Le jour où j'ai vue le jour dans un des nombreux hôpital de Los Angeles, un jour qui aurait pu être merveilleux sous tout point pour mes parents, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. De nombreuses complications lors de l'accouchement, ils ont demandé à mon père de choisir entre sauver la vie de ma mère ou la mienne. Il m'a toujours dit que ça avait été un choix difficile, le plus difficile de toute sa vie, mais en voyant ma mère le supplier de me sauver il l'a fait. Il a dit aux médecins de me sauver, mais bien heureusement m'a mère s'en est finalement sortie elle aussi. Elle a vue sa vie lui passer devant les yeux, elle était prête à mourir sans connaitre sa fille tout ça pour me permettre de vivre. Depuis que je suis née, je suis proche de mes parents, c'est surement du a tout ça. Je n'ai jamais eu de frères et sœurs, mes parents ont eu trop peur que ça se reproduise et ça ne m'a jamais gêné. Je passais la plupart de mon temps chez les voisins et accessoirement très bons amis de mes parents. Avec leur fils qui est rapidement devenu mon meilleur ami. Une enfance heureuse malgré l'absence d'un père souvent en déplacement, une chaîne de restaurant à notre nom ne peut pas fonctionné seul. Mon père a trimé toute sa jeunesse pour en arriver là et je ne lui en ais jamais vraiment voulu d'être absent. On vivait convenablement avec plus d'argent qu'il en était nécessaire, même trop à mon avis. Ma mère ne travaillant pas, elle se contentait d'assister à des soirées mondaine à la noix au bras de mon père. elle était souvent à la maison et une relation fusionnelle est née entre nous. Je lui ai toujours raconté tout sur tout, elle a toujours été une bonne oreille pour écouter mes problèmes de filles et j'étais là pour lui faire oublier que son mari lui manquait. Je n'ai pas grand chose à dire sur mon adolescence, elle s'est plutôt passé normalement comme n'importe quelle autre jeune j'imagine. Première soirée alcoolisé, premières relations avec les garçons, rien qui sortent de l'ordinaire à vrai dire. Je me suis éclaté et je ne pense pas m'être arrêté depuis. Mon entrée à la fac fut splendide, les soirées étudiantes magistrales, bon il fallait quand même que je bosse un minimum car je n'obtiendrai pas mon diplôme sans rien faire. Je me suis dirigé vers le droit, je m'y suis d'abord inscrite par dépit, j'avoue que je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre et je m'y suis découvert une passion. J'ai pu jongler entre les études et l'éclate des soirées universitaire; j'ai toujours eu des facilités à apprendre, je n'ai pas la prétention de me dire plus intelligente que la moyen, mais je me défend bien. Et puis j'y ais rencontré un groupe d'amis que je n'oublierai pas de si tôt, on a fait les quatre cents coups ensemble. Niveau mec je me suis toujours laissé guidé par ce que je ressentais, c'est à dire pas grand chose. Je suis pas le genre de fille à m'attacher à un mec et lui courir après sans relâche, je me suis toujours foutu de la gueule des filles dans ce genre là. Mais durant mes années de fac, je l'ai rencontré, lui, l'homme qui me faisait vibrer. Au début je pensais que c'était une simple attirance physique, mais forcé de constater que c'était bien plus que ça. C'était devenu mon ami et j'avais la nette impression qu'il me voyait seulement comme ça. Il était hors de question que je lui révèle, plutôt mourir que de subir un refus de sa part. Nos amis commun nous charriaient souvent à ce sujet nous disant que nous étions fait pour être ensemble, voyant bien que ça le faisait plus rire qu'autre chose, j'ai joué la carte de l’indifférence. Je me suis contenté d'être son amie, l'écoutant, le conseillant, bien qu'être prés de lui me fasse mal, voir ses conquêtes défiler m’obligeait à m'endurcir jour après jour. Ça a été comme ça jusqu'à l'obtention de mon diplôme à mes 26 ans, j'ai fini par perdre espoir et je suis sorti avec des mecs pour tenter de passer à autre chose. Ça n'a jamais été aussi réel que le jour où il m'a dit qu'il partait à l'aventure, qu'il quittait Los Angeles pour je ne sais quelle destination. J'ai continué ma route comme je l'ai fais ces dernières années, me trouvant un job dans un cabinet d'avocat réputé, j'ai bossé sur mes premières affaires, tout marché comme sur des roulette pour ma carrière, mais sur le plan privé rien n'allait plus. Ma mère est tombé gravement malade, les médecins lui ont diagnostiqué un cancer du sein. En quelques mois son état s'est empiré, aucun traitement ne fonctionné et elle a fini par s'éteindre. Sa perte fut dure à encaisser pour moi, comme pour mon père. Je crois bien être resté terré dans mon appartement une bonne semaine avant de sortir affronter le monde extérieure. Je n'arrivais pas à envisager une vie sans elle, sans sa présence, ses conseils, je ne pouvais plus avancer. Et puis j'ai finis par reprendre ma  vie, terrant ma peine derrière des sourires et des plaisanteries. Je ne supportais pas la pitié des gens autour de moi, en faisant semblant que tout aller bien au moins personne ne m’emmerdaient. Wyatt est rentré peu de temps après et je dois avouer lui en avoir voulu de ne pas avoir été là. Je suis pas du genre à faire la gueule à quelqu'un, mais j'ai pas pu m'en empêcher avec lui, je voulais bien lui faire sentir ce que je ressentais. J'ai fini par laisser tomber ma rancœur pour retrouver mon ami. Aujourd’hui je peux dire que ma vie est à nouveau sur le point de se casser la gueule. Au niveau de mon boulot tout va toujours plus ou moins bien, mais ma vie sentimental commence à puer. Wyatt a fini par succomber, je ne sais pas si c'est par pitié ou si c'est parce qu'il n'avait rien d'autre à faire ce jour là, mais ça fait un an qu'on est ensemble et j'ai vécu la meilleure année de ma vie. Je ne pensais pas pouvoir être aussi heureuse après la mort de ma mère, mais en ce moment je sens qu'une routine s’installe. Notre relation stagne et je ne sais pas quoi faire pour rectifier le tir. Je voudrais passer une nouvelle étape avec lui, me marier ou avoir un enfant, mais je ne veux pas le brusquer, je ne veux pas qu'il se sente piégé et qu'il fui comme il sait si bien le faire. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que c'est de ma faute, que j'ai fais quelque chose qui nous a mené là. J'ai peur, peur de le perdre, peur de perdre ce qu'on a commencé à construire ensemble, mais d'un autre côté j'ai pas envie de le voir malheureux, si il a besoin de partir je le laisserai faire parce que je l'aime plus que tout le reste, plus que mon bonheur.