Girls Und Panzer - Katyusha

♪♫ Rastsvietali yabloni i grushi, paplyli tumany nar riekoy. Vuijadila na biereg katyusha, na vuisokiy biereg, na krutoi. Vuijadila na biereg katyusha, na viusokiy biereg krutoi ♪♫ L’énorme claquement de la loure porte résonnait dans l’immensité du hangar vide. L’onde de choc sonore perturbait le doux chant enfantin qui s’élevait des haut-parleurs. « Nikolaï, éclaire notre invité. » Dans l’obscurité du bâtiment, une voix fortement teintée par un accent russe s’élevait. Rauque. Dénudée d’émotions alors que la lumière des ampoules de chantier pénétraient l’obscurité pour laisser apparaître une étrange scène.
Il était là, au cœur du bâtiment pieds et poings liés sur une chaise. L’homme plissait les yeux et détournait le visage des champs de lumières. Il grognait dans son bâillon qui lui retrouvait la bouche. « J’espère que vous appréciez la musique russe » À nouveau la voix s’élevait de l’obscurité et elle n’obtenait qu’un grognement de colère en guise de réponse. Un rire s’élevait alors des ténèbres mais il semblait devenir plus proche du cercle de lumière. « Oy, ti piesnya, piesenka dievichia. Ti leti za yasnim solntsem vslied, I baytsu na dalnem pagranichie. Ot katyushi pieredai priviet »

Elle chantait d’un timbre lourd et disparaissait soudainement à quelques mètres de l’invité. « Personne ne double Gregor Stavrovich » Dans la noirceur, la voix allumait un chalumeau l’espace de quelques secondes. L’odeur de la cigarette emplissait soudainement l’air ambiant et le seul point lumineux du tabac enflammé indiquait sa position a l’homme qui était sur la chaise. « Un proverbe russe dit… Donne le doigt au Diable et il voudra toute la main. » Aujourd’hui, Gregor Stavrovich était connu sur plusieurs continent pour être l’une des têtes pensante du réseau de la vente des stocks d’armes russe. A l’époque de sa naissance, son père était l’un des précurseurs du trafique des stocks de l’armée rouge. « Tu possèdes quelque chose qui est à moi. » L’homme avançait finalement dans la lumière et se dressait de toute sa taille en face d’un projecteur. Le torse nu dévoilant un corps recouvert de tatouage, une simple pochette de cuir aux cotes laissant apercevoir la crosse d’un revolver. Aujourd’hui le petit Gregor Stavrovich était devenu un des hommes les plus redoutés, non seulement de la mafia russe au Etats-Unis mais aussi de la mafia Stavrovich au cœur de la russie. On raconte que l’absence de mère à la cour de son enfance à développer chez lui sa misogynie. Les seules femmes qui s’occupaient du manoir des Stavrovich étaient les servantes. On raconte qu’elles n’étaient pas réellement des servantes mais qu’elles n’avaient pas le choix que d’obéir aux ordres du parrain Stavrovich.

Gregor s’accroupissait face à l’homme sur sa chaise. Un sourire se dessinait au coin de ses lèvres sous son épaisse barbe. Il déposait nonchalamment ses avant bras sur ses genoux et penchait la tête sur le coté. La cigarette se consumait lentement au coin de ses lèvres et la fumée s’élevait en direction du visage de l’homme bâillonné. « Mon père disait toujours que les plus dangereux des hommes étaient ceux en qui nous accordions notre confiance. » L’invité se débattait sur sa chaise et grommelait des phrases incompréhensibles dans son bâillon de tissu. « L’argent que tu m’as fait perdre n’est pas la raison de ton invitation, excuse mes hommes pour le manque de délicatesse lorsqu’ils sont venus transmettre mon message » Le blond déposait ses yeux sur le visage mal rasé du brun attaché à la chaise. Il avait vu cette technique très efficace à de nombreuses reprises durant son adolescence. Son père utilisait la même et il conviait son fils à assister aux représentations. Le parrain Stavrovich voulait faire de son fils un véritable dur à cuir. Il l’impliquait très jeune dans les affaires de la famille et n’hésitais pas à mettre le poing en travers du visage de sa progéniture. Gregor devait être le digne successeur de la mafia Stavrovich. Il était le seul enfant officiel de son père, les deux autres n’étaient que des bâtards élevés par leurs mères. Les filles de plaisir qui appartenaient à la mafia Stavrovich. Gregor n’a jamais vu son demi-frère comme son frère. A ses yeux, il n’était qu’un bâtard et il lui devait une allégeance infaillible. Il était plus doux avec sa demi-sœur mais on raconte que sa compassion à définitivement disparu le jour où l’on à retrouver le cadavre de celle-ci dans le bassin à carpes. On raconte aussi que son père à mis fin aux jours de sa bâtarde lorsque le jour de ses dix huit ans elle à refuser de subvenir aux besoins sexuels du bras droit de la mafia.

Le tatoué se relevait lentement et ses yeux perçaient ceux de l’homme sur la chaise. « Je vais retirer l’une de tes entraves. Le moindre geste suspect de ta part entraîneras ton exécution » A nouveau, il penchait la tête sur la droite et observait les yeux de l’homme. « Une preuve qu’il ne s’agissait que d’une invitation » Le blond déposait son chalumeau au sol, a nouveau il fléchissait les genoux. Il s’emparait de la lanière de cuir et la serrait brutalement, l’autre main s’emparait de son chalumeau. Un grognement de douleur s’échappait du bâillon de l’homme. Un grognement qui se transformait en gémissement de douleur. Aujourd’hui, Gregor savait les américains crédules et facilement manipulables. Il était aux États-Unis depuis ses vingt et un ans, la même année que le décès de sa demi-sœur. Quelques semaines après son décès, son père l’envoyait ici pour être l’intermédiaire de la mafia Stavrovich avec la mafia russe américaine. Le russe passait la main dans les cheveux du brun et caressait doucement l’arrière de son crâne. Il avait quelques gestes réconfortants pour lui avant que son invité n’hurle une deuxième fois de douleur dans son bâillon. Dans un cliquetis métallique, il laissait son chalumeau dont la base était recouverte de sang s’écraser sur le béton. « Donne un doigt au diable, il voudra ta main. » murmurait simplement Gregor dans son oreille en lui enlevant le bâillon.

Le brun pleurait et gémissait de douleur. La main sur les yeux dans un geste réconfortant, le russe empêchait l’homme aux origines hispanique de voir l’état de sa main. « J’ai fais qu’obéir aux ordres monsieur Stavrovich » Un sourire au coin des lèvres, Gregor reculait pour laisser l’homme baisser les yeux sur son membre. Il avait ce même plaisir malsain que lorsque Nika Nazarov avait essayé de mettre fin à ses jours. A l’époque, il était déjà une figure montante dans le trafique d’armes et la place de Gregor faisait des jaloux. Sous les ordres de Miroslav Kurnushkina, la tueuse à gage est devenue le principal danger pour Gregor. « Personne ne t’a autoriser à ouvrir la bouche. » Il serrait son poing, puis l’envoyait en pleine mâchoire de son invité. A plusieurs reprises, il cognait l’homme qui gémissait et le liquide chaud qui coulait dans ses veines se répandait sur ses phalanges. Il avait réussi à mettre fin aux tentatives d’assassinats, et aujourd’hui, Nika Nazarov n’était plus sa principale menace. Elle avait essayé de mettre fin à ses jours mais après plusieurs tentatives, tout ceci n’était devenu qu’un jeu du chat et de la souris entre le blond et la rousse. Elle était devenu la sienne, comme son père avait fait devenir certaines femmes sa propriété dans le passé. Aujourd’hui, elle bosse pour lui.

Nika s’avançait justement dans le cercle de projecteurs. Elle ne portait qu’un simple soutien gorge pour recouvrir son buste. Un pantalon militaire beaucoup trop grand recouvrait ses hanches. Elle enroulait ses bras autour de la taille du tatoué, déposait sa joue contre sa peau tatouée. Gregor se tenait immobile, un sourire au coin des lèvres tandis que sa cage thoracique se soulevait avec intensité. Il serrait les poings et laissait le sang faire sa course jusqu’au niveau du sol. « Spasibo » Le mafieux grognait entre ses dents et balançait Nika en face lui dans un mouvement de bras. Un œil malsain, il frottait le revers de sa main sur sa joue. Aujourd’hui, la rousse était la seule personne capable d’obtenir un minimum d’émotions de la part du blond. Les phalanges abîmées, il effleurait ses lèvres d’un revers de pouce et ricanait doucement en écoutant les gémissements qui s’élevaient du dos de la rouquine. « Seul un Stavrovich tue un Stavrovich. » Nika embrassait ses phalanges abîmées et plongeait ses yeux dans ceux du tatoué.