Sujet: MIKAELA ▶ deux amies qui s'aiment assez pour se taire ensemble. Mer 12 Oct 2016 - 15:17
Mikaela S. Tucker
25 ans • Américaine • Hétérosexuelle • Célibataire A arrêté ses études • Serveuse dans un diner • Moyenne • Feat. Emma Watson
QUI ES-TU?
Si tu commences par me demander des informations personnelles comme ça, on ne va pas s'entendre. Je ne suis pas du genre à dire au premier venu " Salut ! Je m'appelle Mikaela Solène Tucker, j'ai 25 ans et je suis intéressée par les mecs ". Non non non ! Tu peux toujours courir pour que je te dise que je suis Américaine et que je n'ai jamais quitté le pays, mais que j'ai fais plusieurs états. Bon, je suis effectivement en train de lâcher ces infos les unes après les autres, mais d'habitude je suis plutôt du genre à laisser parler les autres. Je suis discrète en ce qui concerne mon histoire, même mes amis proches ne savent pas tout ! J'ai mon petit jardin secret et si tu respectes ça, tu te rendras vite compte que je suis une amie sur qui on peut s'appuyer. Évidemment, je ne distribue pas ma confiance à tour de bras, donc n'espère pas te pointer au Diner où je bosse et me demander d'être copain copain, la réponse sera non. Par contre, même si on ne se connait pas, tu pourras remarquer que je suis impeccable sur moi, toujours bien maquillée et bien épilée. Avec mon passé, maintenant que je peux me faire plaisir, je n'hésite pas. Si tu es bien attentif, tu auras même remarqué l'absence d'homme à mes côtés, enfin plutôt l'absence de câlins/bisous avec le seul homme qui me colle toujours aux basques (en tout cas, pas en public). Si tu es intéressé, tu peux toujours tenter ta chance, je suis libre comme l'air (peut être pas mon coeur), mais fait bien attention d'être sûr que tu es prêt. Ne cherche aucune richesses dans mes poches, toutes mes économies je les mets en commun avec les deux personnes en qui j'ai le plus confiance et tu n'en fais pas parti. Sur ce, je te laisse.
PORTRAIT CHINOIS
• Première chose à laquelle tu penses au réveil: Mon café • Première chose que tu fais en rentrant le soir: M'affaler dans le canapé • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Mo - Final Song • L'activité qui te remonte toujours le moral: M'allonger dans le sable • Si ta vie était un film, ce serait: Un mélange de Ma meilleure amie et de fast and furious. J'exagère un peu, mais c'est pour le côté action.
• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: Les livres tristes • Ton plus grand complexe: Mon apparence, je veux toujours être niquel et je ne suis jamais satisfaite • Ta plus grande fierté: Ma capacité à aider mes amis • Ton mot préféré: Courage • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: Les insultes
• Définis-toi avec une expression: Pierre qui roule n'amasse pas mousse • Ta personnalité en un mot: Fidèle • Ta personnalité (au lit) en un mot: Sauvage • Plutôt sexe ou abstinence ? Sexe, mais pas avec n'importe qui • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? J'enlève tous les défauts. Haine. Cupidité. Jugements.
CASIER JUDICIAIRE
Je n'ai pas de casier judiciaire, je ne me suis jamais fait prendre.
☼ Fugue, mais ma mère n'a jamais signalé ma disparition. ☼ Prostitution, une période noire de ma vie. ☼ Colocation non déclarée, je ne sais pas si c'est réellement un délit, mais c'est fait. ☼ Complice de l'évasion d'un prisonnier, ça c'est carrément grave et ils ont ma tronche en vidéo, mais ils n'ont pas mon vrai nom.
Ensuite j'ai été sage. Ou presque.
PRÉNOM: Ophélie, mais pas winter . PSEUDO: Smiley-vanille. ÂGE & ANNIVERSAIRE: 21 ans, le 19 août. PAYS: France, Nord pas de calais. GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): Usual Suspects, j'imagine, je ne sais pas trop. NIVEAU DE RP: Je dirais Normal, ça fait des années que je rp, mais j'ai eu quelques périodes creuses entre deux. PRÉSENCE: Moyenne, surtout présente la semaine. PERSONNAGE: Inventé. AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Oui/Non. OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? Bazzart, je suis tombée sur le sujet du projet puis ensuite sur la fiche pub. QU'EN PENSES-TU? Très bien réalisé, beau, original, parfait. ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? Non. SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? Oui [ ] Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? L'intégration peut-être, c'est toujours une partie délicate quand on intègre un rpg. UN DERNIER MOT? .
Code:
<span class="bottinpris"> EMMA WATSON</span> • Mikaela S. Tucker
Dernière édition par Mikaela S. Tucker le Lun 17 Oct 2016 - 19:37, édité 4 fois
Invité
and all the devils are here
Sujet: Re: MIKAELA ▶ deux amies qui s'aiment assez pour se taire ensemble. Mer 12 Oct 2016 - 15:18
Mon histoire commence ici ...
« TA VIE EST LE RÉSULTAT DES CHOIX QUE TU FAIS »
EXTRAITS DU JOURNAL INTIME DE MIKAELA, ANNÉE 2009/2010
15.03.09, Cedar Falls, Iowa.
Cher Journal, Si je pouvais changer de vie, je le ferais sans hésiter. Voilà ce que j'avais envie de marquer depuis ce matin, j'avais envie de mettre cette pensée sur papier, la laisser s'échapper. Ca lui donne plus de réalité, plus de valeur, peut-être que ça peut l'aider à se réaliser. Je ne sais pas, c'est comme une prière. Désolé pour les larmes qui déforment le texte mon précieux journal, mais je n'arrive pas à les retenir. Je n'ai pas été à l'école aujourd'hui, pourtant j'en avais envie car c'était le jour de la sortie au zoo. Sauf que hier soir, maman avait encore bu et elle ne bougeait plus, alors j'ai voulue l'aider, je n'aurais pas dû. Elle s'est redressée d'un coup et s'est accrochée à mes cheveux pour se lever, puis elle a vomi dedans. Je sais qu'elle ne l'a pas fait exprès, mais elle ne s'est pas excusée non plus, elle a fait comme ci c'était normal et elle est partie se coucher. Ce n'est pas la première fois, tu le sais bien, mais cette fois je ne pouvais pas les laver, je n'ai reussi qu'à les rincer sous l'eau froide - maman n'a pas payé la facture -. Elle n'a pas fait les courses non plus et il n'y avait plus de shampoing, l'odeur est tenace. Je n'ai pas la force de me présenter à l'école puant le vomi, c'est déjà assez dur d'y aller tous les jours habillée avec des vêtements trop grands et troués, sales. Parfois, je pense à ce que serait ma vie si mon père savait que j'existais. J'aime imaginer sa vie à lui, maman a couché avec tellement d'hommes à cette époque là - c'est elle-même qui me l'a dit quand elle était bourrée - que ça pourrait être n'importe qui, même quelqu'un avec une belle vie. Une maison avec de l'eau chaude, à manger dans le frigo, qui pourrait m'acheter des vêtements. J'aurais aimé que maman cherche à le trouver et qu'elle lui dise que j'existe, qu'il sache, au moins. Je ne sais rien de lui et il ne sait rien de moi. C'est triste.
02.07.09, Cedar Falls, Iowa.
Cher Journal, Maman va se marier ! Oui je sais, c'est complètement dingue ! Elle a rencontré quelqu'un il y a quelques temps et apparemment c'est le grand amour. Elle n'a pas changé ses habitudes, mais j'ai grand espoir que ça change, je ne l'ai pas encore rencontré, j'imagine que ça ne devrait plus tarder. Maman m'a annoncé la nouvelle à l'instant, elle me l'a dit comme ci elle disait simplement qu'elle allait faire les courses, mais ça n'a pas d'importance. J'ai hâte de rencontrer ma nouvelle maman, parce que je suis certaine que l'amour va lui faire du bien. J'aime déjà énormément l'homme qu'elle va épouser, il ne sait pas à quel point il va changer ma vie. Peut-être même qu'il va m'acheter des habits ! Même une simple écharpe je serais contente. Je me pose beaucoup de questions, est-ce qu'il a des enfants ? Quel est son métier ? Va t-il m'aimer ? Il va venir vivre ici ou est-ce que c'est nous qui allons chez lui ? Je sais qu'il va venir ce soir et comme j'ai envie de lui faire bonne impression, j'ai nettoyé la maison de fond en comble, elle n'a jamais été aussi propre, jamais sentie aussi bon ! Je suis très fière et comme l'eau chaude est revenue - ça fait un mois environ - je sens bon et j'ai pu laver mes plus beaux habits - à la main, mais ils sentent bon ! - Pour les avoir secs j'ai mis un moment à les sécher au sèche-cheveux (quelques coutures ont sauté sous la chaleur, mais c'est pas grave, ça ne se voit pas.) heureusement que maman n'était pas là, elle aurait râlé pour le courant. En ce moment elle râle pour tout ce que je fais.
18.08.09, Cedar Falls, Iowa.
Cher Journal, Il est comme ma mère, en fait. Son mariage n'a rien changé et c'est même pire qu'avant. Depuis que j'ai nettoyé la maison, maman estime que c'est mon devoir de le faire deux fois par semaine. Lui il n'est là que pour boire et se taper maman, il fait comme ci je n'existais pas, il ne m'a même jamais adressé la parole. Mes rêves envolés. Ces derniers temps, je ne fais que pleurer, heureusement que c'est les vacances. Je suis sur le départ, je prépare mes affaires et je m'en vais. C'est fini, elle ne m'aime pas, je ne l'aime plus, entre ma mère et moi c'est une histoire qui ne marchera jamais. Elle sera mieux sans moi et je serais mieux sans elle, j'aurais dû partir depuis longtemps, je n'ai jamais eu le courage. J'ai 18 ans et j'ai bien conscience que je n'ai pas tellement d'options devant moi, je sais juste que je n'irais voir aucun responsable, car dans ce cas-là ma mère sera au courant et ma volonté de m'éloigner le plus possible d'elle sera mise à mal. Je ne vois pas d'autre solution que d'aller au squat, c'est un bâtiment abandonné à la sortie de la ville. On m'en a déjà parlé et j'imagine que pour l'instant je n'ai pas mieux. Je ne sais pas ce que je vais y trouver, mais au moins je serais libre et seule, c'est tout ce que je souhaite.
25.12.09, Cedar Falls, Iowa.
Cher Journal, Je suis dans l'entre-deux, il y a ma vie d'avant et il y a celle à venir. Pour l'instant, je suis coincée dans une situation que jamais je n'aurais imaginé. J'ai été naïve de croire que tout serait tout beau tout rose une fois partie de chez ma mère, je suis bien vite retombée sur terre. Mon arrivée au squat a été remarqué et je peux le comprendre, il n'y a pas beaucoup de filles de 18 ans par ici. J'étais de la chair fraîche pour toutes ces personnes, la plupart sont là depuis des années et ont entre 25 et 35 ans. Doléan m'a prise sous son aile dès mon premier jour, heureusement d'ailleurs parce que sinon j'aurais finie morte sous un pont, violée jusqu'au cou. Ce n'est pas très différent de ce que je fais maintenant, mais au moins je suis payée. J'ai dit à Do que j'avais envie de partir loin d'ici et de refaire ma vie, de profiter et de m'acheter de beaux habits -oui, c'était vraiment des rêves puériles, quand j'y pense. Maintenant, si j'ai de quoi partir et avoir un toit ce serait déjà le plus beau jour de ma vie. - Il m'a laissé le choix, soit je restais ici comme une épave, sans solution. Soit je travaillais pour lui : il trouvait les clients, s'assurait qu'il ne m'arrivait rien et me nourrissait une fois tous les deux jours - Il fournit même les capotes -. En contre partie, il gardait le plus gros pourcentage de la somme, mais c'était déjà énorme ce qu'il me proposait, alors j'ai dit oui. Au début je me dégoûtais, je me détestais. Sauf que j'ai fini par comprendre qu'il fallait passer par là si je voulais m'en sortir. Alors, je fais ce qu'on me dit sans broncher et j'encaisse. Je mets tout de côté et personne ne va oser toucher à cet argent, ils ont tous trop peur de Do. La plupart des filles qui bossent pour lui le détestent, moi je le considère comme mon sauveur, c'est la première personne qui s'occupe de moi et c'est un sentiment nouveau, réconfortant. Parfois, je m'offre à lui et il me le rend bien. Au fait, Joyeux Noël.
15.09.10, Cedar Falls, Iowa.
Cher Journal, J'ai trouvé une colocation, un joli petit appartement que je vais partager avec une fille qui m'a l'air très gentille. La vie dont je rêve depuis toujours est sur le point de commencer et je suis tellement heureuse que je pourrais en pleurer de joie. Fini l'Iowa, fini le squat et fini Doléan. Le seul regret que j'aurais, c'est de le laisser ici. J'ai beaucoup d'affection pour lui, il a toujours été là pour moi, à sa manière. Quand je lui ai annoncé que je partais vivre dans le Colorado - Sans lui préciser que j'allais bientôt résider à Denver - , il était content pour moi. J'ai bien vu que ça l'embêtait autant que moi qu'on se sépare, mais j'imagine que ce n'est pas pour les mêmes raisons. Je suis une des filles qui lui rapportaient le plus, parce que j'acceptais de tout. Je voulais rapidement ramasser les billets et je ne faisais pas la difficile, lui ça lui convenait très bien. Maintenant, j'ai de quoi payer le voyage en bus et au moins un an de loyer - en ayant même le luxe de m'acheter une toute nouvelle garde robe et en ne me privant pas sur la nourriture -. Je n'ai pas touché un centime de mes "salaires" durant toute l'année que j'ai passée ici, respectant mon repas tous les deux jours. Je sais que ce que j'ai fait pour en arriver là je ne dois pas en être fière, mais je vais simplement laisser mes vieux démons ici et ne plus y penser. Je ferme une porte et j'en ouvre une autre. Celle du Colorado.
FIN DES EXTRAITS
Quelques mois ont passé et je n'ai plus écrit dans mon journal. Ca ne me manque pas, même si mes anciens carnets sont précieusement gardés dans une boite sous mon lit. C'était un échappatoire pour moi, une façon de me confier à quelqu'un et de me sentir bien, maintenant que je suis à Denver je n'en ai plus besoin. Je suis heureuse et je n'ai pas honte de dire que j'ai bien mérité ce bonheur. Le jour de mon arrivée, ma colocataire m'attendait à l'arrêt de bus et ça va paraître cliché, mais j'ai souri. Dès le premier regard j'ai su qu'on allait bien s'entendre et je ne me suis pas trompée, elle est le soleil qu'il me manquait. Elle n'est pas du tout comme moi, c'est une fille déjantée avec tellement d'énergie qu'une journée entière de travail ne suffit pas pour l'épuiser. Quand elle m'a vue, avec mes vêtements usés, elle n'a pas pris peur au contraire. Elle m'a pris par le bras comme ci on se connaissait, on a posé mes seules affaires dans son superbe appartement - notre superbe appartement - et elle m'a prêté une de ses tenues. C'était la première fois de ma vie que j'enfilais des choses aussi belles et aussi propres - d'ailleurs, j'avais pris une douche, l'excuse du long voyage était parfaite -. Un jean moulant - par chance, Leana faisait une petite taille et comme j'avais la peau sur les os j'aurais certainement flotté dans un 38. - , une chemise fluide et un gilet qui faisait habillé. J'étais superbe, enfin c'était mon avis. Ensuite, elle m'a fait découvrir la ville - Je vous l'avais dit, inépuisable. - Je suis tombée sous le charme de Denver, rien à voir avec Cedar Falls, là où j'avais tous mes mauvais souvenirs. On a fait les boutiques, elle m'a conseillé sur ce qui m'allait, sur ce qui était tendance et ce jour-là j'ai dépensé pas mal d'argent. Cet argent était prévu pour ça donc ça ne m'a pas dérangée, surtout que j'étais sur un petit nuage. Leana m'a emmenée manger dans un restaurant où ils servaient les spécialités locales et je me suis régalée, ce n'était pas très cher parce que ma colocataire n'a pas un gros budget, mais ça m'allait très bien. Je ne voulais pas trop toucher à mes économies et le mode de vie de cette fille correspondait à ce que je recherchais. Leana prenait soin de moi à sa manière, comme l'avait fait Doléan. Le soir même, je lui ai payé trois loyers en avance - chose difficile, puisqu'elle a eu du mal à l'accepter - je voulais lui montrer que j'étais digne de confiance et que je n'allais pas la rouler dans la farine. Plus tard, je l'ai même sermonnée sur la vitesse à laquelle elle accordait sa confiance. Ma première véritable amie. Dans la semaine qui a suivi, elle avait réussi à me faire engager dans l'hôtel où elle travaillait, le boulot consistait à nettoyer les chambres et refaire les lits. On s'amusait bien ensemble. Aujourd'hui, on est plus complices que jamais, pour moi c'est ma meilleure amie, non pas parce que c'est la seule, mais parce que j'ai l'impression de la connaître depuis toujours. On parle beaucoup, mais très peu de nos histoires respectives, elle a son passé et j'ai le mien. Nous respectons cela et on évite les sujets qui fâchent. Elle ne parle pas de mes parents et je ne parle pas de son frère. Parfois, quand on rentre de soirée - une nouveauté pour moi, mais j'adore ! - elle a un coup dans le nez et elle se met à me parler de son frère. Je l'écoute et le lendemain nous n'en parlons plus, j'imagine qu'elle apprécie. Quand elle parle de lui c'est souvent des souvenirs qu'elle en a, je sais aussi qu'il est toujours vivant et qu'elle le voit de temps en temps. Par contre, ses parents c'est un sujet qu'elle n'aborde jamais, tout comme moi. Je n'ai pas envie d'en savoir plus, je ne suis pas d'une nature curieuse et les secrets ne sont pas toujours fait pour être découverts.
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Le plat le plus simple du monde ? Des pâtes. Enfin, c'est ce qu'on dit. Quand on a jamais cuisiné c'est plutôt compliqué. Au début, je mettais les pâtes dans l'eau froide et je réglais le minuteur sur le temps indiqué au dos du paquet. Une fois égouttés elles étaient encore crues, maintenant je trouve ça logique qu'elles n'étaient pas cuites, mais il a fallu l'intervention de madame Leana. Aujourd'hui ça fait un peu plus de quatre ans que j'habite à Denver - j'ai fêté mes 23 ans la semaine dernière ! - et les pâtes et moi on est copines depuis un moment. Sauf que, la nouvelle tendance s'appelle le One pot pasta. Forcément, ma coloc et moi étant des cuisinières de talent, nous ne pouvions pas passer à côté de ce gain de temps et cette technique de chef ! Ce soir au menu nous avons donc un one pot pasta aux crevettes. Jusqu'ici tout ce passe bien, on a lancé la cuisson et on tourne régulièrement, une délicieuse odeur flotte déjà dans la cuisine. Qu'est-ce que tu fais ? La cuillère dans la main,je fronce les sourcils et cesse de remuer. Quoi ? Je prends une expression indigné et la fixe sans ciller. Elle stop tout mouvement et baisse les yeux vers le paquet de chips qu'elle a dans la main, dans la seconde qui suit elle avale ce qu'elle avait dans la bouche et range le paquet dans l'armoire. Je préfère ça. C'est bientôt cuit ! D'un autre côté, je la comprends, jusqu'ici tout ce qu'on a tenté comme recettes " à la mode " a été un fiasco total, mais ce OPP je le sens bien ! On va se régaler ! Une fois la table mise et les pâtes dans les assiettes, on s'assit l'une en face de l'autre et on regarde la télé, comme tous les soirs. Nous sommes vendredi et ce soir on doit aller à une soirée organisée par une amie à nous. Ces derniers temps, Leana est beaucoup dans ses pensées et je vois qu'il y a quelque chose qui la tracasse. Je n'ose pas aborder le sujet, mais ça me fait mal de la voir comme cela alors il faut que je fasse quelque chose. C'est super bon ! Meilleur que tes chips j'en suis sûre. Je n'ai pas réussi à lui arracher un sourire, alors le plus sérieusement possible, je pose ma fourchette et la regarde dans les yeux. Allez, dit-moi ce qui ne va pas. Dit en le moins possible si tu veux, mais je pense que tu as besoin d'en parler. Sans prévenir, elle fond en larme. Je me lève et la prend immédiatement dans mes bras, en quatre ans de vie commune je ne l'ai jamais vue pleurer, même si je sais que ça lui arrivait de temps en temps elle ne le faisait jamais devant moi. Je m'inquiète de la gravité de la situation et mon cœur commence à battre plus fort. Je la tiens contre moi jusqu'à ce qu'elle arrête. Une fois calmée et commence à vider son sac et je la laisse parler. C'est mon frère, je ne t'ai jamais dit, mais il s'appelle Ervan et il a fait pas mal de conneries ces derniers temps. Il a toujours fait son dur à cuire et avec ses potes ils ont fait pas mal de choses illégales, je ne sais pas tout. Il s'est fait prendre plusieurs fois, mais il n'a jamais rien eu. Cette fois il a été trop loin, il a braqué une banque et avec son casier et le sursis qu'il avait, ils l'ont mit en prison. Ça fait quelques mois qu'il y est et je vais lui rendre visite une fois par semaine. Il change, la prison ça va le tuer à petit feu et je ne veux pas le perdre. Alors, j'ai commencé à imaginer des plans pour le faire sortir de là. Les gardiens sont complètement cons et ils font n'importe quoi, je me dis que ça ne doit pas être si compliqué que ça. S'il te plaît, il faut que tu m'aides à le faire sortir ! Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça, tu sais que je t'aime, tu es ma meilleure amie. Sur le coup de la surprise, je mets un petit moment à enregistrer ce qu'elle vient de me dire. Une fois que l'information est bien remontée à ma tête, j'éclate de rire. La seule explications c'est qu'elle se moque de moi, ce n'est pas le genre de fille à penser sérieusement à faire évader son frère ! Si ? Elle ne rit pas avec moi. Attends, t'es sérieuse ? Put*in Leana ! ADX est sécurisée à mort, ils ne sont pas c*ns ! Je me prends la tête dans les mains et commence à flipper pour mon amie, j'espère qu'elle va vite abandonner cette idée folle. Non, il est pas à ADX. C'est une prison à 30 minutes d'ici, ils y mettent les petits délinquants et comme les plus gros vont à ADX, cette prison est gardée par des idiots. La dernière fois ils ont fait que matter mon cul ! S'il te plaît.. Là, j'ai su que j'étais perdue.
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J'entre sur le parking de la prison, au volant de la 308 cc qui nous a coûté un bras et me gare près de l'entrée. C'est bientôt la fin des visites et on est en pleine semaine, si nous avons bien calculé notre coup, il ne devrait y avoir personne dans la salle des visites. Je sors de la voiture difficilement avec ma jupe fourreau noire et mes talons hauts. Je les ai associés à un chemisier blanc légèrement transparent auquel j'ai ouvert quelques boutons - une tenue essentielle pour notre plan -. L'objectif était de détourner leur attention pour qu'il ne s'attarde pas trop sur mes faux papiers. J'entre dans le bâtiment en compagnie de Raffe, un SDF que nous avons relooké pour qu'il ressemble à Ervan -pour cacher le visage, nous n'avons rien trouvé de mieux qu'une casquette. -. Arrivés à l'accueil, j'attire tous les regards et je me prépare à avoir l'attitude d'une avocate venue voir un client. Bonjour, je viens rendre visite à monsieur Ervan Mcmillan. Je suis son avocat, son jeune frère m'accompagne. Le jeune homme jette à peine un coup d’œil vers Raffe et ses yeux se remettent à fixer mon décolleté, j'évite d'afficher ma satisfaction. Jusque là tout fonctionne. Oui bien sûr, vous avez des papiers ? Je lui tends mes faux papiers et attends qu'il les vérifie. Il n'y fait pas trop attention et me laisse passer sans encombre. Un garde nous guide jusque la salle, Raffe restant légèrement en retrait pour ne pas attirer l'attention. Nous nous installons et nous attendons. J'essaie de garder mon sang froid et de ne pas me laisser gagner par la panique. Heureusement, c'est une prison faite pour vider un peu ADX et comme elle est faite pour n'accueillir que des petits délinquants, la salle des visites n'est équipée que de tables et non de vitres comme dans les films. C'est la première fois que je me rends dans une prison et à l'idée de ce que je vais bientôt faire, ça me semble drôlement comique. Un homme vêtu d'une combinaison orange vif s'avance vers notre table -en même temps, il n'y a que nous, comme prévu-. Raffe se lève et le prend dans ses bras, histoire de faire plus crédible. Je redoute la réaction d'Ervan, mais il fait comme ci c'était normal et il s'assit, le garde va se poster dans le fond de la salle. Bonjour Mr Mcmillan, je suis votre nouvel avocat. Je vais reprendre là où mon prédécesseur c'était arrêté, il semblerait que vous prépariez votre défense lorsque vous avez eu un petit différent ? L'improvisation totale, j'espère que Leana ne va pas tarder à mettre en route sa partie du plan, parce que je ne pourrais pas tenir sur la durée. Un différent ? Cet enfoiré m'a dit que j'avais aucune chance et que j'allai moisir dans ce trou ! Merde c'était qu'un malheureux braquage ! Je reste sidéré devant son attitude, même si Leana m'avait prévenu qu'il avait son petit caractère, je ne pensais pas qu'il serait aussi direct avec une inconnue qui est censé l'aider -même s'il ne sait pas encore à quel point- Vous avez dérobé une somme considérable et vous ne voulez pas dévoiler l'endroit où vous l'avez caché, c'est ce qui joue le plus en votre défaveur. De plus, vous avez un gros casier judiciaire avec du sursis. J'espère que les infos que Leana a sont toujours d'actualité sinon je viens de tout foutre en l'air, mais aucune réaction du jeune homme en face. Je suis donc sur la bonne voie. Nous entendons des pas précipités dans le couloir et un garde ouvre la porte d'un coup. J'ai tellement peur que j'attrape une suée, qui coule le long de mon dos. Il s'adresse au garde contre le mur. Viens voir ça ! Y'a une pute sur le trottoir d'en face et elle fait du stop ! On voit tout avec la caméra, magne. Je tente de me calmer, ses paroles me rassurent, Leana exécute à merveille sa partie du job. Je retiens un petit sourire. Et eux alors ? Ils nous jettent un regard et je fais mine d'être écœurée par leur conversation puis me tourne à nouveau vers Ervan, faisant semblant de me désintéresser d'eux. T'inquiète, on les aura à l'oeil à la caméra. puis, plus fort en s'adressant à nous Les visites sont bientôt terminées. Détenu, quand ils partent retourne dans ta cellule et attends qu'un garde de section ferme. T'es grand tu vas savoir trouvé ton chemin tout seul. Puis ils nous laissent tous les trois seuls dans la salle, on les entend courir le long du couloir. Leana avait raison, ils sont c*ns ! Je ne perds pas de temps et saute de ma chaise, Raffe commence à se déshabiller, il sait ce qu'il a faire. Enlève ta combinaison ! Dépêche-toi ! Ervan se pose visiblement beaucoup de questions, mais il se tait et imite Raffe. Ils échangent leurs tenues et se rhabillent, si vraiment les gardes sont des obsédés, ils n'auront pas pensé à allumer la caméra de la salle tout de suite, préférant jeter un oeil à Leana et sa tenue très osée sur le trottoir. Nous avons dix minutes pas plus, après ça Leana s'éloignera et nous attendras dans une rue un peu plus loin. Une fois que les garçons ont finis, je me dirige vers la porte. Elle est où, ta cellule ? Ervan lui explique en quatrième vitesse et nous sortons, il a la casquette bien enfoncé sur le crâne et il baisse la tête quand nous passons devant la salle de repos où ils sont tous entassés devant les écrans -Chaque écran affiche Leana, pas étonnant qu'ils n'aient rien remarqué de nos agissements-. Je retourne à l'accueil, récupère mes papiers et dit au revoir au monsieur. Nous sortons sur le parking et je grimpe dans la voiture, Ervan ne se faisant pas prier pour faire de même. Leana s'éloigne déjà et j'essaie de ne pas rouler trop vite en sortant. Ayons l'air cool. Une fois sur la route, j'accélère et me gare plusieurs rues plus loin. J'ai à peine mit le frein qu'une main vient s'enrouler autour de mon cou, il ne serre pas, mais le geste en lui-même suffit à me faire flipper. C'est quoi ce délire ? T'es qui ? Et ce mec qui a pris ma place, c'était qui !? REPONDS ! Au même moment, la portière arrière s'ouvre et Leana se glisse dans la voiture, elle a dû courir une fois hors de vue. Elle saute de joie. J'en reviens pas !! Ca a marché ! Oh putain on a fait un truc de DINGUE !!! là, elle remarque notre position et les yeux de Ervan braqués sur elle. On va tout t'expliquer.
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C'était l'heure la plus hallucinante de toute ma vie. Jamais je n'aurais pensé qu'on s'en serait sortie ce soir-là. Une fois qu'on avait un peu éclaircie la situation avec Ervan, on a pris la route direction Los Angeles - Ervan a conduit, puisque même si mon faux permis donne l'illusion, je ne sais pas conduire -. Nous avions chargé la voiture avant d'aller délivrer le frère de ma coloc et nous avons rendu les clés du logement le matin même. Bien sûr, moi et Leana n'avons jamais fait aucune démarche pour notre colocation, on s'arrangeait simplement entre nous, alors mon nom ne figure sur aucun papier et nous avons utilisé un faux nom pour la prison. Je pouvais garder ma véritable identité - pour ce qui était de ma tête sur les caméras de surveillance, malheureusement on ne pouvait rien y changer, mais sans nom ça devrait aller. Voilà pourquoi l'achat de la voiture c'était moi. - Par contre, Ervan et Leana étant frère et soeur, Leana serait très vite suspectée. Nous avons donc décidé qu'ils changeraient tous les deux d'identité. Ils sont donc devenus Calvin et Flavie Hurray. On s'était occupé de tout et il était difficile de savoir si Calvin était content ou pas, entre lui et moi c'était déjà très tendu. Une fois arrivés à L.A, on s'est rendu dans le secteur de South Bay/Gateway, plus précisément dans le quartier de Longbeach, là où nous avions trouvé un appartement de style industriel avec trois chambres et au loyer correcte. D'ailleurs, l'argent du braquage de Calvin - ou plutôt Ervan - était en notre possession, Calvin ayant été le récupérer. Quand on a été bien installés, on s'est posé et on a beaucoup discuté de ce qu'on allait faire, si je voulais rester avec eux etc.. On s'est mit d'accord sur le fait de rester à trois et d'essayer de mener une vie tranquille sans attirer l'attention sur nous et ultime confiance : nous avons mit tout notre argent en commun. Calvin n'était pas trop partant pour partager son butin avec moi et moi de même avec mes économies durement gagnées, mais Flavie nous a un peu bousculés et on a fini par accepter. J'avais l'impression de commencer ma troisième vie.
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Deux ans que je te supporte ! La c'est la goutte d'eau qui fait déborder le .. VASE ! Quand je suis énervée, je ne sais pas viser. Alors, le livre qui devait normalement se diriger droit vers sa belle gueule s'écrase contre le mur, 2 mètres à côté. Je fulmine. ERVAN MCMILLAN TU ES UN HOMME MORT ! Je ne suis pas la seule dans cet état, de son côté du canapé il est rouge de colère. Depuis qu'on s'est vu pour la première fois notre relation n'a pas changé, j'imagine que je n'ai toujours pas digéré le fait qu'il ait voulu m'étrangler. FERME LA ! T'es complétement folle, si quelqu'un t'entendait ?! En deux ans, on avait fait très attention à nos agissements, mais on vivait comme n'importe qui à Los Angeles, on ne se cachait pas tant que ça. Nous étions toujours dans le même appartement, avec ses murs en brique hyper épais. Question discrétion, c'était le top, parce qu'à chaque dispute, j'utilisais son vrai prénom, ça le mettait dans une rage folle et c'est ce que je cherchais. Je continue à lui lancer des choses à la figure - du moins, j'essaie - Sans prévenir, il escalade le canapé et saute par-dessus. Je pousse un petit cri mi surpris/ mi terrorisée et tente de m'enfuir, il est sur moi en deux pas. Il me claque violemment contre le mur, me maintenant les poignets. Malgré la peur, je le regarde noir et essaie de lui donner des coups de pieds dans les couilles. Je me débats comme je peux. D'habitude, nos disputes ne vont pas aussi loin, c'est déjà arrivé qu'on se blesse, mais c'était plutôt sans faire exprès. Nous n'avions jamais été en contact direct jusqu'à maintenant. Ce n'était pas tous les jours la bagarre, parfois ça se passait même plutôt bien. Sauf que monsieur a son caractère et qu'il m'est de plus en plus difficile de le supporter. Cette fois, il venait d'entrer dans ma chambre alors que j'étais avec mon petit ami du moment, il l'a sorti du lit comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une plume et l'a mit dehors, ses vêtements dans les mains. Le moins gentiment du monde, il lui a dit de prendre ses jambes à son cou et de ne plus jamais mettre un pied ici. Le malheureux s'est enfui à toutes jambes, je n'étais pas prête de le revoir. J'étais donc en furie dans le salon, vêtue d'une simple culotte et d'un débardeur blanc transparent - sans soutif ! - TU N'AVAIS PAS A ENTRER DANS MA CHAMBRE ! Encore moins le droit de le mettre à la porte ! Il venait de rentrer de la boxe, il était encore en tenue de sport et dégoulinant de sa douche, qu'il prenait toujours au gymnase. Son sac était près de la porte, signe qu'il s'était directement dirigé vers ma chambre. Il avait dû entendre mon rire, mais mince ! Si on ne peut même plus avoir une vie .. On avait dit de ne ramener personne dans cet appart ! C'était le deal dès le départ, si tu n'es même pas capable de respecter ça ! Comment je peux encore être sûr que tu vas me couvrir ?! Je sais qu'il parle sur le coup de la colère, mais ses paroles me blessent. Il sait bien que je ne le trahirais jamais, qu'on s'accorde ou non, il ne peut pas nier que ce que j'ai fait pour lui, très peu de personnes l'aurait fait à ma place. Sauf que oui, j'ai aussi ma responsabilité dans notre dispute, je n'aurais pas dû ramener quelqu'un, mais ce n'est pas la première fois qu'un de nos amis entre ici, Flavie était d'ailleurs spécialistes des conquêtes, alors pourquoi s'en prendre à moi ? Je sais que lui ne ramène jamais personne ici et je ne sais même pas s'il a des relations sexuelles, bien que ça ne m'intéresse pas. ET TOI ALORS ? HEIN ? Je ne sais pas ce que j'ai voulu dire par là, en fait je ne réfléchis même plus, les larmes me montent aux yeux. Soudain, il plaque sa bouche contre la mienne, sans douceur. Il force le passage avec sa langue et je le laisse faire. Je réponds même à son baiser, je ne contrôle plus mes actes. Toute cette tension entre nous, on l'évacue ici et maintenant d'une façon peu habituelle. Ses mains glissent le long de mes hanches et les miennes tirent sur ses cheveux. Nous gémissons. La suite, je m'en souviens à peine, c'était un vrai foutoir. Je ne sais plus si c'est lui qui s'est déshabillé ou si c'est moi qui lui ai arraché ses vêtements, le résultat est le même de toute façon. Nous avons fini nus dans mon lit, nos corps collés l'un contre l'autre. Il a pris les choses en mains et nous avons fait l'amour - ou plutôt baiser sauvagement -. Après ça, notre relation n'a plus été tout à fait la même.
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Je suis carrément à la bourre, je sors à peine de ma douche et il est presque l'heure d'y aller. D'ailleurs, Flavie devrait arriver d'une seconde à l'autre. Je me précipite dans ma chambre à la sortie de la douche et j'attrape une culotte tout en cherchant des yeux ma blouse bordeaux avec le détail de la fermeture éclair qui fait le décolleté. Où est-ce que j'ai bien pu le poser la dernière fois ? Oh ! La dernière fois que je l'ai portée, un certain homme me l'a enlevé et jetée à terre.. Dans sa chambre ! Je me précipite dans le salon et le traverse pour arriver dans la chambre en question. Je cherche des yeux la fameuse blouse et je n'ai pas le temps de m'en saisir que deux mains puissantes m'attrapent les hanches. Je me retourne et me retrouve prise dans un baiser sauvage. Une fois à bout de souffle, nos visages s'éloignent. Je t'ai manqué ? Tu sais que tu peux venir quand tu veux, mais là c'est un peu risqué, Flavie monte les escaliers. Il porte ses vêtements de boulot, un polo avec l'enseigne de l'entreprise et un jean. Moi je n'ai que ma serviette nouée autour de mon corps -qui a repris des formes, pendant toutes ses années, mais j'ai gardé ma taille fine-. Je ris à sa remarque, en fait nous n'avons pas beaucoup de moment à nous et c'est mieux comme ça, puisque je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe entre nous. Notre relation est passée de "je te déteste" à "on couche ensemble pour se défouler" et j'aimerais que ça soit un peu plus clair. Sauf qu'il ne faut pas compter sur moi pour en parler la première, ce serait trop humiliant. Nous entendons la porte d'entrée et je me sépare de lui d'un coup. Je sors en quatrième vitesse et tombe sur le regard surpris de ma meilleure amie. Je prends un air choqué, Ton frère m'a piqué une culotte ! Je brandis la preuve de mon mensonge Tu m'aurais dit qu'il était cinglé j'aurais pas accepté de t'aider ce jour-là ! sur ces paroles, je retourne dans ma chambre - N'importe quoi, sa culotte s'est mélangée à mes vêtements. Vraiment folle celle-là - et m'habille en quatrième vitesse, associant ma blouse à un pantalon noir en simili. Me maquillant plus vite que je ne l'ai jamais fait. Smoky eyes, lèvres nude et cheveux ondulés. Une fois prête je rejoins Flavie dans le salon et nous partons. J'entends le bruit de la douche et je m'imagine un instant dedans avec lui. Une fois arrivées à la boite de nuit, nous repérons une table de libre et nous nous asseyons, Flavie se dévoue pour aller chercher nos consommations. Mon portable vibre dans ma poche.
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée qu'il nous rejoigne, mais si je ne lui aurais pas dit, il aurait demandé à sa sœur. D'ailleurs, celle-ci revient avec nos cocktails -alcoolisés, évidemment- je lui annonce la venue de son frère et elle m'entraîne sur la piste - Pour profiter avant que ce rabat-joie s'en mêle - . Nous dansons pendant une bonne demi-heure et nous allons chercher un nouveau verre dès que le notre est vide. Avec la chaleur, nous devenons très vite éméchées. Discrètement, je scrute l'entrée. Nous enchaînons les musiques et toujours aucune trace de Calvin, mais il y a du monde ce soir, peut-être est-il déjà là et qu'il nous cherche ? Je n'ai pas le temps de jeter un oeil que deux garçons commencent à danser avec nous, très collants. Habituellement l'ignorance est ma réponse préférée, mais ce soir nous avons décidée de nous amuser et Flavie danse déjà collée serrée avec un des deux. Le second se colle donc à moi et je le laisse faire, dansant contre lui sans être trop entreprenante. Lentement, je me prends au jeu et commence à me détendre, nous dansons alors d'une façon sensuelle, très très collés. Il prend l'initiative de m'embrasser dans le cou, j'ai beaucoup trop bu alors je le laisse faire. Du coin de l'oeil je vois Flavie qui embrasse son danseur à pleine bouche. Je sens une main sur mon cul, mais je n'y fais pas attention. Je continue de danser et le jeune homme devient de plus en plus confiant. Sans prévenir, je suis arrachée à lui violemment et j'ai à peine le temps de voir le poing de Calvin s'abattre sur le nez du gars. Outch. Tout se passe très vite, les vigiles interviennent et nous mettent dehors tous les deux. Tu viens de gâcher ma soirée. Ma voix sonne minable, pâteuse. Je le regarde et détourne immédiatement le regard, il a sa tête très en colère qui me fait flipper. Tu es défoncée. On rentre à la maison. J'allais répliquer quand une nana à la robe ultra courte s'avance vers nous et se colle à Calvin, je la regarde bizarre. Cal', je crois que ta soeur sait se débrouiller toute seule. Je ris -sans joie- et je les contourne, me dirigeant vers Flavie qui vient de sortir du NightClub avec nos blousons. Le taxi est en route, je crois qu'on a bien besoin d'un detox. C'était le mot magique pour un thé glacé maison, qu'on buvait toujours en rentrant de soirée. Elle remarque son frère et son amie, fronce les sourcils, mais ne dit rien. Quand le taxi arrive, elle monte dedans la première et je la suis, mais Calvin me retient par le bras et se penche vers sa soeur. On aura une sacrée discussion quand je vais rentrer ! puis à moi Ce mec aurait pu te faire n'importe quoi la dedans ! Tu te laissais pelotée comme une p*te. Sans réfléchir un instant à mon geste, je le gifle avec toute la force qui me reste. Je monte dans le taxi et nous rentrons à la maison, laissant Calvin et sa pouf.
Sujet: Re: MIKAELA ▶ deux amies qui s'aiment assez pour se taire ensemble. Mar 18 Oct 2016 - 6:54
Han ta plume, j'adore Bienvenue ! :)
Invité
and all the devils are here
Sujet: Re: MIKAELA ▶ deux amies qui s'aiment assez pour se taire ensemble. Mar 18 Oct 2016 - 12:53
Merci c'est trop gentil
Sacha Lewis
and all the devils are here
Date d'inscription : 14/07/2016 Messages : 1552 Pseudo : Tik Tok Avatar : Rosie Huntington-Whiteley Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le) Situation sentimentale : C'est compliqué
Sujet: Re: MIKAELA ▶ deux amies qui s'aiment assez pour se taire ensemble. Mer 19 Oct 2016 - 10:39
FICHE VALIDÉE
YAAAAAAAAAAY !
J'ai vraiment adoré lire ta fiche. C'est un personnage super intéressant que tu as fait là et c'était super plaisant de découvrir son histoire. La pauvre n'a vraiment pas eu la vie facile, j'ai eu beaucoup de peine pour elle. Mais par contre, je suis totalement fan de la relation qu'elle a avec Leana mais surtout celle qu'elle a avec Ervan/Calvin. Ce genre de je t'aime moi non plus là, j'adooooore ! J'ai vu des petites fautes dans ton histoire mais rien de dérangeant, l'ensemble est bien construit du coup ça passe tout seul.
Bienvenue sur L.A.P.D.
La validation de ta fiche marque officiellement ton entrée dans la famille LAPDienne. Toutes nos félicitations ! Nous sommes certains que tu passeras un excellent séjour parmi nous et que tu trouveras rapidement ta place au sein de notre communauté. Pour t'aider, voici une petite liste de liens utiles qui devrait te permettre de trouver tous les sujets importants pour bien commencer ton aventure.
Premiers pas sur le forum
Avant tout, il est important de se familiariser avec les détails techniques du forum. Si tu ne l'as pas encore fait, n'hésite pas à lire les différentes annexes qui te permettront de mieux situer ton personnage dans l'univers du forum.
Il est temps de passer à l'étape suivante: celle de l'intégration. Nous savons ô combien il peut être effrayant et difficile de trouver sa place sur un nouveau forum, ce qui explique pourquoi nous tenons impérativement à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que tu sauras trouver ta place au sein de notre famille. Chaque membre compte à nos yeux, car vous apportez tous quelque chose d'unique au forum. De nombreux systèmes sont en place pour faciliter ton intégration et il est évident que tu peux contacter un administrateur en cas de besoin. Nous te souhaitons bonne chance, bien que nous sommes persuadés que tout se passera bien pour toi: n'aie pas peur, nos membres sont tout sauf méchants ! Un système d'ateliers existe également si jamais tu souhaites travailler avec d'autres membres sur des projets importants pour le forum.
Sont regroupés ici d'autres sujets qui pourraient t'être utiles durant ton séjour parmi nous. Si les pré-liens coûtent des points, nous aimerions t'offrir ton premier pré-lien gratuitement afin de te remercier d'avoir choisi de t'inscrire sur LAPD. N'hésite pas à découvrir les autres sujets que nous avons soigneusement préparé pour nous assurer que ton expérience parmi nous resterait inoubliable.
Et voilà, ce sera tout pour aujourd'hui ! Ne t'inquiète pas pour ton avatar, nous le recenserons automatiquement pour toi, pense cependant à vérifier que tu n'as pas été oublié après validation, sait-on jamais. Si jamais tu cherches quelque chose qui n'a pas été mis en avant dans ce sujet, n'hésite pas à contacter un membre de l'équipe administrative : nous nous ferons toujours un plaisir de te répondre dans les plus brefs délais.
Sur ce, nous te souhaitons un excellent séjour parmi nous, enrichi par des sujets passionnants et des rencontres inoubliables,