L.A.P.D. ferme ses portes
L'aventure se termine ici mais promis, ce n'est pas un adieu ! L.A.P.D ferme ses portes mais nous vous invitons à nous
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Adélaïde Sullivan

Adélaïde Sullivan
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Sujet: Re: CAN YOU FEEL THIS TURNING POINT?   CAN YOU FEEL THIS TURNING POINT? - Page 2 EmptyDim 11 Fév 2018 - 17:38

Son souffle contre sa peau, son bras autour de sa taille, sa présence au plus proche d'elle, c'est tout ce dont elle avait besoin, c'est tout ce qu'elle avait demandé et c'est tout ce qu'il lui donnait, sans contrefaçon, sans fioriture. Simplement eux. Et ça lui faisait un bien fou. Un contact, une chaleur particulière, un bien-être instantané que seuls les sentiments amoureux étaient capables de créer et d'intensifier d'un simple regard, celui d'Aaron sur elle, ses saphirs dans ses émeraudes, son sourire s'accordant au sien. La carapace qu'elle s'était forgée avec les années était remplacée au fil des jours par une bulle protectrice, plus douce, plus à même de la mettre en confiance, avec lui, avec elle-même, avec le reste du monde. Elle était mieux dans ses baskets, plus calme et ça se voyait. Excellente influence sur elle, Aaron la rendait plus femme, moins enfant tout en gardant cette part si particulière qui faisait qu'elle était elle. Il faisait ressortir le meilleur d'elle, tout simplement. Il pansait des blessures sans s'en rendre vraiment compte, il atténuait le feu dans ses veines, lui faisait ouvrir les yeux sur un univers moins noir sur celui qui avait été le sien pendant des années. En dehors d'Andreas et de son père, il la faisait se sentir moins seule, lui montrait que tout n'était pas qu'une question de destruction massive à chaque éclat, qu'une relation pouvait se réparer sans être forcément bonne à jeter. Un garde fou. Son garde fou qu'elle avait tenté de préserver de son histoire quand il lui montrait qu'il s'agissait en fait d'un équilibre à trouver à deux, dans la modération et les concessions. « Je suis plus à quelques semaines près si vraiment tu as de gros rendez-vous. » parce qu'elle savait que son travail était une grande partie de sa vie, elle se voyait mal l'en priver, même pour quelques jours, et lui faire louper d'hypothétiques gros contrats. « Je serais pas partie seule de toute façon. » Parce qu'à présent, elle connaissait ses limites et ne pouvaient pas les ignorer. Le sujet de ses origines, de sa mère, c'est ce qui l'avait amené à être soignée et elle se doutait qu'elle aurait besoin de quelqu'un de cher près d'elle à ce moment-là.

« Oui évidemment, j'ai attendu ça des années. » c'était la première de ses réponses, la plus primaire, la plus instinctive mais Adélaïde restait humaine et l'humain n'était-il pas fait de subtilité pour briser de gris ses pensées trop lumineuses ou trop assombries? « J'ai hâte mais ça me fait peur en même temps. Ça fait plus de vingt ans maintenant. Je suis plus vraiment sa fille, c'est plus vraiment ma mère, il va falloir s'apprivoiser comme des inconnues. » Des inconnues susceptibles de ne pas s'aimer, d'être de deux mondes trop différents pour se fréquenter et s'apprécier. Elle n'était plus la petite fille de six ans et sa mère n'était plus la jeune femme d'une vingtaine d'années non plus. L'eau avait coulé sous les ponts et tout un monde les séparait désormais. Pourtant, un sourire se glissait sur le visage de la jeune femme à la question de son petit-ami parce qu'il soulignait combien elle pourrait retomber aisément sous l'amour maternelle. Tout était possible. « On l’emmènera avec nous. » un rire joueur résonnait dans la pièce à peine aménagée avant qu'elle ne complète par quelques mots. « Si elle le souhaite évidemment, je peux pas la forcer à quoi que ce soit. Elle a passé sa vie en Argentine, je comprendrais qu'elle souhaite pas nous suivre, peu importe la situation dans laquelle elle peut être. » Parce qu'au fond, Adélaïde restait persuadée que ce côté indépendance qu'elle avait venait sûrement de sa mère qui a toujours souhaité se débrouiller seule, quitte à dormir dans un bidonville et vendre son corps pour ne pas mourir.

« C'est sa décision, pas la mienne. Je peux seulement choisir de retourner là-bas de temps en temps si elle souhaite me revoir également. » Tout restait tellement incertain mais si sa mère ne souhaitait pas venir avec eux, Adélaïde n'était pas prête à retourner à vie dans son pays d'origine. Elle s'en sortait à peine, ce n'était pas pour tout perturber de nouveau. « J'ai quelques raisons qui me retiennent ici. » disait-elle dans un fin sourire en approchant son visage du sien, déposant un baiser chaste sur ses lèvres, suivi de quelques autres tout aussi doux. Il en faisait partie indéniablement. « Tu as le temps de déjeuner avec moi aujourd'hui? » Les émotions ça creuse. « J'ai besoin de force pour installer le tableau que tu m'as vendu au dessus du canapé... ou au dessus de mon lit, j'ai pas encore décidé. Tu en penses quoi? » Quitte à ce que monsieur déroge à la règle de ne pas venir avant une bonne semaine autant qu'il se montre utile en lui donnant son avis. « Je t'accorde que c'est pas aussi grand que ton chez toi donc j'ai pas beaucoup le choix compte tenu de la taille de la photo. » Et c'était peu de le dire, son appartement entier faisait probablement la taille du salon d'Aaron... et encore... mais ce petit cocon lui ressemblait tellement qu'elle s'en foutait un peu de se retrouver dans un espace réduit.
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