Los Angeles, tout comme Rome, ne s'est pas construite en un jour. Trimbalée de mains en mains, tel un enfant dont on veut se débarrasser, il fallu attendre
1835 pour qu'elle devienne enfin ville à part entière et capitale.
Deux événements vont venir largement impacter le développement futur de la ville ; l'ouverture de la
ligne de chemin de fer de Santa Fé en
1885 puis en
1886 la venue d'Horace et de Daeida Wilcox, deux émigrants qui achètent un grand terrain et en font une ferme prospère nommée..."
Hollywood" (le bois des houx). Bientôt un empire, celui du 7ème art, naîtra et se développera au milieu des abricotiers, des orangers et des eucalyptus.
Los Angeles devient alors peu à peu, la capitale de tous les possibles, un des emblèmes de
l'american dream comme l'imaginent tous les migrants qui partent à sa conquête ; célébrité, belles voitures, argent dépensé à outrance, villas grandioses, le tout sous de beaux palmiers et un soleil de plomb.
Il faut dire que Los Angeles n'est pas une ville traditionnelle à part entière avec un centre et une banlieue, mais plutôt
un regroupement de quartiers qui ont chacun leur identité propre. Ce qui en fait une mégalopole redoutable, voire difficile à appréhender pour ceux qui n'y restent que pour quelques jours, voire pour les plus chanceux, semaines. Mais pour vous, vous qui résidez dans la
City of Angels, vous n'avez pas peur de cette multiculturalité, de ce
melting pot à l'apparence si organisé et si désordonné à la fois.
Car Los Angeles est le refuge de
plus de 4 millions habitants, d'origine et de statuts divers, qui arpentent chaque jours la ville, un arrière-goût de richesse et d'éblouissement en tête.
À l'image de ses habitants, Los Angeles avait aussi plusieurs rêves, mais tous ne se sont pas réalisés comme elle l'entendait. Si aujourd'hui elle fait rêver une grande partie de la population mondiale, pour ceux qui y habitent elle est parfois un véritable cauchemar, à commencer routier, bien que
le trafic aux heures de pointes enseigne la patience à des milliers d'automobilistes chaque jour. N'essayez pas non plus de ne compter uniquement sur les
transports en commun; si certains des plus aguerris vous affirment que c'est facile de se transporter d'un point A à un point B de telle manière, ils ont mis des mois et des mois à comprendre ce système à la fois
peu étendu et complexe. Ce qui est particulièrement agaçant d'autant plus que Los Angeles possède des sites extraordinaires disséminés aux quatre coins de son étendue urbaine.
Si la ville compte de nombreuses facettes c'est, comme on l'a dit plus haut, grâce à son regroupement de micro-villes, qui lui assure cette réputation à double tranchant de faste et de pauvreté. Chacune de ces municipalités offre une face de ce que représente Los Angeles, des quartiers pauvres et ethniques (comme Compton, Van Nuys...) aux quartiers riches et souvent élitistes (Beverly Hills, Hollywood,..) aux quartiers branchés et indépendant (North Hollywood, Westwood) chaque endroit vous procurera un dépaysement total, avec ses avantages comme ses inconvénients.
Frappé par les événements les plus sombres (tremblement de terre, tueurs fous, fusillades, scandales...) comme les plus emblématiques (Hollywood, les Jeux Olympiques...), Los Angeles est une ville tentaculaire, un peu comme les autres; vous pouvez l'aimer comme la détester mais dans tous les cas, elle ne risque pas de quitter votre esprit de si tôt.
CONTENU BY SPLEEN.