Go Go Chaos - Arizona

Go Go Chaos ! Ft Arizona

EXORDIUM.

S'il y a bien quelque chose que tu ne peux supporter, ce sont ces personnes qui se trouvent à te tenir tête sans relâche, toi et ton narcissisme immodifiable . Ces combats de coqs se terminent pour la plupart mal, à en croire ton expérience. De ce fait, il n'en faut pas davantage pour te faire sortir de tes gonds. Sourire moins fulgurant, puis visage fermé, tu dégages ta main prise en otage par ta rivale pour pousser non sans rudesse cette dernière contre le mur, adoptant de nouveau cette position pour le moins confortable délaissé à peine cinq minutes plus tôt. Cette fois-ci, tu ne te prives pas à te coller à elle, prisonnière de ton irritabilité. T'es en train de te foutre dans une sacré merde Liam. " Tu empestes à ton tour maintenant. Qu'est-ce que ton ou tes fameux collègues vont en penser ? Quel professionnalisme, agent Harper, bravo !" Les mots sortent sans que tu ais vraiment le temps d'y poser une véritable réflexion. Tu respires, profondément, reprenant peu à peu tes esprits. Elle n'est pas censé savoir que t'es psychologiquement atteint, pas même toi. Personne n'est censé le savoir, ça te coûterait bien trop. Tu t'écartes de peu, attendant ta sentence de pied ferme. Tête contre tête, tu fixes ses lèvres à quelques millimètres des tiennes, visage crispé. " Ravi de voir que mon cas t’intéresse. Mais tu vas perdre ton temps. " Tu te poses droitement, embrassant avec délicatesse son front. Une grande taille est toujours bénéfique. " Si cette petite enquête devient une véritable obsession pour toi, crois-moi qu'elle sera tout à mon avantage. Tu es prévenue. ". T'aimerais bien en apprendre sur toi-même, après tout. Avoir un avis extérieur t'importe peu, mais savoir jusqu'où madame serait prête à aller.. et sûrement pas en solitaire, te titilles. Quelque chose te dit qu'elle n'est pas clean non plus de son côté. Les grands esprits se sont rencontrés.

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18 Janvier - Moi aussi je commence à l'agacer, je sens qu'il bouillonne, qu'il s'énerve et je suis fière de savoir que c'est à cause de moi, c'est moi qui fait battre son coeur un peu plus vite et qu'il le pousse dans ses retranchements ! Liam aime jouer le mec que rien atteint, qui ne tient à rien et sur qui tout glisse. Alors je suis contente de voir que je peux le faire sortir de ses gonds. Ce genre de mec m'est détestable ! J'aime leur tenir tête et leur montrer qu'ils ne sont pas forcément les plus malins ! Ce que Liam ne comprend pas c'est que même si je décidais de le frapper, une ou plusieurs fois, personne ne bougerais. Mes collègues me protégerais et au pire on me taperait sur les doigts avant de me dire de me remettre au boulot immédiatement ! S'il lui venait à ne pas réussir à contrôler son impulsivité et sa colère, non seulement je riposterai mais en plus de sa Nath se ferait un plaisir de lui exploser sa gueule d'ange. J'avais fais sortir Nath de prison, il m'était redevable. Et au lieu de simplement prendre ce que j'avais à prendre, un lien inexplicable et une amitié incommensurable était né entre lui et moi. J'étais la seule à pouvoir lui parler comme je le voulait ! Il me protégeait autant que je le protégeait. Je n'étais pas une flic propre et blanche j'en avait bien conscience .. Mais personne n'en avait aucune preuve. Et la seule personne extérieur à être au courant de ça, c'était Jace. Tout à coup Liam me pousse contre le mur, pas violemment mais plutôt sauvagement, comme avant lorsqu'on jouait ensemble. Il vient coller son corps contre le miens et mon coeur accélère. Je sens chaque muscle de sa poitrine coller contre la mienne, ses lèvres sont à quelques millimètres des miennes, je peux presque les sentir frôler les miennes. Je l'entend me murmurer qu'à présent j'empeste l'alcool et que mes collègues font se faire des idées. « Mais tous le monde va puer en sortant d'ici ! Ton club te ressemble, minable et imbibé d'alcool. C'est pas toi qui fera douter mes collègues sur ce que je vaux, désolée, tu n'as pas ce pouvoir. » Je le regarde avec mépris, sans baisser les yeux. Puis il se redresse et embrasse mon front. Non mais pour qui se prend t-il ? Je place mes deux mains sur son torse et le pousse aussi fort que possible, le faisant reculer jusqu'à son bureau. Je fonce sur lui, m'arrêtant à mon tout à quelques centimètre de son visage, alors qu'il est presque penché sur le bureau. Mon regard et menaçant tout comme le ton que j'emploie. « Tu me menace ? Je serais toi j'éviterai ! Tu ne me connais pas et tu n'a aucune idée de jusqu’où je suis prête à aller pour te démolir ! » Il était prévenu.

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EXORDIUM.

Relax Moretti, c'est une femme. Quoi ? Non non, tu t'en contrefous alors attaque, qu'est-ce qui te bloque ? Le Viper est ta réussite, s'il est autant réputé, c'est qu'il est loin d'être minable. Puis merde, tu vois pas qu'elle essaie de te déstabiliser ? Elle y arrive. Elle y arrive tellement que ta veine frontale en est ressortie. Tu peux le nier autant que tu veux, mais elle est douée à ce jeu. Alors tu te laisses faire quand elle te repousse, jusqu'à atterrir une nouvelle fois sur ton bureau. Tu préfères agir de la sorte, conscient qu'en te laissant aller à tes pulsions, Liam Moretti n'est plus. Ce n'est sûrement pas cette nana qui changera la donne; personne n'y arrivera. T'es encore plus corrupteur que ton salaud de père. Si cette fille n'est pas réceptive, alors elle sait comment ça marche. Non, pas par l'apprentissage qu'ils peuvent donner au Quantico, mais sur le terrain en lui-même. Si les gangs du coin commencent à fricoter avec les bleus alors personne n'est réellement à l'abri. Qu'est-ce qu'elle y gagnerait dans tout les cas ?
Elle se met presque à califourchon sur toi, déterminée à te faire peur. Non, elle n'y arrivera pas, tout ce qu'elle y gagne, c'est d'y provoquer une bourrasque. Tout ce que tu avais fait de ton côté, c'était de l'en dissuader. Moretti en colère ? Loin d'être recommandable. Après quelques secondes de silence, ton sourire réapparaît. Calmé, tu t'exprimes d'une voix beaucoup plus douce que celle de ta partenaire. Non, ton mépris ne disparaîtra pas. " La nostalgie te rend vraiment aigrie Ari. La seule raison pour laquelle tu agis de la sorte, c'est justement parce qu'on se connait toi et moi. Et que ça, tu ne l'encaisses pas. " Tu te redresses, toujours avec le monopole de la parole. " Ta chasse à l'Homme, c'est ta fierté qui la commandite. Tu remarques que celui qui a fini dans ton lit est un vrai salaud. Et ça te frustre, toi, agent du FBI, irréprochable aux yeux de tous, ayant pris du plaisir avec un minable et détestable patron d'une boîte merdique dans laquelle tu n'as pas hésité à remuer ton cul. Quoi que tu te décides à faire, les faits sont là. Qu'importe qui se serait trouvé à ma place en ce moment même, je suis certain que cette entretien aurait prit une tournure différente. Ravale ton orgueil. " On ne peut pas plaire à tout le monde, certes. Mais on peut encore choisir avec qui l'on couche quand on se retrouve en manque d'affection. Toi, tu t'en fous. Elle, par contre, l'idée la gêne. Tu le sais.

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18 Janvier - Cette fois il reprend le dessus. J'avais réussi à me calmer, et même à prendre du plaisir à le défier. Je m'amusais parce que j'avais prit le dessus et qu'il était en train de s'énerver, je réussissais à le mettre hors de lui et à lui faire perdre le contrôle ! Mais je crois que j'avais poussé la bête dans ses retranchements et que ça allait me retomber dessus. Et c'était le cas. Alors que je le menaçais, Liam reprit le dessus, se redressant et me fusillant du regard. Pourtant sa voix est douce, calme et méprisante. Ce qu'il dit est un peu vrai. Et me mis les nerfs. Cette fois j'avais du mal à me contrôler. « Non tu as raison je ne l'encaisse pas ! J'encaisse pas d'avoir pu coucher à trois reprise avec une pourriture comme toi ! Je me sens sale d'avoir pu désirer une merde pareil ! Et surtout je m'en veux de ne pas m'être rendue compte que tu es complètement malade ! C'est mon métier et j'aurais du m'en rendre compte » Il n'en avait pas assez, alors il continua, me balançant ce qu'il croyait être mes quatre vérités. Le sang boue à l'intérieur de mes veines et ce qui devait arriver il y'a bien longtemps arriva à cet instant, ma main partie à la vitesse de la lumière s'écrasant sur la joue du jeune homme. Une énorme gifle qui siffla la fin de sa tirade. « Je pourrais t'arrêter pour outrage à un agent avec ce que tu viens de dire. Et même s'il n'y a pas de témoins ce sera la parole d'un petit patron de night club à l'égo surdimensionné et mal placé essayant surement de compenser un mal être bien plus profond, une perte, un déséquilibre, contre un agent du FBI irréprochable comme tu le dis ! » Moi aussi je pouvais être cinglante et vexante.

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EXORDIUM.

Erreur, c'est tout ce qui te vient en tête quand la main haineuse de ta partenaire s'écrase sur ta joue, avec toute la force espérée. Une puissance qui te rends nostalgique; tu repenses à la violence craintive de ton justicier de père, à ces ébats farouches et frénétiques, aux interrogatoires musclés que ta jeunesse à reçu à de maintes reprises quand le billet ne se posait pas sur le bureau. Une erreur, celle d'une flic en colère, pas de quoi t'alarmer sur la suite. Tu ne commences finalement qu'à t'amuser, ton sourire apparaissant petit à petit, les dents serrés, à ce petit jeu qu'elle avait décidé de mettre en place sans le savoir, ou le vouloir. En croyant t'humilier, elle venait justement de te rendre un grand service. Tu tournes la tête une fois la tirade finie, reprenant ta douce voix, qui visiblement l'échauffe tant. " Tu te sens mieux ?". T'aimerais presque en recevoir une autre, et encore une autre. Tu soupires, laissant échapper malencontreusement un rictus que tu aurais encore gardé pour plus tard, si la brune se décidait à rester aboyer jusqu'à l'aurore. " Fais donc ! Je trouverais ça lâche, car n'étant pas dans un poste de police et encore moins au bureau fédéral, tu vas contre les règles en violentant tes témoins, qui plus est sur un sujet qu'il vaudrait mieux garder secret. Donc le plaignant ici, c'est le petit patron qui n'a strictement rien à se reprocher. " Mais tu n'as aucunes raisons de faire ça. D'abord, parce que tes priorités sont autres que de venir abuser de la confiance de la justice; celle-ci se débrouille déjà plutôt bien toute seule. Ensuite, parce que ton sens du terme est discordant. Comme elle; chacun son côté.

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18 Janvier - " Tu te sens mieux ? " Si je me sens mieux ? Non toujours pas ! Il faut que j'extériorise la haine et la colère qu'il réussit à me faire ressentir. Avant c'était autre chose que je ressentais avec lui. Et aujourd'hui je lui mettais une gifle. Je crois qu'au fond je savais inconsciemment depuis le début que Lima avait quelque chose de déséquilibré. Sa façon de poser ses mains sur moi lorsqu'on couchait ensemble, son regard lubrique et pervers, ses gestes sauvages et fracturés. Je préférais faire comme si je ne me rendais compte de rien parce que tout ce que je voulais c'était du sexe et rien de plus.
Il est toujours aussi prêt de moi, je sens encore son souffle alcoolisé sur mon visage. Je le fixe, plantant mon regard noir dans le siens. Et puis je l'écoute cracher son venin à son tour. Je me mord la lèvre, histoire de me retenir de l'insulter de tous les noms. Mais son regard, perçant et le rictus qui se dessine sur ses lèvres mon font perdre pied à nouveau. Je ne le laisse pas poursuivre s'il en avait l'occasion. « Celle d'avant elle été pour la merde que tu es à me parler comme si tu me connaissais. » Ma main part à nouveau droit sur sa joue, je crois que je ne me contrôle plus il est temps que je m'en aille. « Celle là c'est parce que ma main me démangeait. »Je suis toujours bloquée, contre le bureau et Liam. Seulement quelques centimètres nous séparent et je dois avouer que je commence à me sentir à l'étroit. Je ne sais pas jusqu'où il est capable d'aller mais ça va déjà beaucoup trop loin. Qui aurait cru que la journée tournerait comme ça ? Un simple interrogatoire de routine qui tourne en guerre civile.

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EXORDIUM.

Tu ne fais pas partie de cette catégorie de personne réceptif au moindre choc, touché en plein vol par les vautours qui te prennent en proie. Tu n'as jamais eu l'impression d'être une proie facile dans tout les cas. Est-ce ton orgueil ou ta situation actuelle qui te le fait dire ? Tu ne sais pas. Mais quelque chose est différent avec Arizona. Chose positive ou négative, tu n'en sais rien. Tu ignores beaucoup de choses à l'instant présent, comme le fait de ne pas savoir te débarrasser de la violence d'une flic menaçante; comme le fait que cela te rendrait presque euphorique. Tu jubiles. Depuis le début, tu te sens triomphant face à la tournure de la situation quand cela devrait engendrer l'effet inverse. T'as vraiment un sacré grain Moretti. C'est à se demander quelle chance te suit pour te permettre de toujours passer entre les mailles du filet. Au second choc, tu ne peux plus te retenir. Te voilà à rire comme un échappé de petites maisons. Un fou-rire qui s'apaise après quelques secondes seulement; l'alcool n'est définitivement pas ton meilleur ami. Et encore, tu n'es même pas saoul, conscient de tout tes faits et gestes. Quelque chose te perturbe. Tu ne sais pas si cela vient de la musique du club qui comble l'arrière-fond, de ce silence soudain ou bien de cette femme dont tu ne sais quoi penser. Est-ce que tu l'admires, est-ce qu'elle t'agace ? T'es plutôt bon réceptif à ses mandales, mais ta bonne conscience t'encouragerai à stopper ton petit jeu aussitôt. " Mais on se connait Ari. ". Vous êtes même proches, trop si en croit le sens propre du terme. Assez pour que tu puisses poser tes mains sur ses épaules, entamant les quelques mouvements circulaires qui lui permettrait un moment de détente. Tu ne sais pas si cela fonctionne, t'as toujours été un peu brusque dans tes actes. Evidemment, ce n'est pas tes mains baladeuses et désormais remontées dans le creux de sa nuque qui te contrediront. Tu colles tes lèvres à son oreilles " Si on se lâche à ce qui nous démange, ma sentence est donc irrévocable." . Tu souffles, ne laissant pas le temps à ta partenaire bloquée de tout les côtés de réfléchir à tes derniers mots, et d'y échapper. Tu lui voles un baiser, attendant un quelconque signe de désapprobation pour lâcher ta prise.

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18 Janvier - L'atmosphère de la pièce est de plus en plus tendu. On sent une tension sexuelle, une tension d'attaque et de défense. J'ai la sensation d'être un petit animal apeuré et je n'aime pas du tout cette impression. Je n'aime pas lorsque l'autre, et en particulier Liam, prend le dessus. Déjà il y'a un ans, lorsque nous couchions ensemble, j'avais du mal à le laisser prendre le dessus, voire même être dessus tout simplement .. J'aime tout contrôler, j'aime me dire que je suis maître de tout ce qui se passe. En ce moment ce n'est pas le cas. Tout simplement parce que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si .. déséquilibré et tordu ! Bon sang mais comment j'ai fait pour ne pas m'en rendre compte ! Ok on ne parlait pas vraiment, voire même pas du tout mais a son comportement, sa façon de me toucher, de me baiser, j'aurais du me rendre compte que quelque chose n'allait pas chez ce mec. Lorsqu'il s'approche de moi pour me dire qu'on se connaissait, un frisson de dégoût me parcours. J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur, que je suis la proie d'un pervers, sadique sexuelle tueur en série et qu'il a des projets pour moi. Je tourne ma tête sur la gauche, pour ne pas le regarder. Et puis il pose ses mains sur mes épaules, mimant un massage qui ne me détend absolument pas du tout. Je plante mon regard dans le sien, signe de protestation, lui montrant que je lui tente toujours de lui tenir tête. Je ne comprend pas du tout pourquoi soudainement mon corps ne réagis plus, pourquoi je reste bloquée contre ce bureau et lui, pourquoi je ne lui en met pas une bonne et que je sors d'ici, pourquoi je ne réussi tout simplement pas à prendre le dessus. Ses mains remontent lentement jusqu'à ma nuque. Et ce qu'il me dit ensuite me fit froid dans le dos, le pire c'est quand ses lèvres touchèrent les miennes. Ils les plaqua très fort l'une contre l'autre. Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passait. Pendant une demi seconde de plus les souvenirs de nos baisers langoureux refirent surface dans ma mémoire. Mon coeur s'accéléra. Deux secondes de plus pour me rendre compte que mon instinct sauvage n'arrive pas à se détacher de lui et encore une seconde pour penser à Jace et comprendre ce qu'il se passe vraiment. Tout à coup je secoue la tête, pose mes mains sur son torse et le pousse violemment, très violemment pour qu'il me lâche. « Non mais qu'est ce qui te prend ? »

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EXORDIUM.

"Qu'est ce qui te prend ?". T'aimerais bien le savoir. Qu'est-ce qui te prend à vouloir autant te jeter dans la gueule du loup ? Pathétique. T'es juste pathétique à rester sans mots face à ce qu'il vient de se passer. Tu veux y retourner, tu veux arrêter là. Tu ne sais plus rien, à attendre que le temps passe, debout face à elle, face à la fragilité d'un esprit troublé. Tu sais qu'elle n'est pas restée de marbre face à ton baiser; tout concorde. Alors, machinalement, tu t'approches de nouveau d'elle, lui laissant le temps de s'échapper si l'envie lui prends. Que nenni, elle est toujours face à toi. " Je te retourne la question. Cette entrevue aurait du prendre fin depuis bien longtemps et pourtant, t'es encore là. Pas que cela me gêne, au contraire. Mais si quelqu'un a un soucis ici, c'est toi. Tu attends quelque chose d'autre. ". Cette fois-ci, tu ne te prives pas de caresser ses courbes pour finalement presser ses hanches, délicatement. Tu sais qu'elle te repoussera encore une fois. Quoiqu'elle fasse dans tout les cas, tu t'en fiches. " Qu'est-ce que tu attends de moi, Ari ?", tu enroules peu à peu tes tentacules, conscient de l'instabilité qui émane de ce duo improvisé. Le destin en a encore fait des siennes, qu'est-ce qui te prive de ton côté ? Le badge de la brune ? Tu l'avais déjà oublié. Vu le temps qu'elle avait mis pour se détacher de ton étreinte, tu supposes qu'elle aussi. Rebelote, ta force reprends le dessus, amenant ta partenaire un peu plus vers toi, plongeant ton regard on ne peut plus sérieux droit dans le sien. Un regard sombre, que tu ne sors qu'à de rares occasions. Pour un jour de fête, celui-ci en est véritablement un. Et t'en profites, tu joues de la situation, de cette tension bouleversante pour l'un comme pour l'autre. Après quelques secondes, tu n'hésites pas à regagner les lèvres de ta partenaire, cette fois-ci, farouchement, tout en serrant un peu plus ton emprise. Tu te dégages avant qu'elle ne refasse une réflexion, tes lèvres gagnant sa nuque, ses cheveux caressant le bout de ton nez. Tu souffles. T'es bien là.

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18 Janvier - Je n'aime pas du tout son regard, il est noir, sombre, remplit de folie. Il ne présage rien de bon et je crois que je ne suis pas au bout de mes peines. Quand je le repousse, je pourrais m'enfuir mais je ne veux pas. M'enfuir ça voudrait dire que j'avais perdu, qu'il avait totalement prit le dessus, qu'il me faisait peur, que j'étais effrayée. Je ne voulais pas de tout ça, je ne pouvais pas laisser faire ça, de toute façon si je ne partais pas, c'était une question de fierté oui mais aussi parce que je n'avais pas suffisamment peur de lui pour m'enfuir. Il m'intriguais plus qu'autre chose. Liam n'était pas "normal" il avait clairement un déséquilibre mental, un sadisme compulsif, impulsif. Et il savait parfaitement bien en jouer. Mais ça commençais à aller trop loin, je me sentais prisonnière, vulnérable et je n'aimais pas ça. Ca arrivait quand on avait une connexion émotionnelle avec le patient, ou un passé avec lui .. « Oui j'attends de comprendre ce qui ne va pas chez toi, comprendre jusqu’où tu es capable d'aller et je crois que j'en ai assez vu » Mais il ne s'arrête pas là ! Ses mains se reposent sur mes épaules, descendent le long de ma poitrine, frôlant mes seins avant de terminer sur mes hanches. Je dégage ses mains en le regardant de travers. « Je n'attend rien ! T'es allé trop loin là Liam, lâche moi ! » Mais il n'écoute toujours pas. Cette fois c'est pire ! Il colle son corps contre le mien et vient m'embrasser à pleine bouche, tout en m'attrapant par les bras, resserrant son emprise sur moi. Je secoue ma tête pour échapper à son baiser et alors il vient coller ses lèvres dans mon cou. Je sens son souffle et entend sa respiration haletante. Je comprend qu'il commence à être très excité et je n’apprécie pas jusqu’où il va. J'attrape ses deux bras et remonte mon genou dans ses parties intimes. Je frappe assez fort pour qu'il tombe à genou de douleur. « Je crois que je ferais mieux de partir ! » Avant ça je dois reprendre mes esprits. J'ai l'impression d'être la victime d'un viole et je ne veux pas être une victime.

(c) AMIANTE

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