and all the devils are here
| Sujet: GRETA + love me or leave me alone. Sam 4 Juin 2016 - 13:00
| Greta Betty Kelly 41 Y.O. • Américaine • Bisexuelle • Célibataire Études avortées par une grossesse • Danseuse, en pourparlers pour devenir professeur à UCLA • Aisée • Feat. Taraji P. Henson QUI ES-TU? Il parait que je dois me présenter, tout vous raconter à mon sujet ? Désolée de vous décevoir mais vous n’aurez rien… Rien de plus que ce que je suis décidée à vous apprendre à mon sujet. Commençons par le plus évident : je m’appelle Greta, mes parents ont décidé de m’accabler d’un second prénom, celui de ma grand-mère maternelle Betty. Je ne vais pas m’en plaindre, cette femme a toujours été très forte, elle a su combattre le racisme et est un exemple de féminisme comme il y en avait trop peu dans les années 40. Elle est en bout de course mais je continue de lui rendre visite plusieurs fois par semaine parce qu’elle mérite qu’on l’honore jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à son dernier souffle. J’ai soufflé ma quarante-et-unième bougie, je sais je sais, je fais plus jeune, merci bien ! Je suis américaine mais issue d’une famille d’immigrés, je suis on ne peut plus fière de mes racines africaines. Quoi d’autre ? Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je suis célibataire et mon caractère fait généralement fuir les hommes qui attendent d’une femme qu’elle soit docile et facile. Autant vous dire qu’avec moi ils sont mal tombés, j’ai un caractère flamboyant, je suis impulsive et incapable de me contenir lorsque quelque chose me déplait ou, au contraire, lorsque je suis heureuse. Je suis victime de mes émotions et je ne trouve pas cela déplaisant, c’est ce qui me rend humaine et attachante. Je suis une boule de nerfs avec une grande sensibilité et un passé qui a laissé des traces. PORTRAIT CHINOIS Merci d'essayer de te limiter à un ou deux mots par question !
• Première chose à laquelle tu penses au réveil: Mon alarme qui m'agresse. • Première chose que tu fais en rentrant le soir: Retirer mon soutien-gorge. • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Papi de Todrick Hall. • L'activité qui te remonte toujours le moral: La danse. • Si ta vie était un film, ce serait: Honey.
• Ce qui te fait le plus facilement pleurer: Un animal. • Ton plus grand complexe: Mes seins. • Ta plus grande fierté: Mes fesses. • Ton mot préféré: Bitch Please ça marche ? • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: Une mauvaise réponse.
• Définis-toi avec une expression: Avoir du cœur au ventre. • Ta personnalité en un mot: Instable. • Ta personnalité (au lit) en un mot: Enflammée. • Plutôt sexe ou abstinence ? SEXE. • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? J'offre des ressources inépuisables. CASIER JUDICIAIRE Je n’ai jamais été incriminée pour un délit, mon casier judiciaire est vierge. Bien entendu, j’ai quelques failles et il m’est déjà arrivé de me faire pincer alcoolisée dans la rue. Pas de quoi me mettre dans une situation délicate puisque je n’ai jamais pris le volant sous l’emprise de substances quelconques. J’ai néanmoins terminé une soirée au poste en cellule de dégrisement après avoir envoyé balader un agent qui voulait gentiment me raccompagner chez moi et que j’ai accusé sous l’emprise de l’alcool d’avoir essayé d’abuser de moi. En dehors de cela je n’ai jamais eu d’aventures judiciaires qu’il me semble important d’exposer ici. Il m’est déjà arrivé d’en venir aux mains mais rien de bien grave, quand à la consommation de drogues, je n’ai tout simplement jamais essayé. Merde… Je suis une sainte… Ah non… Non… Je ne suis pas une sainte, je me tiens juste à carreau lorsque la justice est impliquée. PRÉNOM: Loïc. PSEUDO: Redpix. ÂGE & ANNIVERSAIRE: 20 YO (30/11/95). PAYS: France. GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): Usual Suspects. NIVEAU DE RP: A toi d'en juger. PRÉSENCE: Quotidienne. PERSONNAGE: Inventé. AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Oui. OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? J'en suis l'un des administrateurs. QU'EN PENSES-TU? PERFECTO PERFECTO. ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? DAH, Jersey B. Harrington, Aiden Sterling et autres Lewis, Bailey et Jalil. AUTRES COMPTES: nope. SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? (Obligatoire s'il ne s'agit pas d'un double compte) Oui [XX] Non [ ] TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? Qu'il ferme. UN DERNIER MOT? PROUT. - Code:
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<span class="bottinpris">◼ TARAJI P. HENSON</span> • Greta B. Kelly AVATARS © Tumblr, Shiya & Shiya ; ICON © créateur
Dernière édition par Greta B. Kelly le Mar 12 Juil 2016 - 22:28, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: GRETA + love me or leave me alone. Mar 12 Juil 2016 - 22:09
| Mon histoire commence ici ... « LA VIE N'EST PAS UN FLEUVE TRANQUILLE » DIX-SEPT ANS, LYCÉENNE
La vie ne tient parfois qu’à un fil, quelques secondes d’inattention, une overdose de naïveté, une bonne part d’inconscience et votre destin se retrouve modifié à jamais. Combien de temps faut-il poireauter avant qu’un signe apparaisse sur le test de grossesse ? Je le tiens fermement entre mes mains, elles tremblent, je n’ai jamais eu aussi peu envie d’uriner qu’au moment de glisser cet engin entre mes cuisses. Les secondes ne s’écoulent pas rapidement, quelqu’un aurait-il choisi d’arrêter le temps au mauvais moment ? Un caractère se dessine lentement, ils font durer le suspense ces enfoirés, résultat sans appel. « Oh non… » Les larmes me brûlent les yeux, pas autant que ma culpabilité. Nous sommes prudents, nous l’avons toujours été, il n’aura suffi que d’une fois, que d’une envie primaire et animale nous surprenant au mauvais moment au mauvais endroit pour tout envoyer valser. Je ne sais plus trop où je suis, ce que je dois faire de ce bâtonnet, la première chose qui me vient à l’esprit c’est de bondir sur mon téléphone, Elise doit être chez elle, espérons qu’elle décroche. Je compose son numéro sur le clavier de mon téléphone fixe et patiente, une première sonnerie, une seconde, le temps continue de s’écouler lentement, une véritable torture pour moi. « Allo ? » Je m’imagine le parfait scénario, les mots à employer depuis plusieurs minutes mais les seuls sons qui parviennent à se frayer un chemin entre mes lèvres ce sont mes sanglots. « Greta, Greta c’est toi ? » Je n’ai pas assez de fil sur ce téléphone pour atteindre la chaise sur laquelle j’ai cruellement besoin de m’asseoir, mon monde entier se dérobe sous mes pieds. « Je suis enceinte Elise ! » L’admettre à haute voix ne fait que rendre cela plus réel, que suis-je censée faire à présent ? Dissimuler la vérité à Adrian ? Je ne me sens pas capable de le faire, nous sommes ensemble depuis deux ans, il est mon premier amour et lui mentir me détruirait. Avorter ? Suis-je capable de prendre une telle décision ? « Ne bouge pas, j’arrive tout de suite. »
DIX-SEPT ANS, SEULE CONTRE LE MONDE
« Papa s’il te plait calme toi, par pitié ! » J’implore, non loin de ma mère sous le choc. Je me doutais bien qu’ils ne réagiraient pas bien, je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi catégoriques. Mon père engouffre mes affaires à une vitesse assommante dans tout ce qu’il trouve de suffisamment large pour contenir ce qui m’appartient. La sentence est sans appel, il ne veut plus jamais me revoir. « Maman dis quelque chose, je t’en supplie ! » Elle est restée muette depuis tout à l’heure, pas la moindre réaction depuis que j’ai annoncé ma grossesse. Mon père prend les devants alors qu’elle s’apprête à ouvrir la bouche pour briser le silence le plus pesant jamais observé. « Tu es une telle déception pour cette famille Greta, tu as bafoué toutes nos valeurs, tous nos principes, l’éducation que l’on a tant essayé de te dispenser… » Il me prend par l’épaule et m’entraine avec lui dans les escaliers, mes valises m’attendent sur le pas de la porte. Dans ses yeux je ne perçois pas la moindre once d’émotion, d’humanité, il est beaucoup trop porté sur la religion, sur ces stupides règles selon lesquelles ne pas attendre avant le mariage est signe d’impureté. Je lui demanderais bien s’il a suivi le livre sacré à la lettre toutes ces années, si jeter sa propre fille à la porte est suggéré par tous les principes qu’il revendique mais je n’en ai pas la force. Ma mère m’adresse un dernier regard, elle est désolée mais impuissante, dominée… La porte claque devant moi et me frôle le visage, je ne suis plus qu’une étrangère, je ne compte plus, seule… J’affronterais cette étape seule, à moins qu’Adrian ne le prenne mieux ?
DIX-HUIT ANS, MAMAN
« C’est un garçon ! » M’annonce fièrement la sage-femme qui vient de contribuer à la naissance de ce petit-être. La fatigue me guette, je suis exténuée après des heures d’effort, ils sont tous au taquet autour de moi alors que je reste sur le banc de touche. Adrian et Elise sont là, ils ont assisté à l’accouchement, ils sont restés jusqu’au bout, je peux entrevoir les larmes qui coulent sur le visage d’Adrian que je vois pleurer pour la première fois. « Comment voulez-vous l’appeler ? » Nous demande l’infirmière. Je fais signe à Adrian, un faible sourire aux lèvres, il a eu tellement de bonnes idées ces dernières semaines qu’il peut choisir sans que je me fasse le moindre souci. « Jagger ! » Le plus beau jour de ma vie, je crois ne jamais avoir été aussi heureuse. Ce n’était pourtant pas gagné, et dire que j’ai songé à avorter, comment aurais-je pu survivre sans ce petit-être ? Je ne l’ai pas encore porté dans mes bras mais les huit derniers mois nous ont soudé à tout jamais.
VINGT-TROIS ANS, ISOLÉE
« Allo ? » Je reste silencieuse un instant, plus certaine de vouloir faire ce pas. Il le faut pourtant, cette situation ne peut plus durer, comment pourrais-je encore parvenir à me regarder dans un miroir si je laissais Adrian nous faire cela à tous les deux ? Je peux supporter qu’il lève la main sur moi, je survis quotidiennement à son emprise depuis cinq ans mais Jagger… Plus jamais je ne laisserais cet homme que je ne reconnais plus lever la main sur l’être que j’aime le plus au monde. « Elise… C’est moi… Greta ! » Je peux entendre la surprise à l’autre bout du fil, pourvu qu’elle ne raccroche pas, j’espère de tout cœur qu’elle ne me tiendra pas rigueur de ce silence radio. Quatre ans, voilà quatre ans que je n’ai pas téléphoné. « Greta, que… Co… Oh mon dieu, comment tu vas ? » Je me sens pitoyable d’appeler de la sorte, en plein milieu de la nuit, profitant d’une sortie entre potes d’Adrian. Quand le chat n’est pas là les souris dansent, ce proverbe n’a jamais été aussi adapté à la situation. Mes lèvres tremblent, des perles salées coulent le long de mes joues, habitées par la haine, le dégoût. « Je suis désolée d’appeler aussi tard… J’ai besoin d’aide… Elise… Je ne peux plus accepter tout cela… Je dois faire quelque chose ! » Je n’ai pas besoin de lui faire un dessin, Elise est la première à avoir tout compris, bien avant qu’il ne soit trop tard. Elle était là, la dernière à pouvoir me rendre visite, la marraine de notre fils, Adrian a longtemps accepté qu’elle vienne nous rendre visite. Un an, je ne sortais déjà plus depuis quelques centaines de jours lorsqu’il a décidé que sa présence n’était plus souhaitée non plus. Adrian est un homme intelligent, il s’est perdu en chemin, a confondu amour avec possessivité. Il me connait parfaitement, il savait que m’imposer de trop gros changements d’un seul coup m’aurait mis en rogne. Il a imposé sa présence, sa force, sa domination sur moi progressivement. Le premier coup m’a surpris, le second m’a fait compris qu’il ne plaisantait pas. Pourquoi me suis-je confondue dans le silence si longtemps ? Par amour. Il lui arrivait d’être plus lucide, il m’arrivait de retrouver l’homme qui m’a fait craquer, le père de mon fils, celui que j’imaginais vieillir à mes côtés. Tout le monde change, parfois pour le meilleur, d’autres fois pour le pire. Abus physiques, séquestration… Il a toujours pris tellement de plaisir à m’enfermer dans la cave lorsque des invités se présentaient à l’improviste sur le pas de notre porte. Il est parvenu à faire croire à tout le monde que la mère de son fils les avait abandonnés, il lui est même arrivé de me tromper, je le sais, les murs ont des oreilles à défaut d’avoir des yeux. Le sexe, difficile de faire entendre au monde entier que son propre mari a abusé de soi et pourtant… Pourtant le mariage ne justifie pas tout, le viol commence lorsqu’on arrête de consentir. Tout le monde semble avoir oublié ce détail. Il a levé la main sur notre fils hier soir, pour la première fois, le bleu qui orne ses magnifiques yeux me rend malade, comment ai-je pu laisser tout cela se produire ? Cinq ans, je lui ai laissé prendre le contrôle de ma vie pendant cinq années, ce monstre mérite de crever, parfois je songe à l’étouffer dans son sommeil, à empoisonner la nourriture que la chienne que je suis continue de lui cuisiner chaque jour. Je ne suis malheureusement pas comme lui, pas pourrie jusqu’à la moelle. « Donne-moi ton adresse, prépare tes affaires… Je viens te chercher ! »
QUARANTE-ET-UN ANS, NOUVEAU DÉPART
Dix-huit années se sont écoulées et tout a tellement évolué autour de moi. Avec le recul je me demande encore comment je suis parvenue à me sortir de tout cela. Il m’aura fallu attendre qu’Elise prévienne la police et qu’ils prennent Adrian sur le fait, en train de me tabasser. Mon état critique a justifié le lancement d’une enquête le concernant, son propre piège a fini par se refermer sur lui lorsque sa participation à quelques affaires illégales a été prouvée par la même occasion. Dix ans de prison pour lui, dix ans nécessaires à ma reconstruction. Il m’aura fallu quelques années pour rebondir, pour me lancer corps et âme et exploiter ma passion, mettre mes tripes et mes souffrances au service de la danse pour interpréter et toucher le public venu me saluer. De là tout s’est enchainé, j’ai pu offrir tellement de choses à Jagger, nous avons débuté une nouvelle vie loin de tout cela à New-York avec l’argent prêté par Elise pour que je puisse rebondir. Ce ne fut pas toujours facile, vivre de son art est tellement difficile. Le travail paie toujours, dix-sept ans de carrière à Broadway, plusieurs nominations aux cérémonies récompensant les meilleures prestations théâtrales, accompagner Kayne West en tournée mondiale pour chorégraphier chacun des tableaux proposés à chacun de ses spectacles, apparitions dans des clips. En touchant à tout je me suis assurer de ne jamais me faire oublier, de toujours avoir du pain sur la planche. Adrian a bien essayé de se racheter, il aurait aimé retomber sur la Greta insouciante et naïve qu’il est parvenu à séduire au tout début, il ignorait que cette fille était morte le jour où il avait osé lever la main sur Jagger. Lui non plus, il n’a jamais voulu connaitre son père, il était suffisamment jeune pour oublier mais le corps n’oublie jamais, l’instinct non plus. Aujourd’hui il est temps de commencer une nouvelle vie, participer à une télé-réalité à succès en Angleterre m’aura permis de réunir suffisamment d’argent et d’acquérir une notoriété bien plus importante encore pour lancer deux des projets me tenant le plus à cœur, ouvrir une école de danse à Los Angeles et lancer la production de ma propre comédie musicale. Les jours sombres se trouvent loin derrière, il ne me reste plus que l’avenir et beaucoup d’espoir, tout vient à point qui sait attendre.
AVATAR © créateur ; ICONS © créateur & créateur |
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