La vérité peu de personnes la connaissait. La vérité était quelque chose difficile à accepter, quelque chose qui pouvait détruire tout sur son passage. Tout les liens, tout les regards, tout les rires, toutes les voix... Aujourd'hui comme chaque jour de ma vie, je n'étais pas cette fille que tout le monde pensait. Je n'étais pas cette faible fille à peine capable d'être une femme. Aujourd'hui, comme il m'arrivait souvent, j'avais mon pc entre les mains et j'étais devenue Demination, l'une des plus grandes hackeuses d'internet. Personne ne savait que je m'appelais Helena Collins, qu'en réalité je n'étais que l'ombre d'une soeur dont l'âme avait été détruite par un tragique accident, personne ne savait que j'étais cette étudiante en informatique que personne ne remarquait, personne ne savait que j'étais une gamine sans histoire, à part celle triste de sa meilleure amie défunte. Dans le monde réelle, j'étais un fantôme et sur internet, je n'existais que pour mes capacités... Que pour mon talent de détruire. La vérité, c'était que je me sentais vivante qu'à ce moment là...

Alors, après la mort de ma meilleure amie, j'avais voulu utiliser mes capacités, en faire quelques choses d'utile. J'avais fouiller sur internet et j'étais tombée sur cet endroit. Il y avait beaucoup d'affaires louches, plusieurs suspicions faite par les flics. La justice disait vouloir rendre ce qui avait été pris, ce n'était que des menteurs. Ils ne prenaient que ce qui arrangeaient leurs supérieurs. Je ne voulais pas accepté cela, la corruption, tout ça... Ce n'était pas possible. Alors j'étais allée dans cette boite avec mon pc. Et ce que je faisais ? Voyons... Tout le monde savait, je piratais leur système. Leur sécurité était minable, en quelques lignes de code et quelques clicks je l'avais dépassé.

Actuellement, je pouvais voir les comptes, les caméras, les virements en tant réels, absolument tout était devant mes yeux. Et rien n'était propre, virement frauduleux et j'en passais. Sur la caméra, je le vis s'approcher de moi cet homme. Fort heureusement, il ne pouvait voir mon écran. Il s'adressa à moi avec gentillesse. J'eus un doux sourire et restais bien tranquillement où j'étais. C'était donc lui le patron de ce bordel... Il fallait que je tombe sur lui, bien-sûr. Et bien, Helena il était temps de jouer aux échecs.

Je pris enfin la parole avec une voix calme et douce, je lâchais mes doigts de mon clavier pour arrêter mes vilaines transactions et mes vilaines fouilles. J'avais les preuves qui me fallait, désormais enregistré sur un autre serveur et bloqué par des codes que seule une personne comme moi pouvait décoder. "Enchantée, Monsieur Kaplov." Non, pas un mot de plus, donnée mon nom maintenant, serait vraiment imprudent. Je continuais donc par "Vous pouvez vous s'asseoir, ça serait avec plaisir de discuter avec le dirigeant de cette glorieuse boîte" je ne pus empêcher un petit sourire amusée... Un geste, un mot de trop et toute les informations sur sa chère entreprise serait devoilée dans le monde entier, j'avais juste à appuyer sur une touche. Je gardais mon doigt non loin de celui-ci. " J'accepte volontiers votre proposition. J'apprécie votre galanterie. Ai-je raison de supposer que j'ai le privilège de vous rencontrer ?"  

Cet homme savait garder les formes, il fallait l'avouer. Je ne pus retirer mon sourire, c'était amusant d'être dans une situation pareille. Dieu sait que si elle m'avait vu faire une telle chose, elle m'aurai tapé sur les doigts. Je prenais des risques depuis qu'elle n'était plus là, toujours... Et le pire dans tout cela c'était mon amour face aux risques. Cette sensation, mon coeur qui battait si fort, mes capacités dans leur maximum, la peur qui se transformait en une violente force qui me permettait de sourire quand j'avais de hurler, que je me permettais de rester calme quand je devrais paniquer.  Mon équilibre, je le savais, se trouvait lorsque j'étais face à des situations inhabituels. Mon cerveau fonctionnait par la logique, je possédais la capacité de comprendre tout les codes, tout les systèmes le plus complexes mais je restais si limité dans les relations avec les autres, dans la relation avec ma soeur. Personne n'apprendra la vérité.

J'écoutais avec attention ce qu'il me disait quand je vis quelque chose qui interpella mon attention sur mon écran. Les vidéos de caméra d'une salle où de l'argent était blanchis. Je fronçais les sourcils, c'était cela qu'il cachait cet homme au visage d'ange, à la voix virile et au corps parfait ? Les regards étaient rivés sur lui, beaucoup de femmes l'observaient avec intérêt. Il était beau et en plus dirigeant d'une entreprise, de quoi attirer pas de mal de groupies. Je ne pus retenir un rire lorsqu’il se pensait chanceux de me rencontrer. Lui l'était peut-être, son entreprise beaucoup moins.   "Tout dépend ce que vous pensez être un privilège Monsieur Kaplov !"

Laissant cette phrase en suspend, j'observais les réactions de cet homme d'affaire. Mon intuition ne se trompait jamais, enfin pour le moment. Il me voyait comme spécial, je le voyais dans son aptitude, j'attendrais peut-être un peu avant de lui faire comprendre qui j'étais. Devrais-je commencer avec délicatesse ? "Une vodka avec deux glaçons, s'il vous plaît" Je me concentrais rapidement sur mon ordinateur, le temps que la serveuse prenne la commande. Je tapais quelques trucs sur mon clavier, j'étais rapide. J'avais l'habitude. Je ne pus m'empêcher de froncer mes sourcils et cette fois ci, pas d'étonnement mais d'agacement.

Je roulais des yeux. Le pseudo informaticien essayait de me retracer, il m'avait remarqué sur son système. Bien-sûr, je le bloquais en moins de quelques secondes. J'étais soudainement concentrée sur mon ordinateur, j'écrivais des lignes de codes pour contrer ce pitoyable informaticien. De plus pour m'amuser un peu, je laissais un cheval de troie sur son système bien caché dans un sous-dossier, de quoi occuper assez longtemps cet homme. Maintenant, j'étais devenue quasi invisible sur le système. "Dites-moi, Monsieur Kaplov, connaissez-vous assez bien le monde d'internet et de l'informatique ?"
 

Il avait une certaine prestance, une manière d'être, d'agir. Il ne m'impressionnait pas car comme tout homme, il possèdait ses faiblesses. J'étais consciente d'attiser sa curiosité mais la chute sera plus difficile, il ne sera pas capable de me faire quoi que ce soit. La vérité c'était que je ne connaissais personne qui ne s'était pas incliné devant mes hackages. Je ne laissais pas d’échappatoire, c'était sans doute la raison pour laquelle j'étais une Collins. Je ne laissais personne ressortir de mes filés et j'en devenais une véritable garce. L'exacte définition de ma soeur et de ma cousine.

Pourtant, je me sentais doucement coupable de mon acte. Cette petite voix remplit de justice me disait tu es un hors la loi ce que tu fais n'est pas légale. Alors oui, tout ce que je pratiquais hors mes cours et mon travail n'était pas légal. Mais j'étais persuadée que le légitime prônait sur le légal et même si légalement mon acte était hautement répréhensible, moralement, il ne l'était pas. Alors la voix se tut et mon coeur s’accéléra lorsqu'il comprenait enfin, ce que je faisais dans son bar.  Je ne pus me retenir de l'applaudir. "En réalité, j'aurais pu le faire de chez moi mais je trouvais ça plus intéressant de le faire d'ici... Pourquoi faites-vous cela Monsieur Kaplov ?"

En réalité, je ne comprenais pas comment on pouvait faire de l'argent sur le dos des autres... C'était un concept qui me dépassait totalement. J'utilisais ce genre de personnes pour redonner de l'argent où personne qui en avait le besoin. Les plus grands criminels craignaient que s'affiche sur leur portable ou leurs ordinateurs "Demination s'occupe de la décontamination". Tous savait ce que cela signifiait, tous me redouter sans savoir vraiment que la personne qui était derrière était un petit bout de  femme en pleine étude.

La différence entre les Collins et moi étaient là. Je ne cherchais pas forcèment à être plus riche mais à rendre ma justice. Celle qui me permettait de dire que mes talents servaient à autres choses qu'à faire souffrir, que ces années de solitudes ne servaient pas à rien, non, elle servait à faire tout cela. Que toutes les fois où les hommes m'avaient utilisés pour attendre ma soeur avaient donné ça, cette Helena hackeuse et solide. J'y croyais vraiment. Et lui, je le voyais à son visage n'était pas très satisfait de mes actes. Le contraire m'aurait étonné. "Les informations ne sont pas divulgués au grand jour pour le moment. Cependant, si je ne rentre pas un code toutes les 20 min, les informations sur votre bar seront envoyés aux autorités et publiés sur internet. Cela fait longtemps que j'ai arrêté de jouer dans la cours des grands, Monsieur Kaplov ! Donnez-moi une bonne raison de dénoncer vos affaires frauduleuses ?"
 

Son regard s'assombrit aussi vite que les lumières du club. Je ne vacillais pas, je restais droite. La peur, jusqu'où pouvait-elle nous mèner si on la mélangeait avec la fierté ? Je ne lâchais pas du regard le jeune homme, je le regardais d'un tout aussi menaçant que lui, je ne faillis pas. Il y avait de cela quelques mois, je me promettais de retrouver cet enculé. Tout les moyens était bon, je ferais justice moi-même. Car ceux qui prônait celle-ci, n'était rien d'autres que des vendus, ils tremblaient devant les gangs moi, je ne craignais plus tout cela. Il m'ôtait ce qui faisait de moi une femme peureuse, ma meilleure amie. Je donnerai ma vie pour elle et elle pensait la même chose et elle le fit, elle donna sa vie pour sauver la mienne. Je ne plierai pas, pas tant que ma vengeance soit assouvi, pas tant que le meurtrier soit entre mes mains. Je reprenais mon ordinateur et puis tapais quelques trucs, de longues lignes de codes et de blabla informatique que même leur informaticien ne comprendrait sans doute pas. Je venais de faire rentrer dans leurs systèmes un virus, qui me permettrait d’accéder à bien plus dans quelques secondes. Je tapotais sur mon ordinateur tout en écoutant attentivement le gangster se présentant devant moi. Son sourire rempli d'ironie, je comptais bien lui faire ravaler. Je ne rigolais pas, je le prévenais depuis le début, je ne jouais plus dans le cours des grands mais dans ma propre cours dans laquelle j'étais maîtresse.

Je tapais quelques trucs sur mon ordinateur puis retournais l'écran pour qu'il puisse le voir de lui-même "Comme je vous le disais Monsieur Kaplov, je ne suis pas du genre à me pointer et à m'exposer à quelqu'un de votre espèce sans avoir de quoi vous faire tomber avec moi. Voilà toutes vos transactions, de tout vos comptes, toutes les apports, toutes les ventes et achats de votre soi-disant night club net. Voici aussi la fiche que le FBI possède de vous et toutes les informations qu'ils ont rassemblé, ainsi que plus d'une vingtaine de vidéos où nous pouvons clairement distinguer un de vos hommes ou vous-même."

En réalité, ça faisait bien longtemps que j'avais arrêté de jouer. Son air hautain et sûr de lui ne disparaissait pas. Il me regardait avec un sourire toujours aussi ironique. Comme si, je n'avais pas aucun moyen de lui faire pression. Je soupirais longuement et fis quelques recherches sur son "entourage" pour découvrir des choses bien plus intéressantes. Je n'étais pas capable d'infiltrer ses hommes mais quelqu'un du FBI le faisait pour moi. Je ne pus retenir un rictus pour enfin lui répondre avec la même insolence "A qui vous avez affaire ? Sachez une chose, Monsieur Kaplov, personne ne connait mon identité mais je suis celle qui fait trembler le monde d'internet. Je ne suis que l'ombre de moi-même, qu'une trace parmi des lignes de codes pourtant je peux détruire votre petite vie en quelques minutes, je peux faire exploser votre pc à distance, je suis partout et je suis nulle part, ce qui fait de moi, une ombre et vous le remarquerez bien vite. Vous pensez que votre misérable informaticien pouvait me voir si je n'en avais pas décidé ? Enfin, Monsieur Kaplov, je vous l'ai dis, je ne joue pas dans la cours des grands. En parlant d'infiltrer vos hommes, vous devriez être plus vigilants comme si moi, je n'ai pas infiltré vos hommes, quelqu'un l'a fait à ma place."

Je laissais les hommes m'approchaient et fermais mon pc de façon tranquille. Je ne pus retenir un sourire en entendant ses menaces. Il prenait conscience du danger que je représentais, enfin. Un des hommes posa une main sur mon bras et je le fusillais du regard donnant un coup sec pour qu'il lâche. Je ne supportais pas être touché et encore moins par ce genre de toutou de gang. Ils me faisaient de la peine... Ils passaient au dessus des lois mais n'étaient pas capable d'avoir leurs propres arbitres. Je possédais un avantage, en tant que Hackeuse, j'étais mon propre pardon, je faisais ma propre lois et je n'avais de compte à rendre à personne. Et ça, c'était plus important que tout, ma liberté. "Je vous suivrais docilement, n'ayez crainte. Je vous l'ai dis tant que vous me laissez rentrer mes codes toutes les 20 minutes, vous ne risquez rien. Si vous essayez de faire un acte stupide comme espérer de comprendre mon code ainsi que de retrouver mon réseau, vous devriez dire immédiatement à votre informaticien qu'il perdrait son écran, il comprendra pourquoi si il est assez intelligent !"



 

Le tension était à son maximum. Je devrais avoir peur, ressentir ce sentiment qui nous poussait à fuir, toujours. Ce que les gens appelaient instinct de survie mais qui ne l'était pas vraiment. L'instinct de survie demendait de chacun personne, la réaction à la peur semblait si différente : La fuite, tétaniser, la violence. Il y avait tant de manières d'agir comment avions-nous pu nous limiter à agir par la loi ? Cela faisait des siècles d'histoire que nous remarquions que dans chaque système on pouvait y déceler des failles mais malgré les exemples qui se trouvaient sous notre nez, nous continuions de croire aveuglement à notre système, comme si il ne possedait aucune faille. J'étais la preuve de cette faille. Tout ce que je faisais, paraissait aux yeux de la loi illégale. Mais Illégale veut-il dire illégitime ? Non, bien-sûr que non.

Ne pas résoudre une enquête sur une gamine parce qu'ils n'avaient soit disant pas de preuves, ça c'était illégitime et pourtant pas illégale. Il me fallut que quelques mois pour trouver plus d'indices qu'eux. Cela faisait bien longtemps que je m’arrêtais de croire en la JUSTICEEE dans sa grandeur. Il n'y avait aucune justice. Un meurtrier se baladait dans les rues, combien de vies avaient-ils pris ? Combien de jeunes filles avaient-ils laisser pour morte ? Comment en avait-il tué ? Combien de familles détruisent par sa faute ? Et de gamines dépressives ? Ce n'était pas pardonnable et la justice, où était-elle ? Ils nous mentaient depuis des années, la justice ce n'était qu'une loi pour les imbéciles qui semblaient être honnetes. Ne vous mentez plus à vous même, la seule justice reste celle que vous faites vous-même.

  "Une histoire ? Vous vendez la drogue à des jeunes, Monsieur. Il n'y a pas d'histoires qui comptent. Je suis dans une parfaite illégalité mais ce que je fais, je sais pourquoi je le fais. Y'a quelque chose derrière, un truc qui tient la route. Derrière votre trafic, il n'y a rien. Peu importe l'excuse que vous utilisez pour vendre cette merde à des enfants, elle ne sera jamais bonne. Il n'y a pas raisons pour droguer un gosse, pour le rendre accro et bousiller sa vie. Si vous me dites, ils n'en prennent pas de temps en temps ou ils s'échappent d'un monde qui ne leur plait pas, ça ne change rien à ce que vous faites, vous. Même si vous avez vécu toute les horreurs du monde, vous devriez vouloir éviter à ces jeunes tout cela. Les rechutes, ce rendre compte que le monde il est mieux quand on est drogué, tout ces sentiments d'horreurs quand on est face à la réalité, vous devriez le savoir mieux que n'importe qui, ce n'est pas agréable."

Je le savais aussi très bien. Après la mort de Jessica, je ne possédais que deux moyens de m'en sortir, de ne pas m'effondrer : l'informatique et la motivation de retrouver l'enfoiré qui lui avait fais ça et les joints en haut des toits. Quand je me trouvais tout en haut des toits, je me sentais libre. La liberté à ce moment là, c'était ce qu'il me manquait le plus mise à part la présence de Jessica. Même après plusieurs mois, je le savais, elle me manquait. Je pensais si souvent à elle que je ne considérais plus la présence des autres. Doucement, tout cela s’effaçait mais ma haine, persistait comme un cancer qui ne cessera de revenir.

Quand j'observais un peu les réactions du jeune homme, je remarquais assez aisément qu'il me prenait enfin au sérieux. Cet homme restait un sacré homme d'affaire, il était imposant, intelligent, il maniait les mots presque aussi bien qu'un politicien. Je retrouvais un petit sentiment d'étonnement, j'étais presque impressionnée par sa prestance. Je lui fis signe d'un signe de tête pour tout de même le remercier de m'avoir débarrasser de ses gardes. J'étais ravie de voir qu'il me considérait enfin comme un réel danger. En effet, c'était le cas. Je ne rigolais pas pour cela. J'étais on ne peut plus sérieuse. Je trouverai le meurtrier de ma meilleure amie, peu importait de la manière. Je le suivais et ses réponses me satisfaisaient pleinement. Je marchais avec grâce et calme. Je ne parlais pas beaucoup, je n'avais jamais été très bavarde. Je me réservais lorsque nous serons dans un endroit plus intime, comme il le disait si bien. Je m'exécutais à sa demande pour m'asseoir.

  "Bien ! Je crois qu'il est temps que je vous pose quelques questions. Mais tout d'abord, j'aimerai comprendre quelque chose. Même si ce que vous avez vécu ne légitime pas vos actions. Je veux comprendre ce qui vous a pousser à faire cela ?" Je croisais les jambes, laissant mon pc sur mes genoux. Je m'apprêtais à écrire, peut-être découvrir un nouvel indice, quelque chose qui me permettrait d'ajouter une pièce au mystère de l’assassinat de ma meilleure amie. Je ne ressentais maintenant plus aucune peur, non pas parce qu'il me semblait inoffensif mais parce qu'il comprenait que je ne l'étais pas. Je le fixais et je le voyais sous un autre angle, sous un autre jour. Les hommes dans les mafia n'étaient à mes yeux que des minables, que des enfoirés prêts à tout pour leurs marché. Mais cet homme commençait à me faire changer d'avis sur cela. Je ne retenais pas un lèger sourire venant fendre mon visage qui était jusqu'à là, glaciale. Il allait en avoir des choses à me dire, plus qu'il ne le pensait sans doute.   "Depuis combien vous êtes vous lancer dans cette affaire ? Combien d'hommes possédez-vous ?"