-elle ainsi ? Des secondes ? Des minutes qui semblent des heures.
Puis le silence. Assourdissant. Lourd. Un silence que chacun redoute autant qu’on l’espérait quelques instants plus tôt. Bientôt brisé par des plaintes. Les blessés. Physique. Psychologique. Les femmes qui pleurent leurs enfants, leurs époux, leurs sœurs. Les hommes qui pleurent leurs frères, leurs fils, leurs épouses. Tant bien que mal, Marguerite se redresse. La lunette de son appareil est brisée, mais ses mains s’y accrochent toujours avec la force du désespoir. Elle abandonne le corps de l’enfant. Arpente les ruines, ce qui ressemblait autrefois à un village et qui n’est désormais plus que cendres et mort. Trébuche sur des pierres humaines, dans des flaques pourpres que la terre desséchée absorbe rapidement. Elle traîne sa jambe droite, ignorant le feu lancinant qui la parcourt.
Finalement, ses yeux bleus teintés d’horreur la trouvent. Sa mère. Elles sont venues toutes les deux il y a près d’un an, en mission humanitaire. Marguerite y a vu une opportunité pour son porto-folio. Et quand les rebelles se sont levés contre le gouvernement en place, les femmes Chevalier n’ont pas voulu quitter la région. Après tout, elles venaient ici pour aider. Pas pour fuir au bout de quelques mois. Son appareil photo s’écrase au sol alors que la Française se dirige vers sa mère. S’y laisse tomber plus qu’elle ne s’agenouille. Dans un geste inutile, réflexe, Marguerite presse ses mains sur la plaie qui barre la gorge de sa mère. Avec elle, ils y sont allés comme avec une étrangère qui ne mérite pas l’impact propre des balles. L’ont égorgée comme un vulgaire cochon. C’est la colère autant que le chagrin qui bloque la respiration de Marguerite, inonde ses joues sales d’une eau iodée et incontrôlable. Le monde qui s’écroule.
2014 - 2016 •• France
Deux ans. De deuil. De rééducation. Physique, pour un genou explosé par les balles. Psychologique, pour apprendre à vivre sans une mère dont on a été proche toute une vie. A la fin de la Rébellion du M23, Marguerite est rentrée en France en compagnie de son père, afin d’enterrer le corps de sa mère avec le reste de la famille. Revenir à Los Angeles était alors au-dessus des forces du père et de sa fille. Pendant deux ans, Marguerite boîte à travers le pays francophone en compagnie de son père. Ayant pris sa retraite, il investit dans une caravane et sillonne les routes avec son enfant. Un retour aux sources nécessaire pour retrouver un semblant de paix intérieure. Une fois encore, la fille Chevalier se plonge dans la photographie, des lieux. Des gens. Des animaux. Tout ce qui lui tombe sous le regard. Comme pour effacer les souvenirs sanglants. Les sanglots. A la fin de ses deux années, Marguerite exprime son envie et son besoin de retourner aux Etats-Unis. Son père accepte, bien entendu, sa fille est libre de faire ce qu’elle veut de sa vie, mais insiste bien sur le fait qu’il veut rester en France de son côté. C’est avec émotion que les Chevalier se disent au revoir sur le tarmac de l’aéroport, avec la promesse de toujours passer les fêtes de fin d’années ensemble.
2016 •• Etats-Unis
« Chevalier, tu fais des heures sup ? »
Marguerite lève les yeux de son double écran pour regarder la collègue qui passe à côté de son box, un sourire aux lèvres. La moitié des lumières sont déjà éteintes, tout le monde est partit.
« Je veux juste finir mon article et cette retouche, comme ça je serais tranquille demain. » « Bon courage. Tu viens toujours ce week-end ? » « Mmh… Je ne sais pas encore, je t’envoie un message dans le courant pour te prévenir. »
Sur ce court échange, la blonde fait un signe de la main à Marguerite en quittant les lieux, cette dernière reportant son attention sur les écrans de son ordinateur. Revenue à Los Angeles depuis le mois de juin, elle n’a eu aucun mal à reprendre son précédent poste au LA Times, qu’elle avait quitté pour sa mission humanitaire au Congo quatre ans plus tôt. La brune possède désormais un petit loft non loin, sur Downtown, lui permettant d’éviter le trafic et les transports en communs pour se rendre au travail. Une nouvelle et douce routine s’installe tranquillement pour Marguerite de retour à la Cité des Anges.
AVATAR © créateur ; ICONS © créateur & créateur
Dernière édition par Marguerite Chevalier le Jeu 1 Sep 2016 - 19:38, édité 10 fois |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:16
| Caitriona est tellement jolie, hâte de voir ce que tu vas en faire Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:20
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:22
| Bienvenue parmi nous jolie demoiselle. L'équipe de L.A.P.D. est là si tu as besoin de quoi que ce soit. |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:25
| Bienvenu sur le forum |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:29
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 19:40
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 20:11
| Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fichette ! hâte de découvrir ton perso ! |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. Mer 31 Aoû 2016 - 20:30
| Bienvenue parmi nous Good luck pour ta fiche |
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| Sujet: Re: MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires.
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| | | | MARGUERITE ▶ Nuits rouges, nuits blanches, nuits noires. | |
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They call it the city of angels but all the devils are here
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