L.A.P.D. ferme ses portes
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Oscar Luccheti

Oscar Luccheti
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Sujet: knockin', knockin', knockin' ... [aeden]   knockin', knockin', knockin' ... [aeden] EmptyVen 9 Sep 2016 - 0:32



A B BE R L I N E


« Above the line?
Under the line.
Abberline. »


Il y a des jours comme ça.
On croit que tout va bien se passer.
On se regarde dans le miroir, et on y croit fermement. On se dit « Putain, ça va vraiment être une belle journée. »
Un sourire, un regard assuré.
Il y a des jours que l'on ne peut pas prévoir.

Il y a des jours comme ça.
Des jours où je peux oublier, enfin.
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le cœur du bonheur


Des jours où mon corps n'est plus une prison – des jours où je n'ai pas l'impression de marcher enchaîné à un boulet.

Amnésie.

Tu me suivais, sans cesse
Sale psychopathe.
Tu me courrais après,
Dans les rues,
Chez les riches,
Au supermarché.
Dès que je te fuyais,
Tu revenais,
Tu ré-attaquais
Persistente.
Baisser les bras ?
Tu ne connaissais pas.
Jamais.

La sécurité n'est qu'une illusion. C'est ce que je me dis, à chaque fois que je suis confronté à mes pensées. Une illusion confortable, une illusion rassurante, une illusion berçante, certes ... Mais une illusion malgré tout. Pris au piège, happé par le jeu, il m'arrive parfois de m'y perdre, moi aussi, dans les filets de cette illusion. J'en oublie la stérilité de l'âme et la blancheur des murs. J'en oublie ces souvenirs, à jamais brûlés dans mon cerveau.

L'impuissance.

La peur.
L'incapacité.
L'incompétence.

L'inconnue ...

Parfois, j'ai l'impression d'y être encore, sur ce lit d'hôpital.

Homme
Oublier
Perdre connaissance
Insécurité
Tristesse
Angoisses
Larmes


Que le monde me regarde et se joue de moi, et qu'incapable, je ne puisse qu'observer.
Parfois, j'ai l'impression d'être épié.
Suivi.

Pourchassé.

U N E

O
M
B
R
E

Venue de nulle part, située partout.
Sous les réverbères, dans les ruelles sombres.
Cette ombre qui me suit, sans être mon amie.

Une ombre.

Inquiétante • Menaçante • Sombre • Grondante • Alarmante • Assourdissante • Effrayante • ...

La liste est longue.

Je continue de m'avancer, feignant l'indifférence face à ce chapeau mystérieux, ce regard glacé, caché, oublié, dissimulé.

J'hâte le pas.

J'avance, en silence.

Plus vite, encore.

J'accélère, la cadence.

Encore, encore, ne t'arrêtes jamais ...

L'ombre a disparue. Me voilà déliv ...


... ré?

De retour,
à l'attaque,
elle t'attend,
elle te suit
elle mort
elle se cache
et elle s'est bien tapie

L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ta vie
L'ombre de ton ennemi.

Maddox?
Qui sait ?

Dans le doute, tu continues de marcher.


Elle se rapproche et tu t'éloignes.
Mais elle se rapproche quand même. Insistante. Inquiétante. Et toi, tu ne veux pas. Tu as trop peur. Tu n'aimes pas ce jeu. Alors tu en changes les règles.


Une porte, au loin.



J'avance, plus vite. Avec cette ombre qui continue de danser derrière moi.

Toc toc toc.

Hello ? Anybody home ? Hellooooo ?
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Sujet: Re: knockin', knockin', knockin' ... [aeden]   knockin', knockin', knockin' ... [aeden] EmptyJeu 15 Sep 2016 - 9:36

Avachi sur le canapé, tu la regardes bouger, de phalange en phalange comme poussée par une force invisible. Ça t’occupe, ça t’hypnotise, ça t’apaise à la fois. T’as pris la mauvaise habitude de te reposer sur cette pièce, sur ce bout de ferraille qui t’a porté chance plus d’une fois. C’est peut-être stupide, voire complètement con mais ça te rassure de l’avoir dans la poche, de savoir qu’elle est là au cas où. Ce n’est qu’un foutu morceau de cuivre, comme on en trouve dans tous les portefeuilles mais t’aimes t’appuyer dessus de temps à autres, pour te rappeler que le monde n’est pas si mal fait, que la beauté existe même dans les choses les plus ordinaires. Celles qu’on pense connaître par cœur et qu’on ne prend plus la peine d’observer. Tu esquisses un léger sourire en sentant quelque chose se frotter à tes jambes, faisant immédiatement cesser les aller-retours de la pièce entre tes doigts. « Range ta langue Hooper, t’es encore en train de ruiner le tapis. » Tu jettes un bref coup d’œil en direction de l’objet en question, pas vraiment sûr qu’on puisse encore l’enlaidir. L’embellir à la limite, mais certainement pas l’inverse. Pourtant tu y tiens à ce vieux tapis. Il était là avant vous, et tu aimes croire qu’il sera toujours là après vous, comme un truc miteux que l’on se passe de génération en génération ou de locataires en locataires, en l’occurrence. « Très bien, fais ce que tu veux. » Un rire s’échappe de tes lèvres et tu secoues la tête avant de poser ta pièce sur la table basse, à côté de ton téléphone. Tu le surveilles, tu attends qu’il sonne, comme d’habitude. Parce qu’il finit toujours par sonner. De jour comme de nuit, le boulot n’attend pas, et étonnamment, les morts non plus. Alors tu restes à disposition, parce que c’est le travail que tu as choisi et parce que ces gens ont besoin de toi, parce que c’est ce qui te donne l’impression d’être utile, de rendre le monde un peu meilleur. C’est pas grand-chose mais c’est mieux que rien. Tu n’es pas un héros, tu n’es même pas celui que l’on remercie mais ça te convient bien. Tu n’as jamais aimé être sous les projecteurs, de toute manière. Tu as toujours été du genre discret, le genre de gars capable d’aimer sa meilleure amie pendant plus de sept ans et de lui avouer trois mois trop tard par pur manque de courage. Tu bascules ta tête sur le coussin de canapé, les yeux rivés vers le plafond. Même si tu le pouvais, tu ne reviendrais certainement pas en arrière. Tu ne serais pas celui que tu es aujourd’hui si tu avais eu le courage d’avouer tes sentiments. C’est plus un mal pour un bien qu’une tragédie, même si ce n’est pas exactement ce que tu avais prévu. Tu entends Hooper aboyer avant même d’entendre les coups sur la porte, tu le vois se précipiter vers l’entrée et tu le suis, un peu perdu, un peu confus. Tu n’as jamais été un adepte des visites imprévues, ni des visites tout court, cela dit. Sans trop réfléchir, tu tires sur la poignée, laissant la porte s’ouvrir sur un homme qui t’est totalement inconnu. « Je peux vous aider ? »
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