and all the devils are here
| Sujet: KRYS&OLYMPEA ♦ Bite me. [-18] Dim 28 Aoû 2016 - 20:13
| 3h du matin, ça faisait bien 2h et demie que je regardais sans cesse cette danseuse faire du charme à ses clients. Il y avait plus d'hommes que de femmes, mais les deux sexes semblaient l'apprécier tout autant.
Je regardais son corps de rêve se déhancher, bouger au fil du son. On aurait dit une sirène qui envoûtait ses proies avec un seul regard.
Son regard était de feu et à chaque fois que nos yeux se croisaient je sentais mon corps tout entier frissonner. Personne ne me savait ici, même pas mon garde du corps que mes parents avaient embauché depuis la mort de mon frère. Ici je pouvais arrêter de faire semblant d'être ce que je ne suis pas et que je ne serais jamais.
Vêtue d'une mini-robe noire très moulante, munie d'un bref décolleté pour mettre ma poitrine en avant, je marchais de mes hauts talons noirs vers cette danseuse. Je ne savais pas son nom, mais qu'importe.
Elle était en train de faire un show face à 5 ou 6 hommes au coin du strip club. Sans broncher, je vins me positionner derrière eux discrètement, plongeant mon regard dans celui de la danseuse.
Elle était quasiment nue à cette étape du show et mon bas ventre hurlait son... Corps. Oui, son corps tout entier. Je me lâchais les cheveux rapidement, laissant une main dans ces derniers pour les coiffer. Mon regard ne l'avait pas quitté. Je savais qu'elle m'avait remarqué et qu'elle se fichait totalement de ces hommes en rutes qui devaient commencer à bander face à son corps de rêve.
Discrètement, je touchais ma poitrine d'une de mes mains, laissant mes dents mordiller ma lèvre inférieure tandis que je me retournais, lui faisant signe de me suivre à l'arrière du strip club. Il y avait un espace privé, il semblait petit... Mais je m'en fichais. Le patron l'avait ouvert juste pour moi, à ma demande, quelques minutes plus tôt.
J'avais envie de tout oublier ce soir, j'avais envie de goûter à ses lèvres et qu'elle me rende folle. Elle bougeait son corps divinement, je ne demandais qu'à sentir sa poitrine contre la mienne en voulant perdre tout mes esprits sous ses coups de langue et de doigts.
Mes voix intérieurs me disaient clairement que je n'allais pas perdre mon temps avec elle, elles ne se trompaient jamais habituellement et là je n'avais qu'une hâte: attendre qu'elle me rejoigne et qu'elle me montre qui elle est vraiment, me faisant hurler de souffrance et de jouissance, en oubliant tout le monde qui nous entourait. |
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| Sujet: Re: KRYS&OLYMPEA ♦ Bite me. [-18] Mer 14 Sep 2016 - 22:23
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Tourne… Danse… Déhanches-toi…
Je me motive intérieurement à cette soirée. Bien que ce soit la même cinq jours sur sept depuis deux longues années. Au final, je trouve l’énergie qu’il me faut quand je pense à l’argent. Pas seulement celui que j’amasse en paie de base mais à celui de mes clients, les pourboires, les petits plus qui font du bien pour vivre à Los Angeles.
Mon corps continue de suivre le rythme de la musique. Plus que trois heures et je serais sur le chemin de retour. Comme un simple employé de bureau qui rentre à la maison, qui embrassera femme et enfants.
Sauf que moi…
C’est différent.
Une minute pour les autres… Ce sont des heures pour moi.
C’est ennuyeux.
Puis il y a ce moment qui devient intéressant. Qui illumine la soirée par la simple présence. Une femme. Elle est complètement différente de la clientèle habituelle. Elle est calme, observatrice et particulièrement intéressée par mes mouvements.
Ma curiosité s’en retrouve attisée.
Mes hanches dansent comme si elles voulaient séduire, séduire une personne qui porte un intérêt moins lourd de sens que les autres. C’est comme un jeu, j’ai envie d’y jouer. Jouer avec elle. Pour une fois que je me sens en position de domination…
C’est vers elle que je laisse glisser mon dernier tissu. Que mes fesses offrent une vue imprenable à quiconque se trouve derrière moi. J’entends les sifflements des hommes mais ce sont ces gestes qui me plaisent. Elle me veut.
Et pas pour une partie de baby-foot !
Et je ne pense pas qu’elle veuille un replay de la scène.
Je le sais.
On le sait tous.
Je récupère les quelques bouts de tissus et quitte la scène pour laisser place à une autre fille. J’enfile une petite robe, moulante, fine… facile à enlever si besoin. Je passe devant le videur et lui fait un petit signe de la main.
Mes doigts caressent l’antre de la porte. J’ai besoin d’inspirer pour faire disparaitre mes pensées, pour oublier ma fierté, oublié qu’une personne à la maison ne veut pas me voir faire ça si elle le savait…
L’argent…. Encore et toujours…
Je glisse ma main dans mes cheveux pour me donner un air plus naturel avant de finalement entrer dans la petite pièce. La porte se referme derrière moi. Franchement, j’ai vu pire comme situation. Cette fille est séduisante, il n y a pas à dire.
Mais… Je repense encore à cette personne. Celle que je suis sensée aimer et qu’à nouveau, je trahis ce soir. Mon cœur vacille sans que mon visage n’en transmette une seule émotion. Je fais quelques pas vers elle, la frôle tout en la dévorant du regard…
« Bonsoir … » dis-je d’une voix plus que douce.
Enfin, je me retrouve en face d’elle. Mon visage se durcit, j’essaie de lire en elle. Connaitre ses attentes. J’ai l’habitude depuis le temps que j’offre ce plaisir. De deviner ce qu’il ou elle veut avec moi. Mais je prends mon temps car je peux me tromper.
Du bout de mes doigts, je caresse son bras avant de saisir son épaule pour la faire reculer sur le large fauteuil en face de la barre de Pole Dance.
Oh, je pourrais y aller maintenant, mais ce ne serait pas amusant. Je pose mon doigt sur la stéréo pour laisser Shaggy s’emparer de l’ambiance. Je reprends ma danse sans oublier pourquoi je suis là.
« Hmmm… Tu es sûre de ce que tu veux ? » je questionne, pour m’assurer que je vais avoir mon fric.
Parce que j’ai beau lui offrir ce qu’elle veut d’ici quelques minutes, je pense toujours à ce que je veux d’elle.
J’enchaine alors une autre question, me cambrant sous ses yeux pour lui faire voir mon fessier. De plus près, de manière bien plus indécente que tout à l’heure.
Elle peut y voir son désir.
« Combien ? » je demande.
Je ne fixe pas le prix, volontairement. J’ai un minimum mais j’aime toujours avoir plus. Plus j’en ai, plus je serais meilleure. Mais c’est une chose que je n’ai pas envie de lui dévoiler. Sûrement parce que mon orgueil a envie d’être flatter.
Encore et encore, je me déhanche sur la barre, toujours plus indécente. J’ai envie de jouer… Mentalement, mon esprit est un oiseau libre qui va se donner pour son seul maitre : elle. Nul besoin de prénom, ce soir, elle est ma maitresse.
Même si je dois l’avouer… j’ai bien envie d’inverser les rôles…
Je la regarde dans les yeux, je capture son attention en glissant ma main de ma cuisse à ma poitrine. Je prends soin de relever ‘accidentellement’ le pan de ma robe.
Histoire de la mettre encore plus en appétit.
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