Sujet: fear nothing + Michael Mar 30 Aoû 2016 - 10:27
FEAR NOTHING
« J’ai une surprise pour toi ! » Quelques mots rédigés en vitesse par SMS et envoyés à la hâte deux heures en arrière. Pas le moindre smiley, pas un petit clin d’œil pour mettre sur la voie, pas une petite once d’intonation pour me mettre sur la voie. Rien du coup, il ne me reste plus qu’une arme, celle qui met les nerfs d’une femme à rude épreuve à chaque fois qu’un garçon qui lui plait écrit un SMS : l’interprétation. Comment suis-je censée interpréter de tels propos ? Venant de Michael je peux m’attendre au meilleur, il me l’a déjà prouvé à plusieurs reprises, comme au pire. Une nouvelle rupture ? Difficile d’employer une telle expression alors que nous ne formons même pas un couple, que sommes-nous ? La question mériterait une analyse complémentaire d’une dizaine d’heures, un sujet de bac de philo ou une bêtise de ce genre. Croyez-moi qu’il y aurait de quoi faire. Ces trois derniers mois ont été éprouvants, les rebondissements ont été nombreux pour une seule et même conclusion : peu importe le chemin qu’il emprunte, peu importe la volonté qu’il place dans chacune de ses décisions, peu importe ses prières… Michael revient toujours. Pourquoi ? Appel de la chair ? Feu ardent qui embrase chacune de ses terminaisons nerveuses au point de lui faire griller le ciboulot et perdre pied ? Je ne sors pas d’une fac de psychologie, je suis plus que mauvaise à ce petit jeu qui consiste à analyser les faits et gestes d’une personne pour en brosser un profil précis et véridique. Je suis tout juste bonne à me rendre compte que je m’élance tête la première dans la gueule d’un loup qui ne fera pas preuve de générosité en m’épargnant. Je n’aurais pas la vie sauve, je ne ressortirais pas indemne de cette folle aventure. N’ai-je pas déjà abandonné une partie de moi en acceptant de me livrer à un tel jeu ? En choisissant de m’abaisser à de telles fourberies pour un homme qui n’a dans la peau qu’une femme qu’il connait par cœur, avec qui il expérimente la vie à deux depuis un long moment. Divorce il emploi très souvent ces mots pour réprimander ses désirs, ce besoin vital qu’il a de me rencontrer, de caresser ma peau, de redécouvrir des saveurs qui lui étaient inconnues avant de faire ma connaissance. Redécouvrir ce plaisir qui te prend à la gorge, la folie des premiers rendez-vous, l’exaltante passion qui s’installe à chaque fois un petit peu plus et instaure une imprévisibilité qui inquiète autant qu’elle n’excite. Cet estomac qui se noue, la pression… Je pourrais uniquement me nourrir de ses yeux lorsqu’ils déshabillent mon corps, de son sourire si impatient qui se dessine après qu’il se soit résigné à rendre les armes pour savourer une défaite bien plus exotique et sensationnelle que ce que la victoire lui apporterait. Il le sait, il n’oublie jamais de servir son propre intérêt, divorce ou pas. Une garce, la salope qui se tape le mari d’une pauvre femme désespérée. Suis-je vraiment cette femme ? Trahir la seule règle fixée depuis que je me suis débarrassée du père de mon fils, depuis que j’ai racheté ma liberté. Ne jamais sortir avec un homme marié. Une défaite cuisante, amère, écœurante. « Un indice ? » J’ai besoin de savoir, je ne tiendrai pas jusqu’à ce soir, je ne tiendrai pas une heure de plus. Une heure c’est long quand on se questionne de la sorte, quand on ne sait pas sur quel pied danser. Qui suis-je pour exiger une réponse, pour attendre une lumière éblouissante au milieu de cet océan d’obscurité ? Une simple vibration, régulière, unique… Unique, c’est ce que nous étions censé être, une simple étreinte, un relâchement total, un échappatoire… Nouvel échec ! « Met-toi sur ton 31 ! » Monsieur en deviendrait presque autoritaire, j’adore lorsqu’il prend les devants, lorsqu’il me fait taire pour exprimer toute sa virilité et me clouer le bec. 31, l’heure passe et la distance se réduit sur le chemin qui m’amènera à le recroiser, à sombrer à nouveau, à accepter l’évidence… Je suis éprise, incapable de ne pas y retourner. Cet animal que l’on critique pour répéter les mêmes erreurs encore et encore malgré les punitions ? Je suis l’un d’entre eux, un animal égaré, affaibli par beaucoup trop d’années de solitude, par un besoin de tendresse de plus en plus étouffant. J’ai besoin de respirer, d’oxygène. Porte moi secours ! Pas le temps de réfléchir davantage, pas le temps de peser le pour et le contre. Cette robe… Ce sera cette robe qui portera le coup fatal, lequel d’entre nous sera le plus surpris par l’autre ? Les cartes sont redistribuées, nouveau coup à l’envoyeur, la partie peut commencer !
claude gueuse
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and all the devils are here
Sujet: Re: fear nothing + Michael Mar 30 Aoû 2016 - 12:01
fear nothing.
Feat. Greta B. Kelly
La revoir, elle m'obsède, elle est dans ma tête et je ne peux pas l'en sortir. Trois mois que je suis tombé sur ce vice qu'elle représente, un soir où tout allait mal, où une femme mariée et brisée demande le divorce, engage la procédure, un homme meurtri qui comble sa peine dans un bar, un verre de whisky entre les doigts, tout va mal pour lui, il est au fond du gouffre et il tombe sur elle. Elle qui a ce regard enivrant, l'homme s'est perdu dedans après quelques secondes, le contour de ses lèvres, la forme de ses courbes magnifiquement mise en valeur par cette robe qu'elle portait ce soir-là, collée à la peau, décolleté affriolant, tout pour faire chavirer un homme et j'ai chaviré. Trois mois qu'elle possède une part de moi, partagé, c'est ce que je suis, ce désir malsain de reconquérir ma femme et ce vice profond d'être collée à Greta, de sentir son souffle contre mes lèvres, de renifler le parfum qu'elle met lorsque mes lèvres se perdent dans sa nuque, de toucher chaque parcelle de son corps. Un cercle vicieux qui revient me hanter comme il me hantait plus de trois ans par le passé mais Greta m'obsède, elle m'obsède au point de vouloir la revoir dès que je peux. Elle est au cœur de mes pensées alors que je suis encore au cabinet, assis derrière ce bureau depuis des heures, à éplucher chaque page d'un dossier compliqué, horriblement compliqué et je divague à l'instant où je ferme les yeux pour souffler, libérer mon esprit mais je vois son visage, son sourire, j'entends sa voix, je me surprend moi-même en rouvrant les yeux de frissonner, sensation perfide et insensée mais pourtant ça me fait un effet incroyable, comme si pendant une seconde je m'étais retrouvé avec elle et qu'elle faisait glisser le bout de ses ongles sur ma peau. Je lâche mon stylo, je me saisis de mon portable pour chercher son nom dans mes contacts, pourquoi j'agis de la sorte ? Je devrais arrêter de la revoir, arrêter tout mais j'en suis incapable, elle me torture l'esprit. Je lui envois un sms "J'ai une surprise pour toi !" ce soir je la vois, ce soir je ne veux pas être seul dans cette immense villa, ce soir je veux être avec elle, rester aussi mystérieux que possible parce que ça plait toujours, que ça lui plait à elle et quelques minutes plus tard mon portable vibre, sa réponse, elle ne comprend pas, elle veut un indice et je lui donne ce qu'elle veut "Mets toi sur ton 31 !" oui ce soir je l'emmène au restaurant, une idée qui m'a traversé la tête, je veux la voir plus belle que jamais, dans sa plus belle robe. Et deux heures plus tard, je quitte le cabinet, épuisé par cette journée de travail mais c’est le prix à payer pour ce monde de requin, je vais à ma voiture et les bouchons me retardent, c'est toujours comme ça aux heures de pointes mais qu'importe, j'arrive enfin chez moi, le portail électrique s'ouvre, je pénètre dans la grande cour pour me garer et dès que je suis dans l'immense villa, je me prépare, il n'était pas question de venir la chercher chez elle aussitôt le boulot terminé, non j'en ai profité pour prendre une douche et enfilé mon plus beau costard, italien, sur-mesure, je taille aussi ma barbe, du moins je fais quelques retouches et je couvre mon cou de quelques doses de parfum, ce parfum qu'elle aime. L'heure passe, mais la faire patienter en vaut la peine, juste avant de quitter la villa, j'ai appelé ce restaurant français, très chic, très coûteux mais je veux lui faire passer une soirée de rêve, elle seule arrive à me faire oublier ma femme qui pourtant ne fait que hanter ma tête. Je quitte la villa, je prends ma voiture et je me détache de Punta Verde pour rouler vers Beverly Hills, le portail qui mène à sa grande cours est ouvert, elle m'attend avec impatience j'en suis certain et je roule dans sa cour, arrêtant la voiture pour en sortir et je marche jusqu'à sa porte, appuyant sur la sonnette, mon cœur s'emballe, ouvre Greta, ouvre que tu soulages mon esprit. Et la porte s'ouvre, elle est là face à moi, mes yeux se perdent sur elle, sur la robe qu'elle porte, quelle beauté
« Bonsoir Greta. »
lui dis-je petit sourire aux lèvres, j'étais hypnotisé, restant immobile comme un pantin, un pantin qu'elle contrôlait, c'était mal, un vice, elle était mon vice.
Sujet: Re: fear nothing + Michael Mar 30 Aoû 2016 - 23:42
FEAR NOTHING
L’attente est interminable. Elle met mes nerfs à rude épreuve, fait ressortir le plus mauvais en moi. Rien de tel pour me faire perdre patience, il m’en faut déjà peu en temps normal pour me montrer impatiente. Il le sait, il aime en jouer. Michael doit être sadomasochiste, s’il n’a jamais eu le moindre geste ambigüe d’un point de vue sexuel et laissant présager un plaisir lié à la violence et à la douleur j’en viens parfois à me demander s’il ne préfère pas un tout autre type de sadomasochisme. Une variété plus fine, moins stéréotypée, plus mentale. Un jeu, deux joueurs pour une seule place, l’objectif ? Briser l’autre ? Se hisser fièrement en pole position, avoir le dernier mot ? Que voulons-nous réellement l’un de l’autre ? Cette question pourrait alimenter bien des débats, de nombreuses hypothèses pourraient également être formulées à ce sujet. Que veux-tu, Greta ? Si seulement je pouvais répondre clairement à cette interrogation. Je dispose de quelques vagues éléments de réponse, je sais par exemple ce que je ne veux surtout pas : qu’il s’en aille. Faible. Je suis d’une faiblesse absolue et sa présence de plus en plus étendue dans mes pensées ne cesse de m’en faire prendre conscience. Je n’ai pourtant pas cédé à la facilité, je lui ai résisté. Le premier soir je ne lui ai pas offert la parfaite petite issue de secours, celle qui règle momentanément tes problèmes grâce à ces meilleurs amis plus fidèles que n’importe quel être humain sur cette planète: le sexe et les hormones. Tu te mens à toi-même ! La vérité c’est que j’ai tenu bon, nous avons discuté au bar, puis nous avons été mis à la porte par le propriétaire en plein milieu de la nuit, le pauvre avait probablement envie de retrouver son chez-lui, avoir une bonne petite nuit de sommeil avant de retrouver cet endroit en fin de matinée. Je le comprends, je n’ai même pas été agacée par le ton blasé qu’il a employé lorsqu’il a décidé qu’il était temps pour nous de retrouver la sortie. Michael m’a fait découvrir les bons endroits, les allées à connaitre, il s’est comporté en parfait guide touristique pour la gentille petite Greta complètement à côté de ses pompes dans une ville dont elle ignore tout. ignorait tout. J’ai pris mes marques ces trois derniers mois, plus de place à la désorientation, je n’ai plus le temps pour cela de toute manière. La nature humaine est comparable à celle d’un animal, l’instinct reprend toujours le dessus. Prédateurs, nous sommes tous de vulgaires prédateurs incapables de résister à la tentation. Nos corps se sont découverts pour la première fois au lever du soleil. Guidé par son inconscient ou bel et bien conscient de l’effet qu’aurait un lever de soleil sur la plage ? Je me poserai toujours la question, toujours est-il que l’amour que nous avons fait tous les deux, bercés par le sable encore frais après une douce nuit de sommeil, aura lancé des hostilités qui durent depuis trop longtemps maintenant. Où allons-nous ?Nulle part ! Ding dong, une simple sonnerie et déjà mon palpitant s’emballe dans ma poitrine, impossible de réfléchir, de revenir en arrière. Tout juste le temps de m’asperger de quelques gouttes de parfum et de choisir un gloss à m’appliquer en descendant les escaliers de ma maison. Un petit passage obligé par le miroir dans le hall d’entrée et j’ouvre la porte. Il se tient là, toute sa virilité au service de sa posture charismatique, il respire la confiance en lui, de quoi me faire oublier les incertitudes qui le traversent régulièrement et qui illustrent notre toute première rencontre. Il me détaille du regard et je me sens fondre, jugée comme du bétail, le pire dans tout cela ? Tu en redemande Greta ! « Bonsoir ! » Mes lèvres s’étirent en un fin sourire brûlant, acide, il m’enterre, il célèbre ma défaite et enfonce six pieds sous terre toutes les bonnes décisions que je devrais prendre à son sujet, à notre sujet. Je m’avance et attrape le taureau par les cornes, les animaux sauvages j’ai toujours eu don de les appâter, de les approcher et de leur faire changer radicalement de comportement. Dressage. Inutile de demander la permission, je lui dérobe un baiser bien trop rapide, juste le temps pour mes lèvres de se remémorer du goût de ses lippes sucrées et abimées, elles sont sèches, plus sèches que d’habitude. « Tu m’emmènes où ? »
claude gueuse
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and all the devils are here
Sujet: Re: fear nothing + Michael Mer 31 Aoû 2016 - 9:50
fear nothing.
Feat. Greta B. Kelly
Elle n'aime pas attendre, pas du tout mais là je suis court niveau timing, finir le boulot, rentrer chez moi me préparer et reprendre la voiture pour aller chez elle, ouais deux heures c'est limite comme temps mais bon. Je suis torturé, elle le sait, combien de fois m'a t-elle demandée ce qu'elle était à mes yeux et je n'ai pas de réponse, une amante oui c'est certain mais est-ce juste ça ? La vois-je juste parce que sa paire de fesses est à mon goût ? Non je ne pense pas... enfin je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que je suis tiraillé entre ma femme que je veux reconquérir, malgré la procédure de divorce il y a toujours quelque chose de fort entre nous, mais il y a aussi Greta, la succube, le vice, la vile tentation et c'est mal, je replonge des années en arrière. Mais j'ai ce besoin de la voir, sur un coup de tête je lui ai envoyé ce message, restant aussi mystérieux que possible, juste lui dire que je lui réserve une surprise, qu'elle doit s'habiller sur son trente-et-un, pourquoi j'agis de la sorte alors que plus je la vois plus je me mens à moi-même, plus je la vois et plus la situation risque de dégénéré avec ma femme, je le sais, j'en ai conscience mais cette femme me hante l'esprit, moi le mâle dominant, moi le requin avocat, je suis faible, elle a ce pouvoir sur moi, et je suis incapable de faire quoique ce soit. Arrivé chez elle, je sonne et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre et Greta se découvre, belle, radieuse, magnifique dans cette robe de soirée, mes yeux se perdent autant que mon esprit, salutation de politesse, ce sourire qu'elle a, ce sourire qu'elle affiche et elle s'approche, elle s'approche trop près, c'est toujours comme ça avec elle, trop de proximité mais je ne fais rien, je reste immobile, je sens ses mains se poser sur les plis de mon costard, ses èvres qui touchent les miennes, quelques secondes, assez pour me remémorer le goût qu'elles ont, le goût de ce gloss qui est divin. Elle se recule, quittant mes lèvres, ses mains se détachant de mon costard et elle veut savoir ce que je lui réserve, je la regarde te je souris faiblement « Si je te le dis, le sens du terme "surprise" n'a plus intérêt d'être non ? » je lâche un petit rire avant d'ouvrir de nouveau les lèvres « T'es magnifique ce soir Greta. » gentleman, romantique, séducteur, elle me connait, elle aurait du même se douter que je lui fasse un tel compliment, peut-être même que c'était ce qu'elle voulait en portant s'être robe, en se maquillant de cette façon, je sentais son parfum, ce parfum qui enivre mon odorat. « On y va ? » lui demandais-je frôlant les doigts de sa main avec la mienne, mes yeux se perdant dans les siens, je succombais un peu plus à chaque fois que je passais du temps avec elle.
Sujet: Re: fear nothing + Michael Mer 31 Aoû 2016 - 17:43
FEAR NOTHING
Difficile de ne pas éprouver le moindre sentiment d’impatience quand tu poireautes sans trop savoir à quoi t’attendre pour la soirée qui se profile à l’horizon. Qu’entend-il par trente-et-un ? Devrais-je opter pour une robe de soirée, pour une tenue qui inspire mais reste confortable ? Des chaussures à talons ou des sandales tout aussi classes mais plus confortables ? Les questions sont nombreuses et peut-être que les réponses seraient plus précises si mon esprit arrêtait de divaguer et de lister les différents endroits dans lesquels il pourrait m’amener. Lui, il sait comment mettre mes nerfs à rude épreuve, comment faire bouillir mon sang déjà bien assez brûlant en temps normal. Il ne peut s’empêcher de me le faire remarquer d’ailleurs, mon tempérament le séduit, c’est ce qui me rend unique. Il aime surtout ton cul à la Jennifer Lopez, naturel et bien musclé, reprendrait Elise si elle était à mes côtés. Bien-sûr qu’il aime mon corps, c’est la première chose qui l’a fait craquer, il s’est retourné sur moi, n’importe quel homme est amené à le faire lorsqu’il croise une jolie femme. Peut-être aurais-je dû ne pas me retourner à mon tour, nous n’en serions pas là si je m’étais tenue éloignée, si je n’avais pas pris le taureau par les cornes en écoutant mes désirs plutôt que cette sagesse qui me suppliait de ne pas m’approcher trop près de ce fauve avide de chair fraiche et de sang. J’ai été naïve. Tu l’es toujours Greta ! Naïve, suis-je bien trop stupide d’imaginer que quelque chose de supplémentaire est possible ? Bien-sûr que oui, le pire c’est que j’en ai conscience. Comment un mec aussi accroché à sa femme pourrait-il tout plaquer pour entamer une véritable histoire d’amour avec une autre femme ? Je ne suis qu’un substitut, un leurre, une diversion à laquelle il mettra fin à la minute où son épouse changera d’avis et décidera d’annuler la procédure de divorce qui le fait tant souffrir. Change d’avis, pitié, n’attends pas davantage. Le plus tôt sera le mieux, comment lui résister ? J’ai peut-être le beau rôle dans cette histoire, je suis la vilaine tentatrice qui ne cesse de revenir à la charge et d’emmener un pauvre mari déboussolé dans les profondeurs des ténèbres de l’âme humaine. Je suis son bourreau, je l’empêche de retrouver la raison et de se donner corps et âme pour sauver son mariage, je suis cette garce qui gâche certaines de ses opportunités de se rattraper en l’attirant dans mes filets. Qui pourrait m’en vouloir ? Je ne suis pourtant pas éprise de lui. Peut-être devrais-tu arrêter de te voiler la face. On verra plus tard, l’heure n’est plus à la réflexion, aux espérances ni aux rêveries, l’heure est au sérieux. Il va me faire perdre pied, comme à chaque fois, c’est l’effet qu’il a sur moi, celui que ses yeux m’imposent lorsqu’ils me dévorent du regard. Comment ne pas sentir belle, unique, magique lorsqu’un homme te regarde de la sorte ? Je me sens faillir et en profite pour l’embrasser, bref, intense, comme si nous nous embrassions pour la première fois. Chaque moment passé à ses côtés est unique. Il joue la carte du mystère, de la folie, du suspense et je tombe comme une débutante dans son jeu, un sourire persistant aux lèvres. « Je n’aime pas le suspense, à moins de te rendre la pareille ! » Il sait que j’en suis capable, rien n’est impossible. Rien de tel qu’une bonne frustration pour qu’il comprenne que tu n’es pas à son service, pour qu’il comprenne qui est aux commandes ! Il me complimente et fait s’emballer mon cœur qui n’a jamais autant pompé de sang. « Merci, je me devais d’être à ta hauteur, tu es super ! » Je le regarde une nouvelle fois de haut en bas, ses petites fesses sont parfaitement moulées dans son pantalon, difficile de résister à certaines tentations et pourtant… Pourtant il le faut. Retrouves la raison, je t’en conjure. « Je te suis ! » Ma main se heurte à son bras que j’agrippe pour pouvoir m’offrir une certaine stabilité et lui emboiter le pas jusqu’à sa superbe voiture. Il m’ouvre la porte, parfait gentleman et me laisse m’installer avant de la refermer. Perfection Oh Greta, qu’as-tu fait !
claude gueuse
Invité
and all the devils are here
Sujet: Re: fear nothing + Michael Sam 3 Sep 2016 - 16:04
fear nothing.
Feat. Greta B. Kelly
Je sais qu'elle n'aime pas attendre, je me suis donner une laps de temps de deux heures pour essayer de faire au plus vite entre quitter le cabinet, retourner chez moi, me préparer, reprendre la caisse et rouler jusqu'à chez elle, Greta est impatiente, elle m'a déjà fait remarquer qu'elle n'aime pas attendre mais bon je m'en sors bien, je suis presque dans les temps avec quelques minutes de retard. Je me gare dans son allée, allant à la porte, sonnant et découvrant une beauté sans pareil une fois la porte ouverte. Retrouver le goût de ses lèvres pulpeuses, un frisson qui me parcourt le corps, ce simple baiser, court mais divin, peu de choses savent ravir et sentir de nouveau ses lèvres contre les miennes, si peu de temps, cela a suffit pour qu'un sourire reste afficher sur mes lèvres. Elle se recule, et ouvre de nouveau ses lèvres pour savoir ce que je prévois, mais non, je ne vais pas lui faire ce petit cadeau, ce serait gâcher la surprise « Je sais oui mais je te donnes pas le choix. » qu'elle me rende la pareille une autre fois, ce soir je veux lui vendre du rêve, un moment qu'on ne s'est pas retrouvés juste tous les deux, et ça me manquait, c'est peut-être la raison de ce sms sur un coup de tête, j'en sais rien mais j'en avais envie, la voir, sentir son parfum, me délecter de sa présence, savourer le vice qu'elle me procure. Je la complimente, comment ne pas la trouver radieuse dans cette robe, dès que mes yeux se sont posés sur elle, je dois bien avouer que j'ai faillis rester bouche-bée et elle sourit, ma remarque lui fait plaisir et tant mieux « Merci. » elle me retourne le compliment et sur cet échange de fleurs qu'on se lance, je lui demande si elle est prête, elle se rapproche de moi refermant sa porte d'entrée, passant son bras autour du mien, j'ai son feu vert et sans attendre on se dirigent vers ma voiture, je lui ouvre la porte, tel un gentleman, elle adore ça et dès que la succube de ma vie est installée, je referme la portière, contournant ma voiture pour venir l'imiter de l'autre côté. Je met le contact et je quitte son allée « Ça fait un moment qu'on ne s'est pas retrouvés. » il fallait que je le lui dise, j'en ressentais le besoin, qu'elle comprenne à quel point elle me faisait du bien en me tenant compagnie. Je roulais donc sur Beverly Hills, en direction du fameux restaurant français, mon regard se posait sur elle un bref instant et je souriais, la contemplant, comment arrive t-elle à me rendre dingue ? Mes yeux se reposent sur la route, restant concentré « Et oui.. désolé de t'avoir fait attendre. » ça valait peut-être le coup, faire durer l'impatience pour mieux se retrouver.
Sujet: Re: fear nothing + Michael Ven 9 Sep 2016 - 18:45
FEAR NOTHING
L’attente est toujours récompensée, c’est ce que j’aurais tendance à me répéter inlassablement lorsque je sens l’impatience prendre le dessus et me prendre le meilleur de moi-même. La patience n’a jamais été l’une de mes vertus, j’admire ceux qui parviennent à relativiser et à faire preuve d’un calme à tout épreuve lorsqu’on les fait poireauter plus que de raison. Je suis bien incapable de faire comme eux, être à l’heure c’est presque déjà être en retard à mes yeux, mieux vaut être en avance quand tu décroches un entretien avec moi. Mes élèves et collaborateurs le savent tous, ils commencent bien mal la journée s’ils se pointent en valsant sur le fil, tout juste présent au bon moment pour ne pas me mettre en retard sur tout ce que j’ai prévu de réaliser dans la journée. On ne peut pas être en avance avec des journées chargées. Ma carrière et mon agenda attestent du contraire, avec un peu d’organisation tout est possible. Michael est chanceux, il a énormément de chance d’avoir une belle gueule, ce petit cul qui me fait toujours craquer et ce sourire qui me fait tout oublier instantanément. Il aurait déjà essuyé bien des plâtres s’il n’avait pas cet effet magique et agaçant sur ma petite personne. Que c’est handicapant d’être sensible au charme d’une autre personne. Le simple fait qu’il soit présent m’est amplement suffisant et j’en oublie tout le reste. J’en oublie la colère que j’éprouvais cinq minutes plus tôt et ces doutes qui font de ma vie un enfer. Ces regrets transformés en véritables vœux de changements mais qui se retrouvent toujours relégués au second rang. Le mystère ne semble pas sur le point de prendre fin, il ne lâchera rien, comme d’habitude, malgré toutes mes tentatives. « Ta surprise a plutôt intérêt à être bonne alors ! » Une simple mise en garde, j’aurais tendance à avoir une imagination débordante, surtout lorsqu’on me laisse dans le flou le plus total. Mon esprit galope déjà à toute vitesse, avide de découvrir ce que pourrait potentiellement me réserver Michael. Ce qu’il est sexy lorsqu’il est ferme comme cela, lorsqu’il ne lâche rien et refuse de céder à mes douces complaintes. Tu craques, à nouveau. FAIBLE. Cette voix résonne dans ma tête, plus moralisatrice que jamais mais je ne parviens pas à l’écouter, à retrouver le bon chemin. Je suis déjà enfoncée bien trop profondément dans cette sombre jungle pour pouvoir retrouver mon chemin, plus personne ne me viendra en aide, je suis toute seule… Seule face à ce demi-dieu, à cet homme aux pouvoirs diablement magiques. Il n’y a que lui pour me faire sentir de la sorte. Nous grimpons tous les deux dans la voiture du ténébreux Michael et je profite de cette route qui nous sépare de sa surprise du soir pour glisser ma main contre sa cuisse. Sensualité ? Il y en a toujours lorsque ma peau se lance au contact de la sienne, il s’agit cependant plus d’un geste désespéré visant à réduire la distance qui pourrait potentiellement nous séparer. « C’est vrai… » Il y a bien longtemps que nous n’avons pas fait quelque chose tous les deux, j’aurais presque commencé à penser qu’il m’avait oublié. « Tu m’as manqué ! » Son retard est pardonné, pour cette fois.