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 (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.

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Sujet: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptySam 7 Mai 2016 - 17:51

résumé :

Tu es celle qui occulte tout, l'intouchable sauvageonne, celle qui sourit effrontément, celle qui fixe avec froideur sans raison, celle qui délaisse les autres sans remords, celle qui se délasse des responsabilités les plus importantes, celle qu n'assume rien, celle qui se voile souvent la fac, pour oublier, pour occulter toute souffrance inutile. Tu es celle qui se jouera de tout le monde, qui rira au nez des gens qui te mépriseront de leurs regards vides, celle qui hurlera contre la société pour se fondre dans la masse de ces indignés qui ne font rien bouger. Celle qui se baignera dans la richesse pour sauver les apparences, celle qui ne connaît plus cette gentillesse que tout le monde recherche en toi, dans ton regard trop clair et entre tes lèvres qui n’esquissent plus rien qu'un sourire malicieux qui met mal à l'aise. Et tu raffoles du malaise que tu laisses s’insinuer en ceux qui osent te parler, t'approcher, te frôler pour mieux se détourner. Tu les méprises ces gens qui te matent comme une erreur, une chrysalide fragile mais empoisonnée, qui pique quand il le faut ou quand ce n'est pas réellement nécessaire. Tu l'as dans la peau cette haine qui t'animes, qui te fait marcher, qui te donne l'envie de te venger sur tout le monde, sur les infidèles, sur les bourreaux, sur les homes aux regards lubriques, sur les femmes aux sourires timides. La pitié n'est plus un sentiment qui t'es familier. Rien qu'un lointain souvenir qui s'est échappé lors de long mois à faire la martyre. Tu n'es plus rien d'autres qu'un corps enveloppée par la colère, la haine, la méprise, la révolte. .


RÉSUMÉ :

Née au Caire › Ancienne princesse d'une famille arabe connue pour traîner dans des affaores de drogues et de crimes organisés. › Reniée par sa famille suite à son comportement borderline, ses fréquentations jugées douteuses. › Elle n'a plus aucun contact avec sa mère ni avec son père depuis un long moment. › Elle a été, suite à sa déchéance, la concubine (ou la catin, selon le point de vue, le surnom change) d'un politique. › Pendant de longs mois il la soumise à lui, surtout par la force. Il l'a lentement rendue addict à l'héroïne. › Elle ne s'en détache plus depuis et se procure auprès de petit dealer, quitte à ruiner tout son salaire. › Elle est sans domicile fixe depuis son arrivée à LA en 2015. Elle enchaîne les squats chez des gens qu'elle connait ou dans des foyers. › Elle a été deux fois en prisons, chaque fois pour de petits délits. › Elle a découvert être enceinte en arrivant sur le territoire américain. La prise de drogue lui a fait faire une fausse couche. Ayant fait un déni de grossesse elle n'a su que quand elle l'a perdu qu’elle était enceinte de quelques semaines. › Elle ne parle de son passé à personne, plus par fierté que par peur du jugement. › Elle fume, boit, couche, danse et vit autant qu'elle le peut. Elle flirte avec le danger, le frôle souvent, beaucoup trop même. › Elle est colérique, tellement colérique qu'elle en devient incontrôlable et extrêmement désagréable.


Dernière édition par Nephtys Hamlaoui le Sam 7 Mai 2016 - 18:01, édité 3 fois
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptySam 7 Mai 2016 - 17:53

bio :

Elle court, ses petits pieds qui foulent le sol à une vitesse tellement intense que le mouvement devient flou alors elle continue et ses rires se perdent dans une étendue chaude, ambrée, couleur du miel. Elle court et détourne son regard rempli d'une folie naïve et elle lui cri de l'attraper, qu'il n'y arrivera sûrement jamais. Non, il n'y aura jamais rien qui sera capable de l’attraper. Elle est puissance, rapidité, elle survole un paysage imaginaire. L'eau du lac asperge brusquement ses jambes gainés d'un pantalon blanc et Akim la rejoint bien vite alors qu'elle se retourne prête à reprendre sa course mais il lui saisit les épaules « Arrête toi, Neph ! J'en peux plus ! » Elle sent son souffle près de son visage et l'observe vraiment, les joues rougies par l'effort. Nephtys cligne des yeux, se rendant compte qu'elle ne sera jamais capable d'être rattrapée par lui, jamais par Akim. « Désolée ... » qu'elle s'excuse, piteuse et enfonce ses mains tâchées par la terre dans ses poches. Elle se déloge de son emprise et lui sourit « Alors ? J'ai gagné non ? » Akim hausse les épaules, passant une main dans ses cheveux bruns, sa peau couleur de l'ambre prenant une teinte presque féerique sous les dernières lueurs du soleil « Peut-être. La prochaine fois, je te battrais ! » promet-il relevant fièrement le menton et Nephtys éclate de rire, doux son cristallin résonnant dans l’étendue qui se prolonge face à eux. Akim qui reste silencieux et elle le reconnaît ce regard, celui qui lui donne envie de se détourner, de briser un silence qui devient gênant. C'est la voix de sa mère qui s'occupe de lui faire oublier son hésitation « Nephtys ! Reviens ici ! » Akim pâlit et Nephtys le voit clairement même sous cette lueur d'une fin d'après midi. Il a peur, il a toujours eu peur de sa mère, de son père, de sa famille, de ce qu'elle représente. Rire nerveux et il se recule, créant des vaguelettes dans l'eau de la source, brisant l'instant « Désolée, Neph, on se voit plus tard, d'accord ? » La blonde hoche la tête, elle n'a pas le choix et lorsqu'elle se des détourne, elle lance un regard accusateur à sa mère. Sa mère qui ne comprend pas, qui ne comprendra jamais. C'est le pas traînant qu'elle revient vers Esma, jolie brune aux yeux noirs ravageurs, jumeaux de son propre regard. Elle lui tend sa main mais Nephtys la snobe, toujours boudeuse « Nephtys ... » murmure sa mère, la suivant de près. « Pourquoi ? Pourquoi ils me détestent tous ? » que marmonne l'enfant à son tour. Un soupir, celui de sa mère qui ne sait expliquer sans trop en dévoiler « Akim ne te déteste pas. Il n'est juste pas un garçon avec qui tu dois parler ou vagabonder. C'est un enfant des rues. » Enragée, Nephtys se détourne brusquement vers Esma qui prend comme une gifle le regard trop connu de sa fille « Et alors ?! Il n'est rien d'autre que mon ami, non ? Pourquoi est-ce que je devrais me soumettre à vos stupides règles ?! » hurle-t-elle enfin en tapant du pied. Le visage d'Esma se ferme, le sourcil se hausse et elle reprend cette expression de princesse qui lui va si bien mais qui refroidit la petite fille « C'est comme ça. Il y a le peuple, le sous peuple mais avant tout ça, il y a nous. Et on ne se mêle pas à ces deux catégories. Il en va de ta réputation, que diraient les autres ? » » Esma lâche un soupir, lasse « File dans ta chambre, tu sortiras lorsque tu seras plus calme. » Les paroles de sa mère lui donnent subitement la nausée et comme tout à l'heure, elle se remet à courir, non pas pour gagner, non pas pour le plaisir mais pour fuir, fuir son regard, à elle, ce poids qu l'oppresse sans discontinuer.


Elle le resserre son sac contre son  corps qui tremble, qui se secoue d'appréhension à ce qui l'attend là dedans. Une musique aux affres orientales se laisse entendre et l'enivre déjà pourtant elle n'entre pas. Pas encore. La porte du bordel s'ouvre brusquement, laissant s'amplifier la musique et un couple en ressort, titubant, enivrés. Nephtys les observe se perdre dans l’obscurité de la rue avant de tourner son regard à nouveau vers la porte ouverte. Et c'est finalement à ce moment là qu'elle retient par la poignée la porte qui manque de se refermer. Un instant, l’hésitation puis elle entre.  L'odeur de tabac, de pâtisseries sucrés lui agresse les sens brusquement, comme une gifle. Elle se tend, prête à s'enfuir mais elle est farouche et laisse une main s’égarer dans ses cheveux pour un peu plus les décoiffer. Ses talons claquent sur le marbre et elle entend les rires, les cris, les bruits douteux, les soupirs extatiques. Deux pièces se font faces, simplement dissimulées par des rideaux L'une de ses mains s'approche et repousse le lourd velours. Son regard happe directement une scène qui la fait reculer d'un pas, mais elle ne relâche pas la vision improbable. Plusieurs femmes, habillées de façon outrageantes se prélassent près d'un seul homme. Le bordel rappel l'ambiance d'un lointain passé et pourtant elle est bel et bien au 21ème siècle. Ces rondeurs à la peau ambrées sont biens là, donnant un plaisir peut-être divin à un homme qu'elle ne connaît pas, une tête qu'elle oubliera. Elle se détourne et c'est là qu'elle percute un corps, une odeur de tabac, d'alcool s'emmêle et elle relève ses yeux vers un visage au sourire charmeur, des yeux d'un bleu surprenant. D'un bleu qui n'appartient pas aux gens de son pays. Nephtys hausse un sourcil alors qu'il susurre « Je peux t'aider ? » Le tutoiement la fait ciller, elle n'en a plus l'habitude, elle n'en aura jamais l'habitude car là bas, là où se trouve tous ses appartements, le vouvoiement est de mise, que les gens qui la servent aient le même âge qu'elle ou non. La jeune femme reste saisie, muette, trop perdue pour répondre « Sûre que ça va ? Je t'offre quelque chose, peut-être ? » et il tend sa main vers un buffet qui borde le mur de la pièce sur laquelle elle vient de tomber. Et elle se souvient de la tension trop charnel, de l'image trop étrange alors elle secoue la tête « Non j'ai pas soif. » Un ton neutre mais pas assez sec pour qu'il s'éloigne. Il s'approche encore et elle recule d'un pas avant que son regard ne se fasse plus mordant « J'ai dit non. » Il fronce les sourcils, ne semblant pas comprendre « Pourquoi venir ici alors ? Elles viennent toutes pour la même chose. » « Je ne viens pas pour coucher. Je suis là pour … voir quelqu'un. » Un sourire s'esquisse sur ses lèvres qui ont dû embrasser trop de lèvres pour qu'il s'en souvienne encore « On vient tous voir quelqu'un. Parfois plusieurs personnes à la fois. » Nephtys s'agace et elle lève les yeux au ciel avant de lâcher un soupir « Je l'attendrais dehors. » Et une main se saisit de son poignet quand elle se détourne et elle est prête à le gifler lorsqu'il lui demande simplement « Tu cherches qui ? » «Ca te regarde ... » « NEPHTYS ?! » hurle brusquement une voix l'interrompant dans sa phrase. L'homme aux yeux trop bleu la lâche et se détourne alors qu'elle rencontre son regard furieux. Il fonce vers elle alors que l'autre s'éclipse, comme si ils n'existaient plus « Putain tu fous quoi ici ?! » Neptys referme cette bouche qui allait prononcer des paroles d'amitiés, murmurer du réconfort « Je … J'voulais te voir, c'est tout. Qu'est ce que tu fais dans un endroit pareil ? » « Je te retourne la question. » répondit-il d'un timbre froid qu'elle ne lui a jamais connu. La jeune femme se recule avant de baisser les yeux sur ses chaussures « T'as pas à me parler comme ça. » « Pourquoi ? Parce que t'es une princesse ? » Il lâche un rire méprisant et reprend « Ouais, c'est ce qu'on dit. Excusez moi, Mademoiselle. » Elle le fusille de ses yeux accusateurs « T'es qu'un gros connard, qu'est ce qui te prend ? » Et son visage qui se rapproche brusquement du sien, pas de flirt, aucun amour, juste la haine « Parce que t'es entrain de me foutre dans la merde et de foutre dans la merde dans le même temps. Écoute, je suis désolé. Vraiment. Mais va falloir que tu t'en ailles. » « Akim .. » elle secoue lentement la tête et elle reprend contenance, se rappelant qu'elle n'est pas un être effrayé, elle est flamme, elle est rébellion « Je reste si j'ai envie. Je veux savoir pourquoi tu travailles ici ! » Akim soupir enlevant les yeux vers le plafond trop haut, comme lessivé d'avance « A ton avis ? Je couche, pour de l'argent. C'est comme ça qu'on survie ici. Tu dois pas connaître. » Le plomb se place brusquement au fond de son estomac, assassine sa conscience et elle cille, encore, plusieurs fois avant de pincer ses lèvres asséchées par la chaleur « C'est … mais … «  « Dégage, Nephtys. Je veux plus te voir, je pensais être clair. » Elle secoue brusquement la tête, elle s’indigne et s'approche à nouveau, draguant le feu « Je partirais pas. Je ferais tout pour que tu arrêtes de faire ça. Tu as besoin d'argent ? Je t'en donnerais ! Mais arrête ça ! » Elle le supplie de ce regard qui, encore quelques mois auparavant le faisait flancher mais elle ne voit rien de similaire dans ses mirettes qui la jaugent avec colère, rien que de la colère « Sors. » C'est tout ce qu'elle a le droit d'avoir. C'est tout ce qu'elle 'aura … Alors silencieuse, incertaine, ses lèvres à demi entrouvertes, elle se recule, d'un pas puis deux avant de se détourner, fantomatique, vers la porte qu'elle ouvre et claque. Craquement sinistre en elle avant qu'elle ne lâche un sanglot. Incomprise, inconsciente.

La gifle percute sa joue avec violence alors qu'elle entend le cri de sa mère, étouffé par sa main, sûrement, elle n'en sait rien. Son oreille siffle et elle recule de plusieurs pas avant de relever les yeux vers son père. Siham la fixe, Esma reprend contenance et Nephtys reste silence. Silence et obscurité. Rien d'autre depuis qu’elle l'a revu, depuis qu'il l'a rejetée sans qu'elle ne sache pourquoi. « Tu me fais honte ! » cri brusquement son père qui la fusille encore du regardant de jeter le journal sur la table qui a pris place depuis longtemps près de la fenêtre de sa chambre. Le tire est éloquent et elle détourne bien vite les yeux, désœuvrée. « Ma fille ? Dans un bordel à putain ?! C'est ça que tu veux montrer au peuple ? Aux autres ? » Elle ne dit rien, il n'y a jamais rien eu à dire. Mais il l'appelle, encore, de cette rauque, grave, qui lui donne des envies de fuir « Qu'est ce que tu faisais là bas, Nephtys ? » La jeune femme relève la tête, la joue brûlante, le regard noirci par la haine « J'y cherchais un ami. Je n'y faisais rien de mal, papa. » Siham a un rictus méprisant et sa mère se tend, elle le remarque du coin de l’œil, là, si belle, droite comme un i près de son mari. Lui s'avance vers elle et elle attend la prochaine gifle. Rien ne vient, pourtant. « Encore lui ? Toujours lui, n'est-ce pas ? » « Ce n'est qu'un ami. » Nephtys le sait, elle l'a toujours su. Et lui, lui l'apprécie beaucoup trop pourtant ça ne l'a pas empêchée de continuer à le voir, à le rencontrer dans des endroits connus seulement d'eux deux. Et elle sourit presque à ces souvenirs qui s'effacent presque. « On a pas d'amis lorsqu'on est dans ta position. Surtout pas des amis de ce genre. Laisse le faire le gigolo et évite de salir ta réputation. » « Tu la salis tout seul. » « Nephtys ! » s'indigne brusquement sa mère quand la phrase de sa fille vole en éclat entre son père et elle. Celui-ci la jauge, il esquisse alors un sourire, ce sourire qui la rend malade « C'est vrai. Sauf que je suis un homme. On me pardonnera bien mes erreurs. Jamais les tiennes, jamais celles d'une femme. » Et sur ces mots qui l'embrasent, lui donnent envie de le fracasser coups de poings elle l'observe s'en aller. Esma se tourne vers elle, inquiète « Ma fille, cesse tes caprices. Il en va du bien de notre famille ». Se détournant vers la fenêtre qui donne sur un rue ensoleillée, Nephtys croise ses bras frêles sur sa poitrine avant de répliquer « On est pas une famille exemplaire, on est craint, on effraie et ce n'est pas de ça que j'ai envie d'hériter. » Sa mère soupire « Nous n'y pouvons rien, Nephtys. C'est simplement ainsi qu'ont toujours prospérer les Hamlaoui dans cette ville. Accepte le et tout ira très bien pour toi. » Silencieuse, Nephtys ne répond plus rien et continue de se perdre dans la foule qui se mêle en contrebas. Et juste avant d'entendre un claquement, la voix autoritaire de sa mère résonne encore « Et souviens-toi, nous ne nous  mêlons pas aux autres personnes de son genre. » La porte claque sonnant le gong dans sa tête, dans son cœur.  Ranimant la haine.

Elle fixe la tombe de cet air désespéré, qui cri sa peine dans un silence effrayant. Le sable fouette ses jambes nues et elle s'abaisse alors que sa main vint effleurer la croix, simple croix de bois, rien d'autre car rien de plus ne peut-être accordé à des gens comme ça, comme lui. Et elle se souvient de son regard haineux, de la rancune qu'il a dû ressentir lorsque sans même l'en avertir elle, son père l'a condamnée à une torture si barbare qu'il a désormais rejoint d'autres Terres, des cieux lointains qu'elle préférera rejoindre bien plus tard. Assez de temps entre la vengeance et la mort. Alors elle continue de laisser glisser sur ses joues des larmes qui creusent peu à peu sa colère, sa revanche. Elle enserre le bois avant de le lâcher et de se relever. Ce n'est qu'un dernier regard qu'elle lui laisse, le dernier, celui qui achève un chapitre mais pas l'histoire.


« Quoi ?! » qu'elle s'exclame brusquement avant de sourire, l'effrontée revenant lentement. La jeune fille la fixe de cet air penaud qui lui rappelle une vieille romance, une litanie incessante qui hante chacune de ses pensées. Alors elle s'agace et balance son verre sur sa robe à elle alors que l'innocente recule brusquement sous les regards amusés, indignés, sous celui moqueur de Nephtys « Bah quoi ? Je la trouvais pas à mon goût, désolée. Les fleurs ça me donne le tournis quand j'ai bu. » La fille cille et referme cette bouche qu'elle a entrouverte pour s'indigner, peut-être avant de se détourner. « T'y as été un peu fort, non ? » que demande cette voix trop connu, celle qui lui rappelle qu'elle ne sera jamais rien d'autre qu'une enfant insolence « Oh vraiment ? » Sa voix résonne de sarcasme alors qu'elle lève vers lui, Iman, héritier d'elle ne sait quelle famille, un regard blasé « Tu veux quoi ? » Sa question n'appelle aucune réponse, pourtant, il sourit, l'insolent. « Je veux que t'arrêtes de faire comme si t 'étais une Reine. Tu n'en as pas l'étoffe, Neph. » Elle pouffe alors que les autres commencent lentement à se disperser dans la pièce où a lieu la fête. Comme si la peur trépasse, un instant, le lointain murmure d'une dispute qui risque d'éclater, comme d'habitude entre eux. « Et toi  t'as pas l'étoffe d'un mec, pas pour autant que je te traite de fille. » Il ricane, elle détourne son regard  tout en finissant le fond de son verre qu'elle pose soudainement sur la tablette près d'elle avant de se lever. Son regard se fait joueur, méprisant, il sonde de haut en bas avant qu'elle ne reprenne « Tu m'excuseras j'ai d'autres choses à faire que de t'écouter. Bonne soirée. » Elle se détourne mais il la rattrape et sa bouche susurre tout près de son oreille « Fais attention princesse, tu n'es rien d’autres qu'une menace pour certains d'entre nous. Ne joue pas trop avec le feu, tu risques de te brûler. » Menaces qu'elle connaît déjà alors elle soupire et se libère de sa poigne, brusquement avant de lui lancer un regard assassin et de se détourner à nouveau, le laissant seul face à sa solitude, sa colère.

Reniée, voilà ce qui est ancré dans sa peau comme un tatouage, une cicatrice qui démange, trop voyante, qu'elle traîne comme une jambe cassée qui ne guérira jamais. Et elle s'expose, explose intérieurement. Elle paraît être cette chimère froide, fragile, fleur fané virevoltant un peu trop, perdant peu à peu ses pétales noircis par la mort.  Et elle le sent son regard sur elle, celui qui l'a choisi, pour sa déchéance pour le scandale pour faire enrager sa famille. Il attend les représailles. Nephtys le fixe de là où elle est dans cette pièce aux odeurs de tabac, elle sent la soie de sa robe qui l'étouffe, accapare tout son corps.

Il s'approche, délaissant les personnes à qui ils parlent e qui murmurent entre eux lorsqu'il a rejoint enfin. Un regard qui laisse émaner un amour fou, passionnel, il est tout autre pourtant et Nephtys le fixe, insensible, glaciale, éteinte. « Quoi ? » qu’elle demande de ce ton où teinte tinte toute l'agressivité du monde. Il sourit, elle enrage. Sa main vint frôler son bras, descend, délicatement, ripe parfois sur la peau, il griffe puis vient attraper sa main « Tu es ravissante, encore plus lorsque tu me regardes comme ça. » Elle ne répond rien et détourne les yeux. « Il n'y pas d'échappatoire. Il n'y en aura jamais, Nephtys. » « Je  t'emmerde. » Sa poigne s'affermie et elle retient une grimace sentant la pression augmenter sur sa main trop fine « Les jouets ne sont pas insolents, ils restent à leur place. » «  Je ne suis pas ton putain de ... » « Chut … Tant de vulgarité dans la bouche d'une princesse. » Ce mot la fait ciller, elle ne l'est plus, elle ne l'a jamais été. Ils l'ont tous rejetés, reniés car trop décadente, trop provocatrice, trop amoureuse de la liberté. « Allez, va, je te rejoinds en haut. » Elle pâlit, déglutit, sait ce qu'il attend, elle l'a toujours su.

La main enserre ses cheveux alors qu'elle crie, tente de repousser et il butine son cou avec l'envie d'un amant passionnée et la nausée lui donne le tournis, lui croque l’estomac comme des dents acérées. Elle le supplie puis il se recule alors qu'elle tente de se délester des liens qui serrent ses poignets. Leur chambre ressemble à une suite de palace, comme toutes les autres pièces de la maison, jurant avec la pauvreté qui s'étale dehors, le dehors qu'elle n'a plus vu depuis trop longtemps.

Elle entend le cliquetis de la boîte où il retient toute l'héro. Elle tremble, se recule avant de trébucher et de tomber à terre. Elle grimace de douleur, ses mains entravées par les liens. Ca na rien d'amusant, rien de sexuellement attractif, juste un jeu pervers qu'il aime jouer sur elle, qu'il a toujours voulu jouer sur elle. Faire d’elle sa concubine, sa reniée préférée en a été le commencement. Il revient avec le lien, la seringue et son sourire où le sadisme est roi. Elle l'observe, effrayée, reculant précipitamment autant que sa robe le lui permet « Il ne sert à rien de fuir, bébé. Tu le sais. » « Va te faire foutre ! » Il hausse les épaules et ne réplique rien avant de la maîtriser, la gardant immobile contre lui alors que d'un geste habile il resserre la corde autour de son bras « Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça, Kaleb ? » marmonne-t-elle tremblante. Et la réponse tombe tout en en même temps que l'aiguille dans son bras, la drogue prenant lentement le dessus dans son organisme « Parce que je te trouverais plus belle encore quand tu seras en Enfer, avec moi, assouvie non pas par un homme mais par l'héroïne, totalement dépendante de ça  de moi. » Elle oublie, elle tombe, lourde, se détend, se délie et se perd dans les mots qu'il murmure

Son cœur bat la chamade, plus que lorsqu'elle se prépare à faire une bêtise. Il bat comme si elle se préparait à faire la pire des conneries. C'est voilée comme une musulmane exemplaire qu'elle entre dans l’aéroport et esquisse un sourire alors que cachait derrière des lunettes de solei, elle prie, tous les Dieux possible, que personne ne la remarque, ne reconnaisse ce visage qui a longtemps été placardée dans les journaux. Princesse déchue, reniée, entravée. Tout se passe pour le mieux mais elle a fui, elle fui son bourreau, elle fui sa famille, elle fui son nom, sa vie passé, elle le fuit, lui, qui est désormais mort. Mort à cause d'elle, mort pour son insouciance, son envie de mieux qu'une vix dorée. Alors elle ne perd pas de temps alors que presque prête à étouffer, à faire demi tour en sachant qu'il la tuerait, elle fonce vers sa passerelle d'embarquement. L'égyptienne ne se retourne pas, elle ne le fera plus jamais. L'avenir est face à elle, glorieux ou non, elle se fiche de ça, elle ne veut plus être l'emprisonnée, elle veut être la libertine, la représentation même de la délivrance.

Les pas résonnent dans le couloir aux couleurs mornes, où les cris des prisonniers éclatent contre les murs de pierres.Sa combinaison orange est désormais délaissé pour de vieux habits, pourris, qui grattent sa peau devenue trop sensible. Les menottes bloquent toujours ses poignets, coincés dans son dos alors qu'elle est encadré par deux policiers. Ils arrivent à une grille qui s'ouvre après une sonnerie et elle jette un regard rieur au gardien qui la fixe de cet air méprisant qu'ils ont tous depuis qu'elle est là. Ils la détestent ,l'exècrent. Elle aussi. Mais c'est terminé et elle ressent un vif soulagement en sentant l'air matinal sur son visage, qui fracasse ces derniers mois d'enfer, bloquée dans une prison pour une bagarre ayant un poil dégénérée. Elle esquisse presque un sourire en souvenir du nez qu'elle réussi a pété à ce mec qui croupir bien plus longtemps qu'elle ici. Elle se fiche de ça, à présent. Elle se sent libre, libre mais pauvre. Trop pauvre. Le visage de son « sauveur » se découvre au bout du couloir qui la mène à la sortie de la prison. Les menottes lui sont enlevées et elle n'attend aucune réponse des policiers qui l'ont emmenés jusqu'ici. « Alors ? Contente de me voir ? » Nephtys esquisse un sourire « Ouais, je ais dire que ouais. T'as payé a caution alors c'est parfait. » Il hausse les épaules, appuyé contre sa voiture, son visage laissant apparaître ce rictus qui lui donne cet air de grand gamin « Quoi ? » qu'elle demande « Pourquoi t'as fait ça ? La drogue ? » Elle se rembrunie, elle ne veut pas en parler, elle l'ignore et plonge ses mains dans les poches de son jean « Ouais, peu importe. Merci à toi .. » Sur ce, elle se détourne et elle l'entend demander « Où est-ce que tu vas aller ? » Elle se retourne et continue de reculer « J'sais pas, je  suis libre, c'est ce qui compte, Judd. A la prochaine ! » Elle n'entend déjà plus ce qu'il dit et continue d'avancer, se demandant bien ce qu’elle va foutre de sa vie. Voilà trop d'années qu'elle est ici, à ne rien faire, à s'emballer sur des pentes trop rudes. La prison, plus jamais se promettait-elle mais ce qui compte ce n'est pas ça, ce ne sera jamais ça. C'est cette addiction ,l'addiction à l'adrénaline, l'envie d'un plus, de fracasser ses limites. Jusqu’à s'éclater en mille morceaux.
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 14:12

    Le titre + la fiche euh (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 2033325312

    Bienvenue chez toi :heart:
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 14:17

olala mais c'est quoi ce personnage de fifou ! (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 3305873184
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 14:56

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :heart:
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 15:01

Ton prénom + l'avatar = je te :sex: (on fait genre que le smiley existe, j'ai demandé qu'il le soit very very soon! ♥) WELCOME HERE LOVELY YOU!
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Louise M. Jenkins

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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 15:23

Bienvenuue avec la Belle Holland (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 2033325312 (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 2033325312
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 15:37

Le pseudo + Holland je valide tellemeeeent. **
Bienvenuuuuue sur LAPD (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 2033325312 (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 1663500128 (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 2221555908
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Talya S. Adams

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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyDim 28 Aoû 2016 - 20:19

Tiens, toi aussi tu galères avec le code de la fiche comme moi ? (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. 1797869442
Bon ça m'a l'air en bonne voie niveau texte mais bon courage :heart:
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. EmptyLun 29 Aoû 2016 - 15:33

Bienvenue sur LAPD ! :heart:
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Sujet: Re: (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.   (nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit. Empty

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(nephtys) + et quand tu t'en vas j'dors plus la nuit.

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