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 Yesterday got away, but melodies stuck inside your head

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Sujet: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyMer 15 Mar 2017 - 14:48




Yesterday got away,
But melodies stuck
inside your head
Lennox & Henry


► Sing me to sleep

Wait a second, let me catch my breath
Remind me how it feels to hear your voice
Your lips are movin', I can't hear a thing

Une semaine et demi que je suis là. Et je me demande encore pourquoi j'ai dit oui. M'enfin… J'avais plus ou moins le choix. On m'a refiler les billets d'avion entre les mains avec un air qui voulait clairement dire "Tu y vas". En même temps, c'est pas la mer à boire. J'avais pas de grandes attaches à San Francisco, même si j'y ai passé plusieurs années. Oz, c'est peut-être un très bon pote, mais la dernière conversation qu'on a eu, ça s'est pas exactement passé en douceur. Mes côtes s'en souviennent encore. Et ça fait plusieurs semaines. Disons qu'il a prouvé que ses muscles, perdus sous ses trois millions de tatouages, c'était pas que du vent! Il m'a toujours dit de pas aller piger dans les danseuses de son bar si je voulais coucher à droite et à gauche et jusqu'à présent, si ça s'est produit à quelques reprises, c'était que je les avais rencontré ailleurs et que je les avais pas reconnues. Ça s'arrangeait assez bien. Mais ELLE fallait pas que lui touche. ELLE s'était sa tête d'affiche, donc sa propriété. Imbécile. Je la connaissait d'ailleurs, elle aussi. Et qu'entre L. et moi, c'est compliqué depuis qu'on s'est rencontré. D'abord auditrice régulière et anonyme, elle a passé des mois à me demander la même chanson à tous les jours, quasi toujours à la même heure. On a finit par s'échanger des textos. À se parler de tout et rien. Et c'était très bien comme ça. Un soir, elle m'a appelé et ça a viré au cauchemar. Elle s'est fait enlever, live dans mes oreilles. J'ai communiqué avec les secours et ils ont finis par la localiser. À partir de là, on s'est vu de façon sporadique. ...et explosive. C'est l'une des rares personnes qui ne vient pas de New-York qui s'est ce qui s'est réellement passé pour que je pars de côte Est. Et c'est rien pour arranger les choses entre nous. Mais ça fait un peu plus d'un mois que j'ai plus de nouvelles. Elle est disparue dans la brume. Et l'autre crétin pense que c'est ma faute! Il croit que parce que j'ai été en vacances avec elle, j'ai réussi à la convaincre de foutre le camp. Nah, men! Elle a assez de jugeote d'elle-même pour savoir qu'elle vaut mieux que ça. J'avais pas besoin de lui mettre ça dans le crâne! Mais bon, je suis peut-être en parti responsable de son départ. Si je…

Another good girl that I'll probably destroy
Her life was stable until she met me



C't'une putain de blague! Ça va le timing, hen! Découragé, je tourne la tête vers celui qui vient me déranger dans mes pensées et au milieu de mon nuage de nicotine. La mélodie et les paroles me parviennent encore alors que le stagiaire de l'animateur de jour triture son iphone, haut-parleur à on et qu'il m'explique, plutôt stressé, qu'on me cherche pour le début de l'émission.

- Ça va, j'arrive, lui assurais-je, montrant ma cigarette pour lui indiquer que je la termine avant de retourner à l'intérieur. Un petit conseil d'ami, évites de garder la musique quand tu vas t'adresser à quelqu'un. Y'en a plusieurs que ça pourrait énerver, lui dis-je alors qu'il vient pour fermer la porte.

Ses joues virent au rouge brique et il se confond en excuses. Un vague sourire en coin, je lui fais signe que c'est pas très grave. La porte se referme et je secoue la tête. Encore gamin, il a l'air impressionné par tous ceux qui ont un minimum de notoriété. Je sais pas ce qu'ils ont été lui raconté à mon sujet, mais il a de la difficulté à me regarder dans les yeux. C'est pas gagné!

Une dernière bouffée et j'envoie voler le mégot au loin avant d'aller rejoindre mon nouveau collègue. Mon émission sera en ondes dans deux semaines. D'ici là, je me claque les pseudos entrevues et présentations sur tous les horaires. Aujourd'hui, cependant, j'aime pas le type en charge de l'émission. La grosse tête qui veut que je balances tout et n'importe quoi en ondes. Croyez pas, il en a rien à cirer de ma vie. Ce qu'il veut c'est des détails croustillants. Si possible avec une possibilité d'y glisser une allusion au cul. Moi, je suis player. Je le sais et je m'en cache pas. Mais quand on me fout une plante verte comme lui pour faire la conversation…

Étouffant un soupir et j'affiche un sourire aussi faux que les poitrines des filles des revues dont il doit s'amuser à coller les pages le soir et réponds à ses questions, m'adressant aux auditeurs. Jusqu'à présent, j'ai aussi envoyé quelques une de mes pistes pour donner un peu le mood au Angeliens de ce que sera Hors-Service. On a eu quelques commentaires positifs. À micro fermé, il y a été des siens. Men, ton opinion c'est comme la gastro : si t'en a une, garde-la pour toi, je la veux pas! Il me tombe sur les nerfs. Et si je flanche pas, c'est simplement parce que les auditeurs m'intéressent. Mais vivement demain. C'est encore lui qui est là, donc allez savoir ce qu'il dira, mais, moi, j'y serai pas.

Présentation oblige, j'ai déjà dû avouer que j'avais un passé de DJ et que si j'avais quitter l'avant-scène depuis quelques années, il m'arrivait encore d'animer dans un club à San Francisco, lors d'évènements spéciaux, mais que j'avais arrêter.

- Et pourquoi t'as arrêté? Les nanas devaient te courir, tu devais faire fureur, boy!

Je grince de l'intérieur.

- Fureur… Mouais, j’avais mon public.
- Donc t'as quitté pourquoi, si t'avais des fans?
- C'était plus trop mon truc…
- Non, boy, tu me la feras pas celle-là! Y'a une raison à tout ça!

C'est qu'il lâche pas la ligne, le crapet!

- Bah, tu peux appeler ça un conflit d'intérêt avec le gérant de la place, finis-je par dire, léger, en haussant les épaules.

Il éclate de rire. Quoi encore?

- Ouais, c'est ça! Et ton conflit d'intérêt, il avait de longue jambes et des nibards de la mort! lance-t-il.

Je me contente de rire à ses conneries, comme si j'étais complice. C'est pas si loin de la vérité, mais c'est pas à lui que je vais le dire!

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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyJeu 16 Mar 2017 - 1:21




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► Sing me to sleep

I can hear your whispers in my mind
I've become what you cannot embrace
Our memory will be my lullaby

1 mois que je suis ici. 1 mois que je bosse pour Oz, sans personne ne le sache réellement… Je me souviendrais toujours de cette discussion que nous avions eut suite à ma lettre de démission… Il m’avait demandé de passée au club et encore une fois, tout avait mal viré. Une engueulade, une claque sur la joue, une baise féroce qui n’avait laissé de vilain bleu sur les hanches. Vu de l’extérieur, on aurait pu penser à une agression. Peut-être que j’étais trop gentille et que je me disais qu’il était ainsi, Oz. Violent. Il n’aimait pas que l’on touche à ses jouets, c’est ce qu’il m’avait dit. Le lendemain, il débarquait chez moi, profil bas pour me proposer une autre option. Alléchante, loin de tout… Le soir même, je prenais l’avion, laissant une lettre à Lennord, mon cher papa pour lui dire que je partais à Los Angeles quelques temps. Il avait eu mon nouveau numéro de portable et il pouvait me rejoindre en tout temps. Une fois débarquée de l’Avion, j’avais vu un grand gaillard tenir une pancarte avec mon nom. Il m’avait chaleureusement escortée jusqu’à ma nouvelle demeure. Une tour à bureau où Oz avait gracieusement fait aménagée un appart. En gros, il avait possession de moi, à nouveau. Je soupirais puis j’avais pris le temps de bien m’installer. Rapidement, j’avais su combler mes heures de boulot avec un petit travail comme enseignante de ballet dans une école primaire. J’adorais ça et dès que la cloche de la fin des cours sonnait, je me retrouvais derrière mon bureau à l’agence, afin d’assurer le service de soir.

***

Assise sur le canapé de mon appartement, je regarde ce qui joue à la TV. Rien, comme depuis que je suis arrivée ici. Allant vers mon ordinateur, j’ouvre mes e-mails. Ce soir, je bosse à distance. Adios les emmerdes du bureau, je dois prendre un peu de temps pour moi. Je finis par me lever pour aller me chercher un verre de vin et je reviens vers mon ordinateur, ouvrant le moteur de recherche. Rapidement, mes doigts tapent SON nom. Je fronce les sourcils, surprise de voir qu’il bosse pour la nouvelle station Pulse… À L.A?! Mon cœur manque un bon, je dois passer à deux doigts de mourir en m’étouffant avec mon vin. Je reprends mon souffle puis retournes sur la page de base, tapant Pulse. J’ouvre le site internet et mets la radio en direction. Sa voix m’enveloppe. Je rougis presque, comme s’il était à côté de moi. Je baisse la fenêtre puis ouvre un fichier, cherchant quelques photos de notre voyage. Je prends une bonne respiration et les ouvres, une par une, cherchant quelques choses qui me donnerait le courage de continuer. Je reste assise là, à boire, écouter son entrevue. Je souris même lorsqu’il parle de son conflit d’intérêt et que son collègue mentionne la longue paire de jambe et les nibards. Je reprends une gorgée puis je me lève, me laissant border par la musique qui vient d’être lancée. Je vais vers ma chambre puis j’ouvre mon placard, cherchant une petite boite dans laquelle repose un bracelet semblable au sien. Je le regarde puis le glisse à mon poignet avant de me poser sur le lit et de soupirer. « Non, Lenny! C’est finit vous deux, plus jamais tu approcheras Quentin Henry Stuart. Jamais… » Je soupire, puis à contrecœur, je retire le bracelet, le rangeant dans ma boite. Retournant vers la pièce principale, j’attrape mon portable et me pose sur ma chaise, face à l’ordinateur qui crache encore les dernières notes de la chanson. Numéro composé, sa voix au bout du fil. « Papa… Y’a refaite surface… Je le pensais encore à San Francisco… Il est à L.A…. C’est presque impossible… Je fais quoi? » Je l’entends étouffé un rire satisfait et il ose me dire de me débrouiller pour rappeler à Henry la magnifique nuit que nous avons passé ensemble… Bon, ok, plusieurs nuits durant notre voyage, mais dois-je réellement le lui dire? Je lève les yeux et lui souhaites une bonne nuit avant de raccrocher. J’attrape mon paquet de cigarette et en allume une avant de prendre une bonne bouffée. Je sens immédiatement les effets relaxants puis j’attrape mon portable, pianotant le numéro de Pulse. J’ose faire cette demande… Si c’est réellement lui, il va me reconnaitre… «Bonsoir! Super son, je débarque à L.A. et je suis en amour! J’ose demander une chanson. Someone new by banks… Question de réparer les petits cœurs brisés! Merci! » Contrairement à d’habitude, je n’ai pas signer. Je pose mon portable et il vibre rapidement. J’hausse un sourcil et sourit en voyant une réponse favorable. Je suis un peu surprise, mais c’est agréable de voir que ma requête a été acceptée. Doucement, je monte le son et part, verre de vin à la main et portable dans l’autre, vers le canapé où je me pose, chantonnant les paroles. J’ignore pourquoi, mais là, immédiatement, j’ai envie de pleurer. Je me sens idiote, mais il me manque. Sa gueule, son sourire à la con, son bras rassurant autour de mes épaules. Henry et moi n’avions rien d’un couple, mais sa présence était presque indispensable à ma vie… Allez savoir pourquoi, mais chaque fois que je coupais les ponts, il revenait inévitablement dans les parages, encore plus fort qu’avant… Une vraie drogue dure dont l’on ne peut se séparer. Henry, c’est mon ancre, celui qui me garde sur terre, qui me fait sourire et pleurer. Surtout rager. Il avait sur jouer avec mes émotions… Henry, je l’aime, autant que je le déteste… Ainsi va la vie…


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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyJeu 16 Mar 2017 - 3:21




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► Sing me to sleep

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Your lips are movin', I can't hear a thing

- Yo! On a une demande spéciale! S'écrit-il assez fort en levant les bras.

Encore heureux que les micros soient fermés! Si ça lui donne ce genre d'émotions à chaque fois, il doit pas en recevoir souvent! Men, t'aurais eu besoin de boxer de rechange souvent! T'aurais taché ton pantalon!

- Ok donc qu'est-ce qui est écrit?

Lis-nous ça mon champion!

- "Bonsoir! Super son…" Woohoo!!

Encore étonnant! Pour le bien de mon poste, je me mords la langue, hoche la tête comme si j'étais parfaitement d'accord. Ouais, le son est bon. Les morceaux que j'ai mis. Les siens, c'est pas mon genre. Chacun ses goûts.

- "Je débarque à L.A. et je suis en amour!" Damn, men!

J'hausse un sourcil. Tu comptais lui proposer un rencard peut-être? T'as même aucune idée de qui s'est! Le mec qui se sert de son boulot pour envoyer des invits! ...bon d'accord, je suis pas mieux, je me sers parfois - peut-être un peu trop souvent - de mon titre d'animateur pour draguer quand je sors au club.

- "J'ose demander une chanson…" Gnagna... Alors elle veut quoi?

Pendant qu'il se concentre, je tourne la tête, levant les yeux, et m'étire le bras vers le meuble un peu plus loin derrière pour attraper ma bouteille d'eau.

- Someone New by Banks… ça te dit quelque chose?

Trop loin. Le meuble est trop loin. Ou faudrait encore que j'allonge. Comme si j'étais pas déjà assez grand! Ou c'est le choc de l'entendre énoncer la demande spéciale. Auxquels cas, le résultat est le même : le banc glisse sur ses deux pattes au sol et je fous le camp dans un vacarme. Quelques secondes de délai et l'hilarité de mon collègue se répercute sur les murs du studio. Ça me prend un instant encore pour me relever, juste assez pour que le stagiaire s'approche timidement, l'inquiétude se lisant sur son visage. Une fois debout, j'efface la poussière en gestes rapides.

- Ça va aller, M. Stuart?

Je grimace, autant pour mes côtes qui n'ont pas aimé le plongeon raté que pour le nom utilisé. D'accord, j'ai trente ans, mais quand même!

- Henry, le repris-je. Ou HS, ajoutais-je. Laisse tomber le "Monsieur", précisais-je.
- Oui, M. Hen… heu… Henry. Oui… Henry.

Les joues rouges, il regagne sa position en retrait et l'autre, retrouvant une respiration normale, se foutant quand même de ma gueule.

- Alors ça te dit quelque chose?

J'hoche la tête et récupère mon trousseau de clé usb, en sélectionnant une blanche et bleu, gravée d'un L.

- La première, spécifiais-je en la lui tendant.

Sans faire de commentaires cette fois, il répond positivement et envoie la chanson à la suite. Une grande inspiration en entendant les premières notes et je ferme les yeux.

I can love you desperately, though your love ain't guaranteed
Oh, I wish you knew the deal, gotta learn from far away
And I simply needed space, space for me to be
And I think you need it too



Tu parles que ça me dit quelque chose! Je l'ai eu pendant des semaines en demande spéciale à tous les jours. Y'a qu'une personne qui…

- Pfffft, chanson de lopette! C'est clairement une nana!

Au son de sa voix, j'ouvre les yeux brutalement. Dites-moi que je peux lui balancer ma main derrière la tête!

- Moi, j'aime bien, commente le jeune. C'est doux.
- Oh toi, t'y connais rien! chiale l'autre.

D'accord, le grand dada faut que je trouve de quoi le faire virer! J'irai demander à Even. Et le jeune… on le place avec quelqu'un d'autre putain! Donnez-lui une chance! Mentalement, je ne note.

- Reprends le micro au lieu au lieu de passer tes nerfs sur lui, lui indiquais-je.

Avant que je t'en flanque une. Tant qu'on sera en ondes, tu risques rien. Tant qu'on sera dans les locaux officiels, tu risques rien. Sors pas dehors en même temps que moi. Semblant comprendre le ton, il recommence son émission tandis que je tourne l'écran en mon sens pour noter le numéro de téléphone de la demande spécial sur mon portable. Je suis sûre que c'est elle!

Je pianote sur le clavier de mon appareil. Il n'a pas besoin de moi pour ce segment, c'est météo, circulation et tout le tralala obligatoire que je me claque jamais. Ô joie! C'est celui qui prend ma place au matin qui fait le topo en entrant. Je déteste faire ce genre de truc, alors j'irai certainement pas m'en mêler. Relevant la tête, je croise le regard désapprobateur qu'il me sert. Quoi? Tu crois que tu vas te la garder, celle-là? Pour seule réponse, je me contente de lever le majeur à son attention. Crois-moi, vu ton attitude, j'ai même pas besoin de m'interposer si tu la croises : elle te vire direct. Avec une baffe bien sentie en bonus probablement. Et par expérience, je peux dire qu'elle a un bon revers!

Il finit son blabla et je sélectionne la prochaine chanson. Celle qu'elle a dansé dans mon petit studio mal éclairé quand elle est passé à l'improviste. Celle qu'on a dansé sur le catamaran aux Îles Turquoises.

Come on now, follow my lead
I may be crazy, don't mind me
Say, boy, let's not talk too much
Grab on my waist and put that body on me
Come on now, follow my lead



C'est certain qu'elle se manifestera si c'est bien elle. C'est elle. Je suis certain. Ça peut juste pas être une coïncidence aussi énorme!

We push and pull like a magnet do



Joemaw
mots : 907


Dernière édition par Q. Henry Stuart le Sam 18 Mar 2017 - 23:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyVen 17 Mar 2017 - 3:33







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I can hear your whispers in my mind

I've become what you cannot embrace

Our memory will be my lullaby


Je sens encore son souffle chaud qui se bute contre le miens. L’alcool que nous buvons, les mouvements de nos corps qui dansent à l’unisson. Nous ne faisions qu’un… Pour cette semaine-là. Henry. Si seulement tu savais à quel point il est pénible de renier ses sentiments! Si tu savais à quel point je souffre pour toi et que chaque fois que je pars, tu reviens. T’es pire qu’un boomerang… Couchée sur le canapé, je fixe le plafond, écoutant les paroles de la chanson qui me percute de milles fouet. J’ai envie de chialer, d’éclater en morceau, comme je le fais si bien depuis que je suis débarquée ici. Je me redresse, alors que les dernières notes de la chanson s’effritent, et que mon cœur aussi. Je suis perdue de novueau. Moi qui pensais devenir un peu plus forte de jour en jour, je me rendais compte que j’avais lamentablement échouée. Je suis ridicule, assise sur mon divan à chialer pour un mec qui ne m’aimera jamais… Je me rappelais encore les paroles crues d’Oz. « Il t’aimera jamais. Il baise Lenny, il fait que baiser… Han, comme je te baise… T’es qu’une petite pute qui aime se faire baiser… » J’voulais qu’il sorte de ma tête. J’avais beau hurler, il y restait. Je ne pouvais m’empêcher de me réveiller en sursaut. Je vivais dans la peur de le voir débarquer ici, à L.A et me rappeler à quel point j’étais une bonne à rien. Je lève la tête rapidement, alors que la musique change. Je souris doucement et m’approche du pc afin de monter le son. Je danse, comme une idiote, seule dans mon appartement. J’imagine ses mains contre les hanches, contre ma féminité. Merde… Il me possède encore. Je coupe le son, alors que mon portable vibre. J’aimerais que se soit qu’une erreur, mais non. Je soupire puis me laisse tomber sur le canapé de nouveau, prenant le temps de peser chacun de mes mots. Je finis par quitter, portable à la main et je vais dans ma chambre, sortant une robe de chambre puis je me dirige vers la salle de bain. Nouant mes cheveux sur le dessus de ma tête, j’ouvre les robinets de la baignoire et laisse l’eau prendre place… Je n’ai plus peur de prendre des bains depuis que je suis arrivée à L.A. Comme si j’avais laissé mes mauvais souvenirs à San Francisco. 


Je finis par me plonger dans l’eau chaude de la baignoire, laissant mon portable sur le comptoir. La musique joue en boucle, j’écoute sa voix, la voix de l’autre animateur. Il me manque. Je pose ma main sur ma nuque en souriant. Je sens encore la petite grafigne qui me sert de tatouage. Son nom. Erreur? Non, action réfléchit. J’avais apposé son nom sur moi. Comme s’il me possédait. C’était une façon de me rappeler qu’il m’avait marqué… À tout jamais. Je finis par sortir du bain et fixe mon portable. La lumière éclair bleue. Un nouveau message. Je prends mon portable puis ouvre la conversation. Je déglutis. Ok. J’avais peut-être poussé ma chance, mais bon… Je laisse le portable sur le comptoir et me dirige de nouveau vers ma chambre, enfilant un t-shirt noir et une jupe rose. Petit soulier à talons, j’ai l’air d’une parfaite petite fille sage… Je soupire puis défait mes cheveux. J’attrape mon manteau de cuir, ainsi que mon portable et mon sac. Allumant une clope, je ferme tout et sort de l’appart. Je verrouille puis salut ma voisine de palier avant de descendre. Le froid me happe violement. Je frémis puis siffle un taxi, lui donnant l’adresse de l’hôtel où je dois me rendre. Alors que j’allais embarquer dans le véhicule, j’entends mon nom. «Mlle sherman! Vous allez bosser?! » Je soupire puis sort un billet de mon sac et le tends à la jolie brunette qui travaille depuis peu pour l’agence. «Non. Soit gentille et ferme ta gueule. Personne ne doit savoir que je suis partie, d’acc? » Elle hoche la tête et retourne dans le bâtiment alors que moi je m'installe derrière le taxi, lui donnant de nouveau l'adresse. Je suis un peu nostalgique... J'ose même pas répondre à son sms. Je soupire puis paie la course. Il me reste encore 45 minutes. Je prends la direction du bar, m'envoyant quelques shooters avant de monter à l'étage. Mes doigts frappèrent la porte, alors que mon corps ennivré se collait contre le mur en face. La porte s'ouvrit, faisant place à cet homme qui m'allumait tant. "Hello you." Je souris faiblement, passant une main dans mes cheveux... Mon corps refuse de bouger... Je suis perdue... Comme une gamine. Alors que pourtant... Ce n'est pas la première fois que je le vois... Ah Henry... Qu'estce que tu me fais?





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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptySam 18 Mar 2017 - 23:36




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Une demande spéciale. Suffit que de ça et je sais que c'est elle. Parce que c'est précisément grâce à cette chanson qu'on s'est connu, alors vouloir me passer un message de sa part, c'est certain que ce serait celle-là qui devrait être sélectionné. Et je ne crois pas à ce point aux coïncidences pour penser que c'en est une. D'accord San Francisco et Los Angeles, c'est pas si éloigné que ça l'un de l'autre alors ça m'est déjà arrivé d'avoir des demandes spéciales de là, mais en trois ans, ça se compte encore probablement sur les doigts d'une main. Au pire, ça me prends les deux mains, mais j'ai des doutes. C'est pas si fréquent. Alors que cette chanson précisément attribuée à Lennox. Y'a toute une histoire qui vient avec. Plusieurs mois d'histoire. En montagnes russes. À faire du "je te suis, tu me fuis" sans que ne soit réellement explicable sur pourquoi on agit ainsi. Deux explosifs ensembles. Enfin... c'est plutôt que j'ai une facilité élevé à la mettre dans tous ses états, bons ou mauvais, et, ça, même quand je n'essaie pas.

Après son enlèvement, quand les secours m'ont assuré qu'elle allait bien, j'ai eu besoin de la voir. Besoin de savoir qu'elle respirait pour ne pas trainer un autre fantôme dans mon sillage. Je n'étais pas assez fort pour ça. Je ne le suis toujours pas. Et, à partir de là, je sais pas exactement ce qui s'est produit. On s'attire, on se repousse. Sa présence est agréable. Son caractère est somewhat rafraîchissant. Elle arrive à me surprendre. Comme lorsqu'elle m'envoie ce texto, après quelques autres échangés :


Dit moi où et quand. J'y serai.

Un léger rire et je lui confirme où et quand elle pourra me trouver si elle y tient toujours. Fouillant dans mes courriels, je déniche l'adresse de l'hôtel où je suis encore résident jusqu'à ce que je me trouve un appartement qui me plaira et non un que l'agente immobilière contacté par Pulse essaie de me refiler. Elle doit commencer à me trouver réellement chiant!

***

L'émission est terminée et je veux vraiment faire virer ce mec. Où au moins transférer le jeune! M'asseyant au volant de la mustang, je soupire. Je me mêle que très rarement de la gestion du personnel. Comme tout ce qui est classé "gestion" et "administration" en fait. Bon d'accord, j'y intervient par la bande pour ce qui concerne le personnel engagé lors des soirées pour permettre aux gros poissons de se rincer l'oeil. C'est pas de ma faute si ils et elles peuvent pas s'empêcher d'aller jacasser par la suite!

La circulation est relativement fluide et peu de temps après avoir quitté la station, je gare la bagnole dans l'emplacement dédié. Petite vignette sur le rétro et je quitte l'habitacle pour m'engouffrer dans l'ascenseur qui me conduit jusqu'à l'étage. Ça me fait étrange de rentrer et de ne plus me prendre les pieds dans un Gus qui veut sortir. Les chat c'est pas fait pour les hôtel, alors y'a zéro âme qui vive dans la suite à part ma grande carcasse. Et j'ai pas la moitié de mes équipements pour passer le temps parce que j'ai pas de studio privé et que c'est pas vrai que je vais tout entasser ici ou dans un entrepôt humide. Les nuits éveillés sont longues! Et ce soir, je sais toujours pas si je serai tout seul ou non puisque Lennox n'a pas donner suite à mon message. M'approchant du bar, je dévisse le bouchon de la bouteille de Jack et m'en prends une forte rasade. L'ordinateur portable sur la petite bistro, je m'y installe, branchant la clé qui contient mes dernières playlists en date. Sortant la boite de tabac et le papier, je me met en tête de rouler mes cigarettes. N'ayant envie de rien faire, ce sera déjà de gagner.

Mon étui commence à se remplir lorsque des coups se font entendre. Je prends simplement le temps de refermer la boite de tabac pour ne pas que ça sèche et je me lève pour aller ouvrir, laissant le reste en plan. Plus ou moins surpris, j'ouvre pour découvrir la blonde de l'autre côté, appuyé au mur. Une bise sur la joue et je m'efface pour la laisser entrer.

- Bienvenue au royaume, lançais-je, moqueur.

Peut-être un peu le bordel parce que je vis encore dans mes valises, mais somme toute, c'est raisonnable.

- Fait comme chez toi, mais fais juste gaffe à ne pas te prendre les pieds dans les étuis de guitares et du clavier, fis-je en lui pointant les trois étuis près du mur.

Ça, l'ordi et le drum pad, c'est un peu tout ce que je me suis permis d'apporter.

Joemaw
mots : 781
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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyLun 27 Mar 2017 - 3:03







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I've become what you cannot embrace

Our memory will be my lullaby

Il part et revient. C’est ainsi avec Henry. Depuis le temps que je le connais, c’est comme ça… Bon d’accord, je lui mets beaucoup de chose sur le dos. C’est moi qui fuis. Chaque fois. Toute les fois où l’attachement est trop grand, que la peur de tout faire foirer arrive, je pars. Sans laisser un seul mot. Chaque fois que je reviens, c’est encore plus fort. Plus grand. Ce désir de le sentir contre moi, ce désir de le voir m’aimer… J’ai beau rêver, je ne suis pas si innocente. Je sais que jamais il ne m’aimera comme moi je l’aime. C’est Henry après tout. Le grand Stuart ne tombera jamais amoureux. Pourtant, j’aime rester là, sentir sa présence, sa forte odeur de nicotine refroidit, ou même encore l’odeur du whiskey qu’il vient de boire. La chaleur de sa bouche contre ma chair, la douceur de ses caresses… Il m’avait vu dans les moments le plus bas de ma vie… Enfin, je crois. Lors de mon agression, il avait su m’apporter le réconfort que j’avais de besoin. Celui qui m’avait permis de me défendre un minimum, de ne pas me laisser abattre. Son regard qu’il avait posé sur moi, lorsqu’il avait compris ma ressemblance avec sa sœur… Ce regard qu’il avait posé sur moi, lorsque le crétin sur le bateau avait foutu sa main sous mon haut. J’ignorais à quel jeu nous jouions. J’ignorais à quel point le fait de l’avoir dans ma vie était néfaste. Et puis, il était libre de fait ce qu’il voulait, comme bon lui semblait… Nous n’avions aucune appartenance… Que cette tendance malsaine de revenir dans les bras de l’un et de l’autre… Ou était-ce moi qui avait cette foutue manie de merde?

Assise sur le canapé, je zieute mes messages textes. Est-ce vrai? C’est un foutu rêve? Non, il est là et je ne peux rien y faire. Henry… C’est une drogue. Dure. Difficile de s’en débarrasser. C’est un addictif. Je saute dans la baignoire, essayant de me calmer avant de prendre mon courage à deux mains. Fuck les problèmes, on arrangera ça plus tard. Sac sur l’épaule, je me dirige vers la sortie, alors que je croise une petite nouvelle que l’on vient d’embaucher. Je me sens presque mal. Fille, vit ta vie et ne te lance pas si jeune dans les agences d’escortes. Tu vas bruler ton innocence si vite… Te détruit et devenir aussi aigrit que moi… J’achète son silence et grimpe à bord du taxi, prête à me rendre vers l’adresse qu’Henry m’a laisser. Jetant un rapide coup d’œil à mon look, je grimace. J’ai l’air trop sage pour ce qu’il est habitué de voir. Sans attendre, je fouille dans mon sac pour sortir une jupe noire. J’ai l’habitude de trainer des vêtements. C’est une déformation? Je ne sais jamais quand je vais me retrouver à devoir aller chez un client. Je soulève mes fesses, retirant rapidement, ma jupe sous le regard surpris du chauffeur, qui ne dit pas un seul mot, puis j’enfile cette jupe noir qui me va si bien. Payant la course, je souffle un baiser au chauffeur avant de me rendre dans le lobby de l’hôtel ou j’hésite un moment. Fuck that, direction le bar, je dois me relaxer, sinon, je risque de faire une crise cardiaque. Quelques shooters plus tard, je me décide enfin à prendre mon courage à deux mains et je monte à l’étage. Fixant les numéros sur la porte, je frémis puis frappe, 3 petits coups, avant de m’appuyer contre le mur en face.

La porte s’ouvre, laissant place à Henry. Je souris faiblement, repoussant une mèche rebelle. Je le suis du regard, alors qu’il s’avance et me fait la bise. Je dois me retenir pour ne pas l’attraper par le collet et l’embrasser, le coller contre le mur opposé pour lui signifier à quel point il m’a manqué. Je souris puis je me redresse, entrant dans la chambre. « Joli palace. Je vois que tes goûts ne change pas… » Je souris faiblement, avant de poser mon sac sur le bureau puis de retirer mon manteau de cuir. Doucement, je remonte ma tignasse, l’attachant, par habitude. Je lui donne, encore une fois, une magnifique vue sur le tatouage qui orne ma nuque. « J’ose imaginer que ce n’est pas par choix que tu es ici, je me trompe? » Je regarde un peu autour de moi et je m’approche de la table bistro, attrapant une cigarette qu’il vient de rouler et je sors un briquet de mon soutien-gorge. Mauvais habitude, je le sais. Tirant sur la cigarette, je m’enfonce un peu plus dans la chambre, tombant nez à nez avec la salle de bain. « MY GOD! T’as vu la taille de la baignoire?! J’ai même pas ça dans mon grand appartement! » J’entre dans la salle de bain et sans attendre. Je viens m’asseoir dans la grande baignoire. Je relève mes jambes que je pose sur le rebord et tire sur ma cigarette. « Ok, c’est clair que j’emprunte ta salle de bain pour prendre un bain avant de repartir. T’as pas le choix. Tu le sais de toute façon, que de me tenir tête, c’est cause perdue! » Je souris et appuie ma tête contre le bord du bain, zieutant la porte. Je fuis encore, en disant des conneries… C’est bon, je le sais. Pardonne moi Henry, mais nos retrouvailles… M’effraient?



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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyMer 29 Mar 2017 - 4:21




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Ne sachant pas trop si je dois l'attendre ou non, j'ai simplement décidé de m'occuper le temps d'avoir des nouvelles ou un signe de la blonde. De toute façon, il commence à faire sombre à l'extérieur et je sais bien que, même si je suis réveillé depuis midi, je n'arriverai pas à fermer l'oeil avant 4 ou 5 du matin. L'horaire de travail a pris le large et ils ont décidé de m'arranger ça à leur guise jusqu'à ce que mon émission soit en ondes, mais mon horaire de sommeil, lui, n'a pas suivi. Et il ne suivra pas. Je ne dors pas de nuit. Ça fait plusieurs années déjà. À moins d'être fortement intoxiqué. Somnifères brutaux ou puissants calmants. Mais je déteste, alors j'en prends que très rarement, préférant largement descendre une bouteille d'alcool solo. Ça fait certainement de moi un alcolo. Et alors? Et sinon, j'arrive normalement à fonctionner de manière assez correcte même si je n'ai pas beaucoup dormi depuis quelques jours. Non, je n'ai pas dit "intelligente" ou "approprié", j'ai dit "correcte". Faut pas pas prendre ses rêves pour la réalité non plus!

Des coups sur le battant m'indique que j'aurai finalement de la visite ce soir. Et vu la force, je me doute que ce n'est pas Even. À la limite, y'a l'option du service au chambre, mais vu que j'ai encore rien commandé… Me levant, je vais ouvrir la porte et aperçoit la blonde appuyée sur le mur en face. Deux enjambés à peine et je la salue, l'invitant à entrer par la suite. Un rire s'échappe de mes lèvres tandis qu'elle commente en quelques mots, prenant ses aises.

- J'aime mon confort, expliquais-je tout simplement.

Je reconnais que la chambre est plus grande que ce que j'avais espérer. Et oui, j'ai argumenter pour qu'on monte en grade. Je suis pas le mec chiant qui exige la suite de luxe à chacun de ses déplacements, mais j'ai déjà goûter quelques fois aux chambres qui se tracent à peine une place sur la liste des restrictions posés par la boîte. Expérience merdique que j'apprécierais ne pas recommencer. Quand le clavier veut rien savoir parce que c'est trop humide ou que la porte que tu croyais être un placard de service s'ouvre et que la fille de la chambre voisine, en déshabillé, passe en gueulant suivit de son client bedonnant pour sortir comme si rien n'était par la porte principale… ouais, ce genre de conneries. Sinon, dans les faits cocasses, y'a toujours les chambres avec les murs de velours rouges ou celle avec le plafond miroir que tu te demandes qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête du responsable qui a fait les réservations et attributions. Dans certain cas, c'est peut-être volontaire de m'attribuer un truc merdique ou what the fuck parce que j'ai couché avec un tel ou une telle et que ça s'adonne que c'est lui/elle qui fait les attributions, mais normalement, ils se retrouvent baiser parce que je me loue simplement une chambre par mes propres moyens, ou je demande un upgrade, normalement la réception ne chiale pas trop quand ils voient la carte de crédit, y'a pas a argumenter pendant six heures avec les responsables du personnel de Pulse. Ici, c'est surtout que, sachant que je serais coincé dans un hôtel un temps appréciable, j'ai voulu m'assurer que je pourrais y bosser confortablement sans devenir dingue à cause de mes voisins. C'est fou ce que c'est sensible les micros par moment, vous imaginez même pas!

Son manteau et son sac déjà sur l'un des meubles, j'ai un sourire en coin à la vue de son tatouage tandis qu'elle remonte ses cheveux. Haussant les épaules à sa question, je lui liste les raisons, descendant un doigt à chaque fois.

- Pulse agrandi sa toile. Pas marié, pas d'enfants, pas de famille : je suis le premier sur la liste des "easy to move", concluais-je. On m'a pas trop demandé mon avis, mais c'est pas comme si ça me dérangeait particulièrement.

C'était plus "Tu vas là et l'argumentation finit ici." et pour le principe - ou simplement pour les emmerder, mais ça parait mieux si je le dis pas -, j'aurais facilement pu argumenter, mais c'est pas comme si j'avais vraiment un truc pour me retenir à San Francisco. Je me sers simplement du fait qu'ils nous aie envoyé ici sans de réel consentement lorsqu'ils se mettent à faire chier avec leur conneries. Piquant dans les cigarettes que je viens de rouler, elle attrappe un briquet pour l'allumer avant de le refourguer dans son soutif. Mon briquet? Nah, je crois pas. Si je me souviens bien, elle n'apprécie pas trop ce qui est inscrit dessus et me l'a déjà reproché quand je l'ai tendu sans y réfléchir à une de ses anciennes collègues. L'inscription? "If you wanna f*ck, smile when you give me the lighter back." Ouais, je sais, super chic. N'empêche que c'est pratique parfois.

Sans se faire prier, elle a l'air de se lancer pour faire un tour du propriétaire, allant explorer la salle de bain. M'allumant un bâton de nicotine à mon tour, je ne vais la rejoindre qu'après l'avoir entendu s'exclamer. M'appuyant sur le mur, je la regarde prendre place dans la baignoire, amusé.

- C'est pas un bain, c'est une minie-piscine, commentais-je à mon tour en expulsant un nuage de fumée.

Et je n'en ai pas profité. Probablement que je n'en profiterai pas non plus. Je préfère largement les douches que de mariner dans l'eau pendant trois heures. Je me baigne rarement aussi, au cas où ça serait pas déjà évident. Malgré qu'un bain de minuit, ça peut déjà être un peu plus intéressant.

- Fait comme chez toi, l'invitais-je. Y'a quarante-cinq sortes de bouteilles que je ne toucherai pas, si t'as un truc qui te va, te gêne pas. Et ça doit avoir la fonction jacuzzi ou de quoi du genre, ajoutais-je en pointant le panel de commande encastré sur le côté.

Bulles, jeux de lumières et autres cossins avec lesquelles elle peut bien s'amuser. Ça fait parti des options de la chambre, pas de mes demandes. Je n'en ai cure.

- La vie à L.A. est pas trop mal? La questionnais-je. T'es ici depuis le voyage aux Îles Turquoises?

Voyage d'une semaine que je ne pourrais pas oublier, mais après lequel, elle est disparue dans avec la brume qui passe près du Golden Gate. Et j'ai possiblement à me reprocher à ça. Mais si c'était réellement le cas, est-ce qu'elle serait ici, dans ma chambre et accepterais ma compagnie? Je crois pas. Même si y'a rien de véritablement logique quand ça nous concerne.

Joemaw
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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptyMer 29 Mar 2017 - 21:49







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Dire qu’il ne me manque pas, serait un mensonge. Dire que je n’ai pas envie de lui foutre mon poing dans son joli sourire, serait un mensonge. J’aime Henry autant que je le déteste. Il est mon high, il est mon down. C’est ainsi, j’peux rien y faire. J’ai tout essayé. Chaque fois que je pars, il revient. Ou du moins, nos chemins finissent par se croiser. Cependant, nos moments d’absence me rende complètement folle. Son sourire, son rire. Ses blagues à la con, nos engueulades. Il est une sorte de montagne russe qui me garde en vie. Face à cette porte, je fixe les boiseries, me demandant ce que je fou là. Devrais-je réellement rester? Était-ce réellement nécessaire de le voir revenir dans ma vie? Pour que l’on s’engueule encore plus? Pour que l’on se fasse de nouveau mal? Je l’ignorais, mais c’était plus fort que moi. Mes doigts vinrent frappés la porte, alors que je prenais appuie sur le mur en face. Son sourire, sa bise. Je le laissais entrer et je fis de même, balançant mon manteau sur un petit meuble. «J’avais oublié que dans une autre vie, tu étais une petite princesse. Papi. » Je tirais la langue avant d’attacher mes cheveux, alors que quelques mèches retombaient sur mon visage et j’entrepris de faire le tour du propriétaire, écoutant ses explications. « Ah bah on est … » Je secouais la tête, mordant l’intérieur de ma joue. Je ne devais pas lui dire. Tait-toi Lenny, sinon tu vas avoir le droit à une engueulade sur un plateau d’argent. Bref, je continuais mon petit tour. Ok, c’est une chambre d’hôtel. Il n’y a pas grand-chose à voir… Oh… La baignoire! Je me retrouvais directement dedans, prenant mes aises, tirant sur ma cigarette. Je me redressais un peu, ramenant mes jambes contre moi, alors qu’il me mentionnant la tonne de produit hygiénique que je pouvais prendre. J’haussais un sourcil, amusée. « Tu sais que tu viens de m’ouvrir la porte à un bain?! » Je tirais de nouveau sur ma cigarette et m’appuyais sur le rebord du bain, posant mon menton sur mes poings fermés. Je soufflais un peu puis je levais les yeux vers lui. « Ouais, ça va. C’est L.A. » Je ne répondis pas pour le temps que j’étais ici. Je me contentais de me lever et de sortir du bain.

Je soupirais puis je passais à la chambre, écrasant ma cigarette dans le cendrier qui était déjà plus que plein puis j’approchais des étuis, me mettant à leur hauteur pour voir le matériel. Doucement, j’ouvris l’étui de la guitare et glissait mes doigts dessus, doucement. « Bel instrument. Tu en joues? » Je posais mon regard sur lui en souriant doucement puis je refermais l’étuis avant de m’asseoir sur le lit, m’appuyant sur mes mains, me penchant légèrement vers l’arrière. Je soupirais et croisait mes jambes. « Je suis arrivée ici près de 48heures après le voyage… C’était pas une décision facile… Disons juste que j’ai eu une bonne porte de sortie et que j’ai sauté dedans… » J’haussais les épaules puis je me redressais en essayant de retrouver ma bonne humeur. «T’as faim?! Je crève de faim! À croire que je ne me nourris pas depuis que je suis arrivée ici! J’ai perdue 10 livres! Je vais finir par disparaitre! » Je rigolais amusée, levant les yeux au ciel et je me mis à fouiller dans les tiroirs de la table de nuit. Au travers la bible, les enveloppes de capotes, je finis par trouver 1 feuillet de livraison. Je lâchais un cri de satisfaction et je me posais sur le lit, détachant mes bottes que j’envoyais valser un peu plus loin, puis je pris mes aises, me couchant à plein ventre sur le lit que je trouvais affreusement mou. «Chinois! On commande!! Dit ouiiii. De toute façon, t’as pas le choix, je suis l’invitée dans ton immense palace. » Je remontais mes jambes, les faisant balancer comme une vraie adolescente puis je roulais pour être sur le dos, me redressant sur mes coudes. «Tu as envie de quoi, papi? » Je me redressais, venant le rejoindre. M’approchant de lui, je posais ma main sur son torse, jouant avec le collet de son t-shirt. «On commande, on prend un bain et on regarde des dessins animés, ok? » Si un petit oiseau pouvait nous voir, il nous prendrait pour un couple. Parfois, je me dis que c’est le cas… La minute suivante, je me rappelle qu’il est Henry et qu’Henry, c’est un single man for ever.

Je relevais la tête puis je reculais en me dandinant un peu avant de chopper mon portable et d’appeler au chinois, commandant un ensemble de bouffe. Il allait sûrement en rester à profusion. Tant mieux pour lui! Il pourrait profiter. Je finis en remerciant puis je regardais Henry. « Et toi, L.A. Tu aimes? Ça fait longtemps que tu es ici? Je veux dire… Enfin, ok, y’a Pulse qui t’as forcé à venir… Mais bon, han. » Je m’avançais puis entrait dans la salle de bain. J’ouvris les champelures. Encore une fois, j’ignorais s’il allait me suivre, mais bon. Il me connait. Il sait que je suis incapable de rester sur place et que je n’attends jamais qu’on approuve avant de faire quoique ce soit. Dos à la porte, je retirais mon t-shirt, l’envoyant valser vers un coin de la salle de bain et je m’approchais de la porte, collant mon corps contre le cadrage. Je remontais mes doigts le long de ma cuisse, puis de ma hanche, effleurant mes courbes. Mon regard sur Henry, je finis par éclater de rire. « Aller, vient! C’pas comme si tu ne m’avais jamais vu nue! » Je tirais la langue puis je restais face à lui, retirant mon soutien-gorge, que je lui balançais à la figure. Je rigolais, encore, telle une vraie gamine et je finis de me dévêtir, me glissant dans l’eau. Je lâchais un soupire de bien être puis je m’enfoncçais doucement, posant ma tête contre le rebord. J’allais profiter de mes douces retrouvailles avec lui.





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Sujet: Re: Yesterday got away, but melodies stuck inside your head   Yesterday got away, but melodies stuck inside your head EmptySam 1 Avr 2017 - 4:35




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J'en lève les yeux à la dénomination. Petite princesse, ouais, ouais. À New-York, ma chambre était à peine plus petite que celle-ci. La salle de bain n'était peut-être aussi luxueuse. En contrepartie, la penderie était un walkin. Le penthouse s'étendait dans les somptuosités modernes : mur impeccablement blanc, plancher de marbre ou de bois de rare, moquettes en poils de bestioles inconnues, détails de dorures ça et là, luminaires de cristal, toiles qui valaient des fortunes... Ça n'a pas empêcher que tout soit taché de rouge ensuite. Pas plus que ça n'a garanti une âme pure au géniteur. ...et on va arrêter de penser à ça pour rester sur des sujets aussi léger que puisse l'être ses mouvements alors qu'elle s'attache les cheveux. Et niveau légèreté de sujet, elle réussi à me tirer un rire avec ce qu'elle s'apprête à dire. Et lorsqu'elle stoppe, je termine pour elle.

- Fiancés? Tentais-je avec un sourire en coin. Navré, chérie, je n'ai pas eu le temps de mettre mes patrons au courant de mon nouveau statut matrimonial, expliquais-je en déconnant. Et quand ils m'ont filés les billets d'avion, c'était avec la mention 'dans trois jours, t'as une entrevue'. J'ai simplement négocier de venir ici avec ma bagnole, fis-je en haussant les épaules de nouveau.

Sincèrement, la route entre San Francisco et Los Angeles se fait plutôt bien, surtout de nuit. Et puisqu'ils ont décidé que je devais rester ici à perpert, autant avoir le loisir d'avoir la mustang et de pouvoir faire ce qui me tente. Pour ce qui est de l'histoire des fiançailles, ça ne remonte pas à si loin, mais c'est une connerie que j'ai sorti pour qu'on nous fiche la paix. Durant ce voyage où elle m'a invité aux Îles Turquoises. On a étiré la dénomination toute la semaine. On a jouer le jeu devant le staff du site. Alors qu'en vrai, on est rien de tout ça. Et que même si on a pu avoir l'air d'un petit couple heureux pendant une semaine… elle ne le serait pas réellement avec moi. Je ne peux pas lui garantir ce genre de chose. Je serais incapable de mener ce genre de vie.

Je la laisse vagabonder, faire le tour et s'installer dans le bain alors qu'elle clame qu'il est gigantesque. Ouais, c'est énorme. Et pour moi, foncièrement superflu, mais si elle veut en profiter comme elle le dit, elle n'a pas à se gêné. Chose qui semble l'étonner tandis qu'avec un sourire amusé, je réplique simplement.

- Tu crois sincèrement que ça me dérange? Tu peux passer la nuit ici si tu veux, j'en ai pour des heures avant de dormir.

Elle peut rester éveillée, comme elle peut bien dormir, ça ne me dérangera pas non plus. Faut simplement pas qu'elle s'attende à ce que je lui serve d'oreiller toute la nuit durant. Mais elle a déjà vécu le phénomène lors de nos vacances. Et lorsqu'on est revenu de ses vacances, elle a simplement disparu. Pour venir ici apparement. Différent de SF, mais ça semble lui convenir de ce que j'en comprends.

Elle quitte à nouveau la pièce et je la suis alors qu'elle retourne dans la chambre pour éteindre sa cigarette. Lorsque je la vois s'approcher des étuis, j'ai un mouvement pour l'arrêter, mais ses gestes sont calmes, posés et respectueux. À peine si elle effleure la guitare du bout des doigts alors qu'elle commente que c'est un bel instrument.

- Oui, affirmais-je. Depuis quelques années déjà. Mais je préfère le piano. Et toi? la questionnais-je tandis qu'elle referme le tout.

Si on montre une dose d'intérêt et de respect, on peut utiliser mes instruments. Suffit normalement de demander et ça va. La moindre des choses, c'est de faire attention, même si j'ai plus d'une guitare. Je peux montrer quelques accords sur quelques instru si on me demande, mais je suis pas non plus le meilleur des profs et ça se remarque assez vite.

- Je suis arrivée ici près de 48heures après le voyage… C’était pas une décision facile… Disons juste que j’ai eu une bonne porte de sortie et que j’ai sauté dedans…

J'hoche la tête. Une porte de sortie. Oui, je peux comprendre.

- Si je me suis retrouvé à San Francisco, c'est qu'un type avec qui je m'entendais bien qui travaillait pour l'un des garages de concessions de mon père n'arrêtait pas de me vanter les plages de la Californie. Alors je m'étais dit que tant qu'à quitter l'univers de béton que je connaissais et ne pas avoir rien qui m'attendais nul part, autant voir ça une fois dans ma vie. J'ai traversé le continent et me suis retrouvé, un matin, à voir le Golden Gate sortir de la brume. J'ai décidé de tenter le coup de m'implanter et deux semaines plus tard, je commençais chez Pulse.

Pendant un bon moment, j'ai passé mes matinées de congés stationné sur le belvédère, le cul sur le capot de la mustang, la musique filtrant par la fenêtre ouverte ou dans les écouteurs, jusqu'à ce qu'il fasse finalement jour et que je rentre dormir. Ça m'arrivait encore parfois les derniers temps, au sortir d'un club ou en filant de chez un coup d'une nuit. Si je passais dans le quartier, je m'installais et j'attendais. C'est calme. Contrairement à Lennox qui, sans transitions, m'annonce qu'elle crève la dalle et se mets en quête de trouver un menu en fouillant sans gêne la table de nuit. Ce qu'elle peut y trouver? Les classiques d'un hôtel et les classiques d'un mec qui collectionne les numéros de téléphone, même si je ne ramène jamais personne dans ce qui me sert de "chez moi".

Un sourire amusé étire mes lèvres alors qu'elle s'extasie presque sur le menu et me propose finalement un plan pour la soirée : bouffe chinoise, bain et dessin animé. J'ai l'impression d'être soudainement en face d'une adolescente. Une ado qui argue que, puisqu'elle est mon invité, je n'ai pas réellement le choix.

- Au frais de la maison, profites la jeunette, la taquinais-je étant quand même sérieux pour l'invitation. Commande ce que tu veux, tant que c'est pas du chat.

Dans mon Manhattan natal, je vous jure qu'y'a des endroits où il fallait pas poser de questions sur ce que tu mangeais comme viande! ...si t'avais le courage d'y goûter! Chose qui n'était pas toujours conseillée.

- Je suis pas fan de pieuvre non plus, précisais-je.

Ça même dans le plus chic des restos, j'en mange pas. Tant qu'à vouloir mastiquer un truc qui me fait penser à du caoutchouc, j'irais prendre une mordée dans l'un des pneus de ma bagnole! Elle commande et, l'écoutant, je me demande si elle n'a pas réellement l'intention de faire comme le clichée de l'adolescente et de se faire une réunion de fille dans ma chambre! Elle commande pour une armée! D'accord, elle est affamée. D'accord, j'ai quand même un bon appétit, même si je suis sec comme une branche. Mais on est pas douze! Bah… Elle raccroche et me questionne à son tour si ça me plaît d'être ici. Nonchalant, j'hausse les épaules.

- Bah, maintenant, une ville où une autre… Du moment qu'il y a un night life intéressant, ça me va, répondis-je. Je continue de bosser sur mon horaire, j'ai des auditeurs - du moins de ce qu'ils prévoient -… pretty much the same thing.

Je me vois mal être transféré dans une ville où on roule les trottoirs à 20h. Ou un endroit où y'a plus de tête de bétail que d'être humain. Je serais baisé. Aussi, j'accepterais tout simplement pas.

Fouillant dans mes poches pour sortir mon portefeuille et quelques billets pour la livraison alors qu'elle prépare son bain, je relève la tête pour la fixer lorsque je l'entends revenir. Collée au cadre, sans son haut, elle se fait suggestive dans ses mouvements. Et c'est définitivement pas parce qu'elle a changé de ville qu'elle a, pour autant, oublié ses talents de danseuse, je vous le confirme. Haussant un sourcil à sa remarque puis à son soutif que j'ai tout juste le temps d'attraper avant de le recevoir sur le nez, je laisse l'argent sur le coin du bureau, flanquant mon portefeuille hors de vue. Ils auront qu'à prendre le cash, déposer la bouffe et sortir.

Mon t-shirt va rejoindre son sous-vêtement au sol, puis mon jeans subit le même sort. En boxer, je la rejoins juste comme elle soupire de plaisir. Elle avait raison tout à l'heure : je l'ai déjà vu nue. Je l'ai déjà entendu soupirer pour d'autres raisons aussi! Me débarrassant de la dernière barrière de tissus, je prends bientôt place à ses côtés dans l'eau. Super à l'aise tellement c'est grand. On est loin d'être embarqués l'un sur l'autre. Un instant, je fais comme elle et essaie de profiter du confort, mais l'envie de l'agacer est rapidement tentante et je passe ma main sous l'eau pour la chatouiller. Dans le pire des cas, je me mangerai une baffe. Ça sera pas la première!

On cogne à la porte et avisant son mouvement pour se relever, je l'en empêche, passant un bras à sa taille pour la garder dans l'eau et - pour faciliter la prise - collée sur moi.

- Arrêtes de gigoter, la réprimandais-je. Relaxe un peu.

Haussant le ton pour me faire comprendre, j'indique que c'est ouvert et où se trouve l'argent, de garder la monnaie. J'ai entrebaillé la porte de la salle quand je suis venu patauger, donc techniquement, même si le livreur veut faire le voyeur, y'a pas grand angle et on on le verra.

T'as voulu me faire mariner, Lennox, bah va falloir que ça aie fait son effet de détente avant qu'on sorte.

Joemaw
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