Sujet: so good when we're together + kalice Lun 20 Fév 2017 - 22:44
so good when we're together ft kai & alice
“Quel enfoiré, quand même.” Mots qui s’échappent de mes lèvres, quand je lève le regard vers ces baies vitrées que je connais bien, désormais, pour y avoir admiré la vue un certain nombre de fois. C’est beau, ça brille. Ça sent le fric à plein nez. Et dire que ce fric, il sort de la poche de Kai… Ben ça le rend davantage intéressant, voyez-vous. Disons qu’avec lui je sais que je vais toujours passer des bons moments. Ses soirées sont à la hauteur de notre popularité et en plus de ça, loin d’être négligeable, il n’est pas moche à regarder, ni désagréable à approcher. Si ce n’était pas le cas, je ne serais pas là, plantée devant chez lui. Je ne planifierais pas non plus ce que je suis en train de planifier dans ma tête, tout en regardant avec malice la charmante bécane qui me fait face sur le trottoir. Peut-t-on d’ailleurs encore qualifier cet engin de la sorte ? Tout le monde le sait, que cette moto représente bien plus aux yeux de Norton qu’un simple deux roues motorisé. Et d’ailleurs, c’est bien pour cette raison que je m’en approche, la contourne un moment (non sans vérifier que son propriétaire n’est pas dans les parages) avant de finalement grimper dessus. Position toujours aussi plaisante. Sensation qui ne donne qu’une envie : siffler l’homme afin qu’il vienne mettre en marche le petit bolide.
Etonnant, d’ailleurs, qu’il l’ait laissé sans surveillance. A en voir la porte du garage à moitié ouverte, je suppose qu’il va apparaître d’une seconde à l’autre et alors même que je m’apprête à sortir mon téléphone de mon sac pour le sonner, le voici qui sort de l’ombre. Stoppé net à la vision de sa bécane chevauchée par la plus belle des filles qu’il connaisse, Kai m’arrache un petit sourire sournois. “Tu en as mis, du temps. Je t’attendais.” Véridique. A peu de choses près. Mes doigts carressent le cuir du siège, vont attraper l’un des rétroviseurs pour le relever et me permettre ainsi de pouvoir me refaire une petite beauté. Cheveux détachés, décolleté tout calculé, le package qui devrait marcher à tous les coups. Reposant bien vite mon attention sur le grand Delta, j’en profite de son manque de vocabulaire pour ajouter : “Bien évidemment tu n’as pas le droit de refuser cette sortie avec moi. Je le prendrais très mal.” Se pincer la lèvre pour en rajouter une couche, c’est proscrit ? Ah... merde. Je suis sacrément vile comme fille.
Dernière édition par Alice Collins le Mer 7 Juin 2017 - 12:04, édité 1 fois
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Dim 26 Fév 2017 - 20:40
So good when we're together
*Tiens, tiens, qui voilà* Première pensée qui vint heurter l’esprit de Kai quand il sort de son garage, s’essuyant la graisse automobile sur ses mains et sur son torse nu. Alice Collins. La seule et l’unique. Les problèmes sont en vue … Il se dirige vers l’Alpha, la plus belle et eut un rictus amusé en la voyant faire joujou. Ah ça aime les grosses cylindrées entre les jambes, forcément oui. Il la juge du regard, se demandant bien pour quelle raison elle se situait sur son bébé. Comment pouvait-elle se permettre une telle chose ? Bon, qu’est-ce qu’elle veut ? Car Alice Collins ne fait jamais rien au hasard, il y a toujours un contre coût. Et étrangement, Kai ignorait complètement ce qui allait lui tomber dessus. Méfiance. Alors il rit doucement. Amusé de la voir si sûre d’elle. Alors elle veut une sortie. Madame souhaite se faire balader. Ou plutôt se la raconter et faire la belle dans les rues de Los Angeles. En mettre plein la vue. L’idée plaît. « Je ne refuse pas. » Répond-il le sourire en coin. « C’est toi qui conduis ? » Il la défi du regard et se rapproche d’elle doucement. Posant une main sur une des poignées du guidon et déposant une bise sur la joue de la belle demoiselle. « D’abord tu vas descendre de là sans rien casser. Tout doucement. » Et il remet le rétroviseur dans l’axe initial. On ne touche pas à ça ! Si elle connaissait le prix de chacune des pièces sur lesquelles repose son fessier … Non, elle partirait avec, elle aime trop l’argent.
Kai se redresse alors pour laisser un espace suffisant à Alice de se lever de la moto. Espace pour son corps et son ego. Il en faut je vous dis ! Un coup de tête en direction du garage dont la porte est resté ouverte. « D’abord, je vais m’habiller et toi, on va t’équiper d’un joli casque » Il rigole doucement. Un sentiment que ce moment va être épique. Il attend qu’Alice avance vers le loft pour la suivre, gardant un œil protecteur sur l’engin mécanique. « Sérieusement, t’es venue juste pour faire un tour de moto ? » Curieux. Il se doute bien que quelque chose se trame là-dessous. « Je sais que notre baiser t’as retourné le cerveau et que tu es amoureuse de moi, mais tout de même. » Il la charrie. Rie un peu. L’humour. Ça fonctionne toujours. Et surtout avec les femmes.
Dernière édition par Kai Norton le Mar 30 Mai 2017 - 20:07, édité 1 fois
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Mer 8 Mar 2017 - 14:08
(x) Si c’est moi qui conduis ? Il m’a vraiment demandé ça ? Quel bonheur ce serait, si seulement je pouvais conduire ce bolide. Ne serait-ce que pendant quelques secondes à peine. Goûter à l’euphorie que le contrôle et la vitesse procurent, il n’y a que les gens comme Kai et moi, qui savent apprécier ça. Mais si avoir le contrôle est une chose qui me donne des ailes, j’aime aussi laisser croire, dans certaines circonstances, que je ne suis pas la seule à le posséder. Vous savez, les hommes, ce n’est pas bien compliqué à cerner. Et pour un homme qui prétend être l’un des princes de Los Angeles, c’est encore plus simple ! Lorsqu’il s’approche et dépose un baiser sur ma joue, je hausse doucement l’épaule comme pour dire “c’est toi le chef, et chance, ça te rend plutôt sexy”. Comme il me le demande et seulement parce que sa façon de parler fait son effet, je descends de la moto puis m’écarte. A très vite, chérie. Va falloir que je travaille ton maître, d’abord. “Tu n’as pas de combinaison en cuir pour une fille comme moi ?” Il a le droit d’imaginer, moi-même je m’imagine. Qu’est-ce que je serais sexy, là-dedans ! A n’en pas douter ! Tout sourire sur cette vision agréable de moi-même, je le suis à l’intérieur et fais claquer le bruit de mes bottines sur le sol, tout en redécouvrant pour la énième fois les lieux. Décidément, je me verrais bien vivre ici. Je suis sûre qu’il y aurait assez de place pour toutes mes fringues. Mais la voix de Kai retentit et me retire de mes pensées. Moi, venir pour autre chose qu’un tour de moto ? Non voyons, est-ce mon genre d’inventer des prétextes… ? C’est qu’il me connaît bien, le beau brun. Il me connaît si bien qu’il n’hésite pas à rentrer dans le lard en mentionnant notre dernier baiser. Ah ça, je ne l’ai effectivement pas oublié. Même une lesbienne se serait souvenu d’un tel talent buccal. “Je suis venue pour prendre du bon temps.” Me retournant vers lui, je lui adresse un petit clin d’oeil malicieux. “C’est ton nom que j’avais noté sur mon agenda pour aujourd’hui. Demain, si tu veux tout savoir, ce sera ton pote basketteur Lewis. On ne m’a dit que du bien de lui et… il est charmant, faut le dire.” Je mens comme je respire, mais ça, il n’est pas obligé de le savoir. Parce qu’en plus de ça, je suis véritablement douée dans l’art du mensonge semblant plus vrai que nature. Mes pas, tout autant calculés que le sont mes mots, me rapprochent d’un plan de travail sur lequel je me hisse pour avoir son attention. J’attends qu’il capte mon regard et quand c’est chose faite, je le fais miroiter une seconde, peut-être deux, ou trois… avant de rajouter un point important. “Il y a déjà bien assez de filles amoureuses de toi, Norton. Quelle connerie, d’ailleurs...” Petite taquinerie de lui à moi. Tout l’intérêt à mes yeux, c’est de me démarquer. Et de marquer les esprits.Le sien, notamment. “Crois-moi, la dernière chose que tu as envie de voir, c’est une Alice amoureuse.”
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Mar 30 Mai 2017 - 20:35
So good when we're together
Elle sait jouer de son charme, il n’y a pas à dire. Et Kai, lui, cet homme vulnérable, il ne fait que se laisser envouter par ce chant de sirène qu’elle lui chante à chacune de ses paroles. Il pourrait lui dire de repartir, que la moto ce n’est sûrement pas pour les femmes dans son genre, mais à quoi bon ? De toute façon, Alice avait déjà son idée bien ancrée en tête, autant lui donner raison. Aucune envie de lutter de la part du Delta. Et puis, finalement, ce n’est pas si mal de se pavaner dans les rues de Los Angeles avec une femme de sa trempe à ses côtés. Alors il entre dans ce jeu, dans leur jeu, cette habitude de se faire du rentre dedans, cette habitude qu’il apprécie fortement. Un sourire en coin. L’idée de la combinaison en cuir lui traverse l’esprit et … Oh oui, que cela lui irait bien ! Mais non, il n’a pas ça dans un de ses placards. Dommage belle Collins, une prochaine fois, peut-être.
« Tu as donc un agenda où tu répertories tes proies … » Un haussement de sourcil. « … Intéressant Collins. » Il fait mine de ne pas être impacté par ces dernières paroles. Cela ne serait qu’à moitié étonnant de sa part. Un regard vers le ciel. Mais quel sens du spectacle Madame ! A monter comme ça, sur le plan du travail, comme si cette maison était la sienne. N’abordons pas le sujet, elle serait capable de débarquer un soir avec sa valise sous le bras. Mauvaise idée. Je répète, mauvaise idée. « C’est pas beau de se voiler la face tu sais. » Il marque un temps de pause et plonge son regard dans celui de la brune tout en se rapprochant d’elle, posant ses mains sur le plan de travail de chaque côté d’Alice. « Surtout quand on parle d’amour » Il sourit. Et vient voler un baiser sur les lèvres de l’Alpha. Rapidement. Comme un coup de vent. Juste pour avoir raison. Pour la déstabiliser. Un peu. Ou du moins, dans une tentative de fou. Car oui, cet homme est fou. Alors qu’il s’écarte, recule d’un pas. Sait-on jamais. Un mauvais réflexe. Une gifle, c’est vite arrivé. Un sourire victorieux rayonne sur les traits du visage de Kai. Fier d’avoir marqué un point. Tableau d’affichage s’il vous plaît ! On dirait bien que Norton est en tête. Bingo !
Il savoure cet instant de victoire et profite de ce moment de flottement pour attraper son T-shirt qu’il avait jeté sur le capot de la Mustang dans le garage. « Bon, si tu veux monter sur la grosse bête dehors va falloir enfiler deux trucs en plus, parce que habillée comme ça. » Il marque un temps de pause pour toiser de haut en bas l’Alpha. « Tu ne pourras que fantasmer sur moi. » Un clin d’œil et il s’enfuit dans la pénombre de la pièce plus loin pour attraper le nécessaire. « Ramènes toi. » Oui. Tout au fond de ce garage. Là où la lumière n’arrive pas à illuminer totalement l’espace. Il l’attend, une veste en cuir et un casque à la main. Voyons quelle tronche elle va avoir la célèbre Alice Collins avec ça sur la tête.
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Ven 25 Aoû 2017 - 23:47
“Tu as donc un agenda où tu répertories tes proies … Intéressant Collins.” Mes proies. J’allais rétorquer, et puis après une courte réflexion, je décide de me taire pour mieux apprécier l’effet de ses mots. Kai n’est pas une proie, quoique… Ses parents ont vraiment fait du beau boulot de conception avec lui, qu’on se le dise. Il n’a pas toutes les qualités du monde mais il est beau et il sait me séduire facilement. Enfin, surtout quand il laisse tomber sa casquette de gamin de huit ans. Tout ça pour dire qu’il a quand même un sacré potentiel, et ça, je le sais depuis belle lurette. Ce n’est pas pour rien que je continue de graviter autour de lui... J’ai beau savoir pertinemment qu’il n’est et ne sera pas l’homme de ma vie, je ne peux pas m’empêcher de continuer à espérer pouvoir profiter de ses charmes. Kai… C’est un peu comme ma proie du dimanche, n'en déplaise à d'autres ! Ne répondant donc rien à sa remarque, je me contente de faire voyager mon regard tout autour avant de revenir sur lui, quand il met un pied sur le terrain assez inédit. Celui de… “C’est pas beau de se voiler la face tu sais.” Assez surprise de cette réponse, je hausse vaguement l’épaule et décroche mes yeux des siens, pas certaine de vouloir entendre ce qui va suivre. “Surtout quand on parle d’amour.” … l’amour. A-t-il vraiment dit ça ? La vérité, c’est que j’ai à peine le temps de croiser de nouveau son regard, car il s’est déjà dangereusement rapproché et vient même me voler un baiser auquel je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout. C’est idiot, cette sensation qui vient habiter l’intérieur de ma poitrine. C’est idiote compte tenu de notre relation, et pourtant, c’est arrivé, de façon incontrôlable. Comme toujours dans ce genre de situation, je me sens perdre dix ans d’âge mental. “Parce que tu t’y connais, toi, là-dedans ?” Que je m’entends lui demander, plus énervée par le fait d’avoir été volée que d’avoir été embrassée. Le plus drôle, c’est que j’ignore si je dois considérer cela comme normal ou comme étrange.
Et sur cette confusion, sur sa silhouette que je ne daigne pas quitter du regard, je savoure son changement de sujet bienvenu. “Bon, si tu veux monter sur la grosse bête dehors va falloir enfiler deux trucs en plus, parce que habillée comme ça. Tu ne pourras que fantasmer sur moi.” On se regarde, il me jauge, et je finis par sourire. C’est ça que j’aime, ça que je ne voudrais jamais perdre. L’adrénaline reprend quand, de surcroit, je l’entends me sommer de le rejoindre. “Ramènes toi.” La seconde d’après, mes bottines claquent de nouveau le sol et me rapprochent de lui, dans la pénombre qui nous entoure alors. J’attrape la veste en cuir et la revêts, chance elle me va parfaitement. “Tu emmènes souvent tes petites copines en balade ?” Question légitime, non ? Ce n’est certainement pas un hasard s’il a cette veste chez lui et ma curiosité n’est un secret pour personne. J’installe ensuite le casque sur ma tête, en forçant un peu d’ailleurs, mais ce n’est sans grande crainte étant déjà monté sur une moto auparavant. Ensuite, direction l’extérieur, devant la porte du garage où se trouve l’engin. Je n’attends même pas Kai et chevauche l’arrière de la moto, avant de prendre un ou deux selfies, histoire de faire comprendre à tout le monde que je m’apprête à passer un très bon moment en très bonne compagnie. Puis je range mon téléphone, tourne la tête pour croiser le regard de mon ami. “Alors chauffeur, tu m’emmènes où ?” Il ne voit pas mon sourire mais il le devinera sans doute. “J’ajoute des étoiles à chacun de mes rendez-vous. J’aimerais que celui-ci ait le plus d’étoiles possible.” Kai Norton relèvera-t-il le défi du 5 étoiles ?
HJ:
Et mon retard à moi, on en parle? Non... on ne va pas en parler, merci Désolée, j'espère que ça t'ira
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Lun 18 Sep 2017 - 10:12
So good when we're together
Une seconde de nostalgie et de tristesse passe sur le visage de Kai et ses yeux se plissent juste un instant. Il observe la belle brune enfiler la veste en cuir tout en répondant un simple " C'est ma technique de drague préférée " pour ne pas avoir à se justifier sur la présence de ce blouson de femme dans le garage. Parce qu'il n'a pas le courage de parler de sa défunte sœur avec Alice. Parce qu'il n'en a même pas envie. Il lâche un sourire en la voyant enfiler le casque. Il ne va pas se le cacher. Il aime passer du temps avec elle, sa fraîcheur, son innocence. Il n'a aucun mot pour décrire leur relation, amicale, tentatrice, mais il sait une chose, elle lui évite de penser à bien des sujets mélancoliques. Qu'il se refuse d'ailleurs de ressasser aujourd'hui, même si, sur l'étiquette de ce fichu blouson il y a encore le prénom d'Haleah écrit au marqueur. Un soupir. Il la regarde s'éloigner vers l'engin pendant qu'il s'équipe lui-même d'un blouson en cuir noir, d'un casque et d'une paire de gants, histoire d'avoir un minimum de protection. Un minimum seulement. Gardons un esthétisme qui permet d'avoir de la prestance les amis, il y a une belle gazelle à mettre en valeur aujourd'hui.
La porte du garage se ferme sur les talons du basketteur alors qu'il part rejoindre la belle femme sur la belle bête. Le duo est charmant et Alice semble avoir déjà bien adopté l'engin qui pourrait l'emmener au coeur des contrées lointaines. Les lèvres de Kai s'étirent sous son casque. " Je t'emmène en ville pour que tu puisses te la péter devant tout le monde, ça te va ? " Il n'attendait même pas de réponse car il savait déjà que c'est exactement ce qu'elle voulait. Montrer à tout le monde que hé ouais les gars je suis sur une grosse moto qui fait beaucoup de bruit et que j'ai la classe ! Merci Alice Collins, on a comprit. Une once de jeu, une once de séduction, Kai se penche vers la brune pour capter son regard à travers la visière ouverte de son casque, c'est pas évident avec une merde pareille autour de la tête. " Serais-tu en train de me mettre au défi Collins ? " Étrangement, il connaissait déjà la réponse à sa question. " Tu sais que je ne refuse jamais une occasion de t'impressionner ! Jamais ! " Un clin d'oeil et il enfourche la moto à son tour en allumant le moteur. Laissant le bruit s'échapper par le pot d'échappement et observant dans le rétroviseur la réaction de la demoiselle. Qui semble totalement à l'aise. Comme si elle était dans le fauteuil de son canapé. Pleine de surprise cette Alice. " Accroches toi à moi, n'aie pas peur de serrer mon superbe torse musclé " Il se met à rire tout seul sous son casque et démarre la bête pour sortir de Santa Monica. Le bruit du moteur couvrant toute remarque que l'étudiante pourrait lui avoir envoyé en réplique. Direction le centre ville pour quelques tours de roue.
hrp:
Ton retard est lamentable ! J'ai pas beaucoup avancé dans le rp j'ai l'impression, sorry :/ Je te laisse le choix pour l'endroit où Kai pourrait l'emmener en ville faire une petite pause et lui payer un truc à boire (pas une bijouterie, pas de bague, pas de mariage, je précise, sait on jamais)
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Sam 9 Déc 2017 - 22:14
“C’est ma technique de drague préférée.” Je souris en coin, persuadée que cela doit marcher la plupart du temps. “Avec quoi d'autre pourrais-tu draguer, en même temps ?” Que je réponds pour le charrier. Même si moi et la mécanique ça fait deux, pour autant j’aime la belle mécanique. J’aime le design de ces lignes et de ces courbes, les sensations que procure le cuir ici et là, le ronronnement imposant qui traverse le corps métallique. Considérer ces motos comme des bêtes de scènes et s’en servir pour épater la foule, tel est mon crédo. Encore faut-il tomber sur quelqu’un qui a du goût, mais je m’en sors plutôt bien avec Kai, même très bien… Les filles qui ont mis cette veste avant moi ne sont plus que poussière quand je l’enfile, tellement elle me sied à la perfection. De toute façon, il faudra bien que Norton se fasse une raison de me mettre en haut de son podium.
Dehors, sur le siège de la bécane, je contemple le motard qui se rapproche avec une assurance sereine. “Je t’emmène en ville pour que tu puisses te la péter devant tout le monde, ça te va ?” C’est exact. Le principe est bien là, ni plus ni moins. Enfin, c’est en tout cas ce que j’avais noté sur ma fiche de rencard, en tant qu’objectif principal. Les objectifs secondaires, ça existe, mais c’est accessoire dans la notation. Notation que je souhaite bonne pour Kai d’ailleurs, et je me fais une joie de le lui rappeler. “Serais-tu en train de me mettre au défi Collins ? Tu sais que je ne refuse jamais une occasion de t’impressionner ! Jamais !” Alors en avant ! Qu’est-ce qu’on attend ?! “Accroches toi à moi, n’aie pas peur de serrer mon superbe torse musclé.” Je ne comptais pas me faire prier pour ça. Mes mains font déjà le tour de son torse et vont s’agripper à sa veste tandis que le moteur se réveille. Au démarrage de l’engin, je lance un petit cri d’enthousiasme pour les sensations que j’avais déjà presque oubliées. Dès qu’il le peut, Kai appuie sur l’accélérateur et nous propulse à une vitesse crescendo sur la route. Il dépasse les automobilistes et s’amuse à zigzaguer proprement quoique rapidement entre ceux qui lui font perdre patience. Je profite de la vitesse, de la vue, de ce corps-à-corps qui ne quitte jamais bien longtemps mes pensées. Il n’y a pas à dire, c’est encore avec lui que j’aime le plus ces grimpées d’adrénaline. Quand nous arrivons dans le centre ville, je le guide vers l’un de mes coins préférés où se trouvent tout un tas de boutiques relativement chic dans lesquelles j’aime passer mes salaires. Car gagner c’est dépenser et ça, Kai doit le savoir aussi bien que moi. D’ailleurs, n’est-il pas le mec riche, dans l’histoire ? Et moi, la pauvre mais délicieuse Alice qui sait se faire entretenir ? “C’était chouette pour un début.” Je lui dis quand je me détache de lui, descends de la moto et enlève le casque de ma tête. Mes mains vont sur le sien et je m’amuse à essayer de le lui retirer moi-même. “T’as la grosse tête, c’est pas nouveau ça.” Entre deux rires je capitule et récupère mon casque, sachant qu’il va falloir se les trimballer pour éviter de se les faire voler. Je me retourne ensuite vers une vitrine ou plutôt le reflet que la vitre me renvoie afin de vérifier que ma tenue me va toujours aussi bien et que ma crinière n’est pas trop affectée par le voyage. Une fois que l’amélioration est faite, je prends la main du beau Delta pour l’emmener vers le Starbucks où il va nous acheter de quoi nous hydrater. “Allez suis-moi, on a à faire.” Il faut dire que cette balade m’a donné soif et c’est plutôt bon signe, d’avoir soif, après des moments d’adrénaline non ? Je lui adresse un regard malicieux et lâche sa main pour m’avancer devant lui et entrer dans le café. Je choisis très vite ce que je veux parmi le grand choix de boissons fraiches. “Ce sera un Frappuccino mangue passion pour moi !” Et quand il a passé sa commande au comptoir, je me rapproche de lui pour lui glisser quelques mots à l’oreille. “Dépêche-toi de payer et de récupérer les boissons et rejoins-moi à la boutique d’en face.” Plus rapide qu’une anguille, je me faufile entre les personnes qui attendent leur tour dans la queue et m’extirpe du café, direction… la bijouterie.
Un sourire futé sur les lèvres, j’entre, salue l’employée qui me fait peine d’ailleurs, avec son envie de me sauter au cou comme si j’étais la seule cliente du jour. Pleine de compassion, je lui fais une demande spéciale et la laisse m’entraîner vers la vitrine qui correspond à mes envies. “Mon beau-frère, enfin, futur beau-frère, il ne devrait pas tarder à arriver d’ailleurs, m’a suppliée de l’accompagne pour choisir la bague de fiançaille de ma soeur. Ma sœur Alice, elle a les mêmes goûts que moi, donc c’est idéal.” Elle s'exclame. “Oh, je vois. Cette fille va être gâtée !” Elle ne pense pas si bien dire. Pile à ce moment, Kai entre dans la boutique, l’air complètement perplexe. C’est parti pour le fun. “Kai, j’ai trouvé la bague parfaite pour Alice !” J’attends de lui qu’il soit le partenaire idéal pour cette Alice. La complicité sera leur maître mot. On y croit. Tout du moins moi j’y crois, tandis qu’il se rapproche. “Regarde, celle-ci.” Je lui montre la bague de fiançaille en or blanc à laquelle je fais référence. Les diamants qui l’ornent sur le dessus brillent de mille feux et j’en ai des étoiles dans les yeux tellement c’est beau. “Ca lui plaira, j’en suis sûre. C’est la bonne. T'en penses quoi ?” Et je prends la boisson qui m’est destinée au passage. “Ah, merci !”
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Dim 28 Jan 2018 - 21:12
So good when we're together
Le voyage passe relativement vite. Les vibrations du moteur, le vrombissement du pot d’échappement, l’adrénaline qui monte à chaque nouvelle accélération et le sentiment d’invincibilité au passage rapide près d’un automobiliste. Si peu et si dangereux. Faisant ainsi durer un corps à corps mesuré, contrôlé sans remous. Les lignes de la route se perdent jusqu’à enfin se séparer à l’instant où l’engin mécanique arrête sa course en suivant les indications données à la lettre par la copilote Collins.
En descendant de la mouture, Kai réprime un sourire. « Pour un début » … Il ne commente pas, l’attitude sulfureuse de la brune suffisant comme seule réponse. Se laissant faire quand elle essaye de lui retirer son casque, les bras branlants, amusé par les tentatives. « Une tête bien remplie, un cerveau trop conséquent probablement » Ironiquement quand elle capitule enfin, lui laissant l’entière responsabilité du retrait du casque. Son regard suivi la silhouette qui se recoiffe devant le reflet d’une vitrine. Elle ne changera jamais. Ne laissant pas une seconde de plus pour admirer l’Alpha, car oui, il y a de l’admiration, du matage, le Delta ne peut pas nier que le spectacle est intéressant, il se fait prendre au piège et n’a plus le choix que de la suivre. « Tu sais, se tenir par la main comme ça, on pourrait croire que nous sommes en couple. » Glisse-t-il avec son sourire indémodable, toujours sûr de lui. Mais le rencart n’est pas franchement le plus romantique qu’il soit. Le Starbucks. Peut mieux faire Collins, peut mieux faire ! Tel un toutou qui obéit à sa maîtresse il la suit, la laisse faire, elle et son tempérament de feu qui l’impressionne toujours. Et sans même qu’il puisse dire quoi que ce soit la voilà envolée. Alors c’est donc ainsi ... Finalement, il n’est pas un toutou. Non, absolument pas. Mais un portemonnaie ambulant. Une image bien plus appropriée à la situation actuelle. Il ne servait qu’à ça aujourd’hui. S’il n’appréciait pas autant Alice, il l’aurait probablement laissé seule devant la porte de son garage, mais étrangement, il ne peut rien lui refuser à celle-là. Et même en connaissance de cause, il l’aurait suivi, bien trop intrigué sur ses intentions. Tendant quelques billets à la serveuse il attrapa les deux boissons qu’on lui tend enfin en remerciant chaleureusement les employés, sans jamais perdre le sourire amusé qui lorgne ses lèvres. Quelle surprise prépare-t-elle ? S’il y a bien une chose qu’il avait appris au fil des années d’amitié qu’ils partageaient, c’est bien qu’on ne s’ennuie jamais aux côtés d’une Collins. Il entreprit donc de se rendre dans la boutique d’en face tout en jetant un coup d’œil intéressé à la monture motorisée sur le parking.
Une bijouterie … Kai venait de s’arrêter devant la façade qui lui fit face. Dans quoi était-elle en train de l’entraîner ? Il n’était pas prêt psychologiquement à acheter un bijou à des milliers de dollars. Oh ça non ! Pourtant, la curiosité étant trop forte, il franchit les portes, observa quelques secondes l’intérieur des lieux avant de repérer celle qu’il cherchait. « La bague parfaite pour Alice ? » Répéta-t-il intrigué quand il arriva assez près pour entendre l’échange de paroles. Mais de quoi parlait-elle ? L’air perdu, son regard se dirigea vers la bague … de fiançailles !? Que ? Quoi ? Mais avant qu’il puisse dire quoi que ce soit, elle se mit à enchérir de nouveau avant de prendre la boisson qui lui était destiné. Il était totalement perdu. Un sourire quelque peu gêné vers la vendeuse, il prit l’air le plus sérieux possible. « Est-ce que ça vous dérange si on regarde simplement pour l’instant et qu’on vous appelle quand on a trouvé quelque chose qui nous plaît ? » Sans même attendre de réponse il tourna le dos à l’employée pour jeter un regard noir à Alice. Un nouveau regard vers la fameuse bague, les chiffres qui l’accompagnaient étaient bien trop nombreux. Il reporte son attention sur son accompagnatrice, semblant dès plus détendue. Pas étonnant. « Dans quel merdier es-tu encore en train de me mêler ? » Une mauvaise habitude qu’elle garde. Finalement, une seconde de réflexion lui permet d’avoir une idée de comment la mener en bateau, à son tour. Il sirote une gorgée de sa boisson fraîche avant de reprendre la parole. « Je dois donc choisir une bague de fiançailles pour une certaine Alice. Je te propose quelque chose dans ce cas. » Cette fois, l’air déconfit qu’il affichait quelques secondes auparavant se transforma en air assuré. « Tu choisis la bague, je te l’offre et tu m’épouses. A toi de voir. » Il sourit. Son regard transperçant celui de son homologue étudiant. Serait-elle prête à jour avec son avenir pour un jeu comme celui-ci ? Et puis finalement, il la laissa cogiter tout en se dirigeant vers la vendeuse. « Je crois que ma chère fiancée ne vous as pas tout dis, elle stresse vous savez avec tous ces préparatifs, mais ce n’est pas du tout pour sa sœur, c’est elle l’heureuse élue. » Comme une confidence avant de parler plus fort. « Tu as choisi chérie ? » Un petit signe de la main à l’attention de la Collins … Peut-être future Norton ?
HORS RP:
J'ai peut-être (encore) un peu abusé sur la connerie A toi de jouer !
Sujet: Re: so good when we're together + kalice Sam 10 Fév 2018 - 17:48
“Une tête bien remplie, un cerveau trop conséquent probablement.” Alice rit de bon cœur à cette réponse dénuée de la moindre modestie. Elle aime la compagnie de Kai pour une raison principale, à savoir qu’ils sont l’un et l’autre si ressemblants dans leur façon d’être. Il faut dire qu’avec ce genre de remarque de la part du basketteur, la jeune femme a encore et toujours l’impression d’avoir face à elle un “elle” au masculin. Ce qui sort de sa bouche pourrait tout aussi bien sortir de la sienne, en l’adaptant un tant soit peu à son sexe bien sûr. Cela dépasse bien le stade des mots. Quand Kai s’embarque dans des folies, Alice le suit aveuglément. Quand c’est elle qui s’emballe, lui se laisse happer si facilement par l’enthousiasme légendaire de la danseuse. A qui pourrait-on en vouloir de les croire en couple ? Et puis, ce n’est pas comme si Alice n’appréciait pas ce jeu... “Tu sais, se tenir par la main comme ça, on pourrait croire que nous sommes en couple.” Elle hausse les épaules délibérément, pleine d’effronterie. “J’aime que les langues se délient pour moi.” Mais cette réalité, elle n’échappe plus à personne depuis longtemps.
Dans cette bijouterie, elle pense dominer le jeu et s’imagine déjà en possession d’un solitaire étincelant. La seule pensée de ses amies jalouses d’elle face à ce bijou offert par Kai Norton suffit à lui donner des ailes, mais c’est sans compter sur l’ingéniosité du Delta. Ce dernier entre dans la bijouterie perplexe, puis bientôt choqué par le stratagème de l’étudiante. “La bague parfaite pour Alice ?” Il comprend tout. Alice ne se démonte pas le moins du monde, persuadée qu’il va se laisser gentiment prendre au piège. Elle en rajoute même une couche. “Mais oui. Une à la hauteur de votre amour.” Après tout, n’a-t-il pas l’argent et même bien plus encore ? Que représente une bague dans toute cette fortune, si ce n’est une aiguille dans une botte de foin ? Personne ne verra la différence, pas même le banquier. “Est-ce que ça vous dérange si on regarde simplement pour l’instant et qu’on vous appelle quand on a trouvé quelque chose qui nous plaît ?” Facile. Trop, même. La déception s’empare d’Alice qui ne manque pas de lever les yeux en l’air lorsque la vendeuse s’éloigne, les laissant alors seuls face au diamant. “Dans quel merdier es-tu encore en train de me mêler ?” Le plus naturellement du monde, elle se défend : “Le plus beau des merdiers. Regarde-moi ça...” C’est plus fort qu’elle, ses yeux brillent devant l’éclat de la bague. Mais à l’évidence, son ami n’y est pas autant sensible. “Tu peux pas comprendre. Mais te dégonfle pas devant cette vendeuse. Tu vas refaire sa journée et même sa semaine en lui achetant ce joyau. Même mieux, tu vas passer pour le mec trop génial qui veut rendre sa future femme heureuse. La générosité, Kai, c’est parfois aussi cool que le sexe. Et puis Alice le vaut bien.” Son regard d’un bleu révolver ne se détache pas du beau brun et ses lèvres se pincent même tandis qu’elle prie intérieurement pour qu’il craque. Mais au lieu de ça, les secondes passent. Dans le silence le plus complet, jusqu’à ce qu’enfin, Kai reprenne vie, littéralement. “Je dois donc choisir une bague de fiançailles pour une certaine Alice. Je te propose quelque chose dans ce cas.” Evidemment elle est toute ouïe. L’art du marchandage et de la négociation lui a toujours plu. “Tu choisis la bague, je te l’offre et tu m’épouses. A toi de voir.” Mais pour sûr, elle n’aurait jamais été s’imaginer ce scénario-là qui dépasse tout entendement. Complètement prise au dépourvu, Alice fixe Kai et ne peut s’empêcher une grimace à mi-chemin entre le choc, le dégoût et l’incrédulité. Oh le salaud. Les trois premiers mots qui lui viennent à l’esprit mais qu’elle n’a même pas le temps de prononcer. Tout sourire, le jeune homme se tourne vers la vendeuse, se fichant tout à coup de la mine déconfite de son amie. C’est ce qu’on appelle communément “l’arroseur arrosé”. “Je crois que ma chère fiancée ne vous as pas tout dis, elle stresse vous savez avec tous ces préparatifs, mais ce n’est pas du tout pour sa sœur, c’est elle l’heureuse élue.” La blondinette les regarde chacun leur tour, un peu intriguée par la scène qui s’offre à elle. Quand ses yeux se posent sur Alice, cette dernière esquisse alors un grand sourire à la pointe de l’hypocrisie. “Tu as choisi chérie ?” Puis elle le regarde lui de nouveau, à peu près certaine de lui faire la peau dès qu’ils seront de nouveau seuls.
Toute fille un tantinet respectable et responsable aurait décliné la folle proposition de Kai. Et à vrai dire, Alice n’a jamais vu le mariage comme une idée de génie alors cela ne changera sûrement pas avec cet idiot de Norton. Néanmoins la seule pensée qui lui permet de garder la tête haute dans ce moment de folie pure, c’est celle de la vengeance. Effectivement, Alice ne serait pas Alice si elle agissait sans intérêt et dans ce cas-là, elle en discerne deux à la vitesse éclair. Premièrement, si elle accepte, ça rendra son ami à coup sûr dingo. Et pour cause, il n’a sans doute pas envie de gérer une Alice qui lui aurait dit “oui”. Deuxièmement, si cette folie allait jusqu’à sa pleine réalisation, au pire, Alice deviendrait une femme riche. Et selon elle, il y a bien pire comme corde au cou. Alors elle se reprend et jette un regard assuré à la vendeuse. “Tout compte fait, j’ai changé d’avis.” Elle sourit, regarde Kai presque amoureusement en digne comédienne qu’elle est, et se penche ensuite vers la vitrine en pointant du doigt une bague. Car si elle a changé d’avis, ce n’est pas pour se ranger et s’avouer vaincue, c’est pour enfoncer le couteau dans la plaie. “Ce sera celle-ci. Il faut reconnaître qu’elle ira mieux avec mes yeux que l’autre, bien trop commune et discrète.” Le prix également va bien mieux avec son estime d’elle-même mais ça, Kai s’en rendra compte bien assez vite. Se hissant sur la pointe de ses pieds, les mains d’Alice s’accroche à son t-shirt et elle approche son visage de celui du Delta pour l’embrasser sur le coin de ses lèvres. “T’es super, merci.” Baiser heureux ou baiser empoisonné ? Les deux, très probablement. La vendeuse, dépassée par l’événement, s’empare déjà du bijou et se dirige vers la caisse. A toi de jouer, Kai.