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 POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN

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Leaven S. Campbell

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Sujet: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyDim 12 Fév 2017 - 18:00

Pour le meilleur et pour le pire

Leaven était récemment entrée dans son huitième mois de grossesse. Les jours étaient plus fatiguants les uns que les autres, les hormones lui jouaient de sale tour concernant ses humeurs vacillantes et parfois, les nausées matinales revenaient au galop sans crier gare. On ne pouvait clairement pas dire que sa grossesse était paisible mais laquelle l'était vraiment? Elle doutait qu'une femme puisse avoir vécue une grossesse parfaite sans aucune nausée, sans maux de dos, sans envie de pleurer pour rien ou de dormir à longueur de journée. Il y avait des jours avec où son sourire était de rigueur, naturel, où elle se sentait bien avec son corps, avec l'idée d'agrandir la famille, de donner la vie. Des jours où elle passait le plus clair de son temps à caresser à son ventre, à accueillir des mains plus ou moins connues sur ses rondeurs, à s'émerveiller de la douceur d'un doudou ou d'un biberon spécialement conçu pour son handicap pour ne jamais se tromper dans les dosages. Malheureusement, il y avait aussi d'autres jours. Des jours où elle avait mal, des jours où elle sentait son moral en déclin se glisser dans ses chaussettes. Des jours où elle n'avait envie de voir personne, soulée d'être touchée comme une bête de foire. Des jours où la peur d'avoir donné son handicap à leur enfant était plus forte que tout le reste, où la surprotection de Clarence devait un poids trop lourd à porter et ça finissait par péter. C'était arrivé plusieurs fois, de rares fois heureusement, et les morceaux s'étaient toujours recollés, difficilement, maladroitement sûrement mais l'amour qu'ils se portaient et l'arrivée de ce bébé les poussait toujours l'un vers l'autre.

Aujourd'hui était un jour comme ça, à un point différent près. Elle pleurait. Elle pleurait parce qu'elle était épuisée et parce que, pour une fois, les bras protecteurs de Clarence lui manquaient, cette façon bien à lui qu'il avait de la rassurer sans dire un mot lui manquait. Elle se sentait seule parce qu'elle ne travaillait plus, elle ne pouvait plus le faire pour le moment et se retrouvait en congès maternité. Son dos qui la lançait l'empêchant de dormir autant qu'elle le voudrait avait eu raison d'elle. Epuisée et seule, c'était avec une vraie détresse dans la voix qu'elle avait composé le numéro de son petit-ami et qu'elle était tombée sur son répondeur, évidemment puisqu'il travaillait, ça ne pouvait pas en être autrement. Elle n'avait pas sû stopper ses larmes en lui laissant un message ou plutôt en le suppliant de rentrer à la maison parce que tout allait mal. Elle ne s'était pas forcément rendue compte de la portée de ses mots, de l'importance de chacun d'eux et surtout de l'interprétation que Clarence pourrait en faire. Elle avait simplement raccroché en tentant tant bien que mal de calmer sa crise de larmes qui cachait probablement une petite crise d'angoisse également. L'attente fût longue, terriblement longue. Elle avait écouté l'horloge de la cuisine, chacune de ses secondes résonnaient à ses oreilles comme une éternité. Une heure. Il avait fallu une heure pour qu'enfin elle entende le cliquetis de la porte. Une heure où elle s'était réfugiée sur le canapé, calée sur le côté, le bras pendant pour caresser Thor qui se jettait immédiatement sur Clarence, bien content de le voir comme d'habitude. Quant à Leaven, son envie d'ouvrir les vannes de larmes lui reprenait. Le soulagement de l'entendre enfin arriver, très probablement. Pourtant, alors qu'elle se redressait difficilement sur le canapé, c'est une once de colère qui traversait soudainement sa voix. « Bon sang mais t'étais où?! » Pour le coup, si elle n'était pas aveugle, elle l'aurait probablement frappé pour son retard. « J'aurais pu accoucher au moins deux fois! » Faux, tout le monde savait que ça mettait plusieurs heures pour accoucher d'un premier mais il ne lui en tiendrait pas rigueur n'est-ce pas?
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Clarence M. Burns

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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptySam 4 Mar 2017 - 22:04


for better or for worse

Au zoo de Los Angeles, février sonnait la reprise des affaires. L’hiver, bien que le parc restait ouvert et que des animations hivernales étaient proposés, était une saison plutôt calme. Les visiteurs ne pouvaient plus croiser les animaux les plus exotiques qu’on avait rentrés à l’intérieur pour qu’ils ne souffrent pas des températures basses. Même s’il n’y avait pas foule qui se pressait aux entrées, Clarence avait mis un point d’honneur à mener de front ses responsabilités de gérant du secteur félin et sa vie de futur papa. Il n’avait pas aménagé ses heures, voulant maintenir leur train de vie, mais tout son temps libre était dédié à préparer l’arrivée de son premier enfant. Il avait peint la chambre, il l’avait décorée, il avait appris avec Leaven les futurs automatismes. Et surtout, il supportait sa petite amie. Ça n’était pas une partie de plaisir tous les jours, il fallait l’avouer, et plus le temps passait, plus les angoisses étaient réelles. Chaque coup de fil était désormais un moment suspendu dans le temps. Intérieurement, Clay espérait qu’on lui annonce l’accouchement imminent de Leaven, mais de l’autre, il tenait à ce que la grossesse soit menée à son terme afin que la jeune femme soit rassurée. Il avait des épaules pour deux en ce moment et bientôt pour trois. Si à la maison, il s’efforçait d’être le plus zen possible, au zoo, la fatigue qu’il accumulait commençait à se faire ressentir dans son humeur. Le soigneur était moins patient qu’avant, beaucoup plus exigeant et regardant sur ces détails qui d’ordinaire seraient passés inaperçus. C’était devenu une machine qui était partout à la fois, de crainte de n’être nulle part. Au fond, c’était comme ça qu’il se sentait le plus épanoui mais il devait réfréner des sauts d’humeur réservés à madame. Cet après-midi, il s’était senti incroyablement serein. Alors qu’il refermait le cadenas de la porte de la réserve du personnel, il réalise qu’il s’était occupé des lynx, plus capricieux que jamais, sans que rien ne vienne le perturber. Son cellulaire n’avait pas sonné, tout était parfait... Enfin presque. En rangeant la clef dans l’arrière de sa poche, il remarqua que le téléphone n’était pas là où il aurait dû être. Il marqua un temps de pause, hagard, avant de fouiller toutes ses poches. Le téléphone n’était pas là. « Non, non, non. » jura-t-il. Il courut jusqu’à la jeep dont il fouilla le coffre ouvert à l’arrière, à la recherche du Graal perdu. Il se précipita vers la portière avant qu’il ouvrit à la volée avant de trouver son cellulaire qui avait glissé du siège passager. « Pitié, putain. » supplia-t-il en pianotant dessus à toute allure.

Un appel en absence de Leaven. Un message vocal. Il avait raté la naissance de son enfant. C’était la fin. Elle allait lui en vouloir à vie, il allait s’en vouloir à vie. Sans attendre, il conduisit à toute allure en direction de... D’ailleurs, dans quelle direction ? Il mit le haut-parleur pour écouter sa messagerie en espérant qu’il ne l’entende pas dire qu’elle avait déjà perdu les eaux. Ce fut la voix sanglotante de Leaven qui retentit dans l’habitacle de la voiture. Elle n’allait pas bien. Elle avait besoin de lui. Clarence bifurqua brutalement en direction de leur maison, non sans conduire imprudemment. Il s’imaginait déjà qu’elle avait manqué quelque chose, qu’elle avait mal, qu’elle avait fait une bêtise. Tout ça n’était pas normal. Il freina brutalement dans l’allée et s’extirpa à toute vitesse pour aller la rejoindre. De l’extérieur, tout était calme, ce qui le paniqua davantage. Mais à peine eut-il le temps de rentrer que la tempête éclata. Il trouva une Leaven agrippée au canapé et surtout furieuse. En écartant Thor qui était sur son passage, il se précipita vers elle. « Qu’est-ce qui se passe ? Je dois appeler l’hôpital ? » s’enquit-il. Quand il arriva près d’elle, il remarqua qu’elle ne se tenait pas le ventre comme lorsque des contractions l’assaillaient. Il n’y avait pas de tache suspecte qui aurait pu laisser penser que le travail avait commencé et surtout, les animaux semblaient parfaitement sereins. Le sixième sens canin ne trompait pas et Clay savait que le jour où elle l’accoucherait, les chiens seraient au courant bien avant la concernée elle-même. Il posa une paume inquiète sur son ventre rebondi. « Tu as mal ? Pourquoi tu as appelé ? J’ai fait aussi vite que possible. » Elle pouvait sentir l’inquiétude et le dévouement dans sa voix, signe qu’il serait prêt à n’importe quoi pour qu’elle aille mieux.
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Leaven S. Campbell

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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyMer 19 Avr 2017 - 14:36

Pour le meilleur et pour le pire

Respirer le plus calmement possible. C'est ce que Leaven tentait de faire. Prendre de grandes respirations pour se calmer, ce n'était pas efficace, bien au contraire. Plus sa respiration était grande, plus le pincement dans son dos était intense. Elle avait parfois la sensation de manquer d'air mais elle n'avait pas vraiment le choix si elle voulait éviter la douleur. Une douleur qui, cumulée à la fatigue, l'avait poussé à contacter Clarence. Épuisée et seule, elle ne s'était pas rendu compte de l'aspect particulièrement alarmant du message qu'elle lui avait laissé il y a une heure de cela. Une heure oui... à vrai dire, quand il passait la porte, c'est tout ce qu'elle retenait. Il avait mis une heure à arriver, une heure pour écouter un foutu message de quelques secondes, une heure pour faire la route du zoo jusque là. N'avaient-ils pas acheté cette maison pour élever leur enfant dans un endroit moins animé par la ville, en périphérie, et en même temps pour être plus proche du zoo? A quoi ça servait s'il mettait autant de temps à arriver? Evidemment que pour le coup elle était en colère. Malgré lui, il alimentait sa peur d'être seule au moment venu. Et si elle était en train d'accoucher? Une heure... de son point de vue, l'attendre avec son mal de dos lui avait paru une éternité alors si elle avait eu des contractions? Son imagination s'était naturellement mise en route, ses craintes s'étaient d'autant plus réveillées et malgré la douleur, elle lui gueulait littéralement dessus au lieu de le remercier d'être venu.

Tout était soudainement brouillé. Rien n'était clair dans la tête de Leaven. « Non, non, non et non! » Elle était presque trop énervée pour lui dire clairement qu'elle avait mal, qu'elle avait peut-être simplement un nerf coincé et qu'elle était fatiguée. Elle avait envie de le frapper, réellement, mais à la place elle repoussait sèchement sa main de son ventre, elle le repoussait tout court, se dirigeant vers leur cuisine américaine, non sans mal vu sa démarche attentive pour ne pas se cogner depuis que ses rondeurs étaient plus prononcées. Qu'est-ce qu'elle voulait au juste? De quoi avait-elle réellement besoin? « Retourne près de tes bestioles, elles ont l'air d'avoir bien plus d'importance que la mère de ton fils! » Est-ce qu'elle avait besoin qu'il y retourne? Certainement pas. Besoin de lui faire comprendre, certes de façon maladroite et particulièrement blessante, qu'elle avait besoin de lui plus que d'habitude? Très certainement. Appuyant ses mains contre l'îlot central de la cuisine, elle était légèrement penchée en avant, les paupières closes, à la recherche d'une respiration plus calme - ce qui n'était pas une mince affaire compte tenu de son énervement et du moindre pas qui avait tendance à l'essouffler en ce moment. Une situation poussée par la fatigue qui lui mettait rapidement les larmes aux yeux et la faisait éclater en sanglots. Hochant finalement la tête, elle lui révélait l'objet de son appel, une boule de douleur coincée dans la gorge. « J'ai terriblement mal au dos... et j'arrive pas à dormir. » Dormir pour oublier, dormir pour apaiser à défaut de médicaments qu'elle ne pouvait pas prendre pour protéger leur bébé. Elle avait juste besoin de ça finalement. D'un massage, d'une berceuse et de se lover entre les bras de Clarence pour retrouver un peu de calme et d'apaisement.
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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyMar 2 Mai 2017 - 20:33


for better or for worse

Leaven paraissait parfaitement intacte, hormis son visage déformé par la colère. Que s’était-il passé ? Était-elle sortie et avait-elle subi des réflexions ? Avait-elle vu quelque chose qui l’avait fortement troublé ? On ne pouvait pas nier que les femmes enceintes étaient sujettes à des changements d’humeur violents, il en avait déjà fait l’expérience, mais cette fois-ci, elle avait semblé si mal. Au téléphone, sa voix avait été si tremblante tandis qu’elle avait sangloté sur son répondeur. Des mauvais souvenirs l’avaient-ils assaillie ? On ne pouvait jamais prévoir ce qui se passait dans sa tête et Clarence avait tenu, tout au long de cette grossesse, à ce qu’elle dise clairement ce qu’elle avait sur le cœur. Il voulait tout savoir, tout apprendre, tout entendre même les détails les moins ragoûtants et les pensées qui pouvaient être vexantes. Il avait tout fait pour que cette période se déroule sous le signe de la confiance et de la communication. Clay avait beaucoup trop protégé Leaven, plus que d’ordinaire. Il en était conscient et il se doutait que tôt ou tard il en ferait les frais. Mais il ne se doutait pas que c’était sur le point d’arriver. Après avoir répondu par la négative à toutes ses sollicitations, elle finit par le rejeter sans ménagement et se lever du canapé. Pantois, il resta un instant accroupi, afin d’assimiler sa violente réaction, avant de se relever. Il fronçait les sourcils, signe qu’il ne comprenait vraiment pas ce qui était en train de se passer. Avait-il fait quelque chose de travers ? Lui en voulait-elle pour une raison quelconque ? Visiblement oui. Alors qu’il la regardait se diriger prudemment vers la cuisine, Leaven lui reprocha ouvertement d’accorder trop de temps aux félins du zoo. « Pardon ? » L’interrogation dans sa voix était parfaitement sincère et ponctuée d’une légère indignation. Depuis quand lui reprochait-elle de travailler et de vivre sa passion ? Certes, Clarence n’avait jamais compté les heures passées au parc à bichonner ses créatures sauvages. Maintes fois, il était rentré beaucoup plus tard que prévu parce qu’une bête malade, un problème de sécurité ou un heureux événement nécessitait sa présence. Parfois, il avait même prêté main forte à d’autres soigneurs d’un département différent. On ne pouvait pas lui reprocher de vivre à un rythme qu’il avait depuis une décennie, aujourd’hui, pas quand il remuait terre et mer sitôt qu’il rentrait à la maison. « Tu plaisantes, j’espère ? » Clay avait beau être l’homme le plus dévoué de la planète, s’il y avait bien quelque chose qui le mettait hors de lui, c’était l’injustice. Et là, Leaven, enceinte ou non, émettait une critique totalement injuste à son égard.

Quelques secondes de silence s’installèrent pour que Clarence puisse se remettre les idées en place et s’apaiser. Il toisa du regard Leaven qui se traînait loin de lui, appuyée contre l’îlot central, puis qui finit par éclater en sanglots. L’homme poussa un soupir avant de la rejoindre. C’est alors qu’elle lui révéla l’origine de tous ses maux. Une nouvelle fois, Clay tomba des nues. « Tu m’as appelé en urgence au téléphone parce que tu as mal au dos et que ça t’empêche de dormir ? » En répétant ce qu’elle venait de dire à voix haute, il espérait qu’elle se rende compte de sa bêtise. Il posa ses mains à plat sur l’îlot, face à elle, pour garder son calme. « Tu es à quelques semaines du terme, tu peux accoucher à tout moment et tu me hurles dessus au téléphone puis en direct parce que tu n’arrives pas à dormir ? » Il dut lutter de toutes ses forces pour ne pas laisser la colère l’envahir et ne pas la stresser davantage. Pourtant, dieu qu’il mourait d’envie de frapper du poing sur la table, là maintenant tout de suite. Il avait beau faire preuve d’une patience exemplaire avec elle, toute la fatigue qui s’était accumulée mettait à rude épreuve sa tolérance. Là, c’était trop. « Va falloir qu’on reparle des priorités, Liv. Ce n’est pas possible là. Tu te rends compte que j’ai imaginé le pire ? Tu ne pouvais pas envoyer un message comme n’importe qui et attendre que je rentre ? » Il ne se faisait pas d’illusion : si elle restait enfermée dans cet état d’esprit, elle n’était pas prête de comprendre. Les Campbell étaient bornés, il parait. Il crevait de la prendre dans ses bras et de calmer ses pleurs, mais il fallait qu’il résiste. Par dignité, par bon sens.
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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyVen 19 Mai 2017 - 13:58

Pour le meilleur et pour le pire

Avait-elle l'air de plaisanter? Certainement pas. Est-ce qu'elle s'en voulait de l'avoir appelé pour si peu? Probablement que oui mais la colère était trop grande, aveuglant son jugement. Le temps s'était écoulé depuis son appel, trop écoulé pour qu'elle n'y porte aucune importance et c'est avec une colère dans ses gestes, qu'elle sortait son téléphone, faisant résonner sa voix automatique dans la cuisine et le salon. Le dernier appel émis date d'aujourd'hui, 3:07p.m pour Clarence Burns. avant d'en faire de même avec sa montre Il est 4:14 p.m. Ca n'avait pas besoin de mots supplémentaires. Il pouvait lui demander autant qu'il le voulait si elle plaisantait ou non mais ce n'était pas le cas. Une heure qu'elle l'attendait, une heure qui la persuadait que le zoo avait plus d'importance aux yeux de Clarence que tout le reste. Une heure où la douleur et la fatigue l'avaient rendue plus exécrable que jamais. Une heure où le blond s'occupait de ses bestioles sans se soucier de son appel, dont il ignorait l'urgence ou non, pendant qu'elle souffrait. Evidemment que dans ses conditions elle était en colère. Evidemment qu'elle ne voulait pas en démordre, aussi fautive qu'elle pouvait l'être parce que ça alimentait toutes ses peurs à l'arrivée imminente de leur enfant. Elle était en colère parce qu'il aurait pu arriver n'importe quoi que l'heure a rester seule aurait été la même. « Non, je te hurle dessus parce que ça fait une heure et que tu as failli à ta promesse! »

La plus importante de toutes au regard de Leaven ces temps-ci: rester joignable, quoi qu'il arrive. Qu'il ne respecte pas ça, ça lui faisait peur, c'était évident. Trop d'imagination, trop de possibilités. Oui, elle avait besoin de lui pour une raison idiote cette fois mais qu’adviendra-t'il quand elle perdra dans les eaux si elle ne peut pas le contacter? « T'aurais rien imaginé si t'avais répondu... » Le constat était là. Elle lui en voulait parce qu'il n'avait pas répondu. Il pouvait passer autant de temps qu'il voulait avec ses bêtes à partir du moment où il se montrait présent quand elle avait besoin de lui, physiquement ou par téléphone. Aujourd'hui ça n'avait pas été le cas et forcément, Clarence en prenait sérieusement pour son grade, injustement. « Attendre que tu rentres... Je fais que ça attendre... » Les larmes continuaient de couler. Elles prenaient leur source dans la colère, la peur, la douleur. Leaven ne les contrôlait pas vraiment et la solitude dans laquelle sa grossesse l'enfermait n'aidait en rien pour calmer ses larmes, bien au contraire. Elle était fatiguée physiquement mais moralement aussi.

Plus de travail pour le moment, déplacement limité compte tenu de son handicap mais surtout de son état physique qui l'empêchait de sortir autant qu'elle en avait besoin. Clarence le savait, Leaven a toujours été une femme d'action en dépit de son handicap. Elle a toujours eu besoin de bouger, de fréquenter des gens, d'avoir des interactions sociales même indirectes, seulement en étant assise à la terrasse d'un café et entendre le monde tourner par exemple. Elle n'avait plus son voisin avec qui elle partageait tant depuis qu'ils avaient emménagé ici. Le sien, de monde, s'était arrêté et était enfermé entre les murs de la maison et ça la pesait de plus en plus. Il ne lui restait que Clarence en ce moment, son frère et quelques coups de fils de sa mère alors forcément quand elle voyait que même son petit-ami la mettait involontairement de côté, elle ne pouvait que se sentir seule, isolée et incomprise. Revoir les priorités qu'il disait et ça, c'était douloureux parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de le prendre personnellement. Essuyant maladroitement ses joues, elle essayait de ne plus pleurer et même si c'était difficile, elle prononçait enfin quelques mots, sans aucune animosité, juste beaucoup de déception et le cœur serré. « Retourne à tes priorités alors, je vais continuer d'attendre. » disait-elle non sans le quitter lui et la cuisine pour aller dans la chambre. Quitte à devoir attendre, autant optimiser son temps pour essayer de dormir n'est-ce pas?
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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyMar 6 Juin 2017 - 22:03


for better or for worse

Leaven faisait tout pour le pousser à bout. Il fallait croire qu’elle souhaitait tester les limites de Clarence. Peut-être était-ce ça, tout simplement, une plaisanterie de mauvais goût qui découlait directement de ses hormones de grossesse. Depuis qu’elle était enceinte, peut-être que son humour en avait lui aussi pris un coup ? Non, il suffisait qu’il pose les yeux sur elle pour comprendre qu’elle était parfaitement sincère. Elle lui en voulait réellement et elle l’accusait désormais d’avoir failli à sa promesse. Depuis qu’il était rentré, l’égo de l’aîné Burns était assailli de toutes parts, par des critiques totalement infondées. Il refusait de rentrer dans son petit jeu et de culpabiliser à propos d’une faute qu’il n’avait pas commise. Pour cause, il s’était précipité à son chevet, sans même prendre le temps d’avertir ses collègues. Heureusement, ces derniers étaient au courant de la condition de sa petite amie et étaient prévenu qu’à tout moment, il était susceptible de quitter le parc précipitamment. Même au niveau professionnel, cet événement avait de bons côtés. Il était désormais obligé de faire confiance les yeux fermés aux soigneurs qu’il supervisait et ça n’était pas chose facile. Pour compenser, il mettait un point d’honneur à se montrer d’autant plus exigeant avec eux, quand il était présent. Tout était prêt pour le jour où Leaven allait enfin mettre au monde leur fils, mais elle semblait vouloir ponctuer ces dernières semaines de surprises et de désagréments. Il la toisait du regard, attendant désespérément qu’elle entende raison. Il n’espérait pas qu’elle s’excuse – il le lui concéderait cette fois – mais simplement qu’elle se rende compte des troubles qu’elle avait provoqués juste parce qu’elle s’était sentie seule. Il essayait du mieux qu’il pouvait d’être la personne raisonnée et calme du duo, mais c’était de plus en plus difficile. Dès qu’il ouvrait la bouche, elle le rabrouait aussitôt. Dès qu’il risquait un argument valable, elle le détruisait à renforts d’exclamations dramatiques. Leaven ne contrôlait plus ses émotions, ni sa colère, ni même l’état de son corps qui était fatigué par neuf mois de grossesse. Ça ne lui donnait néanmoins pas tous les droits. « Tu veux que je fasse quoi alors, que j’arrête le boulot jusqu’à ce que tu accouches ? Je prends un congé paternité tout de suite, comme ça je devrais retourner au boulot très vite et tu te débrouilleras seule, à ton retour ici. » Clay savait combien le retour à la maison avec le bébé allait être probablement plus difficile que tout ce qu’elle avait enduré jusqu’ici. Il n’essayait pas de lui faire peur, mais qu’elle comprenne pour la trentième fois qu’il n’avait pas le choix non plus.

Depuis qu’elle lui avait annoncé la plus belle nouvelle de sa vie, Clarence avait toujours été aux petits soins. Si ça ne tenait qu’à lui, il aurait déjà délaissé le zoo pour profiter de chaque étape de cette nouvelle vie. Mais au-delà de ses obligations professionnelles et des droits restreints qu’il possédait en tant que futur père, le zoo était aussi une échappatoire. Il subissait le stress pour deux et il avait besoin d’un endroit pour l’évacuer afin de revenir toujours plus solide auprès de sa petite amie. Leaven était aveuglée par sa propre détresse et sur l’instant, l’homme lui en voulut de se montrer si égoïste. Elle finit par reprendre ses mots et lui dire, avec de la déception dans la voix, de retourner à ses priorités. Le cœur du blond se serra avec amertume tandis qu’elle lui tournait le dos et rejoignit leur chambre. Elle l’avait à la botte. C’était impossible d’abandonner la situation telle quel et de la laisser dans cet état. Il poussa un soupir en baissant les yeux vers Thor qui s’était rapproché de son maître. « Heureusement, tu ne connais pas ça toi. » dit-il la main sur sa tête poilue. Il attendit quelques secondes puis se précipita sur les talons de Leaven. Elle venait d’entrer dans la pièce et avant qu’elle n’ait eu le temps de se réfugier dans le lit, il l’attrapa par la taille, l’enserrant à la naissance de ce ventre désormais imposant. « Tu ne peux pas me laisser comme ça. » C’était une tentative d’approche par la douceur, tout en sachant qu’elle résisterait. Le but était qu’elle résiste le moins longtemps possible. « Je fais ce que je peux, Liv’. Je peux être l’homme le plus compréhensif de la Terre, si toi tu ne l’es pas, on ne va jamais s’en sortir. » dit-il près de son oreille, sur un ton volontairement apaisant. Si elle n'avait pas été enceinte, il l'aurait sûrement laissée bouder.
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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyDim 30 Juil 2017 - 15:11

Pour le meilleur et pour le pire

Leaven se contentait de secouer la tête et de prononcer quelques mots, seulement déçue et meurtrie de ce constat. « Tu comprends pas... » Elle était fatiguée. Fatiguée de tout, physiquement, moralement et elle n'avait pas envie de s'expliquer pour la centième fois, de se battre à coup de renfort de mots s'il n'était pas capable de les comprendre. Elle ne souhaitait pas qu'il arrête son boulot, elle ne souhaitait pas qu'il soit en congés paternité avant la naissance de leur fils. Elle voulait seulement qu'il ait son téléphone sur lui en permanence. Elle voulait seulement pouvoir le joindre pour entendre sa voix quand ça n'allait pas moralement, pour l'appeler au secours quand c'était une détresse physique ou la perte des eaux. C'était ça le deal, seulement ça. Qu'il reste joignable, qu'elle puisse l'appeler sans pour autant le déranger à longueur de journée. Elle ne voulait pas le couper de son monde, de son zoo, de ses animaux, de sa vie pour l'enfermer avec elle. Elle ne voulait pas de ça, elle ne voulait pas lui faire subir ça. Elle voulait seulement pouvoir être rassurée et le savoir prêt à intervenir quand elle en aurait besoin. Un téléphone qui sonne dans une de ses poches. C'est tout ce qu'elle voulait, c'est cette promesse qu'il avait brisé aujourd'hui et qui alimentait ses craintes et sa colère. Ça, seulement ça. Rien de plus. Alors elle s'était détournée de lui, blessée par les mots qu'il avait employé, condamnée à devoir l'attendre et subir la souffrance de son dos pour quelques heures encore. Elle se dirigeait vers la chambre dans le but de s'allonger, de se calmer les nerfs et les larmes, de tenter de dormir quand bien même ça faisait plusieurs heures qu'elle tentait sans succès. Avec un peu de chance, sa crise de larmes et d'angoisse l'avait peut-être un peu plus fatiguée.

Seulement, Clarence ne lâchait pas l'affaire et la suivait d'assez près pour l'attraper avant qu'elle ne s'installe. Sur le moment, elle avait juste envie qu'il s'en aille. Son esprit contrarié ne voulait pas de cette étreinte mais c'est son cœur meurtri qui prenait le dessus et la faisait se calmer en quelques secondes, acceptant le câlin et profitant même de ce dernier en fermant quelques secondes les yeux. La douleur de son dos ne se calmait évidemment pas mais être dans ses bras, aussi étroitement que cela pouvait être à cause de la grossesse, avait quelque chose d'apaisement, de relaxant, ce qu'elle ne tardait pas à faire savoir d'ailleurs, ne souhaitant qu'atténuer le conflit et passer outre désormais. « J'ai besoin de ça quelques instants, besoin de toi quelques minutes. » Se sentir apaisée, oublier la douleur par une étreinte, un massage, des papouilles pour l'endormir, peu importe. Elle avait besoin d'oublier et le meilleur endroit pour ça, elle le savait, ça restait les bras de Clarence dont elle restait éperdument amoureuse malgré les disputes récentes. Elle savait qu'il ne resterait pas très longtemps, elle avait parfaitement compris sans qu'il n'ait besoin de répéter mais il n'était plus à cinq minutes près, pas vrai? C'est pour cette raison - et également parce qu'elle ne pouvait plus rester debout très longtemps depuis que sa grossesse avait bien avancé - qu'elle l'entraînait avec elle, dans la seule position qu'ils pouvaient désormais partager, celle des petites cuillères. Quelques instants de silence, d'apaisement, brisé par le murmure de Leaven. « Garde ton téléphone sur toi en permanence, c'est tout ce que je demande, rien d'autre. » Les choses étaient-elles désormais claires maintenant que les esprits n'étaient plus bêtement échauffés?
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Clarence M. Burns

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Sujet: Re: POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN   POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE #CLAYVEN EmptyJeu 21 Sep 2017 - 17:56


for better or for worse

Plus que deux mois. Moins de deux moins peut-être avant que ce bébé ne pointe le bout de son nez. Le couple commençait à être éprouvé, Clarence le remarquait bien, même s’il ne voulait pas en évoquer la possibilité à Leaven. Il ne voulait pas la mettre dans le doute ou la laisser interpréter les choses d’une mauvaise façon. Il était prêt à aller au bout et il n’avait jamais été aussi excité d’atteindre la dernière ligne droite. C’était son corps, en revanche, qui supportait de moins en moins bien la pression. Il avait oublié son téléphone, une malheureuse erreur d’inattention qu’elle lui faisait payer très cher. La jeune femme ne se rendait plus compte des émotions extrêmes qu’elle exprimait et pour quelqu’un d’aussi constant que Clay, c’était difficile à gérer. Il n’appréciait pas qu’elle l’accuse de tous les maux, quand il était le petit ami le plus attentionné de tout Los Angeles (au moins !). Il faisait tant de sacrifices, jusqu’à lui accorder le droit à ce caprice. C’était lui qui revenait vers elle afin de l’apaiser et de ne pas risquer un stress superflu. C’était lui qui refoulait à grande peine sa fierté afin qu’ils se couchent ce soir, l’esprit tranquille. Il refusait que Leaven lui en veuille une seconde de plus. Après s’être glissé contre elle, l’entourant de ses bras protecteurs, il essayait de la raisonner et de lui faire comprendre qu’il n’était pas un superhéros malgré tout. Il tenait de front toutes ses responsabilités, que lui fallait-il de plus ? Le blond comprit immédiatement que sa simple présence suffisait à la tranquilliser et lorsqu’il la sentit se blottir un peu plus contre lui, il accueillit ce silence providentiel avec soulagement. Les cris n’étaient plus, les remontrances non plus. Ça n’allait peut-être pas durer mais il prenait tout ce qu’elle était en mesure de lui donner. Que ce soit du réconfort ou des soirées mouvementées. Sa paume glissa sur le haut de son ventre, là où il pouvait parfois entendre le bébé frapper quelques coups. Il n’aurait jamais cru devenir dépendant à ce point de cette rondeur et de ce qu’elle impliquait. Son avenir dépendait de quelques petits kilos à peine, d’une existence qui n’était pas même encore là. Clarence ne s’était jamais senti autant entre deux eaux : entre la certitude d’être prêt et l’anxiété que rien ne se passe comme prévu.

Au bout de quelques minutes, Leaven finit par briser le silence et lui confier à nouveau ce qu’elle avait exigé de lui quelques minutes auparavant. L’homme esquissa un sourire en coin, partagé entre l’exaspération, l’amusement et la résignation. Il opta finalement pour cette dernière, afin d’étouffer toutes braises qui menaçaient de se raviver à chaque instant. « C’est promis. » Il déposa un baiser dans le creux de sa nuque, sans se départir de cette étreinte. « Je te laisserai même acheter les clous pour me le greffer à la main. » plaisanta-t-il avant de caresser son ventre, afin de prévenir toute envie de représailles. « De la glace, un film de ton choix et un massage ? » Autant envisager cette soirée d’une meilleure façon qu’elle n’avait commencé. Mais c’était ainsi quand on était un couple aussi solide : c’était pour le pire, mais surtout pour le meilleur.

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