Donner l'impression d'être plus léger que tout. Que les déplacements se font comme sur des patins. Que de pouvoir voler ne semble pas être si impossible que ça. Il n'y a pas vraiment d'autre manière que de le faire à bord d'un avion sur un plan non imaginatif et moins dans le monde du ballet. Ce que Wendy est en train de prendre, une nouvelle fois, pour aller dans une nouvelle compagnie à Los Angeles. Elle va bien voir ce que cela va donner. Fréquenter des palmiers va faire changement ; bon, elle en a déjà fréquenté, mais pas dans les trois dernières années. L'avion se pose, il fait soleil, il n'y a pas de retard. En sortant de l'avion, elle sent la chaleur et les rayons sur sa peau et elle ne tarde pas à enlever la veste mise dans le véhicule à cause de l'air climatisé. Elle trouve toujours ses derniers trop froid, lui assèche la gorge et la font aller à la toilette plus souvent qu'à l'habitude. Elle aime bien, cinq à dix minutes, mais ensuite, elle ne voit que des aspects négatifs.

Elle va chercher ses bagages, puis se dirige vers la sortie afin de voir si Charlie n'est pas là. Elle baille, en s'y rendant, ce n'est pas la première ni la dernière fois qu'elle le fait depuis quelques heures. Elle a pris quelques semaines de vacances à Londres, allant chez ses parents, chez sa sœur, chez d'autres membres de la famille et des amis. Là-bas, il fait nuit. Peu importe le nombre de fois où elle a vécu cela, elle n'est toujours pas habituée au décalage horaire. Elle ne risque pas d'être la nouvelle colocataire la plus énergique du monde pour les prochains jours. Colocataire qu'elle cherche justement, une fois ses yeux ouverts après un énième bâillement.  Elle la voit, et va vers elle. Elle enserre de ses bras la jeune femme, lâche par la même occasion sa valise et son sac à dos. Le reste va arriver peu à peu. Pas tous en même temps. Elle l'a déjà fait deux fois et les deux fois, elle n'a pas tout eu. Ce n'est pas immédiat, mais, il y a moins d'erreurs. Il est vrai qu'elle n'a pas beaucoup d'autres valises. À force de bouger un peu partout, elle n'a pas tendance à accumuler et le nombre de ses valises et souvent de plus en plus réduites. Elle a bien quelques unes des ses affaires qui restent chez ses parents, ou encore chez sa sœur, qui ne lui servent à rien mais dont elle ne peut pas se séparer.  « Salut ! » dit-elle.  « Je suis contente de te voir. » fut ajouté un instant plus tard. Elle se sépare de la brune, reprend ses affaires. « Je veux du thé. » dit-elle. Elle ne sait pas trop où il y en a dans le coin, si y'en a dans l'aéroport.