Thea reste perplexe en l'entendant dire que cela aide certaines personnes, bon soit, en tout cas elle n'en a pas besoin ELLE. Ni Aaron d'ailleurs, beau gosse comme il est, ce n'est pas pour rien qu'ils ont fini au lit ensemble, bon ok il y avait un peu d'alcool aussi mais Thea savait pertinemment ce qu'elle faisait, en même temps qui ne voudrait pas de lui ? Un parfait gendre et ça il n'y a aucun doute. Mademoiselle Stonehevean ne quittait plus son petit sourire malicieux, Campbell à cet effet sur elle, faut dire qu'elle adore le chercher, voir l'allumer de temps en temps, là il était surtout question de le complimenter et un compliment de miss Stonehevean est toujours bon à prendre. Vint le sujet concernant Kai et Gia, monsieur Campbell venait de lancer une petite vanne pourris concernant cette fameuse Gia et autant dire que là pour le coup Thea ne rigole plus, elle le tua du regard se penchant ensuite pour lui donner une tape sur l'épaule. "Ah parce que tu te l'es tapé toi aussi ? " Sur le coup elle avait dit ça en rigolant mais autant dire que la réponse à intérêt à être négative. "Attention à tes fesses Campbell." dit-elle en lui adressant un sourire malicieux. Campbell n'a pas le temps pour l'amour? A d'autres, même si concrètement Thea est de cet avis aussi. "Tu as bien raison bien que j'ai du mal à te croire. " Campbell seul? C'est triste et improbable.

Accident. Minime, mais qui la surprit assez pour qu'elle en lâche son téléphone portable. Dans le vacarme, aucun son qui ne lui permit de poser les yeux sur l'endroit où il atterrit, seul les chaussures cirées, baskets et caoutchouc de semelles en vue. Un soupir, cet énième lâché, elle s'était précipitée vers le fautif, coupable pointé du doigt sans même savoir s'il était réellement blâmable. Elle n'en avait que faire qu'il soit l'inculpé ou juste une âme de passage se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment, elle avait croisé sa silhouette et avait pris la décision de jeter son acrimonie, son aigreur et sa hargne sur lui. Et elle clama que l'objet se devait d'être retrouvé, remplacé ou dans une troisième option, la proposition innocente de soutirer un argent dont l'utilité ne lui était que négligeable. Harriet avait cette mine qu'elle avait pris l'habitude de peindre sur ses traits, durs et à la fois féminins, sévères mais qui cachent l'ombre de naïveté, candeur embrumée. Le fumet d'un buffet, elle retroussait le bout de son nez pour sentir les odeurs alléchantes qui se propageaient, les couvercles levés, les senteurs qu'elle imaginait déjà sur ses papilles. Un regard rivé vers les gourmandises, l'homme (@Oscar Luccheti) regagna l'attention de la légiste, cette dernière faisant volte-face aux pâtures que d'autres se plaisaient déjà à apprécier. « Bien, c'est exactement ça qu'il faut faire, me le retrouver, à défaut de piller ton porte-feuille. » Car si Harri aurait pu clamer haut et fort que son téléphone portable pouvait disparaître et atterrir dans les paumes d'autres sans que cela ne lui fasse ni chaud, ni froid, ses pensées intérieures différaient. Les messages qu'elle n'avait pas effacé de sa boîte vocale ou bien même de son espace de réception des sms pouvaient aisément lui porter préjudice. A elle, à son mari, à tout ceux qui baignaient leurs phalanges dans les magouilles et qui venaient quémander une aide qu'elle pouvait apporter. Certes, un code venait protéger l'écran principal. Et un autre les divers messages. Et elle pouvait à distance le bloquer. Mais qu'importe. « Me l'apporter ? » Elle fronçait les sourcils, inquisitrice, peut-être au bord de l'anxiété. Judicieux ? Ou nuisible ? « Mh. Pourquoi pas. Tant que tu tiens parole, ça devrait aller. » Elle haussa les épaules. Et quoi, s'il ne lui apportait jamais ? Harriet pouvait toujours graisser la patte d'une quelconque crapule pour s'en occuper. Plus brutalement, plus farouchement qu'elle ne le ferait. « Je t'attends au buffet. » qu'elle lança en pointant du doigt un endroit au pif, là d'où venait les centaines de parfums. « Que tu le retrouves, ou non, viens m'en informer. » Elle supporta son regard le temps d'un court instant, comme pour y dénicher ne serait-ce que la bribe d'honnêteté. Et une nouvelle fois, elle tourna les talons pour se diriger vers les plateaux. Tout de même vigilante et curieuse, les prunelles se posaient ici et là, surveillant. Au cas où.  

Je regardai ma montre. J’étais à la bourre. Je fourrais deux trois trucs dans mes poches avant de sortir de chez moi et de rejoindre le Pacific Park. Il faisait un temps radieux, aujourd’hui. Une journée idéale pour faire la fête, assister à feu d’artifices… La soirée promettait d’être magique ! Lorsque je fus arrivé à proximité du parc, il y avait déjà foule. A l’entrée, j’écarquillai les yeux afin de reconnaître dans la populace des visages connus, amicaux. J’étais dans le brouillard, scrutant chaque personne les unes après les autres. Je me laissai bercer par les bribes de conversation, plus ou moins intéressantes. Au loin j’aperçus Dorian. Je n’étais pas d’humeur à me prendre pour Moïse et fendre la foule pour le rejoindre. Flemme. Je l’accosterai plus tard dans la soirée. Je continuai mon inspection.  C’est alors que j’ouïs une première voix familière. Celle de Zus Iger. Le beau gosse, avec qui parfois je m’amuser, je jouais au chat et à la souris. Toujours aussi sexe le gonze. Il était en grande discussion avec Kai Norton, mon meilleur ami. J’étais tellement content de le voir. Je sortis de mes poches des armes de destructions massives que je lançai sur Kai. L’une toucha son épaule gauche, l’autre le bas de son dos, la dernière le sommet de son crâne. Des pokéball en carton-pâte. « Merde ! Je pensais que tu étais un pokémon ! Je voulais de choper et te dresser un peu ! ». Je m’approchais d’eux, ramassant mes jouets au passage : « Ca va les mecs ? »
Personnes mentionnées : @Dorian O. Dalloway, @Zus Alexander Iger & @Kai Norton.

Depuis qu'Andreas était à Berlin, la blonde avait de plus en plus de mal à se nourrir. Oh non, allez pas croire qu'il lui manquait au point qu'elle n'avait plus d'appétit, fallait pas déconner non plus, mais elle commençait à en avoir marre de toujours manger la même chose. Il fallait qu'elle change, qu'elle apprenne à cuisiner mais ce n'était pas demain la veille qu'elle aurait du temps pour ça et encore moins l'envie. Regardant avec mépris son paquet de nouilles et cette sauce toute faite qu'elle commençait à détester alors que c'était probablement sa préférée à la base, elle lâchait un juron. « Oh et puis merde. » Lâchant tout, éteignant l'eau dans la casserole qui était en train de bouillir, elle attrapait son sac pour se rendre en ville. La chasse à la bouffe allait commencer!

Ses converses frôlant le bitume l'amenaient vite dans un quartier à même de la faire saliver. Il était même pas midi qu'elle sentait déjà l'odeur de la bouffe s'émaner des restaurants environnants et des fast food. Putain, elle avait trop la dalle! Pourtant, son attention se portait plus loin encore. L'agitation sur Pacific Park la rendait curieuse et en s'approchant, elle distinguait sans mal de nouvelles odeurs de nourriture. Décidément, elle était guidée par son estomac vide qui hurlait famine. Ça tombait bien, l'entrée était gratuite pour encore quelques minutes! Adélaïde n'était pas radine dans son genre mais il fallait avouer qu'il fallait être particulièrement idiot pour ne pas profiter de quelque chose de gratuit. S'engouffrant dans la baie, elle suivait les odeurs, son regard vagabondant ici et là. Il y avait tellement de choses à voir qu'elle avait bien du mal à se concentrer sur son objectif.

Elle arrivait tout de même à un restaurant où un buffet était servi. Humer l'odeur pour commencer à manger mentalement, elle adorait ça! Enfin habituellement elle adorait ça... mais c'était sans compter sur la personne à sa gauche (@Georgie Hopper) qui lui balançait la fumée de sa clope en plein visage. Naturelle ou contrariée par le vent qui la menait à elle, la fumée en question ne lui mettait pas l'eau à la bouche, loin de là, et la faisait même tousser un instant. « Ah la vache, c'est dégueulasse. » Elle ne se rendait pas spécialement compte qu'elle devenait vulgaire et peut-être même désagréable pour la personne qui était en train de fumer mais c'était spontané, trop sûrement. « Vous voulez pas qu'on échange nos places par hasard? » Histoire qu'elle jette sa fumée sur quelqu'un d'autre ou dans le vide, peu importe, tant qu'elle arrêtait de lui faire subir à elle.

PREMIERE INTRIGUE - PACIFIC PARK

Le type était ridicule. Déjà, essayer d'embêter Marguerite était une très mauvaise idée. Malgré son nom (il avait fait des recherches quand il l'avait rencontré au lycée), elle était tout sauf tendre et quand le gars se mit à lui dire qu'il n'aurait pas du laisser une telle femme toute seule en le bousculant, Atticus était tiraillé entre l'envie de rigoler et l'envie d'insulter le type. Il prenait les femmes pour quoi ? De la marchandise qu'il faudrait surveiller sous peur de se la faire voler ? En tout cas, la jeune femme n'avait pas perdu de sa répartie après tant d'années et Atticus observa l'homme s'éloigner importuner quelqu'un d'autre. Il n'avait même pas remarqué qu'il lui avait volé sa montre.

@Marguerite Chevalier lui dit de l'oublier, ce qui arrange le scientifique. Il n'a pas envie de démarrer une esclandre parce que quelqu'un se prend pour un chevalier blanc... Alors qu'elle se lève pour aller chercher à boire, Atticus s'installe sur une chaise. Il observe les alentours et vois quelques visages familiers dans la foule. Finalement, LA était incroyablement petit quand il y pensait. Son métier, aussi, lui permettait de rencontrer beaucoup de personnes différentes.

Margy revint avec deux coupes de champagne. Atticus en prit une et la leva « A ton retour à Los Angeles alors ! » il fit tinter le verre contre celui de son ami et but une gorgée. Il avait déjà bu du champagne mais il n’était pas un gros buveur. Pour le coup, il ne buvait que pour les fêtes et occasions très spéciales. Il baissa son verre et fit tourner le liquide avant de dire « Alors ça va bien ? En tout cas tu as l’air bien… En bonne santé… Enfin pas que je pensais que tu étais malade hein… Mais bon, avec le métier que tu fais…. Enfin, tu as l’air bien quoi. » Et il but immédiatement une gorgée. Soudainement, il avait l’impression que tenir une conversation était la chose la plus compliquée au monde. Il détourna le regard, gêné et vit, de loin, les serveurs découvrir le buffet.

© okinnel.

On peut même plus bouffer tranquille maintenant ! Les buffets gratuits sont là pour quoi ? Hein ? On peut m’expliquer ? Kai sursaute, fait une pause de samouraï et paraît totalement ridicule quand il se rend compte que ce sont de simples pokéball qui viennent de l’attaquer. « Putain t’es con ! » Fu la seule réplique qui lui vient à l’esprit quand il voit Aristide. Le coupable. Son meilleur ami. Qui débarque mille ans après. « Grouilles toi, j’aurai bientôt tout mangé. » Dit-il à son pote en lui lançant un petit four sur la face. Non mais oh. Vengeance. D’ailleurs, c’est quoi cette vengeance de pacotille ? On va faire les choses bien ! Kai fait un clin d’œil à Zus, se retourne vers le buffet et s’empare d’une coupe de champagne supplémentaire pour la tendre à Aristide. « Allez trinques donc avec nous ! » Et sans prévenir le jette sur la tête de son ami, complètement mort de rire et en criant un « Pokéball go !!!! » Sans savoir que ce n’était absolument pas comme ça qu’on devait s’y prendre. Mais il s’en fou. C’est marrant. Même si, accessoirement, il devait y avoir la moitié des personnes qui entouraient les trois hommes qui devaient bien se moquer de lui. Kai, lui, il s’en fou complètement. Il est fier de sa connerie. C’est le principal. Faisant mine de dépoussiérer son t shirt d’un geste de la main et de prendre un air totalement normal. Enfin, normal, avec lui c’est vite dit. « Et à part manger gratuitement, on fait quoi ici ? » Ce serait intéressant de savoir.

@Zus Alexander Iger @Aristide Kendricks

Elle est prête à reprendre une bouffée de sa cigarette Georgie. Mais elle se tourne soudainement pour voir ce qui a attiré les foudres de la demoiselle à côté d’elle. « Ah la vache, c'est dégueulasse. » Elle remarqua sa fumée qui se dissipait près du visage de la demoiselle. Elle s’empressa d’agiter sa main vainement pour l’enlever, honteuse. « Vous voulez pas qu'on échange nos places par hasard? » Georgie était plus que gênée. Souvent, c’était elle qui râlait quand elle était dans une foule, pas l’inverse. L’endroit était déjà bondé, elle ne voulait pas que leur présence ici tourne au cauchemar. « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas fait attention ! On peut échanger de place si vous le souhaitez, mais je vais essayer d'être plus attentive à ce qui m’entoure. » Georgie, elle était trop souvent dans ses pensées et elle en oubliait même le monde extérieur. Elle n’en avait même pas vu qu’un buffet venait d’être servi. Elle laissa tomber sa cigarette par terre et l’écrasa sous son talon. Une cigarette gâchée, pour le prix du paquet… Ca lui ferait moins mal aux poumons. Elle ne se rappelait plus le nombre de fois où Torrance lui avait demandé d’arrêter de fumer, ne supportant pas l’odeur. Alors elle continuait en cachette, quand il n’était pas là. Ca l’aidait simplement à évacuer son stress quotidien, rien de bien méchant. Elle avait bien besoin de ça.

« Tenez vous voyez, vous n’avez plus rien à craindre. Vraiment navrée. » Et elle lança un joli sourire à son interlocutrice. Elle se sentait d’humeur bavarde Georgie. Et puis, fallait avouer qu’elle était principalement entouré de jeunes rivés sur leur téléphone, alors elle n’allait pas dire non à une possible conversation – mal engagée, certes, mais tout de même – avec une fille qui semblait plus mure que ces jeux débiles. « Vous n’aimez pas les pokémon non plus alors ? Vous êtes pas là pour attraper ces trucs ? Remarquez, ils ont beaucoup moins les yeux sur leur téléphone maintenant qu’ils ont servi de bons petits plats gratuits. Ces jeunes… » Elle avait été jeune un jour aussi, mais elle n’en avait pas assez profité. Remarquez, trente-quatre ans, c’était pas encore vieux pour Georgie, disons juste qu’elle avait plus de responsabilités, moins le temps pour les sorties entre filles et compagnie.

Une invitation personnelle à la réouverture d’un parc attraction. Edward avait doucement rigolé. Quel intérêt à y aller ? Harriet avait tenté de le convaincre d’y aller, mais au final c’était elle qui avait été désigné par le propriétaire des Lensie’s pour y faire bonne figure. C’était toujours mieux que de s’y pavaner en jouant les fans de Pokemon. Bon dieu, y avait-il des gens qui jouaient encore à ce truc ? Malheureusement. Et ça n’était pas sa clientèle de choix. Il avait mieux à faire. Le prétexte du rendez-vous professionnel fonctionnait toujours avec sa femme, alors il en usait et abusait. S’il avait pendant un petit moment travaillé sur son ordinateur portable, vérifiant la bourse et autres, il avait fini par soupirer et attraper son invitation. Il allait se rendre à ce fichu rassemblement. Mais pas pour les raisons citées sur le papier. Mais pour elle. Cette histoire avec un dénommé Ezra lui restait dans la tête. Il ne pouvait s’empêcher de fliquer sa femme. Ca tournait presque à l’obsession. Il lui faisait confiance, aucun doute là-dessus, mais ses fréquentations pouvaient mettre à mal l’empire Lensie et ça, il en était hors de question. Il n’oublia pas sa veste de costume au passage et interpela son chauffeur qui buvait un café. Il fallait partir. Durant le trajet, il avait songé aux excuses qu’il pourrait fournir à son épouse si elle le croisait là-bas : il était là pour du business. Un de ses rendez-vous l’y avait convié, simplement. Il trouverait bien une tête connue avec qui faire fonctionner la supercherie. Il se maudissait déjà de mettre les pieds dans un endroit pareil. Le monde semblait s’être attroupé autour d’un buffet. Entre téléphones portables et discussions réelles, il n’y avait qu’un pas. En parlant de téléphone portable, en s’avançant parmi la foule, il en trouve un au sol. Il le ramasse. Il lui est familier. Appuyant sur un bouton pour allumer l’écran, il écarquille les yeux. Il s’agit de celui de sa femme (@Harriet Lensie). Inquiet, il la cherche des yeux, et il la trouve non loin de là, s’entretenant avec un jeune homme qu’elle n’a pas l’air d’apprécier. Le mettant dans la poche de sa veste, il s’éloigne un peu, gardant un œil sur sa femme, il trouva une jeune femme seule (@Sofya A. Romanov), et son visage lui semblait familier pourtant il était à peu près sûr de ne jamais l’avoir rencontrée. S’approchant, il lui lance, comme si de rien était : « On s’ennuie à mourir ici, n’est-ce pas ? » Facile d'engager la situation ainsi, elle a vraiment l'air de perdre patience en ces lieux. « Edward Lensie. Et vous êtes ? Il me semble vous avoir déjà vue quelque part. »  Au passage, il attrape deux coupes de champagne et en tend une à son interlocutrice de fortune. « A la votre ! » Dit-il alors qu’il trempe les lèvres dans le breuvage et qu’il remarque qu’Harriet, a disparu de son champ de vision. L’autre gars (@Oscar Luccheti) en revanche, il ne le quitte pas des yeux. Il attend de le cueillir.