Ce soir j'ai une chance unique de faire des heures supplémentaires, oui parce qu'à l'heure d'aujourd'hui il était rare d'avoir autant d'heures dans cet hôtel. Bon effectivement je n'ai pas autant besoin d'argent que ça grâce à l'héritage de mon père, mais j'ai besoin de travailler pour ma fille, pour être fière d'avoir pu gagner de l'argent par moi-même et non par mon père. Au moins j'aurais de quoi être fière d'avoir gagner cet argent pour ma perle, Tina. Elle est avec son père, j'avais besoin qu'il me garde la petite parce que le patron m'a appeler au dernier moment pour faire ces heures. Je ne vais pas faire ce travail toute ma vie, mais c'est un bon gagne pain pour le coup. Gio et moi c'est compliqué, on ne s'entends pas à merveille surtout lorsqu'il s'agit de notre fille, mais c'est vrai que lors de nos disputes il nous arrive encore de coucher ensemble, on est vraiment instable, surtout que lorsque je le vois aux côtés d'une femme ça m'énerve et la jalousie me fait surface. Fin bref, j'avais vraiment besoin de lui pour garder la petite et ça m'arrange qu'il n'avait rien de prévu et qu'il aime sa fille pour la garder tant qu'il le souhaite. Elle me manque déjà, ça me déchire le coeur chaque fois que je la laisse de toute façon. C'est pour elle, seulement elle, que je suis encore là. Toujours est il que je devais accueillir les personnes présente pour cette soirée mondaine, ça pue la richesse. Les coupes de champagne et tout le tralala. J'ai horreur de ce genre de soirée, je préférais m'amuser dans un bar ou une boîte de nuit, trop de chichis et de coincé du cul, en faites. Ceci dit, je suis là toute souriante et bien belle et radieuse. Je suis tout à fait présentable, quelques personnes commençaient à arriver et j'avais déjà hâte que cette soirée se termine. Soudain, je vois entrer un bel homme brun, son allure si déterminé et sûre de lui, son sourire ravageur, tout me faisait craquer d'un seul coup d’œil en le voyant arriver. Je devais rester professionnel, mais j'affiche un beau et doux sourire à l'adresse de cet homme charmant.

« Bonsoir, monsieur. Vous venez pour la soirée mondaine, je présume? »

Oui je m'en doute bien et j'en suis bel et bien certaine. Je demande quand même, sait-on jamais. Devant ma liste de noms inscrits sur une feuille d'un cahier, pour cette soirée mondaine privé, je demande avec curiosité et aussi pour connaître le nom de ce charmant visage inconnu.

« Quel est votre nom? »