From SEALS to FBI

Je me nomme Kenyon Scott Davies. Né le premier soir de l’été 1983 à San Francisco, de parents américain, avec des origines Galloises du coté de mon père. J’étais le seul enfant de cette famille modeste qui vivait dans un quartier pas toujours bien fréquenté de la ville. C’est dans ce quartier que j’ia vécu mes premières expériences de la vie. Ma première bagarre, mes premières conneries d’adolescent désœuvré. Mes premières parties de Football. Pas le football pour mauviettes des européens, non le football américain, que l’on pratiquait souvent sans équipement, nous garantissant certes une bonne endurance, mais aussi un paquet de visites aux urgences… A l’école ? Hum c’était compliqué. Mes résultats n’étaient pas mauvais, mais mon comportement turbulent laissait à désirer. Que voulez-vous, enfant déjà, je ne pouvais supporter l’injustice de voir certains cancre dicter leur loi sur les élèves les plus faibles. Combien de fois ais-je finis puni en classe pour avoir casser la gueule d’un de mes camarades. La maitresse suggéra même à mes parents de m’inscrire dans un sport de combat pour éviter de m’extérioriser à l’école. Ce à quoi mon père lui répondit avec son arrogance caractéristique que je faisais déjà du football, participant à trois entrainements par semaine et un match le week-end. Et que s’il fallait m’inscrire à un autre sport, elle devrait me dispenser de devoirs à la maison…

Plus je grandissais, plus mon avenir s’éclaircissait pour moi. Je voulais entrer dans l’armée ou faire partit des forces spéciales. Bon, pour cela, il fallait que j’arrête le football pour me consacrer à un entrainement spécifique mais défendre les gens avait toujours été dans ma nature, sans vouloir me la jouer Super Héro Marvel. Tout m’attirait dans l’armée, les armes, les missions, l’esprit d’équipe, le lien que je pourrais créer avec ces héros de la seconde guerre mondiale qui me faisaient rêver étant jeune. Car oui, j’avais beau être une brute, je n’en étais pas moins quelqu’un de cultivé, s’intéressant énormément à l’histoire et la géographie de notre monde.

Mon choix se porta sur les Navy Seals. Le commando d’élite de la marine, l’entrainement militaire le plus difficile, et une sélection rigoureuse dans laquelle plus des trois quarts des inscrits sont écartés avant la fin de la formation. J’étais parvenus à rester parmi les recrues jusqu’au jour où j’eus la chance d’être intégré à cette unité d’élite. Au grand désarroi de mes pauvres parents qui vivraient maintenant avec la peur quotidienne que le téléphone sonne pour leur apprendre que leur fils était tombé au combat pour son pays et la liberté. Mais cet appel ne vint jamais heureusement.

Mais lorsque l’on ne meurt pas physiquement, on peut être affecté à jamais de celle de nos proches. Nous étions en Afghanistan, basés dans un camp de marines avec lesquels nous devions coopérer sur un certain nombre d’opérations. Parmi ces marines, se trouvait plusieurs femmes, dont le caporal rimenez, une américaine d’origine mexicaine, dont le charme opérait sur moi dès le premier regard. J’étais son supérieur puisque j’avais sur les épaules des galons de staff sergeant, et il est formellement interdit aux soldats de copuler entre eux. Mais l’attirance mutuelle et l’abstinence trop longue eut raison de notre raison… Plusieurs fois, nous entravions le règlement et devenions plus proches. Mais malheureusement, je compris que trop tard l’une des raisons pour lesquelles l’armée avait sans doute établi cette règle. Un jour, j’appris que la section de marines où elle se trouvait avait été attaquée et que la jeune femme était tombée au combat. Une nouvelle terrible qui m’affecta terriblement, à tel point que mon supérieur se douta du lien qui nous liait. Pour le soldat, et l’homme qu’il respectait en moi, il me proposa de plaider pour un retour à la maison, en prétextant que je fusse marqué psychologiquement par une mission, plutôt que de devoir me dénoncer. Il voulait des hommes à 100% mentalement sur le terrain et je le comprenais. Au moins cette histoire d’amour éphémère aurait définitivement gardé en vie le côté humain en moi que j’essayais d’oublier en temps de guerre. Du coup, je voyais d’un bon œil une reconversion au pays ! Retrouver un peu de vie civile ! Car oui, un membre des Seals était toujours prisé par les autres organismes de la défense, toujours en recherche d’agents ayant une expérience. Le FBI, fut le service qui répondit le plus à mes attentes. Ils m’offraient un poste à Los Angeles, en un travail en collaboration avec le LAPD. Ils firent aussi jouer leurs relations pour que je puisse acheter une maison sur Venice. J'adore la cité des anges et ce quartier près des canaux.
Cela fait 4 ans maintenant que je vis à LA. Travaillant pour le bureau, et profitant en fin de journée des joies d'une vie à peu près normale. Et avec toutes les affaires qui se trament dans la cité des anges, le travail du FBI n'est pas près d'être terminé…