there's always a beginning to the end

Marie Moriarty et Dwayne Barnes, le couple chéri du monde des affaires. L'union entre Marie et Dwayne fut pourtant un mariage arrangé entre leur père qui était propriétaire de M&B Corporation. Par le mariage de leurs enfants, ils liaient leur famille et s'assuraient de la relève pour leur corporation. Leur début de relation fut tumultueux entre Marie et Dwayne. Ils n'avaient pas de sentiment entre eux deux ce qui faisait rapidement monter la tension, mais finalement, il faut croire que l'amour l'emporte sur tout. Les sentiments se développèrent et devinrent finalement un couple heureux. L'arrivée de la cigogne de fit que les rapprocher davantage de surcroît. Doux Jacob aux traits fins et au visage angélique, c'était un cadeau inespéré. Ce n'était pas un enfant difficile et personne ou presque ne l'entendait pleurer quand il était encore qu'un bébé. Il avait de la chance le gosse aussi, naître dans une famille aussi aisée financièrement et aussi heureuse, il n'aurait pas pu demander mieux.

Vif d'esprit, QI largement au-dessus de la moyenne et véritable petit gentleman, les parents transpiraient le bonheur. Jacob était performant à l'école et c'était peu dire. Il aimait apprendre de nouvelles choses et il sauta plusieurs classes, sa vitesse d'apprentissage surpassant la majorité des jeunes. Et puis, Jacob, tout le monde l'aimait. Son sourire aux dents de lait qui avait le don d'éclairer une journée et encore son émerveillement face au monde enchantaient les adultes. Il était dure de ne pas aimer ce gamin qui défendait les plus faibles et faisait toujours preuve d'égalité. Un rayon de soleil dans un monde obscur, voilà comment aurait été décrit Jacob par son entourage.

Un soir, lorsque Jacob avait 13 ans, lui et ses parents étaient à la maison, assis calmement devant la télévision. Leurs rires animaient la maisonnée alors qu'ils regardaient une comédie. Jacob respirait le bonheur. Comment aurait-il pu en être autrement en fait? Ses parents étaient un couple heureux, il ne manquait de rien et il avait des tas d'amis. Le bruit de la sonnette dérangea la jeune famille. Dwayne se leva sans oublier de donner un baiser sur le front de sa femme et cogner le poing de son fils avec le sien. Marie et Jacob se concentrèrent de nouveau sur le film, toujours aussi moqueurs. Le bruit d'une détonation fit l'effet d'une douche froide pour la mère et le fils. Jacob tentait de se raisonner alors que sa mère le colla contre elle. Un homme arriva, masqué. Il traînait derrière lui le corps du père. Jacob avait les yeux écarquillés par la peur, son regard noisette n'arrivant pas à quitter le trou qui se logeait entre les deux yeux émeraude de son père. Il se mit à trembler comme une feuille alors que sa mère se mit à hurler de douleur et de chagrin. Les larmes roulaient sur les joues de Jacob, ce dernier étant incapable de les retenir. « Quelle charmante famille! » Furent les seuls mots qui traversèrent les fines lèvres du tueur, étouffés par le masque qui couvrait sa bouche. Il leva son fusil vers le duo toujours vivant et tira. La détonation fit frémir Jacob qui sentit le corps de sa mère s'effondrer derrière lui. Il cria, se retournant pour tomber à genoux. Ses mains se posant sur la blessure sanguinolente sur le thorax de l'être aimé. Les larmes brouillaient sa vue alors qu'il tentait d'arrêter le saignement. Il se retourna remarquant que le tueur avait alors disparu, laissant le gosse en vie avec ses parents assassinés. Les policiers arrivèrent quelques minutes plus tard, l'alarme silencieuse ayant été déclenchée par le père avant de mourir. Ils tombèrent alors sur la funeste scène de Jacob qui tentait toujours de réanimer sa pauvre mère.

death ain't scare me anymore

Qui ne connaissait pas l'histoire qui avait fait pendant de longues semaines la première des journaux? Un couple de l'important des Barnes-Moriarty tué, y'avait de quoi faire un véritable scoop. Jacob observait les coupures de journaux attachés au mur, pensif. Des photos, des feuilles, tout s'étalaient sur le large mur, reliés entre eux par des fils rouges, jaunes ou verts. Ce fut finalement la voix du majordome qui le tira de ses pensées. « Je n'ai pas envie de me rendre en cours avec tous ces abrutis », grommela Jacob, s'étant finalement extirpé de sa chambre. Il se sentait ridicule de surcroît avec son uniforme. Tout cela lui semblait en fait ridicule. Pourquoi se rendre en cours alors que le meurtrier de ses parents couraient toujours les rues? Le majordome lui jeta un regard entendu avant de lui faire signe d'aller dans la voiture. Jacob grommela faiblement en guise de dernière protestation avant de rentrer dans la voiture.

Il avait changé Jacob depuis le meurtre de ses parents. Plus froid, distant, il s'était éloigné de la plupart de ses amis et ne souriait presque jamais. Il était devenu très impulsif, se laissant souvent emporté par ses émotions. Il y avait un gamin qui avait osé se moquer de Jacob à propos de la mort de ses parents. Cette histoire fut la première fois où Jacob sortit les poings et se battit. Personne ne parlait de ses parents de la sorte. Devenu solitaire, mystérieux, il plaisait toujours autant à la gente féminine pour ce côté ''rebel'' et ''solitaire''. Il faut croire que ça plaisait aux filles, mais Jacob se concentrait davantage sur son tableau des meurtres que sur les filles ce qui avait le don d'en rendre déçue plusieurs d'entre elles.

Il y avait eu sa tante, du moins, tante par alliance qui avait tenté de le prendre sous sa charge avec son mari, le frère de son père, mais l'oncle de Jacob avait soudainement disparu, sans même laisser de traces. Jacob qui avait eu un peu d'espoir, se renfrogna davantage. Il leur en voulait, il en voulait à sa tante également. Elle avait donc laissé partir son oncle sans le retenir? Avait-elle pensé à lui un minimum? Il se sentait trahi et ça l'énervait, mais il ne pouvait qu'apprécier les efforts que mettait Harriet à le prendre en charge malgré la disparition de son mari. Il ne l'avouera cependant pas ouvertement. Il y avait ces cauchemars au final qu'il faisait constamment. On n'assiste pas après tout à un meurtre sans en être changé. Ces cauchemars le hantaient constamment. Il revivait sans cesse la mort de ces parents, il revoyait sans cesse ce sang qui éclaboussait les murs de tâches écarlate et les cris de sa mère en voyant son père mort. C'était une véritable torture pour Jacob qui craignait presque de dormir.

does she know that we bleed the same

Jacob continuait donc d'aller à l'école et d'avoir des résultats exemplaires. C'était bien involontaire de surcroît ces résultats même s'il devait admettre que cela le rendait fier de réussir à l'école. Cela lui donnait l'impression qu'il y avait au moins quelque chose qui allait bien dans sa vie. Pourtant, à LA, le calme n'est jamais bien long, il y a eu un autre couple de parents morts. Jacob connaissait un peu les jeunes, mais surtout Ava, car elle avait son âge. Il l'avait donc approché tout naturellement. Il devait être un des seuls qui savait réellement ce qu'elle vivait. Il savait surtout que ça donnait envie de hurler voir tout ces gens prétendant savoir ce que c'est, savoir ce que c'est de perdre ses deux parents d'un coup, sans prévenir.

Il ne fut pas surpris de se faire fermer la porte au nez la première fois qu'il l'a abordé. Il freina alors, voyant qu'elle réagissait un peu comme lui l'avait fait à la mort de ses propres parents. Elle semblait bien comme fille et puis, c'était quelqu'un qui le comprendrait et vice-versa. Ils finirent donc par se rapprocher. La mort rapproche ses victimes après tout. Ava se révéla être une nouvelle complice dans ses mauvais coups et puis, elle avait des talents en piratage que Jacob ne possédait pas ce qui impressionnait le jeune homme surtout vu qu'elle semblait loin d'être le genre de fille qui savait pirater quoique ce soit voir même faire quoique ce soit d'illégal. Ava était un peu comme lui, mais Jacob ne pouvait s'en plaindre, après tout, elle ne tentait jamais de le remettre à sa place et elle faisait fit de son statut ce qu'il appréciait grandement. Il l'invitait même dans les galas de charité et autres événements de la haute société du genre auquel il était invité. Il avait un peu moins l'impression d'être seul à affronter tous ces hypocrites dans ces moments-là.

everybody wants to rule the world

Le meurtre des parents de Jacob n'a jamais été résolu. La police n'avait pas de réelles pistes ni même assez de preuves pour attraper quelqu'un en réalité. Jacob en était complètement désemparé et il a cessé ainsi de croire en le système, de croire en la police surtout. Il juge que la police n'a pas fait assez d'effort ni même de recherche. Ça l'enrage alors il a décidé de s'y mettre. Tel un petit détective, il pose des questions, il cherche ce qui aurait pu échapper aux policiers et compte bien trouver celui qui a tué ses parents et lui faire regretter de s'en être pris aux Barnes-Moriarty.