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 DORIAN ▶ Even his smile had to be trained

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DORIAN ▶ Even his smile had to be trained Empty
Sujet: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:29

Dorian O. Dalloway

   
27 ans • Américain • Homosexuel • Célibataire
   Bachelor en Relations internationales • Danseur au Los Angeles Ballet • Aisé
  Feat. Nico Tortorella

   
QUI ES-TU?
   
Il n’est jamais facile de vivre dans l’ombre de son père. Surtout pour un jeune homme. Mais il est encore moins facile de vivre dans l’ombre de sa mère. Celle qui tient la culotte dans le couple, celle qui rapporte plus d’argent dans le couple, celle dont les journaux parlent - son autre moitié s’efface déjà derrière elle, devenant petit à petit “le mari de …”. Il en perd son identité et sa personnalité. Et cet enfant qui n’avait rien demandé, qui n’aspirait qu’à l’anonymat et qu’à la normalité, se retrouvait dès son plus jeune âge propulsé sur le devant de la scène. C’est sans doute pour cela qu’il a depuis longtemps recherché la lumière des projecteurs et des flashs sur sa blanche peau. C’est sa mère qui a d’ailleurs choisi son prénom. Elle l’a mis au monde, c’était son droit après tout. Dorian. Comme son héros préféré. Celui qui recherche la jeunesse éternelle. Celui qui cherche désespérément à plaire. Sa mère avait tout de même laissé le choix d’un second prénom à son mari, qui, à son image, ne serait malheureusement jamais sur le devant de la scène. Son père cependant, dans un ultime pied-de-nez à cette femme qu’il n’aime plus depuis des années, choisi le funeste prénom d’Oreste, qui a assassiné sa mère pour venger la mort de son père. Les querelles dans le couple n’en sont que plus renforcés par cet affront permanent dans les prénoms même de leur fils unique. Dorian O. Dalloway porte aussi le nom de jeune fille de sa mère, qui refusa de l’abandonner. Elle n’était pas prête à abandonner son indépendance dans les mains de son futile mari. Dorian, à défaut de grandir dans un milieu aimant et aimé, a pu bénéficier de l’argent et de la renommée dont disposait sa famille. Son père est cadre dans une grande entreprise américaine, souvent en voyage et donc souvent absent. Quant à sa mère, elle est Associate Justice à la Cour suprême de l’état du Mississippi. Il va sans dire qu’elle était aussi souvent absente que son mari et le seul amour que Dorian reçu était celui de sa nourrice. Âgé de vingt-sept années, Dorian est titulaire d’un Bachelor en Relations internationales obtenu à Columbia University. Tout ça pour faire plaisir à sa mère et à son incessante quête pour l’excellence académique. Car Madame a été major de sa promotion à Wellesley à une époque où les femmes étaient encore rares à étudier. L’éternelle rengaine. Et surtout la décomposition de son visage en voyant que son fils n’était pas accepté à Harvard. Pourtant, Dorian, lui, ne rêvait que de monter sur scène, de retrouver le plaisir des spectacles de fin d’année dans son école privée. Sa mère et lui avaient alors trouvé un accord tacite - presque un contrat - où lui s’engageait à étudier durement pendant quatre années afin de décrocher un vrai diplôme et sa mère financerait toutes les folies qui lui passeraient par la tête. Il passait ses journées au studio de danse pour s’entraîner et ses soirées à rattraper le retard accumulé dans ses cours. Il avait très tôt intégré la Jacqueline Kennedy Onnassis School, puis l’American Ballet Studio et pouvait avouer sans rougir qu’il ne déméritait pas dans la danse. La vie new-yorkaise avait pourtant ses limites et il avait apprécié de recevoir le courrier lui annonçant qu’il intégrerait la compagnie du Los Angeles Ballet pour la prochaine saison. Peut-être par cliché ou par affront à cette mère conservatrice, Dorian s’était entiché du sexe masculin depuis plusieurs années. Enchaînant les aventures à New York, il était venu le cœur libre sur la côte ouest, libre des préjugés attachés à sa personne.


   


   
PORTRAIT CHINOIS
   

   • Première chose à laquelle tu penses au réveil: Me doucher
   • Première chose que tu fais en rentrant le soir: Fumer
   • Une musique qui te fait changer d’humeur en un rien de temps: Circle of Life
   • L'activité qui te remonte toujours le moral: Danser
   • Si ta vie était un film, ce serait: Moulin Rouge


   • Ce qui te fait le plus facilement pleurer: La reconnaissance
   • Ton plus grand complexe: Mon nombril
   • Ta plus grande fierté: Ma mère
   • Ton mot préféré: Ewigkeit
   • Le meilleur motif pour raccrocher au nez de quelqu'un au téléphone, à tes yeux: Les démarcheurs téléphoniques


   • Définis-toi avec une expression: Une main de fer dans un gant de velours
   • Ta personnalité en un mot: Solaire
   • Ta personnalité (au lit) en un mot: Sauvage
   • Plutôt sexe ou abstinence ? Sexe
   • Tu as le pouvoir de changer le monde. Que fais-tu ? Rien


   


   
CASIER JUDICIAIRE
   
Beaucoup de délits relatifs à l’alcool et à la drogue: de nombreuses arrestations pour conduite en état d’ivresse ou conduite sous l’influence de drogues (depuis, il n’a plus le droit de conduire), plusieurs arrestations pour urination publique, urination sur un véhicule de police (un pari), urination sur une église, un nombre indécent de nuits en cellule de dégrisement, achat et revente de drogues, …
Et de petits larcins toujours liés à cette consommation outrancière: vol à l’étalage, tentative d’effraction dans des salles de classe, urination dans la fontaine de l’université, faux papiers dans l’espoir d’entrer dans un bar, …


   


   
PRÉNOM: Thomas. PSEUDO: Hyp'. ÂGE & ANNIVERSAIRE: 25 années & 19 août. PAYS: France.  GROUPE(S) SOUHAITÉ(S): Usual Suspects (si j'ai bien compris). NIVEAU DE RP: Défectueux.  PRÉSENCE: Souvent. PERSONNAGE: Inventé. AIMERAIS-TU PARTICIPER À L'INTRIGUE DU MOMENT? Oui. OÙ AS-TU TROUVÉ LE FORUM? Frat. QU'EN PENSES-TU? Jouissant. ANCIEN MEMBRE DE FRAT/L.A.P.D.? Yep. AUTRES COMPTES: Nope. SOUHAITES-TU T'INSCRIRE AU MP DE MASSE? Oui. TA PLUS GRANDE PEUR VIS-À-VIS DU FORUM? L'intégration. UN DERNIER MOT? J'espère juste que ma fiche convient - ça fait longtemps ...
   
Code:
<span class="bottinpris">◼ NICO TORTORELLA</span> • Dorian O. Dalloway
   


   


   
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DORIAN ▶ Even his smile had to be trained Empty
Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:29

Mon histoire commence ici ...

   
« Some cynics even say his smile had to be trained because he so rarely smiles »

   

   

   
Jackson, Mississippi

Les flashs crépitaient à droite et à gauche de la pièce, remplie de visages austères, de journalistes avides et de costumes trois pièces. Rien à voir avec ce que l’on pouvait expérimenter à la télévision mais c’était suffisamment impressionnant pour un garçon de son âge. La presse locale était venue pour photographier l’instant présent qui ne serait sans doute qu’un mince entrefilet dans les journaux du lendemain. Il se tenait au centre, coincé entre une mère imposante et un père effacé. Ce dernier tentait de tenir fièrement et fermement la bible tandis que sa femme levait la main droite. C’était en soit un petit évènement. Les cheveux du petit garçon lui tombait sur les yeux mais il ne pouvait pas voir grand chose de toute façon. Les flashs l’éblouissaient et le bruit aux alentours l’empêchait de comprendre ce qui se passait. Il se contentait de faire ce qu’on lui avait toujours dit de faire dans de telles occasions. Se taire et regarder sa mère avec des étoiles pleins les yeux. Regarder cette femme qui n’était sa mère que de nom. Regarder cette femme à l’ambition dévorante. Et sourire. Encore et toujours. Dorian n’arrivait pas à se souvenir de la dernière fois que sa mère l’avait embrassé. Ou même lu une histoire avant qu’il ne s’endorme. Mais il fallait continuer de sourire. “Judge Dalloway, are you prepared to take the oath of office?” Alors que le début de la cérémonie commençait, il se prit à rêver d’une réalité alternative. Le matin même, sa nourrice lui avait proposé d’éplucher les carottes et de les couper ensemble. Ce bref moment d’intimité lui avait fait chaud au cœur. Il avait ressenti une véritable connexion qui était absente entre lui et sa mère. La cravate autour de son cou le serrait, l’étouffait. Il n’avait qu’une envie. S’enfuir au loin. “Place your left hand on the Bible, raise your right hand and repeat after me.” Il voulait se mettre à chanter, se mettre à danser, répéter les paroles de Roméo ou même pousser sa mère dans les escaliers. Il voulait que quelque chose arrive et vienne rompre la monotonie de la voix du juge et de la cérémonie. Que quelqu’un surgisse et le kidnappe pour l’emmener loin de la normalité de sa vie. Vivre dans la clandestinité, caché au fond du coffre d’une voiture et se nourrir des restes de restaurants. Mais il se contenta de sourire. Encore et toujours. “I, Catherine Dalloway, do solemnly swear that I will support and defend the Constitution of the United States.” Et voilà que le cirque continue. C’était une véritable douleur de rester sans rien faire. D’attendre. De sourire. De dévoiler ses dents. De regarder en haut et de voir cette femme, sa mère, aux traits si froids, ouvrir la bouche. Avaient-ils seulement parlé ensemble récemment? S’était-elle jamais demandée ce que son fils voulait réellement? Dorian aurait tout donné pour avoir une enfance plus simple. Plus pure. Avec plus de sentiments. Plus de reconnaissance. Il ne comptait même plus le nombre de dessins ramenés chez lui, pour être fièrement accrochés sur le frigo, comme tous ses petits camarades. Invariablement, ils étaient laissés sur le comptoir de la cuisine. Et, invariablement, tous les matins, les dessins n’étaient plus là. Mais ils n’étaient pas pour autant sur le frigo. Ils étaient dans la poubelle. Dans cette poubelle maudite qui contenait tous les souvenirs de son enfance. “That I will bear true faith and allegiance to the same.”

New York City, New York

La ville ne semblait jamais dormir. Il avait passé une bonne partie de sa soirée à la bibliothèque, planchant sur ses examens à venir. Les journées étaient éreintantes et il n’avait que peu de temps pour ses plaisirs personnels. Il se rendait d’ailleurs chez un jeune homme rencontré en ligne pour se débarrasser de tout le stress accumulé au cours des derniers jours. Si la ville ne semblait jamais dormir, certaines rues étaient désertes. Il avait enfoncé ses écouteurs dans ses oreilles mais n’écoutait pas de musique. Il restait à la place attentif au moindre mouvement brusque en sa direction, prêt à appeler la police en cas de besoin. Il changeait de trottoir dès qu’il apercevait au loin une silhouette malveillante. Quelle idée d’habiter dans un endroit aussi mal famé. Il était prêt à faire demi-tour vers la bouche de métro mais il continuait, inconsciemment. “Hey tapette!” Il resta silencieux. Il continua tout droit. Il avait prétendument de la musique et n’avait pas entendu cette infâme insulte. Regarder droit devant soi et ignorer l’insulte. C’était sans doute la seule chose à faire. Il se mordit les joues et continua, ne trouvant même pas cet inconnu qui l’avait ainsi insulté. Il ne sentit pas non plus le coup venir de derrière, le faisant chuter à terre. “Ouais, c’est à toi que je parle, tafiole.” Il sentait les larmes lui monter aux yeux. Il baissa la tête, refusant d’affronter son interlocuteur. Il tenta péniblement de se relever avant de recevoir un nouveau coup. Au visage cette fois. L’espace d’un instant, Dorian pensa futilement au maquillage qu’il devrait porter pendant des jours pour cacher les marques sur sa peau. L’autre continuait de l’insulter. A terre, il pouvait sentir les coups qu’il lui portait aux côtes. C’est seulement à ce moment là qu’il se rendit compte qu’il pouvait mourir à tout moment. Qu’il pouvait mourir là, dans cette ville loin de sa famille, que personne ne le découvrirait avant des jours. Les insultes, tout comme les coups, continuaient de pleuvoir. Les larmes coulaient le long de ses joues, le sang de sa bouche. Il ne sentait plus son corps, il avait l’impression de l’abandonner. Qu’avait-il donc fait pour mériter un tel traitement? Était-ce le fait de n’embrasser que des garçons, que des hommes? De préférer sentir leur peau contre la sienne et d’aimer se réveiller à leurs côtés? Il pensa un instant à sa conservatrice de mère qui le renierait sans doute en découvrant cette atroce vérité. Il ne vivait pourtant pas caché. Mais, pour elle, il ne vivait pas non plus en dehors du placard. Il était plutôt dans un entre-deux. Dans une double vie. Quand il rentrait à Jackson, il prenait soin de ne porter que des vêtements aux couleurs neutres, tentait tant bien que mal de modifier sa voix pour la rendre plus masculine et allait couper du bois dehors. Cela la rendait heureuse. Si tant est qu’elle souriait. Au fond, il n’était pas certain de l’avoir jamais vu sourire. Sauf peut-être cette fameuse journée de sa prise de fonction. Sourire pour les caméras. Les coups avaient arrêté de pleuvoir. Pourquoi? Par qui? Toutes ces questions que Dorian aurait dû se poser mais qui ne parvenaient pas à se frayer un chemin dans son esprit embrouillé. Il attendait patiemment. La mort, la vie. Il ne savait plus. Il ne savait pas s’il avait encore un téléphone pour appeler des secours, de l’argent pour se payer un taxi ou de la musique pour soulager ses maux. Il resta prostré de la sorte pendant de longues minutes, voire de longues heures. Il n’en était pas certain. En se réveillant à l’hôpital, il n’avait plus que des bribes de souvenirs. Il préférait ne pas en avoir de toute façon. La situation était humiliante et il préférait l’effacer de son esprit. Quand le docteur lui indiqua qu’il ne devrait pas reprendre la danse pendant plusieurs semaines, de lourdes et chaudes larmes tombèrent sur ses draps blancs. Il avait choisi de ne pas porter plainte. A quoi bon revivre cette scène encore et encore. Il n’avait pas vu le visage de son agresseur. Et il refusait d’être une énième statistique de la violence homophobe qui paralysait le pays.  

Los Angeles, California

Les muscles étaient tirés à leur maximum mais il se sentait drôlement bien. C’était son premier vrai spectacle. Comme vrai danseur. Dans un vrai ballet. Certes, il n’était pas sur le devant de la scène mais au moins il était sur scène. Il avait regardé avec une envie non dissimulée les solistes recevoir tous les honneurs, alors que lui-même était à l’arrière de la salle, avec le quadrille, attendant patiemment son tour. Il suffisait d’un accident pour avoir l’opportunité de prendre la lumière. Une cheville tordue, une chute dans les escaliers, … Il connaissait déjà par cœur la chorégraphie du soliste. Le Casse-noisette est son ballet préféré depuis des années et il s’entraînait déjà dans sa chambre en regardant de vieilles cassettes du ballet, adroitement volées au supermarché au coin de la rue. Il volait, virevoltait, sautait de lit en lit en tentant d’imiter les héros de son enfance. Il ne comptait plus le nombre de vases, de cadres et autres bibelots cassés sur son passage. Il s’amusait à défaut d’être entouré d’amour. C’était d’ailleurs les seuls moments où il se sentait vraiment heureux. Il ne comptait plus non plus le nombre de rendez-vous, d’expositions ou de spectacles de fin d’année ratés par l’un, ou l’autre, voire par les deux de ses parents. D’ailleurs, Dorian s’était promis qu’il ne serait pas un père absent. Qu’il ferait tout pour rendre sa moitié et sa descendance à la fois fière et aimée. Il se rappelait encore de ce voyage censément être “familial”. Pour une destination probablement exotique. De ces vacances, il n’avait guère de souvenirs. Mais il se rappelait particulièrement de l’attente à l’aéroport. Son seul souvenir heureux. Les fêtes de Noël battaient leur plein et avec leur lot de chansons iconiques. De temps à temps, Dorian était enchanté par les airs de la Danse de la Fée-Dragée. Il sautait de siège en siège pensant gagner ainsi l’attention de ses parents alors qu’ils étaient tous deux plongés dans l’étude de leurs téléphones respectifs, incapables de donner le moindre signe qu’ils observaient ce qu’ils voyaient. La réalité le frappa d’un coup. Le rideau venait de se refermer et il s’effondra sur le sol. La tension de ses muscles et de son esprit, le stress de cette première représentation, la sueur qui coulait le long de son maquillage. Il avait été habitué à travailler durement mais cette première représentation était l’achèvement de nombreuses, trop nombreuses, années de pratique. Il avait envoyé une invitation à ses parents mais ils n’avaient jamais répondu. Celle-ci s’était sans doute perdue dans l’amas d’invitations qu’ils recevaient. Et il s’était refusé à les recontacter, à initier un quelconque contact téléphonique. Il était d’ailleurs certain que sa mère filtrait ses appels, jugés trop chronophages, et préférant l’aisance d’un simple texto. Il s’était habitué à cette distance tant géographique que psychologique qui s’était installée entre les deux. Pendant un temps, il avait tenté de plaire à cette mère, presque cette marâtre, en rentrant dans la campagne du Mississippi pendant les vacances scolaires. Mais c’était une perte de temps. Et d’argent. Elle n’était jamais là, déclinait d’un simple geste ses invitations à un dîner commun et passait la plupart de son temps enfermée dans son bureau. Quand elle ne s’enfuyait pas à l’autre bout du pays pour donner des conférences sur le droit de la propriété intellectuelle. Ébloui par les projecteurs, il n’arrivait de toute façon pas à distinguer le moindre visage des spectateurs extasiés par la prestation de certains de ses camarades. Il leur jalousait les applaudissements nourris qu’ils avaient reçus tandis que lui-même devait se contenter d’une ovation plus parsemée, la plupart des spectateurs impolis étant déjà sur le départ. La main froide de son camarade le rappela à cette scène à présent déserte. L’autre blond semblait divin sous cette chaleureuse lumière. Une aura de confiance émanait de son corps et de sa personne. Dorian n’avait pas encore l’occasion de lui parler. Il appartenait à un autre monde, à une autre caste. Il ne faisait pas partie du chœur, mais n’était pas non plus un danseur étoile. Il était au milieu, doté d’un talent trop impressionnant pour le commun des danseurs, mais d’un talent trop médiocre pour fréquenter cette élite quasi-aristocratique au nez aquilin et au teint impeccable. Il prit cette main tendue avec douceur et sentit ses poils se dresser au contact de cette peau si particulière. Il referma les yeux un instant, tenta de savourer cet effleurement le plus longtemps possible. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas eu la moindre relation, même charnelle, tant concentré qu’il était à vouloir donner le meilleur de lui-même lors des entraînements et des répétitions. Il poussa tout son corps vers le haut, tentant de ne prendre qu’un léger appui sur la personne dressé dans toute sa splendeur devant lui. “Merci.” Ce petit mot qui lui arrachait la gorge. Il essuya du revers de la main les quelques gouttes de sueur qui coulait depuis ses tempes sur ses joues jusque dans son cou, effaçant par la même quelques grains de maquillage. Un sentiment de vide l’emplit soudainement. C’était enfin fini. Il avait réussi là où tant d’autres avaient échoué. Il était sur scène. Il passa la main derrière le visage de son interlocuteur, sentant sous ses doigts la douceur soyeuse des cheveux blonds. Il approcha ses lèvres blanchis des siennes, sentant leurs deux corps se tendre à nouveau au milieu de cette scène vide, excité par ce rapprochement aussi inopiné que dangereux. L’excitation les gagna peu à peu. Et, finalement, alors que les lèvres se touchèrent, les projecteurs s’éteignirent dans un geste théâtral final, mettant fin à la scène pour le commun des mortels.  

Est tombé amoureux de Natalie Portman dans "V pour Vendetta" - A un régime alimentaire très particulier - Ne sait pas parler autre chose que l'anglais - Rêve de voyager en Europe - N'a pas de tatouage - Fume de trop et de tout - Boit de trop et de tout - Tente de ne plus coucher avec des Mike - Ou des Daniel - Aime par dessus tout les roses rouges - Cliché quand tu nous tiens - Aime nager nu dans l'océan - Trouve que lire dans les transports en commun devrait être obligatoire - Fraude dans le métro depuis son arrivée à Los Angeles - Garde toujours une photo de sa mère dans son portefeuille - Aime manger de la glace à la menthe - N'a jamais pris le train - Soutient Hillary Clinton - N'a jamais voté de sa vie - Pleure en regardant des demandes en mariage sur Youtube - Adore regarder SNL avant de se coucher - Mange parfois des macarons - Aime sentir le sable sous ses pieds nus - Rêve de rencontrer Justin Trudeau - Ne sait pas skier - Était amoureux d'Emma Watson - Fredonne Uprising en montant les marches - Et Britney en les descendant.  



   
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:33

NICO, je meurs. DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 2229878663
Bienvenue avec cette beauté. DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 2033325312
(en plus danseur, j'adore!)
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:40

Nico, ce choix DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 1726316410
Bienvenue parmi nous DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 3173628158
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:43

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :heart:
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 17:57

Nico DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 933260333
Bienvenu sur le forum DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 1498042908
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:01

Bienvenue sur LAPD ! DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 3618937294
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:13

    Bienvenue parmi nous et bon courage pour ton personnage DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 1663500128
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:36

Bienvenue sur LAPD ! DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 933260333 DORIAN ▶ Even his smile had to be trained 879837853
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:46

Bienvenue sur LAPD, hâte de voir ce que tu comptes faire avec ce personnage :heart:
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Sujet: Re: DORIAN ▶ Even his smile had to be trained   DORIAN ▶ Even his smile had to be trained Empty

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