Sujet: "Joues pas au con avec moi." [PV Nathou] Jeu 16 Mar 2017 - 12:41
❝ Joues pas au con avec moi, petit frère. ❞ Derek & Nath
Putain... Quand tu penses que je suis obligé de le convoquer comme un petit con de collégien, ça me rends malade. Depuis combien de temps ça n'était pas arrivé ? Mais il faut toujours qu'il en fasse à sa tête, mon frère... Il faut toujours qu'il aille foutre son nez là où il ne le devrait pas... Et jouer avec Moretti, c'est pas une bonne idée. Pas maintenant. Pas comme ça. Y'a aucune finesse, aucune stratégie, et le mec en bon vieux coq, il s'en va défier un rival juste pour les beaux yeux d'une gonzesse... Est-ce que c'est sérieux ? Est-ce qu'il a conscience du monde dans lequel on vit ? Des fois j'me demande... Faire tout un foin pour le cul de sa danseuse, c'est comme voir un gosse aller faire un caprice pour son cadeau de Noël.
Ça m'agace.
Qu'est-ce qu'il va penser maintenant, l'autre con de rital ? On perd en crédibilité, tout ça parce que Môsieur veut jouer à celui qui aura les plus grosses couilles.
Tout ça pour une putain de nana.
Il se rend compte qu'il suffit d'une connerie pareille pour aller foutre la merde entre deux familles ? Déjà que nos relations sont tendues avec le Macaroni, on avait pas besoin de ça en plus. Est-ce que c'est pas une raison suffisante pour nous cracher à la gueule désormais ? Bordel, j'suis fou. Ça bouillonne à l'intérieur, et quand ça va sortir... Il a intérêt à juste écouter et à fermer sa grande gueule pour une fois. Là, je l'ai vraiment mauvaise. C'est le genre de coup de pute que je ne supporte pas... Et c'est pas à défaut de l'avoir prévenu.
Quel âge il a sans déconner ?
J'vais lui foutre le nez dans sa merde, comme un putain de chiot ridicule. Et en plus il est en retard, histoire de bien me foutre en rogne... Il crois que j'ai que ça à foutre, moi, lui faire la morale ?
J'suis assis derrière mon bureau, le regard dans le vide, avec la très nette sensation qu'il me prend pour un con. Il à vraiment intérêt à ramener son cul dans la minute parce que je vous jure que sinon, il va entendre parler du pays.
Faut qu'je fume.
Un geste rapide de la main vers la poche intérieure de ma veste sans un faux pli, j'attrape une clope dans mon paquet, que je glisse entre mes lèvres avant de l'allumer et d'en aspirer une longue bouffée. C'est censé me détendre. Mais ça n'en fais rien.
Nathanael Svensson, avec ces presque vingt minutes de retard, tu aggrave sérieusement ton cas...
Sujet: Re: "Joues pas au con avec moi." [PV Nathou] Mer 29 Mar 2017 - 23:59
Joues pas au con avec moi, petit frère.
ft. derek & nathanael
Le souffle encore court, tu caresses distraitement les cheveux de Sacha, lovée tout contre toi, sa tête reposant sur ton torse. Tu écoutes sa respiration redevenir plus régulière à mesure qu’elle plonge tout doucement dans les bras de Morphée. T’es en retard. T’as un rendez-vous avec Derek et tu sais que si tu te bouges pas très vite, tu vas t’attirer ses foudres. Pourtant, t’as aucune envie de partir. Tu veux juste rester là, sentir la peau nue de la jeune femme contre la tienne et vos corps entremêlés dans les draps. Peut-être attendre un peu et la réveiller de la meilleure manière qui soit, comme elle aime tant que tu le fasses. T’as pas envie de sortir de votre bulle, pas envie d’affronter le monde extérieur. Pas aujourd’hui. Qui l’eut cru, hein ? T’étais pas ce genre de mec avant de la rencontrer. Avec les femmes, tu prenais simplement ce que t’avais à prendre et tu t’en allais pour ne plus jamais revenir. Le club te permettait de faire des rencontres et avec l’empire que tu diriges, t’avais pas vraiment à être très inventif pour pouvoir séduire. Un clin d’oeil et quelques compliments suffisaient largement pour que tu n’aies pas à finir la nuit tout seul. Maintenant, tout est différent. Maintenant, t’es l'homme d'une seule femme et y’a pas besoin de te connaitre beaucoup pour comprendre que ça relève carrément du miracle. T’es loin de t’en vanter d’ailleurs, bien au contraire. Sacha, c’est une cible privilégiée par laquelle on peut passer si on veut te faire du mal. S’en prendre à elle, c’est t’atteindre toi. Ça commence à se savoir dans le milieu et t’es de plus en plus inquiet à ce propos. Pour tes affaires bien évidemment d'avantage encore pour elle. L’idée qu’on s’en prenne à la jeune femme t’es insupportable et t'oses même pas imaginer à quel point tu déraperais si ça arrivait un jour. En prenant garde de ne pas la réveiller, tu t’extirpes du lit à regret. Tu connais suffisamment bien Derek pour savoir que ça ne l’embêterait pas de te faire sortir d’ici à coup de pieds aux fesses si jamais il te prenais l’envie de faire l’école buissonnière. Putain, t’es convoqué dans son bureau quoi. Quelle blague. Un coup d’oeil à l’horloge achève de te faire sortir complètement de ta torpeur. Il va te tuer. Tu t’habilles et tu conduis aussi vite que possible pour te rendre au club, quitte à brûler des feux et à griller quelques stop au passage. T'as plus le temps d'être prudent. Tu inspires un bon coup avant de frapper deux fois à la porte de son bureau et d'entrer. Malgré tes trente cinq ans, t'as clairement la gueule du môme qui s'apprête à se faire priver de télé pour une durée indéterminée. Tu sais qu'il est agacé, t'as besoin de le regarder qu'un bref instant pour t'en rentre compte. Tes yeux brillants et tes cheveux encore ébouriffés qui ne laissent planer aucuns doutes sur la raison de ton retard ne doivent pas jouer en ta faveur. Tu sais aussi que tu devrais la fermer pour laisser passer l'orage, mais tu peux pas t'empêcher de le chambrer, même si tu doutes sincèrement qu’il apprécie. « Mec, détends toi un peu, t'as la même expression qu'Erik quand il s'apprêtait à nous cogner. » Nerveux, tu fouilles dans les poches de ta veste de costume pour sortir cigarette et briquet. « Je sais, j'ai déconné. » Tu glisses la clope entre tes lèvres et l'allume dans la foulée, en tirant une longue bouffée avant de t'assoir en face de Derek. « Mais personne n'est mort. Est-ce que c'est si grave que ça ? » Bien sur que ça l'est. Tu le sais parfaitement. Parce que le problème, ce n'est pas tant Moretti. Le problème c'est que dès qu'il s'agit de Sacha, t'es incapable de te contrôler.
Sujet: Re: "Joues pas au con avec moi." [PV Nathou] Lun 10 Avr 2017 - 10:37
❝ Joues pas au con avec moi, petit frère. ❞ Derek & Nath
Y'a le "tic-tac" insupportable de la pendule au dessus de la porte qui me rappelle que mon petit frère est en train de me prendre pour un con... Y'a cette fumée de clope qui en définitive n'arrive même pas à me détendre un peu...
Et puis la porte de mon bureau s'ouvre à la volée après deux coups frappés pour laisser passer un Nathanael visiblement "échevelé". Donc si il est en retard, c'pas à cause du vent le mec, il a juste prit le temps de tirer son coup alors qu'il savait pertinemment que je l'attendais. Ça, je vous assure que ça fait monter d'un cran la haine du chien fou qui remue en mon for intérieur. J'le connais par coeur, je sais comment il est et je sais très bien que si il est en retard, c'est encore à cause de sa greluche. Je tapote du bout des doigts, le bois noir de mon bureau, essayant de retenir le plus possible mon agacement... Mais comme d'habitude, au lieu de faire profil bas, il ouvre sa grande gueule. Au lieu de calmer le jeu, il se permet une boutade qui ne me fais même pas ciller du regard, puis il crache sa merde sans me laisser en placer une, histoire de se décharger de toute responsabilités. Parce que c'est ça le problème avec mon frère : il est plus qu'irresponsable et ça ne lui pose aucun soucis majeur.
Il me faut un putain de self-control pour m'empêcher de lui coller ma main dans la gueule.
Et comme j'ai les nerfs à vif, bah finalement, je me mets à rire comme un con à ses réflexions dignes d'un môme de 15 ans :
"Ah ah ! Non c'est sûr personne n'est mort..."
Je ne sais pas si je ris vraiment ou si je me force à le faire en fait. Et j'attends qu'il esquisse un petit sourire, sa clope au bec, prêt à rire avec moi, pour soudainement me pencher au dessus de mon bureau et le choper assez violemment par le col de sa chemise débraillée, pour presque lui coller la tronche sur le bureau, son visage à quelques centimètres du mien tandis que je lui arrache sa cigarette des lèvres :
"Personne n'est mort mais ça ne saurait tarder..."
Je le relâche tout aussi violemment, le repousse de ma main, le faisant basculer sur sa chaise. Je ne souris plus. Si mes yeux étaient des flingues, il serait déjà mort trois fois.
"... Enfin ça, c'est uniquement dans le cas où tu continues à me prendre pour un con, petit frère."
J'écrase la clope dans le cendrier près de moi, puis m'avance encore un peu au dessus du bureau, les mains jointes devant moi :
"Tu sais que t'as merdé, mais t'as pas été foutu de réfléchir avant d'agir encore une fois."
Il faut qu'il me laisse parler.
"Sans déconner, aller faire chier Moretti à domicile ? Juste pour une putain de gonzesse ? mais t'as quoi dans le crâne bordel ?"
Je vois au tressaillement de sa mâchoire que les mots "putain de gonzesse" ne lui plaisent pas, mais j'en ai rien à foutre. Il sait que c'est pas le moment d'en rajouter une couche, par contre, je sais qu'il est totalement capable de péter un plomb sur ce sujet...