Mon enfance à principalement été marqué par la mort de mes parents. Avant cela nous avions une vie plutôt confortable, on ne manquait clairement pas d'argent, en fait on ne manquait de rien. J'étais l'ainée d'une fratrie de trois enfants. Après moi venait Evan, mon petit frère de trois ans, et Cassie la petite dernière qui en fait n'était pas notre vrai sœur. Elle avait perdue sa famille quelques années plus tôt et mes parents, très altruistes et sentimentaux, avaient décidés de la prendre sous leurs ailes et de l'élever comme leur propre enfant, ravie d'avoir tout à coup une fille. Pour moi Cassie à toujours été comme mon sang, c'est ainsi qu'à la mort de nos parents, j'ai veillé sur elle comme sur Evan. Après cette terrible tragédie, nous sommes allés vivre chez nos grands parents paternels, des gens formidables mais déjà pas tout jeunes. Nous n'avons manqués de rien, à part de nos parents, ce qui est déjà un vide considérable. C'est à ce moment là que j'ai décidé que je serais médecin coûte que coûte ! Pour sauver des vies, comme j'aurais aimé sauver celle de mes parents. J'ai toujours travaillé dur pour atteindre mes objectifs. Mon frère à décidé de suivre mes traces et c'est ensemble que nous avons poussé les portes du monde de la médecine.

L'université à été pour moi une véritable prise de conscience sur le monde extérieur. Jusque là je passais mes journée à mon bureau à apprendre encore et encore. Au lycée, je n'étais pas vraiment le mec le plus populaire, je ne sortais pas et encore moins avec filles. Après les cours je rentrais directement chez moi et m'enfermais dans ma chambre pour faire mes devoirs. Studieux, je l'était, cool, pas vraiment. Je m'étais fixé un but et j'étais prêt à tout sacrifier pour y arriver, même à sacrifier mon enfance. Mais une fois arrivé à la fac, tout à changé. Déjà à mes 17 ans, mes grands parents m'ont fait passer un test de QI pour se rendre compte que j'avais un score de 147. J'étais donc un surdoué, ce qui expliquait certes ma réussite scolaire mais aussi ma "différence" sociale, mon handicap à me mêler totalement aux autres et à créer des liens sociaux. A vrai dire lorsque j'étais avec d'autres personnes j'avais tendance à me sentir inexplicablement seul. Je préférais parfois la compagnie de mes livres à celle des humains. Les animaux et leur mode de communication me fascinait, c'est alors que je décidais de céder pour adopter un petit chaton, Captain America, une petite boule blanche remplit d'amour. J'étais en 4ème années de médecine à Harvard, Boston. J'y suis resté 12 ans, pour me spécialiser en neurochirurgie. C'est là que j'ai rencontré Mon meilleur ami, Luke et Megan, une étudiante très brillante et magnifique qui m'a immédiatement captivé. Elle deviendrait plus tard ma femme.

Après mes 12 ans de fac j'ai décidé d'épouser Megan, Luke était bien évidemment mon témoin de mariage. On a immédiatement habité ensemble. Quand je lui ai exposé mon envie de retourner à New York, là ou j'avais grandis et où mon frère et ma soeur résidaient toujours, elle a tout de suite comprit et nous sommes parties nous installer à Staten Island. J'ai trouvé du boulot dans une clinique de New York et me suis forgé une réputation que tous le monde pourrait envier. Je faisais partie et fais toujours partie des meilleurs neurochirurgien de ce pays. Tout allait parfaitement dans ma vie. Avec Megan, on prévoyait même de faire un enfant quand la descente aux enfers à commencé. Evan à commencé à boire et à jouer, un peu trop, toujours trop. Dans un même temps nos grands parents sont décédés. Cette période de ma vie à été vraiment très sombre et c'est mon métier, mon pouvoir de sauver des vies qui me maintenait à la surface. J'ai tout fait pour mon frère, pour l'aider mais je ne suis arrivé à rien et je porte encore le poids de cette culpabilité. Megan s'est alors sentie délaissé et un soir en rentrant plus tôt je l'ai surprise au lit avec Luke, mon meilleur ami.. Humilié, blessé et trahi j'ai quitté mon domicile pour ne jamais y remettre les pieds, ignorant les appels de ma femme et de mon soit disant meilleur ami.

A présent je vie seul dans un grand et sublime appartement de Los Angeles. Je ne regrette rien des choix que j'ai pu faire dans ma vie, quand bien même il m'ai apporté souffrance et désolation. Je n'ai toujours pas revu Megan et ne compte pas la revoir de si tôt. Légalement nous sommes toujours mariés et je sais que tôt ou tard elle refera surface mais je ne préfère pas y penser pour le moment. J'ai changé de boulot et ai été engagé comme neurochirurgien et chef du service de chirurgie, dans le plus grand Hôpital de Los Angeles, je commence demain et j'ai l'impression de renaître à nouveau. Une vie peut commencer même à 34 ans.