I just wanna live while I'm aliveQuand on né, c'est la grande aventure, on ne sait pas dans quelle famille on va tomber, dans mon cas, chez une famille de chirurgien à l'exception de mon père qui est ambulancier, mais vous devinez bien comment il a rencontré ma mère. Je n'ai jamais eu à me plaindre, je n'ai jamais manqué de rien mais c'est vrai que le métier de mes parents a bien occupé leurs temps et j'ai fini par m'habituer aux imprévus. A l'âge de mes 13 ans, je ne m'imaginais pas à cette nouvelle, mes parents ont divorcés. Maman a trompé papa avec un collègue de l'hôpital et papa l'a très vite appris. Mon père a pris un allé simple pour son Italie d'origine et je suis parti vivre avec ma mère chez mon oncle et ma tante, chirurgien eux aussi. J'ai donc passé la plus grande partie de mon adolescence avec mes deux cousins, de vrai têtes brûlées tout les trois ensembles.
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J'ai eu l'habitude de passer toutes mes vacances scolaires en Italie, ce qui m'a permis de voyager pas mal de fois en Europe en vadrouille avec mon père, partant des fois avec simplement un sac à dos. Grâce à tous ces voyages, j'ai rencontré beaucoup de gens, tous différents des uns des autres. J'ai aussi connu l'amour, ma première fois avec une fille qui était de passage comme moi. On s'était promis de se retrouver l'été prochain, on a gardé contact quelques temps puis la distance nous a éloigné. J'ai aussi connu mes premières cuites, le bon vin français ça fait mal à la tête le lendemain quand on en abuse trop. Puis j'ai grandi, j'ai commencé à moins aller voir mon père durant les vacances, l'appelant seulement pour prendre des nouvelles, les vacances je les passais entre copains et à faire des petits boulots à droite à gauche pour gagner mon propre argent, ne voulant pas dépendre de mes parents qui avaient les moyens.
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J'ai rencontré cette fille lors de mon voyage à Amsterdam. Avec Julian on avait décidé de participer à un festival, on s'était organisé à la dernière minute et deux heures plus tard nous étions dans son avion privé. On était bien, on avait oublié notre vie à LA pour profiter de la musique, de l'alcool à gogo mais bien évidement des filles. On avait décidé d'aller prendre quelques verres dans un bar non loin de notre hôtel. Puis elle est apparue, comme un ange tombé du ciel, je n'avais d'yeux que pour elle. Jazmyn, qu'elle magnifique prénom. On a profité de la soirée tous ensemble, enchaînant les verres. Puis tout le monde a disparu. Je me suis réveillé dans ma chambre d'hôtel n'ayant pas vraiment de souvenir de comment j'y étais retourné. J'avais besoin d'un café avant de faire quoi que ce soit. Je m'étais préparé rapidement afin d'être présentable pour sortir malgré ma gueule de bois. Au détour d'un couloir, je tombais sur son regard, Jazmyn, ce petit bout de jeune femme m'intriguait. Un café partagé, quelques mots échangés et une journée de passée. Sans grande surprise, c'est tout naturellement que nous passions la nuit suivante ensemble mais j'étais loin de me douter qu'elle avait couché aussi avec mon meilleur ami la nuit précédente. J'avais vraiment eu un coup de cœur pour la personne qu'elle était mais étonnamment au petit matin, c'est seul que je m'éveillais. Elle avait disparu, un simple " merci et désolé" était inscrit au rouge à lèvre sur le miroir de la salle de bain. J'avais passé une bonne partie de la journée a essayer de la retrouver mais c'était peine perdu, aucune trace. Je m'étais rapidement fait à l'idée qu'elle n'était qu'un coup d'un soir. Une légère pointe de déception pouvait ce lire sur mon visage mais très rapidement, je passais à autre chose, ma vie à LA me ramenant à la réalité.
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J'étais fier le dernier jour à l'académie de police, la cérémonie avec la présence de mes parents, mon père avait fait le déplacement d'Italie pour venir me voir, j'avais même pu distinguer une larme coulée le long de son visage lorsque mon superviseur m'avait remis mes épaulettes mais elle avait rapidement été effacé par un coup de manchette de veste. Ma mère était heureuse aussi mais je savais qu'elle aurait préféré que je sois chirurgien comme elle et que je ne risque pas ma vie. C'est ce que je voulais faire depuis longtemps, j'allais aussi sauver des vies à ma manière. L'atmosphère était tendu entre mes parents ils ne s'étaient pas vraiment reparler depuis leur divorce mais ils avaient mis du leur pour que tout se passe bien et nous avions même réussi à poser tous les trois pour une photo souvenir. C'était la dernière que j'aurais sûrement car il n'y avait pas d'autres occasions pour qu'ils soient obligés d'être à nouveau présent tous les deux en même temps.
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J'étais de garde cette nuit, on avait reçu l'ordre de faire des rondes dans un quartier pas très habité mais où des jeunes avait l'habitude de faire leurs petites affaires la-bas. Ce soir, tout était plutôt calme, on discutait de tout et de rien, Jay m'ont collègue était en train de conduire lorsqu'un coup de feu brisa le pare-brise. J'eus le réflexe de me couvrir la tête pour éviter les morceaux de verres mais lorsque je relevais la tête, Jay était inconscient. Je vis passer une ombre, rapidement, je sortais de la voiture pour prendre en chasse cet individu. J'arrivais à peine à le distinguer à cause de la nuit, je courais de plus en plus vite pour arriver à sa hauteur et le faire tomber au sol.
« Lâche ton arme ! Tes mains en évidence ! » Mais aucune trace d'une quelconque arme.
« J'ai rien fait monsieur, vous vous trompez ! » Je ne pouvais pas mettre trompé je l'avais clairement vue. Je l'avais ramené au poste de police et avait convoqué ses parents. L'affaire avait rapidement pris de l'ampleur, toute une foule de personne c'était regroupé devant le district m'accusant de mettre trompé, que le jeune garçon que j'avais arrêté était un jeune sans histoire, bon élève. On m'accusait de l'avoir arrêté seulement parce qu'il était noir et qu'il passait par là, qu'il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, j'étais soit disant raciste. J'étais sûre de moi et mon collègue ne pouvait pas m'aider sur ce coup-là car il était dans le coma depuis l'accident, sa vie était toujours incertaines. Moi, j'étais impuissant, je ne pouvais même pas participé à l'enquête et je n'avais aucune preuve pour prouver ma bonne foi. A cause de l'ampleur de l'affaire, j'avais été mis à pied durant le déroulement de l'enquête et j'avais été affecté au service administratif. Faire la paperasse, ce n'était vraiment pas pour moi, j'avais besoin d'action mais j'étais coincé pour le moment.