Jamie n’a jamais été très proche de sa famille, sauf exception avec Meghan. Leurs âges étant les plus proches, ils ont eu ce je-ne-sais-quoi qui les a longuement permis de s’entendre, de s’aimer et de se soutenir dans une famille pas forcément très soudée.

Enfant, Jamie était très sage, bien qu’il était parfois turbulent, cherchant la constante attention de sa famille. Dernier de sa famille, il lui arrivait très souvent d’être mis de côté car, vous savez « il est encore un bébé » ou autres pseudo-excuses qui l’ont pendant longtemps blessé.  
Toujours enfant, il aimait appeler Meghan, « Mémé ». Pour lui, ça évoquait la vieillesse, la gentillesse et l’amour que sa sœur lui donnait ; mais elle n’était pas du genre à apprécier ce surnom.

Son parcourt à l’école et lycée a été très bon ; même si ses professeurs lui reprochaient de trop se reposer sur ses acquis ; car il a une facilité d’absorption d’information très forte ainsi qu’une très bonne mémoire.

L’avantage qu’il a de ne pas trop devoir bosser ses cours et qu’il peut taffer pour gagner mieux sa vie, et, quand il était à New-York, s’occuper de ses parents, abandonnés par les autres Watson. C’est dans cette période pas très rose qu’il a compris qu’il ne pouvait compter que sur lui. Au début, il n comprenait pas mais avec le temps, il fit avancé sa réflexion et arriva à cette conclusion : Chaque Watson a été traumatisé dans cette affaire, qu’elle soit victime ou criminel. Et chacun vit ce traumatisme et tente d’en échapper de manière différente ; pour certains il fallait partir, pour d’autres, changer de vie et se terrer dans le silence. Des erreurs ont été faites, et des douleurs sont apparues, alors indépendantes de toute volonté. Ce silence a, plus d’une fois, fait couler des larmes chez Jamie. Mais comment s’en vouloir quand on sait que ses frères et sœurs souffraient aussi car ils avaient tous perdu ?

Une manière pour lui, de s’en sortir, c’est les tatouages. Et les cigarettes. Jamie fume beaucoup, et est conscient que c’est mal, mais putain, ce que ça détend. Mais ce qui le soulage le plus, c’est de sentir sa peau brûler sous les picotements d’une aiguille et sentir l’encre couler sous sa peau. Ils sont nombreux et sont surtout tout pour lui car représentatifs de sa vie, des événements qu’il a vécus.

Il débarque à L.A. dans le cadre d’un échange d’étudiant avec son université de Colombia. Il est attendu au tournant car les deux universités savent son statut de major de promo, et il a un peu la pression. Mais un peu, il reste confiant car il sait qu’il est bon dans ce qu’il entreprend.
Depuis son déménagement, il continue de prendre des nouvelles de ses parents, mais le fait de moins en moins, car il essaye de se détacher pour pouvoir vivre pleinement sa vie, mais une part de lui ne veut pas être aussi.. lâche que ses ainés. Il a aussi réussi à se trouver un job, dans une petite pizzeria, c’est tranquille, loin des pressions des grandes chaines ou des grands restaurants.

Il espère retrouver la relation quasi fusionnelle qu’il avait sa sœur, mais il est conscient que ça va être compliqué car, il y a une part de lui qui veut comprendre pourquoi Meghan l’a abandonné, le laissant seul à New-York et une autre qui ne voudrait pas traiter de ce juger et revenir comme avant. La seule chose qu’il sait, c’est qu’il a peur et ne veut pas la perdre définitivement. Il sait aussi qu’il ne peut que compter sur elle et qu’elle est la seule de sa famille a qu’il aime vraiment, sans amertume et profonde déception.

Il sait cuisiner, dessiner, coudre et sait jouer du piano et de la guitare. Il aime être polyvalent et savoir-faire plusieurs choses est une fierté pour lui. L’art, de façon générale a toujours été quelque chose qu’il aimait et qu’il admirait étant enfant mais l’art qu’il aime par dessus tout, est le 7ième : le cinéma. Du vintage aux blockbusters, il est réellement passionné par cet art. Bien évidemment, il a ses petites préférences, comme les films d’épouvantes et de slashers. Combien de fois a-t-il vu la saga Vendredi 13 ? Il a arrêté de compter le jour il arrivait à se rappeler des répliques et de chaque mort fait avec grande attention par le légendaire Jason Voorhees. Il a un esprit si critique qu’il tient un blog lui permettant de donner son avis, blog suivit par 13k personnes ; c’est dire.