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Clarence M. Burns

Clarence M. Burns
and all the devils are here

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Sujet: i see a red door △ winny   i see a red door △ winny EmptySam 10 Sep 2016 - 11:48

and i want it painted black


Deux mois que Clarence et Leaven avaient emménagé dans leur nouvelle maison, dans le quartier de Mayflower Village. Si les cartons avaient été rapidement expédiés puis vidés – l’homme en ayant une sainte horreur – il n’en restait pas moins que malgré le mobilier, la maison n’avait pas encore une âme. Encore trop impersonnels, les murs immaculés éclairaient les pièces mais manquaient de cachet. On ne pouvait pas tellement compter sur Clarence pour avoir le sens de la décoration, qu’il avait toujours aimé les choses épurées, les matériaux bruts et la clarté des pièces – et de l’esprit. Néanmoins, un petit élément venait de s’ajouter à l’équation : la venue prochaine d’un bébé. S’il ne s’y était pas attendu, l’achat de la maison avait tout de même été pensé pour accueillir l’éventuelle venue d’un enfant tôt ou tard. Heureusement pour lui, ce fut tôt. Leaven était enceinte et déjà Clay fourmillait d’idées pour qu’il puisse grandir dans un univers très personnel mais aussi original. Il n’avait jamais été du genre à suivre les tendances et tout son environnement s’était toujours construit en fonction des autres et de lui-même. Il souhaitait un esprit qui reflétait ses passions, la joie de vivre de Leaven, la simplicité de leur couple et ce qui les unissait. C’était lors de ces jours de repos en particulier qu’il se surprenait à y réfléchir plutôt qu’à être plongé la tête dans ses dossiers animaliers, comme il en avait l’habitude jusqu’ici. Il n’aurait pas l’occasion d’en parler aussi souvent qu’il l’aurait voulu à Leaven pour la simple et bonne raison qu’il ne fallait pas oublier son handicap. Il le faisait déjà bien trop souvent au quotidien et dans son état, il ne fallait pas risquer de lui rappeler ce qui avait mis tant de temps à la convaincre de fonder une famille. Il pouvait bien évoquer des silhouettes, des couleurs, des figures mais jamais rien n’égalerait le plaisir de découvrir avec son propre regard.

C’est pourquoi ce jour-là, Clay décida de s’offrir un petit plaisir solitaire. Il avait entendu parler d’une galerie qui faisait un peu parler d’elle, sans connaître non plus les succès éphémères si typiques de la vie effrénée de Los Angeles. Elle ne faisait pas de l’ombre à celle, photographique, qu’Aaron s’apprêtait à ouvrir et offrait des œuvres et une vision différente du monde. En fin d’après-midi, afin de rencontrer le moins de monde possible, il s’était déplacé jusqu’à San Gabriel. Il ne s’attendait pas à être ni déçu, ni agréablement surpris. Il venait véritablement sans aucune appréhension, les mains dans les poches. A son arrivée, il remarqua seulement une poignée de personnes encore présentes dans la galerie. Elles flânaient entre les tableaux, les cadres. Ils étaient tous silencieux sinon chuchotaient entre eux, comme si un éclat de voix pouvait abîmer quelques-unes des œuvres. Clarence remarqua que certaines n’étaient pas signées, préservant ainsi l’anonymat et le mystère des artistes. Il aimait plutôt cette idée car après tout, c’était un talent qu’on achetait d’abord. L’identité viendrait par la suite, éventuellement. Il fut heureux de constater une patte qui lui plaisait en particulier. Les coloris, un certain réalisme onirique, une vie réelle qui semblait être sorti tout droit d’un rêve. Ca collait à l’idée qu’il avait eue mais malheureusement, il n’y avait pas de nom. Après avoir déambulé, il finit par apercevoir une jeune femme rousse dont le regard passait de silhouette en silhouette. Peut-être la gérante ? « Excusez-moi, vous êtes la galeriste ? » Il attendit brièvement un hochement de tête avant de poursuivre. « Je ne suis malheureusement pas là pour acheter mais je suis intéressé par le travail d’un artiste. J’aimerais quelques informations à son propos et je voudrais savoir si c’était possible d’avoir son contact ou que vous soyez mon intermédiaire. J’aurais quelque chose à lui proposer. » Tout en parlant, il avait reculé de quelques pas vers la section qui renfermait les tableaux qui lui avaient plu. Spontané, comme à son habitude, il avait parlé et avait tout déballé sans savoir si ça fonctionnait ainsi dans ce genre d’endroit. Il n’avait jamais vraiment eu l’expérience des galeries hormis les expositions photos d’Aaron qui lui avaient évité les mondanités et politesses de ce business. « Je vous avoue que j'y connais rien. Au fait, Clarence Burns. » Puis il lui tendit sa main.
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Sujet: Re: i see a red door △ winny   i see a red door △ winny EmptyDim 18 Sep 2016 - 15:15

La veille avait faillit être catastrophique. Winny avait invité quelques amis et tous étaient un peu éméchés dès le début de soirée. Des joints tournaient, la musique jouait en fond, ils étaient tous allongés sur les tapis du salon en parlant de tout et n'importe quoi. Puis ils se sont endormis. Comme des masses. Winny était incapable de dire vers quelle heure et si elle avait été la première ou la dernière à sombrer, mais elle sait qu'elle n'avait eu qu'une heure pour dégager tout le monde, nettoyer et faire partir l'odeur flottante avant que sa douce ne rentre d'une longue nuit de travail. Elle avait eu chaud aux fesses, Kazan détestait la drogue et les drogués, et pas que Winny était accro, elle pouvait très bien ne pas fumer même si elle aimait bien avoir un petit truc avant d'aller se coucher, mais elle ne voulait pas que sa copine soit déçue ou n'ait plus envie d'être avec elle. Ce genre de pensée pouvait paraître naîve et peut mener à la conclusion suivante : si elle n'accepte pas, c'est qu'il n'y avait rien de sérieux. Pas tout à fait. Difficile d'accepter que votre moitié fasse ce que vous détestez tellement que dès que vous voyez quelqu'un, même un inconnu, le faire, vos yeux sont à deux doigts de sortir de leurs orbites. Elle assumait tous ses choix, mais certains devaient rester... quelque peu secret. Même si tout le monde autour de vous le sait. Enfin bref. Elle avait échappé à la catastrophe et malgré son état encore un peu vaseux, elle était persuadée que Kazan n'avait rien remarqué. Peut-être qu'elle s'était doutée de quelque chose mais qu'elle attendait d'avoir les preuves nécessaires avant de l'accuser de qui que ce soit, ou peut-être qu'elle n'avait véritablement rien vu.

On s'en fiche, au fond. Mais cette question est restée dans la tête de Winny toute la matinée avant que les clients ne commencent à arriver. Ils venaient généralement à deux, le premier comme acheteur, le deuxième comme conseiller; "tu penses qu'il irait bien dans le salon ?" - "Je ne sais pas, peut-être un peu trop grand ? Trop coloré ? Peut-être un peu trop ... Trop. Peut-être que tu devrais te tourner vers autre chose." Mais Winny était bonne vendeuse, et peu étaient les gens qui repartaient sans peinture. Elle n'acceptait pas "non" comme réponse. C'était la raison principale pour laquelle sa galerie se portait bien, elle était même en train de préparer un agrandissement pour pouvoir exposer de jeunes artistes et une petite partie pour organiser quelques soirées de vente privée. Dans sa tête tout était clair, mais son porte monnaie avait un peu de mal à assumer de tels frais alors elle devait attendre. Tout vient à point à qui sait attendre, n'est-ce pas ? Puis elle est jeune et sa galerie commence à doucement se faire un nom, pas de quoi lui rapporter des millions, mais... Elle ne perdait pas espoir, même si l'argent n'était pas sa première préoccupation. Tout ce qui comptait c'était sa peinture et voir les gens partir de sa galerie avec un sourire satisfait sur les lèvres.

A l'arrivée de Clarence, Winny rencontrait les clients, répondait à leurs questions, leur promettait de réserver les tableaux pour le lendemain ou de faire livrer les achats directement à leur domicile sous quelques jours alors c'est tout sourire qu'elle vint vers lui, le laissant expliquer ce qu'il voulait. Elle se présenta avant de le guider vers son comptoir puis de passer derrière pour s'asseoir.

"Alors, monsieur Burns. Toutes les œuvres sont du même artiste, alors que puis-je faire pour vous exactement ? Je serai ravie de vous aider."
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