L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous rejoindre par ici
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| CLARKE ▶ running out of breath | |
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and all the devils are here
| Sujet: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 15:31
| Clarke Villanueva Vingt ans • Américaine et Espagnol • Hétérosexuel • Célibataire Deuxième année de français • gymnaste de haut niveau • moyenne (ni trop riche, ni trop pauvre) • Feat. Selena Gomez QUI ES-TU? Clarke Villanueva ça c'est mon nom. Tranchant bien entre mes deux nationalités. Parce que du coup, je suis née à Barcelone migrant quelques mois après vers les Etats-Unis m'offrant donc les deux nationalités américaine et espagnol. Faut pas croire hein, j'ai peut être vécue toute ma vie aux USA que je semble toujours être une étrangère pour la plupart. Un problème de teinte de peau diras t'on. Bref, sinon j'ai vint ans même pas encore majeur, pas accès à l'alcool tout ça. Enfin, que tu crois parce que nous, gamins, ne manquons pas de ressource pour s'abandonner aux plaisirs de madame Vodka. Ma passion, c'est la gymnastique, ça m'offre l'évasion dont j'ai besoin en plus de m'apporter des aptitudes non négligeable pour certaines activités, j'vous laisse deviner quoi. Mais comme je suis parfaitement réaliste, je suis en deuxième année de français puisqu'en étant réaliste, le sport ne peut pas faire vivre tout le monde. Comme la société d'aujourd'hui aime nous rentrer dans des cases, j'annonce que je suis hétérosexuel ET célibataire mais comme je cherche pas à me poser c'est pas la peine de venir traîner autour de moi et au pire, si j'ai besoin de quoi que ce soit, j'irais switcher ta tête sur Tinder, c'est plus simple comme ça. Je suis de classe moyenne et m'en fiche pas mal, j'ai jamais vraiment aimé les fils à papa n'ayant que leur porte monnaie comme centre d'intérêt. Bref, j'ai donné les bases. Au pire, y pas tellement besoin d'en savoir plus sur moi. A quoi cela servirait-il de savoir que j'ai un tempérament de feu et que je réagis au quart de tour ? Pas grand chose. De même qu'être au courant de ma répartie en béton ne vous avancerez à rien. Paraît que je suis colérique, pète sec et légèrement vulgaire mais comme je cherche à plaire à personne ça non plus, c'est pas tellement important. Je suis la nana qui était étrange, effacée, silencieuse, en retrait et PAF, j'ai viré du tout au tout. Prise de conscience. Le passé, ça changera pas, je resterais la gamine battue envoyée en famille d'accueil et comme nous vivons dans un monde basée sur les apparences, beaucoup n'arriveront pas à voir au dessus de ça. Alors quoi ? J'devrais dire qu'au fond j'ai besoin de compagnie, que j'peux devenir un vrai sketch et faire pisser tout le monde de rire ? Que j'aime la simplicité et que je suis capable de me battre corps et âme pour ceux que j'aime ? Ou encore que je suis d'une écoute sans pareil et que je sais garder les secrets ? Non. On s'en fous de tout ça puisque tout le monde se fiche de tout le monde. Société de nombriliste narcissique. Alors restons en aux apparences, à la sauvagerie que je renvoie et ça ira comme ça. PORTRAIT CHINOIS Merci d'essayer de te limiter à un ou deux mots par question !
• Première chose à laquelle tu penses au réveil: dormir • Première chose que tu fais en rentrant le soir: enlever mes chaussures • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: skyscraper • L'activité qui te remonte toujours le moral: la gymnastique • Si ta vie était un film, ce serait: sucker punch
• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: les souvenirs • Ton plus grand complexe: mon passé • Ta plus grande fierté: la gymnastique • Ton mot préféré: whatever • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: quand le ton monte
• Définis-toi avec une expression: la vengeance est un plat qui se mange froid • Ta personnalité en un mot: mystérieuse • Ta personnalité (au lit) en un mot: indomptable • Plutôt sexe ou abstinence ? sexe • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? retourner dans le passé CASIER JUDICIAIRE Je suis une pro dans ce domaine. Je merde, je fais de ma vie un film d'action a répétition et surtout, je ne me fais pas chopper. Mon truc ? Le vol. Pickpocket dans l'âme, je détrousse les distraits ni vu ni connu récupère le cash, me débarrasse du reste et tout ça sans jamais éveiller aucun soupçon. Le pire ? C'est que j'en ai pas spécialement besoin. J'ai juste besoin de cette dose d'adrénaline, de me sentir intouchable par moment et agir de la sorte, ça me fais sentir vivante même pour quelques secondes. Le problème ? Mes origines. Latina au passé difficile, un brin rebelle pendant l'adolescente, sujette au fugue et à la prise d'alcool alors forcément, les flics, ils aiment bien tenter l'intimidation. Au fond, c'est du racisme pur et dur, le genre assez courant pour les non blancs mais y a rien pour m'incriminer. Du moins, rien pour le moment. PRÉNOM: Gertrude. PSEUDO: cheap thrills ÂGE & ANNIVERSAIRE: 23 ans, un certain jour de juillet PAYS: France GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): USUAL SUSPECTS NIVEAU DE RP: trop dur, je marche à l'inspi du coup ça va du 200 mots au 2000 mots quoi PRÉSENCE: 5j/7 PERSONNAGE: Inventé tout droit de ma tête AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Oui OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? bazzart quoi, puis c'était aussi un projet coup de coeur sur un autre forum ET y a des gens que je connais ici. QU'EN PENSES-TU? c'est beaaaau mais mon dieu, je suis perturbée par les profils, heeeeelp ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? j'étais sur frat y a une éternité de ça du coup disons que non AUTRES COMPTES: commencez pas à me rendre dingue s'il vous plait SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? Oui [X] Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? ne pas m'intégrer ? UN DERNIER MOT? pikaboo - Code:
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<span class="bottinpris">◼ SELENA GOMEZ</span> • Clarke Villanueva AVATARS © horan, ultraviolence
Dernière édition par Clarke Villanueva le Mer 21 Sep 2016 - 18:39, édité 7 fois |
| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 15:31
| Mon histoire commence ici ... « l'important est d'apprendre à vivre » MOST IMPORTANT ? BE YOURSELF
Le temps peut paraître long pour les personnes qui souffrent. Comme si les secondes devenaient des minutes, les minutes des heures. Et il n'y a rien de plus atroces que regarder une vieille horloge bloqué pour l'éternité sur un moment que l'on voudrait oublier. Rien de plus dur que se sentir bloqué dans un passé. L'infini est à porté de main, la fin semble loin. Tu t'accroches comme tu peux mais tu as cessé de lutter depuis bien longtemps. Les gens ont tords. L'espoir meurt en même temps que l'innocence. Et ton innocence tu l'as perdu bien trop tôt.
Les yeux fermées, les genoux relevés contre ma poitrine, je fredonnais une comptine d'enfant cachée au fond de mon armoire. Toujours plus haut, toujours plus fort. Les hurlements de ma mère retentissait partout dans la maison et malgré mes efforts, ils venaient couvrir ma voix. Les larmes coulaient sur mes joues encore trop ronde et je me balançait d'avant en arrière tentant tant bien que mal d'oublier ce que je pouvais entendre. Partager entre l'envie de fuir, de disparaître et celle de venir en aide à ma mère. Mais que pouvais-je faire ? Trop petite, trop frêle. Une enfant enfermée dans un placard ne pouvait pas être d'une grande aide. Le coeur brisé, les membres endoloris, les rêves meurtris, je finissais par me taire écoutant le silence qui venait de prendre place. Seul des bruits de pas me confirmèrent que je n'étais pas seule et le crissement de la porte de la chambre me fit sursauter. Enroulée sur moi même, les jambes couvertes d'hématomes, le visage fermé, je contenais ma respiration dans l'espoir de passer inaperçu. Dans l'espoir de ne pas être remarquée. Ma mère ne hurlait plus, comme si sa souffrance avait finalement prit fin alors que la mienne débutais. J'avais peur, j'avais froid et du haut de mes quatre ans, je savais déjà ce qui allait se passer. Je plaçais instinctivement mes doigts frêle sur ma bouche comme pour étouffer le moindre bruit mais, la poignée de l'armoire plia laissant une fine lueur pénétrer à l'intérieur me laissant apparaître totalement terrifiée. Un petit cri sortit de ma bouche et la lourde main de mon père agrippa ma jambe de sorte à me sortir de force de ma cachette. Je m'accrochais à tout ce qui passait, les meubles, les tapis mais, je n'étais rien. Rien qu'une petite fille sans force et sans défense. La suite se passa plutôt vite. J'avais quatre ans mais je savais par avance ce qui allait se passer et comme si cela servait à quelque chose, je levais les mains pour protéger mon visage avant que les coups ne commence à tomber. Le corps de ma mère gisait par terre et malgré toute sa volonté, elle ne pouvait me protéger.
Un énième cauchemar me réveilla en sursaut cette nuit là et je plaçais instinctivement mes mains sur ma bouche pour étouffer le cri de terreur qui menaçait d'en sortir. Il ne fallait pas faire de bruit, il ne fallait pas que je le réveille. L’inexistence semblait être la meilleure des solutions. Le silence était ma solution. Pas de bruit, pas de parole. Je ne disais jamais rien dans l'espoir que mon père finisse par oublier ma présence. Mais ça n'arrivait pas, ça n'arrivait jamais. Les larmes coulaient sur mon visage glaciale et je me redressais doucement sortant de ma chambre à pas de loup. Rien ne devait prouver que j'étais debout en plein milieu de la nuit et c'est pourtant à ce moment là que la chambre de mes parents s'ouvraient à la volée laissant apparaître un père en colère. Je baissais la tête honteusement sans dire un mot attendant que sa colère éclate et n'ayant aucun moyen de protester. Le premier coup partit, un peu trop fort, un peu trop violent et je m'écrasais contre l'un des murs pleurant de plus belle. « Ici, on ne pleure pas. On ne se lève pas au milieu de la nuit et on ne se plaint pas ! Tu voulais faire quoi petite conne ? » Sa voix glaciale avait résonné dans le long couloir et du haut de mes six ans, je restais impuissante face à la violence qu'il pouvait dégager. Pourtant, d'une petite voix ressemblant étrangement à un couinement je prononçais quelques mots dans l'espoir que cela suffise. « J'ai faim papa. » La pomme qui avait servit de repas était partis de mon estomac depuis bien longtemps. Un morceau de pain, une tranche de jambon, n'importe quoi aurait fait l'affaire. Juste quelque chose qui aurait pu combler la famine qui creusait un peu plus mes traits chaque jour. Mais rien ne semblait pouvoir l’apitoyer, rien ne lui faisait éprouver un minimum de compassion et un deuxième coup atterris directement sur mon visage me faisant tomber à terre avant que ma mère ne se place devant moi comme pour me protéger. Pour prendre les coups à ma place comme à chaque fois. Les hurlements recommençaient, toujours plus fort, toujours emplis d'une terreur infini et je fermais les yeux chantant à nouveau. Que ça s'arrête. Mon dieu que ça s'arrête. Mais ça ne s'arrêtait pas. Ça ne s'arrêterait jamais. Crie, hurle, pleure. Cours, loin, toujours plus loin. Maman prenait un dernier coup. Le dernier. Beaucoup trop fort, beaucoup trop puissant. Et elle s'étalait au sol, les yeux grands ouverts mais désespérément vide. Une marre de sang prenait place autour d'elle et malgré les supplications, elle ne bougeait plus. Elle échappait enfin à cet enfer me laissant plus seule que jamais face à un monstre qui me terrifiée.
Quelques heures s'étaient écoulés. Le silence était revenu et le corps de ma mère avait disparu. Traînée par mon père dans un endroit dont je n'avais même pas idée. Et je ne bougeais pas, toujours recroquevillée contre mon mur totalement paralysée. Je ne comprenais rien et tout en même temps et je ne savais pas quoi faire. Puis finalement, j'attrapais le téléphone posait sur le meuble et composais le numéro. Si jeune et si intelligente. Une voix décrochait de l'autre côté et après quelques minutes de silence je parlais. « Il y a du sang. Beaucoup de sang. J'ai peur. Je crois que je vais mourir aussi. Maman est plus là maintenant. » Et j'attendais simplement. J'attendais que quelqu'un me vienne en aide. J'attendais juste.
« Clarke, viens mettre la table s'il te plait. 12 ans. Il y avait bien longtemps que j'avais cessée d'être une enfant. Bien longtemps que je ne croyais plus au bonheur, au conte de fée et au fin heureuse. Ma famille d’accueil était bien sous tout point. Incroyablement gentil, toujours attentionnés et merveilleusement compréhensif. Comme s'ils tentaient de me faire oublier le calvaire que j'avais pu vivre. Ils savaient tout, ils connaissaient mon histoire alors que je n'en parlais pas. J'en parlais jamais. A vrai dire, le silence était mon quotidien. Mes dernières paroles avaient été pour demander de l'aide et depuis, plus aucun son ne sortait de ma bouche. Seul mon ardoise me servait à m'exprimer et personne ne pouvait expliquer cette réaction. Un simple traumatisme qui passerait avec le temps pour certains, quelque chose de beaucoup plus profond pour les autres. Pour moi, c'était un choix. Ne pas parler, être invisible. Un choix comme un autre. Seul la gymnastique reflétait mes émotions. Une passion qui prenait de plus en plus de place. Un moyen de s'exprimer différent. A défaut d'utiliser la parole, j'avais mon corps. Je ne souriais pas, je ne riais pas non plus. J'avais pas eu d'enfance. J'avais assistée à la mort de ma mère et seul son regard vide revenait à ma mémoire à chaque fois. Je n'avais rien et je ne voulais rien. Plus d'espoir. L'espoir était mort depuis bien trop longtemps. Partit en même temps que mes rêves. Brisés en même temps que mes illusions. Je fermais délicatement le livre tenu et descendait doucement rejoindre les membres de ma nouvelle famille. Qui essayait tant bien que mal de recevoir quelque chose de moi sans jamais y arriver. Sans jamais faire de progrès. Le silence était mon choix.
Et puis il y avait eu Ozalee. Cette boule d'énergie, la petite rouquine sortit de nul part. Elle avait fait la différence au fond. Elle avait été la seule à ne jamais rire de la mélancolie émanant de chaque pore de ma peau, la seule. J'avait quinze ans maintenant et j'avais trouvé ma première amie. Celle qui contre toute attente avait réussit à me faire sortir des syllabes de ma bouche. Celle qui m'avait sortit petit à petit de la torpeur dans laquelle je semblait plongée. Petit à petit, j'avais appris à changer. A devenir une autre personne. A ne plus être dans l'ombre des vivants. AVATAR © money honey ; ICONS © money honey |
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| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 16:16
| Quel excellent choix, Selena est sublime, et j'adore le pseudo Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 16:24
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| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 16:53
| Bienvenue ici. Je suis fan du pseudo, j'ai hâte d'en savoir plus sur la demoiselle. Bon courage pour ta fichette. |
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| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 16:55
| J'aime trop le pseudo + Selena Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche! |
| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 17:15
| Bienvenue parmi nous! J'aime beaucoup le prénom! |
| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 18:15
| Mon petit amour, je t'aime Bienvenue sur LAPD! Réserve moi bien évidemment un rp |
| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 18:28
| Bienvenue parmi nous Good luck pour ta fiche |
| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath Mer 21 Sep 2016 - 18:44
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| | | and all the devils are here
| Sujet: Re: CLARKE ▶ running out of breath
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| | | | CLARKE ▶ running out of breath | |
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