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Sujet: AAREN ▶ ROYALS.   AAREN ▶ ROYALS. EmptyJeu 1 Sep 2016 - 4:28

Aaren Travis Clifford

24 y-o • Américain • Hétéro • Célibataire
Sciences • Caissier et hackeur • Dans la moyenne • Feat. Dylan O'Brien

QUI ES-TU?
« Hey gamin, c'est quoi ton nom ? » Tu fronces tes sourcils avant de lever les yeux vers l'homme. Grand, musclé et tatoué. Certainement la cinquantaine. Ce genre d'homme barbu, clope à la bouche qui a sûrement garé sa moto devant la boutique. Ce genre d'homme que tu ne seras jamais. C'est pas ton avenir. Trop peu pour toi. Tu ne sais déjà pas tenir sur tes deux jambes, comment tu pourrais tenir sur une moto ? Jamais. T'es ce genre de gringalet, toi. Ce genre de personne qui se font petites et qui préfèrent ne pas se faire entendre, par peur de se faire lyncher. Clifford la victime, qu'ils criaient, au lycée. T'étais une victime. « Aaren Travis Clifford, monsieur. » Trop poli. Même avec de vieux motards, t'as tes bonnes manières. Tu sais qu'ils ne sont pas comme ça, les formules telles que monsieur n'existent pas de leur côté et toi, comme un con, tu le lui balances. Ce n'est pas grave, ce n'est rien, ce n'est pas comme si le monde allait s'acharner contre toi pour une simple erreur. Question d'habitude. « Monsieur ? J'suis JJ, gamin. Et ton prénom aurait suffit.» Qu'il te dit, tu hoches de la tête en haussant un sourcil. C'est JJ, tu es Aaren. Tu ne te perds pas. Parce que oui, tu oublies vite, peut-être trop vite. Tu n'y peux rien. Tête en l'air, apparemment. Mais en fait, tu penses à trop de choses en même temps et tu t'y perds facilement. « Tu viens d'où, p'tit gars ? Moi, j'viens du Texas. » Tu fermes quelques secondes les yeux. Tu hais les surnoms. Tu dois rester calme, Aaren. Trop impulsif, si tu perds les pédales, c'est foutu, qu'ils t'ont dit, ces personnes. Tu les écoutes, pour le bien de tous. Peut-être que ce n'est qu'un tas de conneries, peut-être qu'ils ont raisons ? Qui saura, un jour, la vérité ? C'est ça, la question. L'ultime. «Boston.» Tu n'as jamais rencontrés de motards aussi bavards que lui. Tu n'es pas aussi bavard, toi. T'es plutôt réservé, raisons personnelles, tu n'y peux rien. Tu n'y peux jamais rien, ouais. Personne ne saura la vérité à ce propos, cependant. « Et donc, gam- » « Aaren. » JJ fronce des sourcils. Oups. Tu lui souris, presque hypocritement. Aaren. Aaren. Aaren. Ce n'est pas bien. « Baaah gam-.. Aaren ! Un problème ? » Il a l'air confus. Imbécile. Tu lèves les yeux au ciel, terminé. « Non. Je suis juste Aaren. Pas gamin. Et toi, t'as un problème, JJ ? » Tu insistes sur son surnom, sourire aux lèvres. Terrifiant. Il ne comprend rien, tu fais flipper avec ce regard et ce sourire. Ce n'est pas un bon signe. Tu fais signe de la main au motard lorsqu'il décide de s'en aller. Tu avais fait peur a bien des gens, mais a jamais à un motard. JJ est le premier, peut-être pas le dernier : Qui vivra verra.

(Aaren Travis Clifford, vingt-quatre ans, américain, d'origine anglaise, caissier et hackeur connu des services policiers, célibataire et hétérosexuel.)




PORTRAIT CHINOIS
Merci d'essayer de te limiter à un ou deux mots par question !

• Première chose à laquelle tu penses au réveil: Manger.
• Première chose que tu fais en rentrant le soir: S'affaler sur le canapé.
• Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Renegades.
• L'activité qui te remonte toujours le moral: Hacker.
• Si ta vie était un film, ce serait: Titanic. Tu coules petit à petit.


• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: Un décès. Mais tu pleures pas.
• Ton plus grand complexe: Aaren Clifford.
• Ta plus grande fierté: Cadette Clifford.
• Ton mot préféré: Vengeance.
• Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: Il te fait chier.


• Définis-toi avec une expression: Va au diable.
• Ta personnalité en un mot: Complexe.
• Ta personnalité (au lit) en un mot: Inexistante.
• Plutôt sexe ou abstinence ? Nourriture. (Abstinence.)
• Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? Nuit de purge, parce que c'est cool.




CASIER JUDICIAIRE
«Encore toi ?» Tu lèves ton regard vers la personne en face de toi. Officier Smith. Femme, trentaine d'années, bras croisés et surtout, qui ne t'est aucunement inconnue. Officier Smith. Bon Dieu. Tout sauf elle. Tu souris en hochant de la tête, tu n'as rien d'un criminel, mais tu as déjà purgé six mois en taule. T'as beau faire le petit con derrière ton ordinateur, t'en oublies pas moins l'oubli du confort entre quatre murs dont un fait de barreaux. T'es qu'un gringalet comparé à tout ces baraqués autour de toi. Seulement, aujourd'hui, tu n'as touché à ton ordinateur. Tu t'es battu. Enfin, tu t'es fait battre parce que tu as hacker l'ordinateur de quelqu'un et tu pourrais le crier : tu es fier. Sa pauvre femme et occasionnellement, ta voisine, est venue te voir. Madame avait des doutes sur son mari et tu t'es juste chargé de ta partie et de tout ce qu'elle te demandait.(Bien entendu, une belle somme t'attendait. Tu marchandes assez bien et ils se font tous avoir, habituellement.) Tu as tout regardé, seulement, tu as préféré tourner les yeux en voyant ton voisin béquoter la petite jeune du deuxième. Richards, pas malin. Très con, aussi. Tu expliques la situation à Smith, elle t'aide à sortir de là en expliquant tout à la police sauf, bien entendu, la partie où tu as fouillé toutes ses informations personnelles en ayant ajouté ton grain de sel sur son mur Facebook. (Promis, la vidéo n'a fait que quelques vus.) Ils te laissent sortir, mais Smith te retient par le bras. « Ne recommence plus. » Tu roules des yeux, elle te le répète pour une énième fois et pourtant, vous vous retrouvez toujours au même endroit : en prison.

(Aaren s'amuse à hacker les gens : téléphone, compte en banque, ordinateur, Facebook, absolument tout.) pour le fun, de l'argent et parfois même pour se venger. Il a terminé en taule après avoir hacker des rebelles du passés. Une bande de garçons qui l'emmerdaient jour comme nuit. Il a enduré six mois de prison avant de s'en aller, comme si de rien était. Il aurait du y rester plus longtemps, mais Aaren sait comment négocier.)




PRÉNOM: pauline. PSEUDO: md. ÂGE & ANNIVERSAIRE: quinze ans, le dix mars. oubliez pas ou j'vous coupe la tête.   AAREN ▶ ROYALS. 2832616934  PAYS: canada, vancouver.  GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): USUAL SUSPECTS. NIVEAU DE RP: minimum deux rps par semaine. PRÉSENCE: quatre jours sur sept. PERSONNAGE: inventé. AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? non, pas le temps avec la rentré même si j'aurais bien aimé.  AAREN ▶ ROYALS. 974639939  OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? bazzart. QU'EN PENSES-TU? le contexte, le codage, tout, je meurs. ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? non.  AAREN ▶ ROYALS. 974639939 AUTRES COMPTES: aaren est l'unique. SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? c'est obligatoire, très cher.  AAREN ▶ ROYALS. 3017734849 Oui [x] Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? je dirais l'intégration entre parenthèse. UN DERNIER MOT? j'aimerais repeupler le monde de aaren clifford jr, plz.  AAREN ▶ ROYALS. 3017734849 (keur sur vous.)
Code:
<span class="bottinpris">◼️ DYLAN O'BRIEN</span> • Aaren Clifford




AVATARS ©️ créateur, créateur & créateur ; ICON ©️ créateur


Dernière édition par Aaren Clifford le Mer 7 Sep 2016 - 7:32, édité 4 fois
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Sujet: Re: AAREN ▶ ROYALS.   AAREN ▶ ROYALS. EmptyJeu 1 Sep 2016 - 4:28

Mon histoire commence ici ...

« CLIFFORD, T'ES MORT. »



GOLDEN LIGHT.

Elle marche dans les couloirs, les yeux rivés droit devant elle. Tu baves, comme les autres, appuyés sur ton casier. Comme dans les films. C'est ça, c'est exactement comme dans les films. La bombe du lycée et l'intello du club de math. Merde. Tu hais tellement ce genre de films, catégoriser une personne par rapport à ce qu'elle aime faire et juger par le physique, mais bordel, t'étais exactement pareil auparavant. Une copie conforme. Elle passe devant toi, tu te caches derrière ton livre et rapidement, tu trouves les ennuis. «Clifford, interromps-moi si j'me trompe, mais tu matais ma copine ou j'rêve ?» Tu déglutis. Oups. Discrétion n'est pas un de tes mots favoris, tu ne l'es pas le moins du monde. Les ennuis, toujours les ennuis. Que veux-tu ? La vie est ainsi, remplie d'ennuis, mais il faut dire que la tienne et le nombre d'ennuis que tu as eu bats des records. «Tu utilises encore le terme «mater», James ? Ce mot à des millions d'années. Tu te fais vieux, mon pote. Faudrait renouveler l'disque, tu penses pas ?» Aaren, Aaren, Aaren. Tu devrais apprendre à te la fermer, de temps en temps. Pourquoi tu as ouvert ta bouche ? Pourquoi tu n'as pas fait comme à ton habitude ? C'est bien mieux de se taire, de secouer rapidement de la tête et de prier pour qu'ils s'en aillent, mais non. Tu as fait autrement aujourd'hui et tu vas certainement en payer les frais. Bravo. Applaudissons. «Je vais te..» Pas de suite, elle a fait demi-tour. Et bordel, ce qu'elle est belle. Tu meurs littéralement. On peut te pardonner, tu gérais pas tes émotions à cet âge-là. Une fille comme elle ne te laissait pas indifférent et tu ne voyais que cela : Sa beauté. «Il y a un problème, les garçons ?» Le grand James regarde rapidement sa petite-amie, toi, tu t'assures de ne pas laisser couler ta bave. Mentalement, tu baves, oui. «Clifford. T'es mort.» Qu'il te crache au visage en écrasant ta tête contre ton casier, tu reprends tes esprits en grimaçant de douleur. Aïe. Tu tentes de te débattre, mais à côté de ses bras musclés, tu n'es rien. Chose faible et inutile. «James !» Qu'elle crie, il ne lui répond rien et te laisse partir. Liberté, tu n'y crois pas. Tu remets ton blouson correctement avant de te faire propulser plus loin. Tu ne comprends rien, tu as mal au nez et à la tête. Merde. Qu'ils peuvent être violents, ces adolescents. Tu passes rapidement ta main sur ton nez et tu y vois du sang. Connard. Tu t'adosses sur les casiers, réalisant que tu viens de te faire ridiculiser et refait le nez par un gros bras. Ils ne sont plus là, même pas Juliet. C'est ainsi qu'elle s'appelle. Juliet, juste Juliet. Ce n'est pas une surprise, tu ne pouvais pas plus en espérer. Ce n'est pas grave, tu t'en remettras. Tu t'en remets toujours, gamin.

«Clifford. T'es mort.» Les mots de James. Sages paroles. Paroles qui sont devenues littéralement vraies. Personne ne connaissait Aaren Clifford, mais tout le monde avait entendu parler de l'autre Clifford. Pas l'acteur raté qu'était ton père, mais le petit vineur : Aëdan Clifford. Des vines, c'est ce qu'ils faisaient et il était devenu connu, ici, dans votre lycée. Monsieur était un prince et tu n'étais rien. Juste une copie conforme sans ses qualités. Il s'en voulait terriblement, mais il ne pouvait rien faire. T'étais juste inférieur. Seulement, tu étais le plus intelligent. Tu n'avais jamais eu l'idée de traîner avec des dealeurs, de faire des trucs totalement con, toi. Tu n'as jamais compris le pourquoi du comment, tu cherches toujours, en réalité. «Heure du décès : 11:28.» Que le médecin a déclaré à l'heure précise où ses yeux se sont fermés pour toujours. 11:42, tu apprends la nouvelle par ta mère en pleurs, dans les couloirs du lycée. Meilleur endroit pour apprendre une telle nouvelle, bien évidemment. Autour de toi, quelques amis, dont un proche. Il savait ce qu'il se passait chez-toi, à l'hôpital, entre ces quatres murs. Aëdan, pauvre Aëdan. Un coup de couteau n'avait pas suffit à ce salopard, il en avait fallut d'autres et ton frère n'avait pas survécu. Les dealeurs, tout ce que tu peux détester. Un dealeur a tué ton frère et il court toujours dehors. Tu n'as rien compris, tes yeux sont devenus humides, ta vue s'est brouillée et tu te sentais trembler. Tu perdais pieds. Aëdan t'avait supplié de retourner en cours, donner de ses nouvelles et ne pas prendre de retard dans ton programme et tu avais suivi ses conseils. Seulement, tu aurais du rester près de lui, tu le sentais faibles, mais tu t'es dit que les médecins allaient gérer. Mon cul, ouais. Trois jours plus tard, les médecins n'étaient pas là pour l'enterrer. Tu détestais cela et encore plus quand il s'agissait d'Aëdan. Il était mort. Sans vie. Il avait quitté votre monde pour en rejoindre un plus beau, tu l'espérais.  

Le parking se vide petit à petit. Tu restes dans ta voiture, la tête posé sur la fenêtre. Tu n'as pas envie de rentrer, l'ambiance est morbide et ça ne parle que d'Aëdan. Tu n'aimes pas cela, ce n'est pas la meilleure des idées. Trop de souvenirs et tu te sens impuissant. Tu aurais pu faire quelque chose, tu aurais pu raisonner ton frère jumeau, le surveiller. Tu aurais déjà pu retrouver cet homme pour venger ton frère. Tu en étais capable, derrière cette carapace de victime, il y a un vide. Depuis que tu as perdu ton frère, c'est bizarre. Tu ne te sens plus pareil. T'es vide d'émotions. Tu ne penses plus qu'à vengeance et colère. Sauf que cela ne te ressemble pas du tout. Tu n'es pas comme ça, tu ne l'as jamais été. Aaren, tu changes et le changement ne te réussit pas. Différent. Tu veux pas devenir différent, toi. Tu es bien dans ta vie quotidienne, tes habitudes, le réveil à sept heures du matin, se garer à huit heure et demi et en rentrant, réviser. Dit ainsi, t'as pas de vie. Les cours, juste les cours. Et ouais, en réalité, t'as pas vraiment de vie. Il y a eu l'entrée à l'université. Cool, tu dirais. Les sciences, pourquoi pas, ouais. Mais tu ne suivais plus. Tu devenais autre et cela se remarquait dans ton travail. Des réponses aléatoires, des notes morbides le long de tes feuilles. En bref, t'étais complètement ailleurs et tu n'arrivais plus à te défaire de ces mauvaises habitudes. Alors, tu as arrêté. Comme ça. Un coup de tête et tu devais te trouver un travail. Tu aurais pu t'en trouver un facilement, un bon, mais tu as terminé caissier. Métier rêvé? Non. Absolument pas. Tu as quitté l'habitat familial, tu t'es trouvé un autre logement et t'as coupé les ponts. Tu n'en pouvais plus de cette vie. Tu cherchais autre chose : Un changement net. Tu cherchais aussi vengeance. Tu devais te venger, cela te hantait jour comme nuit. Et tu as eu une idée. Merveilleuse idée. Commencer par ces pigeons, James et sa bande. Il ne t'a pas fallut longtemps pour réellement commencer. Tu as pris ton ordinateur, checker le Facebook de ce fameux James et rapidement, tu as trouvé la bonne date pour le lancement. Une fête organiser par ce bon vieux gars. Magnifique. Tu t'es préparé, tu savais que tu allais faire face à pleins de remarques, mais Dieu ce que tu t'en foutais. Les remarques étaient ta motivation. Moqueries, humiliations, tu ne recherchais que ça. Plus de victimes ainsi. Tu es entré facilement, mains dans les poches de ton blouson. Ce n'était pas toi qu'on avait l'habitude de voir ici, normalement, tu étais chez-toi à bosser ton examen du lendemain. Bonne nouvelle : T'avais tout ton temps, désormais. James. Tu souris, pour la première fois, t'es content de le voir. Tu t'approches, le bouscules et attrape son téléphone. Simple. Tu caches ton visage et tu t'excuses rapidement, il avait certainement déjà trop bu puisqu'il n'en faisait pas tout un cirque. Bien. Tu es monté à l'étage, capuche sur la tête. Tu as ouvert une première porte : raté. Chambre des parents occupés. Ensuite, une deuxième où deux personnes sortaient justement. La bonne. Tu es rentré dedans, le temps de repérer l'ordinateur de ce bon vieux James. Tu as insérer une clé usb et brancher son téléphone au pc. 77%. Ton plan fonctionnait à merveille. Tu n'avais juste pas prévu que quelqu'un se ramène. Merde. Tu as légèrement baissé l'écran d'ordinateur avant d'aller ouvrir. Juliet. La vie se foutait littéralement de ta gueule. Tu es devenu tout blanc, tu n'avais aucune idée qu'ils étaient toujours ensembles. Leur histoire n'était qu'un show, et ce show était aussi long que le film Titanic. Bon Dieu. «Juliet.» Tu fronçais les sourcils tout en t'addosant à l'embouchure de la porte, bloquant l'entrée. Tu finis par lui sourire, elle ne comprenait rien et tu n'avais pas de quoi lui en vouloir. Tu aurais eu la même tête si tu avais été à sa place. «... Aaren ?» Explosion totale dans ta tête. Elle connaissait ton nom. Joie. Surpris, tu hochais de la tête machinalement, sourire aux lèvres. «Qu'est-ce que tu fais là ?» Tu entre-ouvrais la bouche, trouvant une excuse plausible. Pas de "Je cherchais les toilettes." Seuls les débiles y croyaient encore. Réplique la plus utilisée pour mentir sur ses réelles activités dans une pièce totalement autre.«Eh bien.. Il se trouve que j'étais occupé.» Elle fronçait de sourcils, tu grimaçais. «.. Avec quelqu'un. Une personne du sexe opposé, tu vois ?» Elle haussait des sourcils en s'excusant, encore et encore. Tu lui souriais en riant. Bon menteur. «Oh, je vois. Amu-.. Au revoir, Aaren.» Elle faisait demi-tour alors que tu fermais la porte en soupirant de soulagement. Tu te précipitais vers l'ordinateur et balançait des bras en l'air en voyant que la barre avait défilé jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Tu en avais terminé là. C'était tout pour aujourd'hui. Tu sortais de la chambre en oubliant de fermer l'ordinateur derrière toi. Pas un soucis, tu n'avais laissé aucune trace à part cet écran décliné vers le haut. Tu sortais de chez-lui, sous les yeux surpris de Juliet. Pauvre d'elle, te voyant filer ainsi alors que tu étais censé t'amuser là-haut, c'était juste incompréhensible.

Une fois rentré chez-toi, tu t'es rapidement posé sur le siège de bureau. Allumant ton ordinateur, tu n'as eu qu'à poser le  keylogger et lancer quelques codes par ci, par là, pour avoir accès à tout les dossiers de James de chez-toi. Plus amusant encore, tu avais accès autant à son téléphone, qu'à la caméra de son ordinateur. Chose que tu regrettais en voyant deux individus entrer dans la chambre. Tu remarquais James, mais l'autre fille n'était clairement pas Juliet. Il la trompait. Et t'avais la preuve pour tout foutre en l'air, l'idylle parfaite pouvait avoir un problème technique en un claquement de doigts. Tu l'avais ta vengeance. Attrapant ton portable, sourire aux lèvres, tu as envoyé un message à Juliet. «Oh, j'ai oublié de te dire ! James voulait te faire une surprise dans sa chambre quand je suis sortis. Il doit certainement t'attendre depuis un bail. Désolé.» Fier, tu n'as pas hésité à envoyer le message directement, sans réfléchir. Tu souriais comme jamais, tu n'avais pas oublié d'enregistrer la scène. Toute la scène. Tout s'enregistrait et la clé usb récupérait le fichier vidéo. Tu avais un bon plan pour cette vidéo et même si elle incluait Juliet, tu voulais vengeance.. Et tu auras vengeance.  Tu as rigolé en voyant la tête de James, mais tu as perdu ton sourire en te rendant compte que tu avais blessé Juliet dans un même temps. C'était pas ton but et pourtant, tu avais réussi à causer du tort à cette pauvre fille. Tu n'as pas envoyé d'autre message, tu devais rester discret et faire comme si tu pensais réellement que ce garçon avait une surprise pour sa petite-amie. Tu jouais l'innocent, mais tu étais loin d'en être un.

Elle a plus de sourire sur le visage. Elle n'est plus aussi illuminante. Par contre, sa beauté est toujours là. Juliet, elle a perdu sourire, amour et sympathie. Elle l'aimait peut-être vraiment, ce garçon. Bien que tu ne la comprenais pas, tu avais de la peine pour elle. Tu l'avais mêlé à cette histoire sans qu'elle ne demande quoi que ce soit, mais au final, tu avais eu raison. James trompait Juliet et elle ne méritait pas cela. Elle méritait véritable amour et sincérité. Tu es parti signer des derniers papiers dans l'établissement scolaire, tu l'as croisé sans pour autant lui parler et puis, tu as aperçu James au loin. Il était en colère, même après une semaine. Et Juliet, elle était juste tombée en milles morceaux. Elle passe devant toi et l'infidèle s'approche petit à petit. Elle s'arrête, déglutit et regarde autour d'elle. Tu fronces des sourcils en se demandant à quoi elle joue. «Hey Juliet, tu vas bien ?» Elle sursaute alors que tu te poses à ses côtés, l'air inquiet alors que tu connais l'histoire mieux que quiconque. Tu mens comme tu respires et finalement, tu y prends plaisir. Elle hoche de la tête machinalement, ne quittant pas James des yeux. Elle souffle, il a les poings serrés et la dents qui grincent. Oups. Elle se tourne vers toi, sourit rapidement et là, tu ne suis plus rien. Ses lèvres viennent se poser sur les tiennes et tes sourcils se haussent. Elle te prend par surprise, tu ne t'y attendais pas. Elle ne te lâche pas et bizarrement, James ne vient pas vous interrompre. Tu joues le jeu, de plus, la situation est loin de te déranger. Tu poses une main sur sa joue et l'autre sur le bas de son dos, tu souris, tu ne caches pas le fait que tu es heureux que ce baiser ait lieu. Vos lèvres n'ont plus contact, tu rouvres les yeux et l'observes. Elle rougit. Mignonne, mais déstabilisant. «Désolée, je...» Tu hoches de la tête, sourire aux lèvres. «C'était un plaisir de t'aider à le faire rebrousser chemin. Tu veux que je te raccompagne chez-toi ? T'as mauvaise mine.» Elle grimace avant de hocher de la tête. Bien. Tout comme elle, tu n'as pas parlé durant le trajet. Tu fixais la route et de temps en temps, tu la regardais rapidement tout en lui souriant. Tu n'aurais jamais cru que cela arriverait un jour. Embrasser Juliet et la retrouver assise à tes côtés. Tu t'arrêtes, elle ouvre la porte et sort, direction son petit palace de princesse. Elle s'arrête et se tourne vers toi, sourire aux lèvres. «Merci Aaren.» Tu hoches de la tête en souriant. «On refait ça quand tu veux, Juliet.» Tu lui fais un clin d'oeil avant de rire et de démarrer après lui avoir dit au revoir. T'es aux anges. Tu as de quoi humilier James, mais en plus de cela, tu as embrassé sa copine devant ses yeux sans qu'il ne te refasse le visage. T'es un putain de génie.

Elle est allongée à tes côtées, sa tête sur tes jambes. Vous vous êtres rapprochés. Des amis, simple amitié et réconfort. Elle est belle, Juliet. Elle a retrouvé son sourire et son rire, ça te fait vibrer. Elle te remercie souvent, mais elle ne doit pas le faire. Tu t'en veux. Tu as l'impression d'être pire que James et ça te fous les boules. « Juliet ? » Elle ouvre les yeux et ses prunelles rencontrent immédiatement les tiennes. Elle te sourit. « Aaren ? »  Tu déglutis. Tu n'es pas bien. «Je vais te dire quelque chose et faut que tu restes calme. C'est pas une question, là.» Elle s'inquiète, tu le lis dans ses yeux. Elle hoche de la tête, les sourcils froncés, tu te racles la gorge. Merde. «C'est à propos de James et toi. Je suis en partie responsable.» On lit l'incompréhension dans ses yeux, tu grimaces. Un souffle et ça y est, tu es lancé. « J'ai hacké James, j'étais au courant de tout et je t'ai envoyé ce fameux message pour me venger de lui. C'était pas pour te faire mal, je voulais que tu vois son vrai visage et ça m'foutait les boules qu'il te trompait. Il avait pas de surprise. Je voulais juste que tu montes là-haut et que tu le surprennes. Et j'm'en veux, t'as été mal et c'est ma faute. T'es plus avec ce gars que t'aimais par ma faute. Tu serais peut-être plus heureuse si je n'avais rien envoyé. J'sais, ça fait cul-cul d'ma part, mais je devais tout te dire parce que j'suis franc. Et j'veux rien te cacher. Et je ne m'excuserais pas. » Elle n'a peut-être compris qu'un mot sur deux, mais tu es certain qu'elle a compris l'essentiel. Tu voulais qu'elle monte pour voir son copain se faire une autre fille.   Elle ne dit rien. Tu grimaces, ce n'est pas tout. «Et j'en ai pas terminé là.» Tu l'observes, elle ferme les yeux pendant un instant et en réalité, elle ne daigne même pas les ouvrir à nouveau. «Je savais qu'il n'y avait pas de fille dans cette chambre.» Tu hausses un sourcil. Tu t'attendais à tout sauf à cela, pour dire vrai. Elle sourit, tu es surpris. Tu t'attendais à une crise de colère, à des coups de sa part ou encore à ce qu'elle parte, mais non, rien de tout cela. Elle était toujours allongée, tête posée sur tes jambes. Et toi, tu étais choqué. Juliet, tu l'aimais bien.  

Le coup de maître. Tout mettre en ligne. Laisser ta signature. Et observer. C'est ce que tu as fait, étape par étape en informant Juliet de toutes tes actions. Tu ne lui cachais plus rien sur tes actes à propos de cette affaire, elle était concernée et tu demandais son accord pour tout. Tu cherchais tout, mais pas son malheur. C'est quand tu as appuyé sur enter pour la dernière fois que la vidéo se mettait en ligne, sous vos yeux. Ton travail prenait fin et tu allais observer la chute de James et sa bande, petit à petit. Une fois la vidéo en ligne, tu l'as regardé une dernière fois pour vérifier les derniers détails. C'était parfait. Toutes les informations personnelles de ces garçons, ainsi que les numéros de comptes en banque et l'argent que tu avais laissé fuité par ci, par là. Signé A.C (le non-mateur.) Que tu avais écrit à la fin, saluant les victimes de ton cinéma. Quelques heures plus tard, la vidéo tournait dans l'établissement scolaire où ils étudiaient. Même dans les couloirs, les télévisions diffusaient la vidéo. (Grâce à toi. Les professeurs n'auraient jamais laissés cela arriver.) Tout le monde en parlait, tu avais ton heure de gloire. Tu te cachais dans ton appartement, alors que Juliet était partie en cours et jouait la fille outrée et au bout de sa vie. L'élève devenait bonne. Il n'a pas fallut énormément de temps à James pour comprendre que tu étais l'auteur de tout cela et rapidement, il est parti voir son ex petite-copine, lui demandant où tu te trouvais. Elle a haussé les épaules, toujours frustrée. Mensonge. «Alors McKinney, tu le vis comment de passer sur tout les écrans ?» Message de ta part. Il rage, tu adores. «Clifford. T'es mort.» Un rire rempli de sarcasme. Tu avais entendu cette phrase des centaines de fois et pourtant, tu étais toujours vivant. «Et toi, t'es plus qu'un pauvre petit salopard aux yeux de tous.» Ils ont portés plaintes par la suite. Tu avais à peine atteint la majorité que tu te retrouvais devant le tribunal. Fier. Tu avais beau être l'accusé, tu menais le jeu. «Enregistreur de frappe, usurpation d'identité et interception de courriels et de formulaires. Qu'avez-vous à dire pour votre défense, Mr. Clifford ?» La juge semble si fatiguée. Tu regardes l'entièreté de la pièce, trop de personnes sont présentes, mais tu en remarques une en particulier : Juliet. Elle est là et tu le sais. Tu prends tout sur toi, tu ne veux pas qu'elle soit mêlée à cela, tu ne veux pas qu'elle finisse en taule. (Car tel est ton destin. Tu vas finir derrière les barreaux et tu le sais.) Elle est complice et tu sais qu'elle peut payer pour cela, mais tu racontes à tout le monde que tu n'as pas eu de complice, que tu as fait tout cela seul. Juliet n'a pas réellement aidé, elle était au courant de tout et s'est chargée de brancher la clé usb dans l'établissement. Elle n'est pas coupable. Tu l'observes, elle te sourit et tu le lui rends. Tu la verras à ta sortie. «Je suis coupable. C'est bien moi.» Rapide, tu ne nies pas les faits. Elle tape son petit marteau et c'est terminé. Deux ans de prison, tu l'acceptes. En réalité, tu n'avais qu'une seule peur : Te faire chier là-dedans.

«Hey ! S'il vous plaît, venez !» Elle ne daigne pas se tourner vers toi, tu continues de l'appeler et elle continue de te nier. «J'ai de quoi vous aider pour votre affaire.» Tu entends tout. Tu es connu pour ne parler à personne, tu restes dans ton coin et tu tends l'oreille. Tu sais beaucoup de choses, tu les gardes pour toi et quand cela t'arranges, tu ouvres ton clapet. Elle fronce les sourcils et se tourne vers toi. Enfin. Smith. «Ferme-la, Clifford. Retourne jouer aux petites voitures et laisse-moi tranquille.» Tu roules des yeux, tu ne l'emmerdes presque jamais, pourtant. Tu es en taule depuis huit mois et tu en as déjà marre. «Je vous ai entendu parler de cette affaire avec l'bon vieux gros Sherwick. Je peux vous aider.» Des trafics de drogue dangereux qui se faisaient sur internet. Ils se donnaient rendez-vous et toi, tu pouvais intercepter ses informations, tu le savais. C'était protégé, mais tes talents pouvaient s'éveiller à tout moment. «Je vous promets que ça restera entre vous et moi. J'ai besoin de prendre l'air et de sortir d'ici. Laissez-nous dix minutes pour parler de ça plus tranquillement et de rencontrer le juge. S'il vous plaît.» Elle secoue de la tête et fait demi-tour. Tu soupires avant de reprendre. «Ecoutez, laissez-moi au moins une chance. Juste une.» Elle s'arrête et ouvre ta cage. Tu appelles cela ainsi. Elle réussit à vous trouver un endroit calme, trouvant une excuse aux policiers. Tu es malade, grosse maladie. Disons cela. «Ces trafics se font par Internet, je peux tout intercepter et vous aurez les lieux de rendez-vous. Promis. Je veux mettre fin à cette histoire autant que vous. Mon jumeau s'est fait tué par ces salopards. S'il vous plaît.»  Tu la supplies, elle réfléchit. Tu grimaces en espérant qu'elle te laisse une chance. «Tu vas retourner dans ta cellule. Je ne peux rien te dire maintenant.» Elle te ramène dans ton trou à rats, tu es déçu. «Comme vous le voudrez.»  Que tu lui souffles en souriant, tu t'assieds sur les rebords de ton lit en ne la lâchant pas du regard. Elle s'en va, tu secoues de la tête en riant. Ce ne sera pas pour aujourd'hui, Aaren.

«Smith.» Elle se tourne vers l'homme, grimaçant. Elle s'approche de lui et finalement, ils s'éloignent. «Qu'est-ce que tu nous fous, là ? Il ne pourra pas nous aider et de plus, il ne peut pas. Regarde-le, sérieusement. Ele se tourne vers toi, tu lui fais un signe de la main accompagné d'un grand sourire. Cette affaire te tue trop de neurones.»  Elle soupire, désespérée. «On pourrait essayer, non ? Rien qu'un essai, s'il échoue, on le renvoit directement dans sa cellule.» L'homme fronce des sourcils, ses mains se quittent et viennent disparaître dans les poches du pantalon de celui-ci. Il n'est pas certain de sa décision et il suffit de te regarder pour comprendre : Avec toi, on ne peut être sûr de rien. Tu comptes piéger des personnes à travers un ordinateur. Des dealeurs. C'est complètement débile comme plan et l'homme semble ne pas quitter cet avis. Tu ne peux pas aider, ce ne sont pas tes talents qui aideront l'affaire à avancer jusqu'à sa résolution. Tu sers à rien, tu n'es pas fait pour cela, qu'il pense certainement. «Un essai.» Smith hoche de la tête, sûrement reconnaissante. Elle se rapproche de toi, l'air sérieux. «Tu n'as qu'une chance. Ne fais pas de connerie, Clifford.»  Cette histoire doit être sérieuse et totalement incontrôlée. Ils laissent un prisonnier les aider, c'est pour dire à quel point la situation est désespérée. Tu hoches rapidement de la tête avant de lui présenter tes menottes. Tu ne pourras rien faire s'ils te gardent attachés comme un chien. Tu prends place autour de la grande tablée où se trouve tout le matériel nécessaire. Il n'y a qu'un ordinateur et une clé usb, pour dire vrai. Tout le matériel se trouve dans le pc. Tu ouvres le dossier d'un détenu, membre du cercle du dealeur. Le seul homme arrêté depuis quelques semaines. Viktor Aksakov. En lisant le prénom, tu t'attendais à un homme barbu, musclé et faisant deux fois ta taille, mais finalement, tu as eu droit à un gamin d'une vingtaine d'années, imberbe et au regard blessé. Bien. Aucune action, il avait tout foutu en l'air avec son profil peu avantageux. «Il a vraiment cette tête ou c'est un faux dossier pour me tester ?» Smith regarde rapidement l'homme en face d'elle, grimaçant. «Clifford, ferme-la.» Tu lèves les mains pour faire l'innocent avant de taper le nom de Viktor Aksakov au milieu de quelques codes. Tu retrouves tout cela après un an dans une prison, sans Wi-fi, sans ordinateur, sans rien et bordel, ce que c'est plaisant. Tu es entré en prison pour cela et encore en prison, tu fais cela. Différemment puisque c'est sous le regard de policiers. Plus amusant, tu te vois supérieur. Ils ont besoin de toi. Tu ne te concentres d'ailleurs plus sur ces personnes autour de toi, tes yeux fixent l'écran et le nombre d'informations qui découlent lorsque le prénom du détenu est ancré dans les données. Certainement des choses qu'ils savent, des informations basiques qui n'aident pas, son prénom, son nom ou encore même son adresse. Les regards sont rivés sur toi lorsque tu te craques les doigts. Ils ne comprennent rien à ce que tu fais, mais ils sont pourtant tous concentrer et ébloui par ce que tu peux tirer grâce à un ordinateur et quelques codes. Ce n'est pas rien, qu'ils doivent se dire. Et tu leur répondrais bien que ça s'appelle du talent, ce qu'ils n'ont définitivement pas. Tu rigoles pour toi tout seul et ils n'ont pas l'impression de suivre. Normal, tu te fous de leur gueule dans ta tête et aux dernières nouvelles, ils ne savent pas lire dans les pensées. Tant mieux. Tu as ses mails, un exploit. Tu y fais rapidement le tour avant de chercher quelque chose d'encore plus grand. «Vous avez son téléphone ?» Tu brises le silence, les sourcils haussés en attendant leurs réponses. Ils hochent tous de la tête avant qu'un homme vienne te l'apporter suite à un signe de la main du grand homme, droit. «Merci.»  Tu hoches de la tête à l'homme avant d'ouvrir le portable. Aucun message, aucun appel, aucune photo. Tu plisses les yeux, il avait certainement tout supprimé ou alors, ce téléphone n'était pas le vrai. Tu soupires avant de le balancer devant toi, il ne te servira à rien. Tu réfléchis un instant avant de relever ta tête. « Je peux lui parler ? » Il ne semble pas capter ta requête, il hausse un sourcil, l'homme. «L'accord était que tu fasses ton tour de magie avec ton ordinateur, pas que tu ailles lui faire un petit coucou.» Tu souris en haussant les épaules. «Bien. Si je ne lui parle pas, vous n'aurez rien de nouveau. Milles excuses, mais je dois parler à cet imbécile de Viktor.» Ils semblent se regrouper, tu restes assis sur ta chaise alors qu'ils finissent par te dévisager de loin. «Allez, ça ne me prendra que quelques minutes !»  L'homme soupire et finit par hocher la tête. «Que quelques minutes.» Tu lui souris avant de quitter ton siège et de les suivre. Tu t'arrêtes soudainement. «Pas avec cette tenue.» Ils ont l'air dépassés et totalement fatigués. Tu souris à pleine dents, ton plan, tes règles.

Tu sors de la pièce et ajustant les plis de ton blouson. Voilà qui est mieux. Tu te rends dans la pièce des rencontres, cette fois de l'autre côté. Tu n'es pas celui qui répond, mais celui qui appel. Il arrive d'une marche assuré, tu l'observes de loin en le dévisageant. Il a vraiment une tête de victime, ce gars. Comment peut-il être impliqué dans une histoire comme celle-ci, sérieusement ? Il finit par prendre place de l'autre côté, tu ne souris pas, tu ne parles pas. Tu restes de marbre. «Tu dois faire erreur. Je ne te connais pas.» Il siffle cela avant de se tourner vers un officier de police, tu roules des yeux rapidement. «Ah bon ? Tu devrais.» Il se tourne vers toi en fronçant des sourcils, tu lui souris d'un air malsain. «Iwan a un message pour toi : Une fois sortie de taule, car c'est ce qu'il compte faire, tu seras un homme mort, Viktor. Quelle idée de te faire sa putain de soeur.» Il n'a pas l'air bien, tu as vu juste. Quelques mails et tant d'informations. Tu devrais vraiment apprendre aux professionnels (Car c'est ainsi qu'ils se font appeler) comment déceler le vrai du faux avec tant d'informations données. «J'ai un plan et tu me remercieras plus tard. Tu les informes de ce qu'il risque d'arriver si tu sors vingt-minutes après ma sortie. Tu leur dis juste que tu es en danger de mort. Ne laisse échapper aucune autre informations, t'as compris ? Tu ne cites aucuns noms, autrement, c'est moi qui te crève.» Tu ne fais pas peur physiquement, mais le son de ta voix sonne affreusement juste. Tu l'observes, il hoche de la tête. Tu souris avant de te lever, tu quittes la pièce et rapidement, les autres t'interpellent. Tu leur réponds qu'il ne t'a rien dit, que c'est peine perdue et que oui, finalement, tu n'es qu'un jeune con qui se croyait plus fort que d'autres. Tu as l'air convainquant, mais pas sûr qu'ils y ont tous crus. Smith te suit, tu dois retrouver ta combinaison orange.  «J'ai l'impression que tu nous mens, Clifford. Vaudrait mieux que tu nous dises toute la vérité.» Tu roules des yeux fassent aux menaces avant de lui donner les vêtements prêtés plus tôt. «Viktor le fera à ma place. Il a les noms qui vous aideront.» Elle fronce les sourcils alors que tu retrouves ta cellule. Tu l'observes en hochant de la tête, tout leur déballer serait affreusement facile. Tu les laisses patienter alors que tu as toutes les informations qui pourraient faire avancer l'affaire. Viktor n'a plus qu'à réaliser. Smith se contente de marcher dans les couloirs de la prison alors que tu la regardes faire de loin, sourire aux lèvres. Finalement, un policer vient l'aborder, tu observes la scène en haussant un sourcil. Trois heures sont certainement passés depuis ton opération sauvé Smith de la dépression. Elle te lance rapidement un regard et tu te contentes de lui faire signe de la main alors qu'elle disparaît avec l'autre officier.  

«Clifford.» Tu ouvres les yeux, te redresses et ton regard se dirige rapidement vers les barreaux. Tu aperçois l'agent Smith avec un énorme sourire et tu ne peux t'empêcher d'en afficher un à ton tour. Tu es certainement le seul à sourire de cette manière ici. Un an et neuf mois que tu as les pieds ici. Dans deux semaines, tu sors. Enfin. L'idée était de les faire chanter avec cette histoire, mais finalement, tu n'as rien fait. Tu as fermé ta bouche et tu as observé Smith sourire à nouveau, la fatigue la gagnait beaucoup moins et tu peux l'dire, tu étais assez content. C'était une flic et tu étais un prisonnier, mais merde, tu t'étais attaché à cet officier. Tu lui as parlé chaque jours, tu as cherché à l'emmerder et tu t'es pris d'attachement pour cette femme. Tu ne la voyais plus comme une adversaire ou encore une ennemie. Elle était juste cette femme courageuse. «Smith.» Tu t'approches des barreaux, les bras croisés. «Qu'ais-je encore fait ?» Elle roule des yeux avant de secouer sa tête de droite à gauche. «Pour la première fois, rien. Tu es calme, pourquoi ce changement d'humeur ?» Tu rigoles. Tu es réellement entrain de lui parler comme si de rien était. «Les flics ne font pas la causette aux détenus. Je retourne à mes occupations.» Elle grimace, tu n'as pas tort, en fin de compte. Elle termine par sourire, une nouvelle fois. «Sauf que toi, Clifford, tu sais que tu as des petits avantages. Aider pour cette affaire, ce n'était pas rien. Alors la causette, tu peux l'avoir de temps en temps.» Tu l'observes de loin, assis sur ton lit. «Et pour la énième fois, je ne veux pas de traitement de faveurs. Traitez-moi comme George.»  Elle hausse un sourcil, perdue. «George ?» Tu lèves les yeux au ciel avant de te rapprocher des barreaux. «Le baraqué juste à côté. C'est George.» Elle regarde rapidement à côté avant de montrer sa surprise. Il n'a pas la tête d'un George. Et sa mère devait certainement le détester pour le nommer de la sorte. «D'ailleurs, il apprécie votre fessier, Smith. Gardez cela entre nous.» Tu ne mens pas, George prend réellement plaisir à observer Smith. Il te l'a dit par lui-même et tu as été pris d'un énorme fou rire en entendant cela. George, ce petit coquin. «Ferme-la, Clifford. Tu devrais dire au revoir à George. Tu t'en vas bientôt alors que lui, non. Encore dix jours. Courage.» Smith est devenue trop gentille avec toi et tu avoues ne pas t'y être habitué. Tu préfères la Smith froide, toi. Elle était beaucoup plus marrante.

Neuf. «Je pense que j'irais manger McDo, à ma sortie. Je reviendrais ici et je te dirais à quel point c'était bon, George. Parce que toi, tu vas te taper cette bouffe de merde encore longtemps. Et j'le fais par amour, tu vois. Je partage les bons trucs de la vie par la parole et tu devrais bien le prendre, mon ami. Ensuite, je te dirais à quel point les fessiers des autres filles sont énormes. Smith n'a pas le plus fabuleux. Et aussi, je t'apporterais une casquette avec écrit : "Clifford dans nos coeurs." Ainsi, tout mes ennemis te tabasseront et tu aurais un motif pour les buter. Tu diras aux flics : "Pour ta défense." Alors que tu voulais juste te défouler.» Huit. «Vous savez, Smith, faut pas pleurer le jour de mon départ. Vous briserez le coeur de notre petit George et puis, c'est pas votre genre. Peut-être même qu'on se reverra, autrement, ce n'est pas marrant et puis...» - «Ferme-la, CliffordSept. «Et sincèrement, la bouffe ici, ce n'est pas top. Sérieusement, y'a pleins de trucs dégueulasse ici, mais la bouffe reste certainement ma pire expérience en prison. J'sais pas, mettez des trucs mangeables et pas des mélanges de purées qui n'existent même pas en dehors de ces murs. Franchement, on ne vous aime pas non plus et pourtant, on ne tente pas de vous donner une infection alimentaire.» Six. «Scherwick, si vous avez des vus sur Smith, allez-y. Mon pote George il veut l'avoir aussi. Eh ouais mon pote, t'es dans un triangle amoureux, là. Perso, j'suis team George, mais tu peux toujours tenter ta chance et parler de son fessier avec mon bon vieux baraqué. Vous devez certainement penser la même chose d'elle.» Cinq. «Hodge ! Mon ami ! C'est qui qui se casse dans moins d'une semaine ? C'est Bibi. C'est qui qui reste encore deux ans ici ? C'est toi.» - «Clifford, t'es mort.» - «George, besoin d'aide.»  Quatre. «Smith, c'est quand même vachement pas original comme nom de famille. C'est quoi votre prénom ? Il est aussi original que Smith ? » - «Mon prénom c'est commence par s et se termine par p. Prénom composé.» Shut up. Trois.  «Je reviendrais avec Juliet et Margot. Elle doit voir daddy Georgie.» Deux. «Hodge, sourit, demain tu vois ma gueule pour la dernière fois. Tu devrais être content. T'en as pas marre de tirer la gueule h24, merde ?» Deux. «George, George, t'es pas discret. Arrête ça maintenant, c'est gênant ! Laisse Smith tranquille cinq minutes ! Sherwick a envie de te tuer, on dirait. C'est énorme, putain ! Promets-moi de la pécho sous ses yeux, quand je reviens, je veux des nouvelles croustillantes.» Un. «George, on se revoit bientôt, promis, mon baraqué préféré.» - «N'oublie pas : McDo et Margot.» - «Promis.», «Smith, c'était un plaisir.»  - «Promets-moi de ne plus te faire coincer dans une cellule, Clifford.» - «Je ne promets rien en étant pas sûr, Smith. On se revoit bientôt et cette fois, je serais bien libre..»

Tu l'observes dans l'ombre. Elle rigole à en perdre le souffle, elle sourit, elle s'amuse. Juliet n'a pas changé. Tu ne lui as pas parlé depuis deux ans et tu avoues mourir d'envie de courir la prendre dans tes bras, mais quelque chose te bloque. Tu ne peux pas faire cela avec cette tonne de personnes autour de vous, elle est censée te haïr pour ce que tu as fait à son couple alors qu'en réalité, elle était au courant de tout et elle t'a même aidé. Tu t'avances doucement, peu après, tu t'arrêtes subitement. Tu ne peux pas faire cela. «Deux ans, ça arrive maintenant.» Tu te tournes vers un petit garçon, tu lui souris avant de t'abaisser. «P'tit, tu veux bien dire à cette fille là-bas de se tourner vers nous ? J'te donne cinq dollars si tu l'fais.» A cet âge-la, cinq dollars c'est une richesse. Il sourit avant de hocher de la tête, tu lui tends le billet avant qu'il ne court vers les autres. Seulement, il s'approche d'une mauvaise personne. Ces enfants peu intelligent. Il se tourne vers toi en désignant la personne du doigt, tu secoues vivement la tête avant de montrer Juliet. Tu te fais bousculer, tu fronces des sourcils en te tournant vers la personne qui t'as bousculé et qui ne s'est pas excusée. Et là, tu crois tomber. Tu crois que le sol s'enfonce sous terre et qu'il te prend avec. James McKinney. Ce foutu connard. Il s'approche de Juliet et la saisit par la taille. Le gamin t'observe et tu lui fais signe de revenir. Mission annulée. Tu as d'autres plans pour vos retrouvailles. Le gamin s'éloigne en te remerciant pour les cinq dollars, sans que tu ne lui prêtes aucune attention. Tu tires sur le bas de ton t-shirt avant de t'approcher de James, Juliet et le reste des personnes. Tu ne les connais pas spécialement, tu reconnais simplement une ou deux têtes, mais ce n'est pas important. Tu t'approches d'un pas assuré, un énorme sourire aux lèvres. «McKinney, comme tu m'as manqué ! » Tu t'incrustes entre lui et Juliet, brisant le contact qu'ils ont dans un même temps. Il se tourne vers toi et ensuite, c'est au tour de Juliet de le faire et là, c'est réjouissance pour toi. Le regard qu'il a est extraordinaire et la surprise dans les yeux de Juliet ne serait se faire décrire. Ensuite, le regard des autres, tu n'y fais pas spécialement attention. Tu souris à McKinney avant de te tourner vers Juliet, elle semble chamboulée et tu ne comprends pas trop. « Toi ? » - « Moi.» Tu fais un clin d'oeil à ton pire ennemi. «T'es censé être en taule.» Tu secoues de la tête en fronçant des sourcils. «Mon cher, deux ans, c'est deux ans. Crois pas que j'ai prolongé mon séjour là-bas. C'est pas un hôtel cinq étoiles.» Juliet ne dit rien, tant mieux. Tu n'as rien à lui dire pour le moment. Tu ne sais pas à quoi elle joue avec McKinney, mais en attendant, tu la laisses dans ses pensées, seule. «Je vois que vous êtes redevenus proches comme avant. C'est touchant. D'ailleurs, comment vas Daisy ? » Il serre la mâchoire et rapidement, tu te recules. «Sujet sensible. Calme-toi, Hulk. Allez, j'me tire. C'était juste histoire de plomber l'ambiance.» Tu es franc et on peut reconnaître que c'est bien toi qu'en t'entendant parler. Tu souris une dernière fois à Juliet avant de faire demi-tour et de disparaître dans la foule de personne. On ne se débarrasse pas de toi aussi facilement.

«Tu n'as pas jugé bon de me prévenir de ta sortie ? » Tu roules des yeux avant de répondre. «Beaucoup de choses ne se sont pas dîtes. Tu ne peux rien dire, tu n'es pas mieux.» Rapidement, elle te répond à son tour. Elle n'a jamais été aussi rapide. «Tu ne peux pas comprendre.» Juliet a bien changé, tu commences à t'en rendre compte. «Je ne veux pas comprendre. J'en sais déjà assez. En deux ans, il a su t'avoir de nouveau et faut être vachement conne.» Tu y vas fort sur les mots, mais t'es pas le plus heureux de gars. «Ne me parle pas comme ça, Aaren. Tu n'as aucun droit.» Tu rigoles, sans joie. «Et toi tu n'avais aucun droit de me faire ce coup-ci. Maintenant, laisse-moi tranquille, j'ai pas mon temps à perdre.» - «Aaren.» Elle est trop têtue et merde, tu as beau apprécier cela, des fois, c'est vraiment chiant. «Je ne suis pas disponible pour le moment, biiip.» Gros gamin. «Oh, James m'appelle !» Et là, tu avoues ne pas être le plus malin et provocateur. Tu ne réponds pas, trop peu pour toi.

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Dylan tu vas faire bien des heureuses :sisi: et moi la première AAREN ▶ ROYALS. 3796247097 AAREN ▶ ROYALS. 3305873184
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Dylan AAREN ▶ ROYALS. 2652270974 AAREN ▶ ROYALS. 1645299156 AAREN ▶ ROYALS. 1497433728
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Sujet: Re: AAREN ▶ ROYALS.   AAREN ▶ ROYALS. EmptyJeu 1 Sep 2016 - 14:46

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Bienvenue sur LAPD ! AAREN ▶ ROYALS. 3618937294 Courage pour ta fiche et surtout n'hésite pas à contacter l'un des membres du staff en cas de besoin ! AAREN ▶ ROYALS. 549143784
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