L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous rejoindre par ici
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| LAURYANGE ▶ lost and insecure | |
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and all the devils are here
| Sujet: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:31
| Riva Lauryange Davis 35 ans • Canadienne • hétérosexuelle • Mariée, mais séparée, donc compliqué études en criminologie terminées • profiler au FBI (agent de bureau) • moyenne • Feat. Jenna Dewan QUI ES-TU?Lauryange, un prénom assez reculez dans le temps. Je ne me suis jamais attardée à ça, à sa provenance à ce qu'il est. En réalité, mon prénom, le premier est Riva, mais cela fait des années que je ne l'utilise plus. Depuis presque vingt-cinq ans maintenant, même plus. J'ai grandi sous le nom de Patenaude, nom typiquement canadien, même québécois. Je n'ai pas grandi au Québec, mais j'ai grandi quelque part au centre de l'Ontario, ce qui fait mes origines canadiennes . J'ai gardé ce nom malgré ma vie passée, du moins jusqu'à ce que j'épouse Gabriel Davis, ce qui fait que je porte son nom aujourd'hui. Davis. Théoriquement aujourd'hui je suis toujours mariée à cet homme, mais ça ne fonctionnait plus depuis un moment et je ne supportais plus cette distance enter lui et moi que nous sommes séparés aujourd'hui. J'ai beau ne plus avoir de famille depuis l'âge de sept ans, mais j'ai toujours cette belle sensation d'être entourée par des gens qui n'ont pas peur de la douceur, contrairement à mon père. Je suis aujourd'hui âgée de trente-cinq ans, je viens tout juste de les avoir le 13 août et ma vie n'est pas si belle, mais elle est plus belle que celle de mon enfance. À l'âge de vingt ans j'ai pu rejoindre l'université en criminologie ce qui fait de moi aujourd'hui depuis près de dix ans une profiler au FBI. Peu me connaissent véritablement, par une entente avec mes patrons, mon passé reste secret à tous et je dois avouer que je m'en sens soulagée. Dire que ma vie passée ne m'affecte plus aujourd'hui serait mentir plus que ce que je ne peux le faire. Ce que j'ai vécu à fait de moi une femme affirmée, mais réservée. Brisé par celui qui vous donne la vie ne fait pas de vous quelqu'un de bien vivant, c'est ce qu'on dit. Au contraire, je suis une femme qui n'a pas peur de vivre et qui fonce souvent tête baisser. Je suis une fonceuse, mais je ne suis pas brave. Cela paraît peut-être contradictoire, mais c'est vrai. Je n'ai pas peur de mon travail, mais je ne tiens pas à affronter les criminels, je n'en suis toujours pas prête. J'ai toujours été très douce, que ce soit avec les autres, avec les animaux ou avec le matériel. J'ai toujours trouvé le moyen de me surmener, douce avec moi-même ? Je ne crois pas. Je n'ai pas peur de ce que je veux et je suis déterminée à atteindre ce que je m'impose. Malgré cette incapacité à braver les dangers, je finirai sûrement à un jour à passer outre mon vécu. PORTRAIT CHINOIS• Première chose à laquelle tu penses au réveil: Ricco, mon chien • Première chose que tu fais en rentrant le soir: bouquin, fenêtre, couverture • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Je dirais un bon Rock bien rythmé • L'activité qui te remonte toujours le moral: boxer • Si ta vie était un film, ce serait: un film d'horreur
• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: Lui et le passé • Ton plus grand complexe: mon père. ma famille. • Ta plus grande fierté: Mon chien, la seule chose non gâchée • Ton mot préféré: Babayaga • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: un pur silence
• Définis-toi avec une expression: Attache ta tuque avec de la broche • Ta personnalité en un mot: tendre • Ta personnalité (au lit) en un mot: séduction • Plutôt sexe ou abstinence ? Il faut avouer que la question n'a pas de réponse. Jamais le choix ne sera fait. • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? je ne le dis à personne. CASIER JUDICIAIREMoi ? Un casier, non je n'ai rien de ce qui s'y rapproche. Je n'ai jamais eu de problème avec la justice. Ou plutôt, je n'ai jamais rien fait contre la justice. Je suis très loin d'aller conter la loi. Malgré tout, je suis connue des autorités par mon passé assez agité. Moi, je n'ai rien fait, mais mon père étant un tueur en série au Canada, je suis connue en tant que victime. Mon père a tenté de me tuer. Puis neuf ans plus tard, je me suis retrouvée frappée par celui qui devait prendre soin de moi. Donc, les autorités me connaissent bien. Malgré une partie cachée. PRÉNOM: Andie. PSEUDO: imaginarium ou encore RIUM. ÂGE & ANNIVERSAIRE: J'ai vingr-trois ans depuis le jeudi 25 août 2016. PAYS: Je suis au Canada. GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): Law & Order. NIVEAU DE RP: C'est quelque chose à revoir étant donné que je reviens à la charge ! Naturellement je peux faire entre du 500 et 2000 mots, tout dépend de l'éta dans laquelle se trouve mon cerveau et mon imagination et mon inspiration. PRÉSENCE: Je devrais être capable de me connecter au moins à tous les jours jusqu'à mon déménagement et après à tous les jours jusqu'à mon accouchement. PERSONNAGE: Recherche de Membre : de Gabriel Davis AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Oui/Non. OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? J'étais dans les prévenus sur le projet sur Bazzart. (mon dieu ça en fait des sur !) QU'EN PENSES-TU? J'aime beaucoup! Codage différent, je vais devoir m'y adapter ! ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? Je l'ai été une fois sur FRAT mais j'ai quitté avant sa fin, tout de même un bon moment avant. AUTRES COMPTES: Je suis seule dans ma tête pour l'instant! SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? Oui [ x ] no choice Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? L'adaptationn au codage en est une, mais je vais m'e sortir hihi! Mais je dirais une intégration de personnage agréable parce que je me sens déjà bien sur la cb . UN DERNIER MOT? Babayaga. - Code:
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<span class="bottinpris"> JENNA DEWAN</span> • Lauryange Davis AVATARS Schizophrenic, Belikovs & Hepburns ; ICON créateur
Dernière édition par Lauryange Davis le Ven 2 Sep 2016 - 15:04, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:31
| Mon histoire commence ici ... « VOTRE CITATION SI VOUS LA DÉSIREZ » 1987, Nipilon, ON, CA
« Papa plus haut ! Plus haut! » Puis un rire d'enfant se fait entendre. Cette année-là a commencé par ces mots. Les mots d'une enfant trop naïve et trop attachante pour se rendre compte de ce qui se passait. Elle n'avait que six ans. Tout ce qu'elle voulait c'était que son père la porte encore plus haut pour qu'elle puisse toucher les nuages, toucher le ciel. Elle était innocente, elle ne voyait rien revenir. Pourtant ce n'était pas si difficile à comprendre. Pas si difficile à comprendre que son père n'était pas ce qu'il prétendait être, qu'il n'était pas ce père parfait qui s'occupait de ses enfants à merveille. La gamine avait son papa, sa maman et un grand frère merveilleux. Sa vie allait si bien, elle était si belle la vie. Pourtant l'orage cognait à sa porte et elle n'était pas prête à passer l'éponge et les oublier.
« Monsieur Patenaude, je suis désolé. Nous avons retrouvé votre femme morte sur la berge du Lagoon. » La voix d'un homme déchire la nuit, déchire la maison et réveille tout le quartier. Beaucoup ont cru à ce jeu, à ce visage d'homme détruit. Comme si la perte de sa femme lui faisait quelque chose. Sa femme était morte et il sortait le grand jeu. C'était un acteur parfait. Tout le monde y a cru, elle y a cru, tout comme son frère aîné. D'accord, elle n'avait que six ans, pour sûrs qu'elle y croyait, elle ne savait pas ce qu'était le mensonge. Son frère plus vieux aurait dû voir, mais il a tellement joué par le passé avec tout son entourage, qu'on ne saurait trouver la vérité à travers cette histoire. Tout le monde croyait à son effondrement face à la mort de sa femme, éventré presque décapité. Tout le monde croyait à ses larmes. Il faut dire, comment un couple sonnant aussi parfait aurait pu être détruit d'une telle façon. Tout le monde tenait à soutenir monsieur Patenaude dans son deuil. Tout le monde.
« C'est la quatrième victime depuis la mort de ma femme. C'est le même homme ! Vous êtes incompétent ! Vous devez attraper ce fou! » Il jouait encore son jeu avec les autorités, même avec les médias. Il pleurait la mort de sa femme, encore. Il criait à l'incompétence des autorités. D'un autre côté, il négligeait ses enfants qui toujours traumatisé par la mort de leur mère. Il n'avait pas l'amour ou encore l'étreinte de leur père. Des mois, cela faisait des mois que la mère était décédée, des mois qu'elle avait été retrouvée morte. Le père ne les regardait même plus, ils n'existaient plus à ses yeux. Pour des enfants de dix et sept ans, c'est la fin du monde. Monsieur Patenaude perdait la tête, petit à petit, il a même fini par s'en prendre à un agent de la police. Il a passé quelques nuits en cellule, des nuits qui ont été tranquilles sur Nipigon.
« Monsieur Patenaude, vous êtes en état d'arrestation pour les meurtres perpétrés contre ces sept femmes. » Les droits récités, lui plaqué contre la façade de la maison, les mains dans le dos. Aucune douceur chez les autorités. Il était sous leur nez depuis tout ce temps. Ils n'ont jamais cru qu'un homme comme lui puisse faire autant d'atrocité, mais pourtant... Pourtant, c'était lui qui avait commis ses meurtres, il avait tué sa femme, il l'avait pratiquement décapité. Sa propre femme. Comment est-ce que les autorités ont peut être aussi aveugle ? Ils ont fini par l'avoir parce qu'il devenait fou et il s'en prenait à sa fille, à son petit ange qui ne demandait que d'être aimé. Cette petite fille c'est moi. Cette petite fille qui a regardé son père se faire embarquer dans une voiture de police. Marquée à vie par les événements passés, à l'âge de sept ans, j'ai tout perdu.
1988, Los Angeles, CA, USA « RIVA ! RIVA ! » Nos mains ne se touchent plus. Je suis traînée d'un côté et lui de l'autre. Il hurle mon nom sans cesse, se débat. Je les vois le soulever de terre. J'ai les yeux en larmes et lui aussi. Dire qu'après autant de temps, après autant d'années avec lui, je m'en retrouve séparée. Il se débat tellement qu'il finit par frapper un des agents de la protection de l'enfance. Il se sépare d'eux et court vers moi. Moi, plus docile, j'ai pu courir vers lui sans me débattre. Je me suis serrée contre lui, tout comme lui. Je ne me souviens plus combien de temps ils ont pris à nous séparer cette fois-là, mais c'était la dernière fois que j'ai vu mon frère.
« Lauryange Patenaude, je ne dois jamais parler de ce qui s'est passé, de ce que mon père était. » C'était ce qu'on me fit dire dans l'avion direction Los Angeles. On m'avait séparée de mon frère depuis deux semaines. J'ai passé deux semaines sous le toit d'une agente de la protection de l'enfance. Mon père avait été enfermé. Si je me souviens bien il avait eu prison à vie, pour tout ce qu'il avait fait. Mon frère et moi étions témoins. Dire que nous le savions. Nous savions qu'il serait capable de tuer, qu'il avait sûrement déjà tué. Pourtant, il était si agréable avec nous, si doux, c'était la vie parfaite. Ces coupures de journaux au sous-sol, ces livres écrits de sa main. J'avais encore toutes ces images dans ma tête et je ne pouvais en parler à personne.
« Lauryange, je te présente Patrick, il s'occupera de toi. Il est du FBI. » je le regardais à peine, les yeux toujours aussi nébuleux. Je ne parlais pas, je ne bougeais même pas. J'étais encore assise dans sa voiture. La porte était ouverte et l'homme était penché au-dessus de la porte. Il me regardait, je le savais, tout comme je sentais son sourire sur mon épaule. Il est resté silencieux. Il attendait que je sois prête. J'ai fini par lever les yeux et j'ai croisé le sien et son sourire en chemin. Il était si doux, si agréable. Je suis tombée sous son charme, non pas un charme d'amour, mais un charme familial. Je ne sais pas comment, mais il a su prendre la place de mon père et a fait de ma vie un monde meilleur.
1997, Los Angeles, CA, USA « Patrick ? C'est toi ? Il est quatre heures du mat... » Je n'ai jamais pu finir ma phrase ce soir-là. C'était bel et bien Patrick, mais il n'était pas dans son état normal. Il avait l'oeil gauche gonflé. Il s'était sûrement battu. J'avais descendu les marches. Il avait tellement fait de bruit qu'il m'avait réveillée. Je devais avoir quinze ans à ce moment là. Il avait une bouteille à la main. Il était totalement instable sur ses jambes. C'était la première fois qu'il rentrait saoul à la maison. Quelques jours plus tard, je recevais la visite d'un agent du FBI me demandant si je tenais toujours à vivre avec l'ancien agent. Il avait perdu son boulot. Ça expliquait cette nouvelle attitude. Il avait besoin de moi.
« T'es qu'un fardeau ! » Les mots font mal, plus mal qu'aurait pu faire un coup en pleine gueule et pourtant, j'ai eu droit au deux en si peu de temps. C'était encore en pleine nuit. Je n'étais pas sortie de ma chambre, je commençais à avoir peur de lui. C'est drôlement dit. C'est stupide d'avoir peur de celui qu'il nous élève ? Je dois avouer que pour moi, ce n'était pas la même chose. Mon père avant lui avait trahi ma confiance, il m'avait trahie, il m'avait définitivement brisée. Je m'enfermais dans ma chambre de peur de vivre la même chose. De vivre ce que mon père m'avait fait vivre en 1987. Cette nuit-là Patrick est entré dans ma chambre en trombe et tout en me hurlant que je n'étais qu'un fardeau il m’asséna quelques coups dans les côtes et aux hanches. Rien de bien visible. C'est là que tout a commencé.
« Tu étais où ? Tu te droguais c'est ça? Aller dit-moi la vérité. » Cette fois, c'était en pleine journée. J'avais passé la nuit loin de la maison. Je n'avais pas envie de vivre ses représailles... Je n'avais pas envie de subir les coups. Je ne me souviens plus où j'ai dormi, mais ce n'était pas chez un inconnu. Il m'attendait à la cuisine et je dois avouer que les corps morts sur la table m'indiquaient que je ne serais pas épargnée. J'ai marché d'un côté pour ne pas m'en approcher, mais il m'a attrapée par les cheveux et m'a lancée sur la table. Je me suis relevée en larmes le suppliant de s'arrêter, mais il me frappe et cette fois en plein visage. Je me retrouve plaquer au mur et mon corps se fige. Il me hurle dessus, il ne s'arrête pas. J'avais l'impression qu'il m'était tout ce qui lui arrivait sur mon dos. Il n'avait plus rien de valable, plus rien d'important. Il était pris avec la gourde que j'étais.
« Lauryange, tu aurais dû m'appeler au lieu de rester la dedans. » Grâce à dieu, on m'avait sous surveillance depuis un moment avec les doutes qui planait face à Patrick. Ils sont débarqués au bon moment, du moins ce jour-là. Il aurait bien pu se pointer plus tôt, quelques mois plus tôt... Si je n'étais pas sortie de la maison la lèvre en sang et en hurlant, ils ne seraient même jamais intervenus. Si ce n'était pas de mon instinct de survie, je ne serais pas sortie de cet univers de fou.
2004, Los Angeles, CA, USA « Criminologie, il fallait que je choisisse la criminologie. » J'étudiais la criminologie depuis un moment et pour être honnête, je ne me voyais pas dans autre chose. J'ai vu les hommes changer, j'ai vu le mal naître, je l'ai vu grandir. Je sais ce qu'il est et ce qu'il peut faire. Je me dis que je suis née pour ça, née pour le déceler, née pour le combattre. J'avais choisi ce domaine parce que c'était ce que je connaissais de mieux. Je me concentrais sur mes travaux, les amis, j'en avais peu, mais j'en avais. J'en avais assez pour ne pas sombrer dans l'oubli.
« C'est quoi ce dossier ? Je veux m'en occuper, je peux essayer ! » Puis j'ai mis mon nez partout. J'ai passé des nuits entières sans dormir et pourtant, pourtant tout paraissait clair. Je revoyais chaque parcelle du dossier. Pourquoi ce dossier était-il encore ouvert, non résolu. J'étais intriguée et je sus faire un profil tout de même intéressant, je l'avoue. Ce dossier a fini par me hanter, je n'avais que mes études et ce foutu dossier. Je ne voyais personne, personne qui me sortirait de tout, je l'avoue. J'essaie de tout comprendre et pourtant je n'ai qu'une piste qui me mène près de lui.
« Oswald Keller. » Son regard si bleu, pénétrant. Je crois que ce ne fut pas très long que je tombe sous sa botte. Ce sourire si accrocheur. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais j'ai fini par oublier ce dossier en sa simple compagnie. J'ai eu beau résister autant que je le voulais, mais à chaque geste accrocheur, j'étais mordue, accrochée. Ce dossier m'avait menée à lui, je n'avais que des questions à poser et pourtant, je les ai oubliés, je ne voyais que lui. Naïve que je suis, je suis tombée dans le panneau comme une gamine.
2006, Los Angeles, CA, USA « Putain ! Je suis tombée amoureuse de toi et je n'ai rien vu ! T'es qu'un connard. » Une fois de plus, j'étais trahie par un homme. J'avais ouvert mon coeur à cet homme et pourtant il venait de le briser en brisant ma confiance. Je n'avais rien vu. Encore, j'étais naïve, je n'avais rien vu venir et pourtant c'était là sous mes yeux. J'étais faible, plus jamais un homme ne me ferait de mal, pus jamais. Depuis le temps que je le fréquentais, il me mentait depuis le début. Je ne le dirai jamais assez, cet homme m'a manipulée et je lui en voudrai toujours.
« Tu te bats comme une lionne Lauryange. » Il avait raison. Depuis quelques mois je m'étais attardée à ce passe-temps. Encore une fois détruite par un homme, je me suis rattachée à ce que j'avais de plus fiable. Moi-même. Je n'avais que moi et je ne pouvais compter que sur moi. Rien ni personne ne pourrait me sortir de cette bulle. Frapper sur des sacs, frapper sur ce sac calmait mes hardeurs, calmait mes pulsions. J'avais commencé il y a quelques années, mais jamais je ne m'étais autant acharnée sur cet apprentissage.
« Gabriel Davis. » Sa main tendue vers moi. Il avait ce sourire large et amusé. Je venais de le mettre KO. J'étais restée sérieuse du début à la fin et pourtant il était si agréable avec moi. Il était hors de question que je tombe dans ce panneau, pas encore. Je suis restée à l'écart, malgré qu'il ne voulait sûrement que faire connaissance. Je lui refusais tout accès à mon coeur. J'avais assez souffert par le passé pour retomber dans ce monde à nouveau. Pourtant, malgré cette froideur que je pouvais dégager, il insistait, ce qu'il voulait, il était prêt à beaucoup pour l'atteindre. Je n’ignore pourquoi, ni comment, mais j'ai fini par lui donner ce qu'il veut.
2008, Los Angeles, CA, USA « Épouses-moi. » Je me souviendrai toujours de ce regard que je lui ai lancé. Les yeux écarquillés. Il faut dire que je ne m'attendais pas à ce qu'il me fasse cette demande. Je n'ai jamais pensé que mes sentiments pour lui seraient aussi forts qu'ils l'étaient à l'époque et qu'ils le sont encore en ce moment. Dire que je pourrais faire ma vie avec un homme comme lui. Je me souviens de ce silence qui avait plané enter lui et moi à ce moment. Je dois avoué que le sourire sur mon visage qui a suivi en briser le mal aise qui s'installait. J'avais les larmes aux yeux.
« Oui je le veux. » Le plus beau jour de ma sainte vit. Je repensais au passé, à tout ce que j'avais vécu avant lui, tous les hommes qui m'avaient trahie, qui m'avait fait du mal. J'étais tombée sur lui, Gabriel. Je ne me serais pas vue plus heureuse qu'avec cet homme. Descendre l'allé pour le rejoindre au pied de l'autel, j'avais mis le paquet pour être belle que pour lui. Tout ce qui lui ferait le plus grand plaisir. Je voulais que ce jour soit aussi beau pour moi que pour lui. Depuis le jour où je l'avais rencontré.
2015, Los Angeles, CA, USA « Laury, qu'est-ce que tu as... Je le vois bien sur ton visage. » Je n'allais pas bien. Pas bien du tout. Ça faisait un bon moment que je sentais que ça ne tenait plus entre nous. J'avais beau, de tout mon coeur, essayer de sauver notre couple, mais je le sentais s'éloigner encore et encore sans pour autant avoir une simple emprise sur son retour. Je n'avais plus envie de rentrer à la maison pensant qu'il n'y serait peut-être pas, pris par son boulot. Il y avait ces messages sur son portable qui me laissait perplexe, mais je n'en faisais pas vraiment en cas, du moins pas au début.
« J'en peux plus Gabriel, c'est fini.. » Je dois avouer que ces mots furent les plus déchirants. Plus déchirant que la trahison des hommes passés. La sienne était la pire. La sienne m'avait brisée. J'étais restée de glace face à lui, je n'avais pas envie de pleurer face à lui, pas dans cette situation. Je devais rester forte, forte face à lui, mais je n'avouerai jamais que ce fut le moment le plus dur de vie jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai pas réussi à ramener les papiers, ni même les signer. Je l'aime toujours, mais je ne peux plus vivre comme ça.
« Il faut s'arrêter un jour. » J'étais en larmes face à un homme, un homme qui me disait quelque chose et pourtant m'était inconnu. Je l'avais rencontré de la même façon que Gabriel, sauf qu'à ce moment là, j'étais au plus bas. Aucun gant en main, je frappais depuis des heures. Les jointures rougies par les coups, il fut le seul à oser m'arrêter. J'allais le frapper, il a arrêté mon coup et puis l'autre. En un regard, j'avais l'impression de le connaître depuis toujours. Je me suis perdue dans ses bras pendants quelques heures, non, pas dans les draps.
2016, Los Angeles, CA, USA « Je sais qui tu es. » Depuis un an maintenant il est dans ma vie. Il tourne autour de moi et je le sais. Je ne sais pas pourquoi il le fait, mais je sais qui il est, mais je n'oserai jamais le dire à personne. Ce jour-là, je l'ai confronté, je lui ai dit que je le savais, mais la discussion s’est arrêtée là. Il m'avait répondu que si je le savais, donc je savais pourquoi il était là. Je ne cherche pas a le faire disparaître de ma vie, mais je ne sais pas si c'est la meilleure chose, mais je suis vulnérable. Je vis avec mon chien, Ricco, un corgi bien calme et gentil, dans un appartement pas trop grand, ni trop petit qui me suffit et me permet d'avoir une vue agréable sur la vie. On pourrait croire que j'ai une vie calme et paisible, mais il me manque quelque chose au coeur...
AVATAR © créateur ; ICONS © créateur & créateur
Dernière édition par Lauryange Davis le Ven 2 Sep 2016 - 15:15, édité 34 fois |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:35
| Jenna ! Ce qu'elle est canon. Original comme choix, j'approuve. Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:36
| Merci beaucoup mon joli ! J'ai pris du temps avant de la choisir hihi, mais je n'ai pas su résister longtemps ! |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:42
| Bienvenue chez toi! Enfin une Jenna sur un forum rpg! Je ne la voyais que sur Facebook! Tu es buenaaa |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:43
| Haha il faut dire que c'Est vrai qu'on la voit peut ! Et elle a un de ses regards ! Comment lui dire non haha xD |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:48
| I don't know mais ça me fait gavé plaisir de la voir ici ça va me rappeler de bons souvenirs rpgiques! |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 1:52
| Jenna est si belle Bienvenue sur le forum ! |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 2:03
| Olympéa : Oh mais si ça te fait plaisir, ça me fait plaisir d'avoir fait ce choix ! Moi qui hésitait ! Mais je revenais toujours vers elle ! Eodiaz : Non mais quel prénom super ! J'adore ! Merci beaucoup |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure Lun 29 Aoû 2016 - 2:16
| Je plussoie ce choix Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: LAURYANGE ▶ lost and insecure
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| | | | LAURYANGE ▶ lost and insecure | |
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