Lis en moi comme dans un livre ouvert.

Un beau jour de 20 Août 1992 naquit une belle petite fille. Ses parents du nom de Diana et Stefan Woodson décidèrent de l’appeler Hayley, ils étaient heureux de la prendre dans leur bras tout sourire radieux à leurs lèvres. Cette fille c'est moi et voici mon histoire.
Je suis née en Australie à Sydney, mon père est un un pur Français venant de Paris et ma mère une Américaine venant de New York. J'ai eu une éducation tout à fait normale, très heureuse avec mes parents et en plus j'ai une grande sœur âgée de 3 ans de plus que moi. Elle s'appelle Davina et nous avions toujours étaient très proches, elle est trop protectrice envers moi d'ailleurs, tout comme moi. Mon père travaille en tant que PDG d'une très grande entreprise de montres , donc il faut dire que nous sommes très riches et je ne m'en plains pas. Ma mère travaille en tant qu'infirmière, elle aime se rendre utile et soigner les personnes malades pour leur plus grand bien. J'ai toujours voulu faire comme elle étant petite, toujours fourrée avec elle, c'est ma perle à moi. Faut dire aussi que mon père est souvent trop absent alors ma grande sœur s'occupait de nous quand il n'était pas là. J'aime me confier à ma mère et je ferais tout pour qu'elle soit fière de moi. Bien qu'à l'adolescence j'eus ma période rebelle comme tout le monde. Je faisais le mur pour voir mon petit ami de l'époque ou faire la fête avec mes copines. Je parlais quelque fois mal à ma mère mais le regrettait aussitôt, pensant ce qu'elle faisait pour nous tous. Ma sœur est souvent là pour me remettre dans le droit chemin, on s'embrouille parfois pour mieux nous réconcilier. Un beau jour où j'avais l'âge de 16 ans, on a dû quitter Sydney parce que ma mère a obtenu une belle promotion et donc devait se faire muter à New York, ils avaient besoin de ses talents et elle voulait revoir sa famille. On s'y est habitués même si au départ c'était très difficile pour nous tous. Deux ans plus tard, un drame s'est produit. Alors que je rentrais à la maison, ma mère était présente et en larmes, dans tous ses états je ne l'avais jamais vu comme ça et elle n'arrivais pas à placer un mot... Je la regarde attristée et la prends dans mes bras, elle vins à me chuchoter que mon père n'est plus là... Il nous a quitter... Je ne comprends pas, son regard se braque sur la porte de son bureau et je me détache d'elle pour aller voir et je n'aurais jamais dû... Il était là, sur sa chaise, en sang et poignardé... Mon père se retrouve assassiné et personne ne sait pour quel raison surtout qu'il n'avait aucun ennemis... C'est quelques mois plus tard que les enquêteurs découvre l'assassin qui n'est autre qu'un connard jaloux de sa fortune et sa gloire. Ma mère, ma grande sœur et moi décidèrent donc de quitter une nouvelle fois la ville. On ne s'y sentais plus à l'aise et le fait de savoir qu'il a était assassiné sous ce toit nous donne le cafard chaque jour, déjà que la tristesse est bien grande chez tout le monde. Ainsi, nous partons vivre à Los Angeles où l'on ferait nos études là bas et puis ma mère a le travail nécessaire.
Tout se passait bien, on arrive à s'intégrer et se faire de nouveaux amis avec ma grande sœur. Bref, on fait notre vie malgré la douleur. Seulement, un soir où je devais rejoindre une amie chez elle, quelque chose d'horrible se produisit. Je marche dans la rue et d'un coup, je vois du noir. On me plaque la bouche afin de ne pas crier et on m'avait mis un bandeau sur les yeux pour ne pas que je le vois... Il me fait monter je pense à l'arrière de son camion parce qu'il faisait un énorme bruit au démarrage et alors qu'il se gare sûrement dans une ruelle sombre pour ne pas qu'on nous entende, il vins se mettre sur moi. Mon cœur bat à mille à l'heure et il commence à me déshabiller tandis que j'essaye de me débattre lui balançant des coups de pieds au passage. Mais le mal est fait et je ne peux rien faire, personne ne m'entends et ne me vois... Je décide de n'en parler à personne, je ne veux pas que quiconque soit au courant de ce viol, déjà que j'ai du mal à en parler et souffrir seule...
J'atteignis l'âge de 21 ans et j'ai appris à vivre avec la douleur, j'ai suivis un psychiatre, personne n'est au courant bien sûr même pas ma mère elle e deviendrait folle. J'avais décider de ne pas porter plainte par peur. Aussi je dois avouer que mon petit ami et fiancé maintenant m'a aidé à ne plus y penser. En effet je n'avais pas oser me faire toucher ou quoique ce soit, mais lorsque je l'ai rencontré âgé de 20 ans, j'étais tombé sous son charme et il a su me faire oublier. Il a toujours su rester doux et attentionné et récemment au bout d'un an de relation, il m'a demander sa main à ce magnifique restaurant. J'ai dit "OUI" avec grand plaisir et par pur bonheur. J'ai toute confiance en lui et pareil pour lui, j'ai toujours était quelqu'un de loyale et honnête. C'est très rare lorsque je fais confiance surtout aux hommes depuis ce drame, j'ai toujours eu cette peur et ce recul lorsqu'il me touchait au début alors il ne comprenait pas. Mais c'est en larmes que je lui expliquais, j'en faisais encore des cauchemars et encore à l'heure d'aujourd'hui. Il a su avoir les mots et c'est là que je suis tomber raide dingue de lui. Evidemment, comme si tous ces drames ne suffisent pas, il m'annonce qu'il est malade, il a un cancer et il n'en a pas pour longtemps. Je m'effondre directement pensant que la poisse est avec moi. 21 ans et encore je subit des douleurs comme celles-ci, le fait de perdre quelqu'un à nouveau je ne le supporterais pas, et pourtant... C'est quelques mois plus tard qu'il est partit pour toujours, me laissant en dépression. Ma mère et ma grande sœur étant là pour me soutenir mais rien ne va... Je suis encore la même psychiatre mais ça ne va toujours pas et je ne mange plus rien. La malédiction me revient toujours, chaque fois que je m'attache à quelqu'un il part à tout jamais...  Je n'abandonne cependant pas mes études. J'étais tomber enceinte de mon fiancé, cela faisait deux mois et il avait était content de cette annonce, on avait déjà l'idée du prénom que ce soit fille ou garçon... Néanmoins, un beau jour, je suis tomber des escaliers et ça m'a valu la perte de ce bébé, de cet être cher qui vivait en moi et qui aurait était une fierté pour moi de l'avoir et l'éduquer. Une nouvelle déception qui n'arrange en rien ma dépression.
Je me reprends seulement trois ans plus tard. A 22 ans je sors de cette dépression et je redécouvre la vie, reprenant mon chemin et profitant de chaque instant.
En 2012 je rencontre un homme charmant du nom de Giovanni lors d'une soirée alcoolisé et on finit par coucher ensemble. Suite à cela j'ai fait un déni de grossesse et effectivement j'accouche d'une petite fille du nom de Valentina Seulement Giovanni et moi on ne s'entends pas trop, c'est assez compliqué. Avec la garde de la petite c'est souvent un conflit avec son père parce qu'en plus on ne vit pas ensemble. Maintenant il a trois ans.